jeudi, novembre 30, 2006

criminalité policière et judiciaire

Paris, le dimanche 19 novembre 2006


Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
Tel : 01.42.92.81.00
Fax : 01.47.42.24.65


«Mais monsieur, vous êtes fonctionnaire … A vous entendre, on a l'impression, monsieur, que vous avez le trouillomètre à zéro. Un peu de courage, voyons !»
Jean-Claude Kross
Président de la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris



Objet : 1)- Criminalité et voyouteries de policiers et magistrats
2)- Obliger les mêmes au respect de la Constitution et de la loi


Monsieur le Président de la République

1)- Préambule

Je vous souhaite en ce jour un bon et heureux anniversaire.

Cela nous rappelle comme le temps passe, et comment à force d’hésiter, ergoter, calculer, nous ratons l’essentiel qui est de réclamer ce que les constituants de 1789 nous ont laissé de plus précieux, la justice égale pour tous.

C’est facile. On commet une série de crimes. On dispose de l’enregistrement de la plainte, de l’enquête policière, de la procédure judiciaire. On classe, on obstrue, on enlève, on torture, on falsifie, on fraude, on fait taire par tous les moyens. A la longue, la mort physique, civile ou judiciaire l’emporte. Le tour est joué. Les promotions sont réparties.

2)- Le refus d’examiner
Je vais déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, la deuxième. Inutilement, comme la première.
Aux yeux des bacs+5 qui s’occupent du dossier nous ne sommes rien et notre affaire est inacceptable venant de nous. Il s’agit de faits criminels particulièrement graves. Je ne cèderai pas.

Les magistrats ne veulent pas de ces plaintes, ils font de ce refus un point d’honneur. Par tous les moyens, légaux et illégaux, ils feront en sorte que la lassitude, la destruction physique ou mentale, obtenues par la torture, ou la mort, classent le dossier de lui-même.
Nous sommes quelques milliers dans ce cas en France.

3)- Les plaintes

A- La farce du classement
La première plainte, pour Association de malfaiteurs, concernant la police du 11° ardt., déposée en mai 2000 m’a valu la commission de la seconde agression du 18 octobre 2000, par la police du 17° ardt.. Elle a occasionnée la seconde plainte.
Des deux plaintes déposées, en 2003, auprès de Monsieur le procureur de la République, l’une, concernant le 29 avril 2000, a été classée sans suite le jour même, au vu du motif de plainte, l’autre, concernant le 18 octobre 2000, a été enterrée dans le silence.
La plainte avec constitution de partie civile, concernant les deux, déposée en janvier 2005, déclarée irrecevable en décembre 2005, s’est continuée en plainte pour faux et usage de faux contre le doyen des juges d’instruction.
Le motif de l’irrecevabilité était le malhonnête reproche d’un défaut de présentation de revenus, affirmation mesongère.
La plainte pour faux ne sera elle-même probablement jamais examinée publiquement.
Le prochain motif d’irrecevabilité sera du même acabit.
L’important étant que jamais les plaintes ne soient examinées.

B- Privilèges et rejet social
Tout repose sur le fait que ce sont les policiers qui font la police et les magistrats qui rendent la justice. En conséquence de quoi est légal ce qu’ils déclarent légal, et illégal, ce qu’ils déclarent illégal.

Ainsi, il ne faut pas perdre de vue que, si le motif de la plainte est l’argument majeur des magistrats, en fait, pour une partie de la population, les pauvres, rien ne passe, absolument rien. Pour les magistrats, la seule place des pauvres dans les prétoires est au banc des accusés. C’est inconstitutionnel, mais ils sont les seuls à dire le droit.

Je suis pauvre, je suis au SMIG, donc à 30% d’aide juridictionnelle, autrement dit que je ne puis avoir d’avocat.
Par conséquent les magistrats estiment ne rien risquer à violer la loi.
L’aide juridictionnelle totale ne me sera accordée, et ce n’est pas sur, que si les magistrats prennent en compte mes plaintes. Cqfd.
Il ne faut pas croire que ça changerait grand-chose à ce que j’aie l’aide juridictionnelle totale. Les avocats consultés gratuitement m’ont déjà avertit que le dossier était « trop lourd » pour être défendu par aucun d’entre eux pour le prix de l’Aide juridictionnelle.

3)- Le motif de plainte
Cette plainte est composée des deux plaintes pour deux faits dont le premier, 29 avril 2000, est la raison du second, le 18 octobre 2000, et dont le second est la conséquence directe du premier.
C’est simple :
A- L’agression ; dans le commissariat du 11° ardt.
B- La couverture de l’agression, dans le commissariat du 17° ardt.
C’est d’ailleurs ce que j’ai dit aux chefs de police du 11° ardt. et du 17 ardt. : « Vous êtes des canailles, des voyous de droit communs ! ».

A- La première agression
Les inspecteurs de police du 11° ardt. ont mis en GAV un locataire, et trois de ses amis, dont Marc Salomone, pour, sous la menace d’un transfert au dépôt, d’un emprisonnement, d’une agression sexuelle, obliger le locataire à donner les clés de son appartement au chef des inspecteurs, pour que celui-ci puisse les donner à un tiers.
Ce tiers est le représentant d’une bande de voyous spécialisés dans l’agression, le vol, la torture à la baignoire, etc.. de personnes vulnérables ou handicapées mentales.
La femme du locataire est handicapée mentale, Cotorep, le locataire est vulnérable, pupille de l’Etat.
Pour cette agression, il y a : GAV illégale, association de malfaiteur, faux en écriture publique, usage de faux, agression sexuelle en vue de faire accepter le crime, violences morales et physiques, etc..
L’IGS soutient les collègues.

B- La deuxième agression
Marc Salomone sitôt sorti écrit à Monsieur le procureur de la République qu’il y a Association de malfaiteurs, et porte plainte.
Durant l’été, les mondes judiciaires, ministériels, et administratifs se concertent.
Il est décidé de régler son compte au gêneur.
Le 18 octobre 2000, alors qu’il s’agissait officiellement de l’entendre sur ses plaintes à la demande de Monsieur le procureur de la République, Marc Salomone est frappé, volé, enlevé à domicile par quatre inspecteurs de la police du 17° ardt., aplati au sol du commissariat, non sans avoir eu à déjouer trois occasions de l’envoyer aux urgences physiques, voire de le tuer, et incarcérer en psychiatrie.
Là, il sera torturé chimiquement jusqu’au 13 novembre.
Le seul motif de son entrée en salle de torture est, explicitement, le dépôt de ses plaintes.
Le seul motif de sa sortie est, explicitement, son renoncement à ses plaintes.

C- Deux justices
a- Pour couvrir l’agression précédente, il y a : enlèvement, vol, séquestration, « pour tendre à un retrait de plainte », torture, faux en écriture publique, association de malfaiteurs, obstruction à la justice.

b- Pour un schéma identique, « séquestration pour tendre à un retrait de plainte », le chanteur Cheb Mami s’est retrouvé en prison, pour des faits pourtant commis au Maroc.
Y a-t-il, quarante ans après la décolonisation, deux types de français ?

4)- La continuité de l’agression
Ces voyous officiels ont organisé la continuité de deux types d’agression.

A- Reconduction judiciaire d’un viol
- L’un des motifs de ma soumission à la torture, entre autre, est la criminalisation crapuleuse, à mes tords, d’un viol que j’ai subit. Il apparaît que pour les cadres français la personne violée est toujours coupable ou folle. Ils rouvrent ainsi la date limite de prescription.
Ce n’est pas sans conséquences. En effet, le viol avait été bien évidement soutenu par la police judiciaire et les juristes.
D’autre part, cette fois-ci l’instruction devrait se faire là où le dossier a été rouvert, c'est-à-dire à Paris. C’est heureux, car en province, comme sous l’Ancien régime, les fonctionnaires sont les pires domestiques des dominants. Nous y sommes hors du droit.
Je ne me fais pas d’illusion, je les ai vu faire.

B- Reconduction du soutien aux voyous civils
En plus, ils continuent à soutenir becs et ongles les voyous civils dans leurs agressions de personnes vulnérables, faibles ou handicapées.
D’une part, le voyou que j’avais réussi à faire condamner contre l’avis du parquet continu à agresser les mêmes personnes.
D’autre part, les autorités refusent toujours de le mettre dans l’obligation de payer les dommages et intérêts dus aux victimes.
Cela en toute illégalité, puisqu’il est sorti en conditionnelle, laquelle libération implique automatiquement le paiement des dommages aux victimes.
Mais qu’importe puisque ce sont les protecteurs qui ont la signature judiciaire et policière.
Il est à noter que c’est dans une période où les « Libérations conditionnelles » sont en chute libre, que ces agresseurs de handicapés mentaux en bénéficient, sans obligation de respecter les contraintes légales afférentes.

5)- Notre demande

A- Le parcours public
Je m’adresse à vous après que mes démarches en justice et auprès des députés de ma circonscription aient échouées.
Les députés de droite sont paralysés par les multiples casquettes de leur chef de parti. Les députés de gauche se sauvent en courant, pour ne pas gâcher leur avenir ministériel, ou bien sont à la merci de leur Attaché parlementaire, lequel déclare déjeuner avec le commissaire de police ; ce qui constituerait la preuve que les policiers ne frappent personne. Si ce n’est pas de la corruption, qu’est-ce que la corruption ?
Les Forums Internet sont censurés. Une journaliste du Monde a éclaté de rire au téléphone lorsque je lui ai dit que j’avais été frappé par un policier à domicile. Pour eux nous sommes des sous-hommes.

B- La séparation des pouvoirs
Nous sommes dans un cas manifeste d’obstruction politique à l’action de la justice.
Pour des raisons privatives, étrangères aux lois et au code de procédure pénale, les policiers, les magistrats, s’opposent à l’examen de faits crapuleux.
Ce sont les magistrats et les policiers qui détournent la loi à des fins privées, soutiennent le crime, violent la séparation des pouvoirs, la Constitution. Je vous demande de les rappeler à leur devoir.
Puisque policiers et magistrats mettent leurs intérêts particuliers de castes au dessus des lois, je vous demande d’intervenir pour obliger les magistrats à prendre en compte cette plainte, à l’accepter et à l’examiner.





C- La liste non exhaustive
Il y a les voyous civils, les policiers, magistrats, psychiatres, infirmiers, mais pas seulement.
Il y a eu aussi des gendarmes faillis, qui ont trouvé pratique de chercher à faire inculper un handicapé mental suicidaire à la place de la bande de voyous dont nous parlons. Il y a aussi deux avocats faillis de la partie civile.
Il est courant chez les pauvres que leurs avocats plaident contre eux, voire s’allient avec le parquet et la police pour produire des faux au tribunal contre leur client. J’en suis témoin. Que je tienne ce genre de propos est aussi un motif de torture, au titre de malade du « complot ».
Du beau monde.

D- L’égalité devant la loi
J’ai été violé. Et contrairement à ce que racontent des spécialistes en mal de communication, les violés, les victimes, ne sont pas des acharnés de la répression judiciaire.
Au départ, comme la plupart des victimes je demandais simplement à ce que les coupables soient reconnus tels par la justice.
Au lieu de cela, j’ai fait la rencontre du mur de corruption officiel.
La haine des faibles, des personnes vulnérables, des handicapés.
Le soutien sans faille aux voyous, aux agresseurs, spoliateurs, aux violeurs, de faibles.
La question posée est de savoir si l’administration française va rester à l’écart du vent de responsabilisation juridique qui caractérise ce nouveau siècle.
Faut-il les mitraillettes américaines, les condamnations de la cours de justice européenne, pour que les français puissent être considérés comme des citoyens à part entière, c'est-à-dire égaux à leurs administratifs, aux agents de l’Etat ?
Les magistrats français sont ils capables de ne pas avoir une terreur intime de juger des agentes de l’Etat pour leurs fautes, comme ils jugent n’importe quels citoyens ?
Des pdg de multinationales se retrouvent en prison, des ministres, députés, maires, idem. Pourquoi serait-il inouï qu’un administratif quelconque, un policier par exemple, réponde de ses actes criminels ?
J’ai pu voir dans une affaire de vol d’un RMI à un guichet de poste, un juge d’instruction (M. Nguyen) commencer par utiliser volontairement un faux de police pour clore l’affaire. Ne l’ayant pas pu il a accepté que la directrice de la poste refuse de lui donner le nom du responsable de la cassette de sécurité effacée frauduleusement, au motif que : « Le postier, c’est la poste, la poste c’est l’administration, l’administration c’est l’Etat ». CQFD.
Ça va durer combien de temps cette façon de ridiculiser la France ?

6)- Un monde criminel
Policiers, magistrats, etc.. ont une réponse toute prête pour résoudre les cas de conscience. Ils arrêtent, séquestrent, torturent, celui qui les posent, jusqu’à ce qu’il renonce. La question n’étant plus posée, elle est réputée résolue.

J’espère que ce courrier ne me vaudra pas d’être une nouvelle fois enlevé et torturé, voire assassiné de quelque manière que ce soit. Je sais à quelle bande de voyous j’ai à faire.

Je précise à toutes fins utiles que je n’ai jamais agressé personne, je n’ai aucune intention de le faire, ni n’ai aucune envie de suicide.
La seule fois où je me suis refusé à me rendre à la convocation d’un policier fut lorsqu’elle venait d’un chef de police qui m’avait déjà frappé pour protéger les voyous civils en question dans cette affaire, lors d’une convocation pour être entendu à la demande du procureur de la République pour des menaces de mort répétées au téléphone.
J’ai été frappé deux fois en déposant plainte.
Monsieur le Président de la République
Vous êtes le Chef de l’Etat, le garant de l’indépendance de la magistrature vis-à-vis des voyous et des trahisons, le garant de l’égalité de tous devant la loi et les institutions de la République.
Je vous demande très respectueusement de contraindre tous ces gens à faire leur travail, et de permettre ainsi aux démocrates en leur sein de le faire.
Enfin quoi, ça leur est si dur que ça de faire leur travail ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, mes très respectueuses salutations,


A Paris, le 28.11.06
Marc Salomone





Post-scriptum
Après les heurts violents entre les policiers et les pompiers, lorsque ces derniers réclamaient une dérogation au droit commun pour leur retraite, le syndicat des policiers Alliance a dénoncé « un comportement de voyous » après les violences contres les forces de l’ordre.
Dans l’après midi, le Ministre délégué aux collectivités territoriales, Brice Hortefeux, s’est déclaré « prêt à reprendre les négociations ».
Donc, les syndicats de police reconnaissent que les corps de l’Etat les plus honorés publiquement par les autorités sont susceptibles d’avoir « un comportement de voyous ». Nous ne disons pas autre chose concernant l’ensemble des policiers, magistrats, médecins, fonctionnaires, qui se sont occupés du dossier dont faisons état.
CQFD

jeudi, avril 13, 2006

Remerciements

Remerciements
La presse nous informe que la commission parlementaire sur Outreau n’a pas trouvé de "dysfonctionnement", mais une vacuité de l'ensemble du système. C'est la théorie du "mille feuille", ou du "gruyère", la faute à l'alignement des trous.
Bref, aucune responsabilité personnelle.
C'est tout ce que les élites officielles attendaient.
Le reste, la fameuse refonte du système, l'inénarrable réforme des structures, ils connaissent. Les choses reprennent donc leur cours.
Le journal cite M. Devedjan, député: "Le drame, c'est que dans l'affaire d'Outreau la procédure a été respectée. Sinon, ce serait tellement plus simple.".
1- Je rappelle que "la procédure a été respectée", depuis le départ de la préfecture des équipes de rafles, jusqu'à l'ouverture des portes extérieures des douches d'Auschwitz. Ce respect scrupuleux de "la procédure", ainsi que le respect scrupuleux des détenus tout au long du parcours, a été le mode de défense du directeur du camp. De même, "le respect de la procédure" a été l'argument du tribunal qui a dédouané la Sncf, en 2005, de toute implication dans le crime de génocide des juifs que cette entreprise à transporté.
Voilà dans quels reculs vous nous installés.
2- Il y a eu au moins un meurtre. Un des détenus a été assassiné en prison, pour le contraindre à y rester. Etiez vous obligés de dire que cela faire parti du respect de la procédure. Il a disparu dans quelle suite de trous?
3- Il y a eu l'affaire du sang contaminé, puis les 15.000 morts de la canicule, en même temps le rapport sur les 50.000 morts des hôpitaux psychiatriques durant la guerre, en août 2003. le jugement sur la Sncf. En 2004, l'obligation faites aux représentants des morts d'Oradour sur glane de s'excuser auprès des représentants des SS alsaciens. Maintenant les 26 ans de prison des innocents d'Outreau, et le mort.
Dans tous les cas, pour ces personnes faibles, vulnérables, sans défenses, les représentants de la justice, le l'assemblée nationale, du gouvernement, expliquent publiquement, que leur mort est plus que naturelle, elle est de droit pour les personnes officielles qui en ont pris la responsabilité.
Qui pourra s'étonner si ensuite un aventurier vient ramasser les débris de la République, de la démocratie?
Plus modestement, je dois mettre en cause des policiers, pour enlèvement, séquestration, torture, faux en écritures publiques, etc., et des magistrats pour faux en écritures publiques, pour soutenir les premiers. Je vous remercie de l'aide que vous m'apportez. Si je suis encore arrêté à l'heure du laitier, transporté et torturé, sur la base de faux, je saurais à qui je le dois.
Les victimes de la criminalité officielle, unanimes, vous disent : Merci.

lundi, avril 10, 2006

sexe et reel 2

la sexualité a certes une fonction reproductive, mais chez l'homme elle a une autre fonction. c'est elle qui fournit l'accession symbolique au réel. Par là, on peut dire qu'elle est un des mécanismes de formation de l'intelligence. L'intelligence n'est pas seulement la pratique des intellectuelles, mais l'ensemble des pratiques intellectuelles de l'humanité.
C'est par l'opération sexuelle, la pratique multiforme sexuelle, que l'homme sait que son activité intellectuelle correspond à une maitrise de ce qu'il dit lui etre extérieur, qu'il nomme le réel. Les animaux se contentent de la réalité, l'homme accède au réel.
C'est la sexualité qui fournit à l'homme la symbolique du réel.

mercredi, mars 08, 2006

Pratiques des statutaires et droit des administrés

Dans le journal Métro du 6 mars 2005, deux frères afghans, Sadar et Abdur, emprisonnés à tord à Guantanamo, et libéré à ce titre, témoignent.
Durant le voyage d'Afghanistant à Guantanamo, les gardiens américains disaient constamment:
"Keep your fucking hands on your fucking head" (mettez vos putains de mains sur votre putain de tête.".
Sadar ajoute: "Ils disaient tout le temps "fuck" (putain, enculé), dit-il scandalisé".
Ils décrivent ainsi la salle d'interrogatoire: "On est entièrement enchaîné, et exprès pour provoquer les musulmans, ils accrochent des images pornos aux murs. Parfois, ils font venir une femme nue et obligent ceux qui refusent de parler à avoir des relations sexuelles. La salle d'interrogatoire, c'est le lieu de tous les abus!".
Nous retenons donc que pour l'administration américaine, il est normal que ses administratifs emploient des vocabulaires injurieux et orduriers, sexuel; il est normal d'organiser des séances de pornographie à l'intention des détenus; il est normal d'organiser des ébas hétérosexuels, et sexuels, avec les détenus, et des personnes étrangères à la détention et à la garde des détenus.
Ceci est à raprocher d'un reportage sur la formation des CRS en France.
Au cours d'une séance de fin de journée, en salle d'apéritif, les jeunes recrues, en cercle autour de leur chef, chantent en coeur: "On va t'enculer, on va t'enculer, tu es un enculé, tu es un enculé.".
Bien sur la première pensée des victimes de ces agressions sadiques, sexelles et tortionnaires, personnelles, officielles est de les dénoncer.
Cela faisant, les victimes entrent dans le jeu des autorités, des syndicats, des collègues statutaires, qui entendent se protéger, et continuer leurs exactions, en organisant leur dénonciation et leur dénégation. Un collègue dément, un autre ment, un troisième dénonce.
Cela permet d'affirmer que l'insulte, la pornographie, l'activité sexuelle, sont interdites pour tout le monde, les collègues syndiqués autant que les détenus, les chiens d'administratifs.
Or, ce que ces exemples, et tous les témoignages impliquent au contraire, c'est que pour les collègues, l'insulte sexuelle, la pornographie, l'activité sexuelle libre, sont des actes professionnels normaux.
Ils le sont pour la race aryenne administrative, ils le sont pour les chiens d'administrés.

dimanche, mars 05, 2006

Ilan halimi: Flics et voyous

Ce qui est le plus significatif de l'action policière dans l'affaire Ilan Halimi, c'est que la police a tout fait pour laisser l'initiative de l'action aux criminels.
C'est la police criminel, la crim', qui s'occupe de l'affaire. Elle a donc des pouvoirs nationaux, globaux. Et pourtant elle va se comporter en commissariat local bis. Non seulement, l'enquête se heurte aux obstacles habituels des sabotages, fainéantises, incompétences, locales, comme du SDPJ du val de marne ou de la police criminel de bagneux, mais surtout la Crim' va amplifier le phénomène en le secondant, en couvrant toutes ces inerties volontaires, connues, routinière. La crim' laissera systématiquement les locaux s'embourber dans leurs passions bureaucratiques pour être sur qu'il ne se fera rien. Et effectivement, les retards parfaitement évitables, se sont accumulés.
Dès le début, deux portraits robos sont établis. L'un du chef de gang, Fofana, l'autre d'une aguicheuse, liée aux enlèvements. Leur diffusion aurait pu permettre la collection de renseignements, la mise en peur des complices voyant que l'affaire était suivie et prenait une tournure judiciaire.
il est singulier que l'arguement de justification des policiers soit un mensonge. Ils affirment qu'ils ne savaient pas si le portrait de la femme était celui d'une femme liée aux enlèvements, alors qu'ils l'ont établi dans ce cadre.
En fait, dès qu'il s'agit de personnes classées "peuples" les classés "cadres" ou "élites" dérobent systématiquement les instruments du pouvoir. Ils ne peuvent rien faire, ils sont impuissants, ils ne peuvent que subir les faits.
En l'espèce, c'est reconnaître que les voyous font partis des réseaux de cadres, et qu'on ne les gènent pas pour des races inférieurs, des juifs sans argents.
Au passage, les cadres mettent en place une guerre de race. A venir.
Le crime aurait pu être le seul fait des voyous. Il est aussi celui de la Crim'. Celle-ci a volontairement laissé aux premiers l'initiative de la décision.

samedi, mars 04, 2006

le club parité de droit

Déclaration de constitution de l’association loi 1901
« Club Parité de droit».




Titre de l’association : Club Parité de droit
L’objet de l’association « Club parité de droit» est de faire connaître que:

1)- Les rapports publics des deux sexes concernent la forme administrative, organisationnelle, des activités humaines ; les cadres Politiques, Administratifs, Associatifs, Entrepreneuriaux, ou autres ;

2)- La Parité est la présence conjointe, égale, de droit, des deux sexes dans ces rapports. Elle est la forme administrative de l’Universalité.

3)- La Constitution est la mise à niveau de l’organisation des pouvoirs publics et du développement de la société ;

4)- La Constitution du 27 octobre 1946 ( Art.1 et art.49 ; Dalloz), la Constitution du 4 octobre 1958 ( art.3), disposent que :
La constitutionalité de l’élection des assemblées, soit : l’organisation électorale, soit : l’universalité du suffrage, résident en la présence conjointe, égale, de droit, des deux sexes. Soit : la Parité.

5)- La Parité est le déploiement des dispositions constitutionnelles à l’organisation administrative, élective et fonctionnelle, complète des assemblées ; à l’organisation de l’ensemble des pouvoirs publics, celle de leur exercice, que les assemblées fondent ; attenances (ex : Administrations publiques) et dépendances (ex : associations).

6)- La Parité est également de droit pour toutes les formes administratives de droit privé à fonctions sociales (ex. : Les Conseils d’administrations).

7)- Les catégories juridiques des deux sexes, dénominations et signatures professionnelles notamment, ne sont pas, en droit, substituables. Monsieur n’est pas, en droit, Madame, et réciproquement.

8)- Le déploiement de l’organisation paritaire des pouvoirs publics, le développement de la réflexion constitutionnelle de 1946 et 1958, passent l’adoption et la mise en œuvre de la Parité de droit par le gouvernement.

9)- Le Club met tout en œuvre pour que le Peuple puisse intervenir publiquement, et faire valoir ce point de vue.

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Kabyles et arabes

Comme nous sommes installé, et pour longtemps dans une politique ethnique et racial, autant s'en préocuper.
Il est stupéfiant de voir la servilité des peuples soumis par les arabes à l'égard de ceux-ci. Les Kabyles d'Algérie, les Berbères du Maroc, les Druzzes du Liban, sont les plus virulents défenseurs de l'islam, et de l'antisémitisme. Or, si Israël disparaissait, ce serait la victoire des plus réactionnaires, des plus esclavagistes, des plus colonialistes et totalitaires des arabes. Ils déclareraient qu'ils dirigent sans contestation possible tout l'espace sud de la Méditérannée, du Maroc à la Syrie. Qu'adviendrait-il des peuples soumis par eux voici des siècles, et qu'ils traitent toujours ocmme des populations colonisées et inférieures. Y a t-il seulement un dictionnaire Kabyle en Algérie, ou Berbère au Maroc? De la même façon, la démocratie est leur seule arme contre le dominant, qui se conduit en Occupant. La démocratie comprend la laïcité, sans la quelle les populations dominées sont totalement soumises idéologiquement, inféodées au dictat de la pensée administrative qu'est la religion.
Rien n'est plus sot de leur part que cette subordination volontaire, enthousiaste et aveugle.

vendredi, mars 03, 2006

Deux meurtres identiques

Le gang des barbares tue un homme qu'il détenait prisonnier à des fins de racket, ou autre, de pressions en tout cas.
Il le tue parcequ'il ne sait plus comment s'en débarasser, sans que celui-ci porte plainte, et reconnaisse les voyous séquestreurs.
Le gang ne tue pas à proprement parler le détenu, puisqu'il le remet vivant aux mains de la médecine. A charge pour elle d'accompagner son décès.
L'administration pénitentiaire garde un homme qui se déclare innocent, et qui sera reconnu tel ultérieurement. Pour le contraindre à accepter des mesures d'enfermement que rien ne justifie, qu'une bonne administration de la justice, considérant les justiciables comme des êtres humains et non des animaux, des objets, l'administration prend des mesures de modification de son corps.
Elle le fait en coopération avec les magistrats concernés, tous les corps de détention, les experts psychiatriques et médicaux.
Elle remet le détenu vivant à la médecine hospitalière, pour que celle-ci accompagne son décès.
Où est la différence? Il n'y en a pas.
Ce sont deux meurtres identiques.

jeudi, mars 02, 2006

Les juifs et l'antisémtisme

La mère du jeune homme juif assassiné par le "gang des barbares" a d'abord dénoncé la volonté de la police de nier toute politique raciste de la part des criminels. Puis, au lendemain de la manifestation du dimanche 26 février 2006, en solidarité avec les juifs, elle a déclaré que la police avait fait un travail formidable, et n'était nullement en cause.
Ce qui est manifestement contraire aux faits.
Ce qui revient à dire que la famille a reçu des ordres de la part des dirigeants de la communauté, que ceux ci veulent être des alliés de la police nationale.
Rapprochons cela du torrent d'ordure que les cadres juifs ont déversés sur les communistes, dont un grand nombre, sur ordre du parti communiste, se sont sacrifié, en France et dans les camps, pour sauver des juifs, du torrent de haine crapuleuse dont les mêmes ont accablé les soviétiques, qui ont libéré Auchwitz.
Nous voyons alors qu'aujourd'hui, alors que nombre de résistants et déportés sont encore vivants, les cadres juifs recherchent l'alliance des forces politiques qui ont incarnées le nazisme en France, volontairement, massivement, et en toute connaissance de cause. En même temps, ils déclarent que leurs pires ennemis sont ceux qui se sont sacrifiés pour eux.
Il en résulte objectivement qu'avant de s'associer aux manifestations organisées par ces mêmes cadres, les démocrates, les uns et les autres, doivent demander à quel titre ils sont associés. Au titre d'esclave de la race supérieure à laquelle l'alliance est due, ou au titre de démocrate auxquels le respect est du.

mardi, février 28, 2006

Conseil sur la dépression

La dépression se marque notemment par le volonté de rester dans le noir, de maintenir les volets clos. Mais ce n'est pas parcequ'un homme demande à son amie de fermer les volets, que celle-ci doit le croire dépressif.

lundi, février 27, 2006

gestion d'un crime

Dans une affaire récente d'enlèvement d'enfant, concernant un pédophile solitaire, les policiers avaient expliqué aux parents que la publication d'un portrait robot du criminel allait contribuer à lui faire perdre pied, et à relacher l'enfant.
Dans l'affaire du jeune juif enlevé, certainement par un groupe, les policiers ont expliqué qu'il fallait taire toute information publique.
Ainsi, le portrait robot de la femme entraineuse, établit à partir de témoignages de personnes déjà enlevées, n'a été publié qu'après le constat de la mort de la victime. Pour ne pas déstabiliser le groupe.
Autrement dit, au terme d'un raisonnement qui s'avère imbécile, opposé aux règles de l'intelligence, les policiers ont laissé aux voyous la totale maitrise du processus d'enlèvement.
Ensuite, chacun connaît la volonté délibérée des policiers à avaliser la thèse préétablie de l'absence de racisme dans l'enlèvement, la mise en place de l'opposition du crime raciste au crime crapuleux.
Le compromis établit pour tromper l'opinion d'un crime crapuleux qui aurait fini et crime raciste ne fait que reconduire la première opposition.
Il s'agit de nier tout lien des religions à la criminalité. Or, ces liens sont parfaitement établit dans les banlieues. Ce constat conduit à prendre en compte le caractère politique de cette criminalité, et de l'action de la police.

vendredi, février 24, 2006

Que pensent les tortionnaires? Réponse

Le parisien, P.15, le vendredi 24 février 2006.
Un policier de la 6° DCPJ? devenue DNAT, témoigne:
"Dans la soirée, un pot est organisé pour le départ en retraite d'un fonctionnaire du SRPJ de Lyon. "Lorsque je suis arrivé dan la pièce, il y avait Rahmouni assis dans un coin, les mains menottées derrière le dos, avec un sac plastique blanc sur la tête". poursuit l'ex-officier de la DNAT. L'homme respire difficilement. Le sac se soulève à chaque souffle. Soudain, l'un des responsables de la PJ pénètre dans la pièce. Selon le policier, ce commissaire s'étonne: "Qu'est que c'est que cela? Pas de ça ici!". Le commsiarire se serait alors indigné auprès d'un responsable de la DNAT qui aurait répondu en substance: "On poursuit des terroristes. Fous-moi la paix!"."
Il est à noter que le commissaire qui pourrait être dit "démocrate" s'est bien gardé d'enlever directement, purement et simplement le sac plastique. Chacun sait que le prisonnier était là en danger de mort.
Ce qui ressorti proprement de la culture nazie dans cette affaire ce n'est pas le sadisme de l'humiliation d'un homme jeté à terre dans un coin de pièce, ni la barbarie du sac sur la tête. N'importe quel criminel maffieu, dans un règlement de compte de drogue, ou pour faire cracher le nom d'un code bancaire, en fait autant.
Ce qui proprement culturel, c'est de faire la fête, une festivité professionnelle, devant un homme torturé.
Cela dénote une culture du crime qui dans nottre pays est celle du nazisme.
Peu importe d'ailleurs le nom qu'elle porte.
Ce qui doit être noter, c'est que le crime est chez les administratifs une culture. Il est indissoluble de leur culture.
Cela répond définitivement à la question que se pose toutes les victimes, tous les curieux. Que font les bourreaux, les policiers, les gendarmes, les tortionnaires lorsqu'il se souviennent des souffrances qu'ils ont infligé à leurs victimes.
Les victimes, les journalistes, les intellectuels, se racontent qu'ils se réveillent la nuit, qu'ils font des cauchemars.
La réponse est là. Ils font la fête, ils accompagnent le champagne de petits gateaux et de cris de supliciés. C'est tout un. Ils ont besoin pour être socialement d'y ajouter les fesses, les larmes, le sperme, la honte, les muscles, le slip, les pieds, les mains, les épaules, la braguette, le torse, du suplicié. Alors, ils bandent, ils boivent, ils discutent métier, ils se décorent, parlent en stratèges, discutent de leurs enfants, comme dans les villas d'officiers à Auschwitz ou Buchenwald. Ils bandent, ils vivent, ils parlent, ils sont eux-mêmes, tout simplement. C'est là qu'ils décident d'écrirent des livres, pour faire comprendre au public tout l'honneur d'être un policier.

Les trois jeunesses

la jeunesse d'hier était formidable. Celle de demain est pleine de promesse. C'est celle d'aujourd'hui qui pose toujours problème.
Lorsque la vie politique vire au fascisme, que ce soit avec le pétainisme, ou le libéralisme, la politique des organes d'Etat vire à la chasse au jeune d'aujourd'hui.
Politique par définition sans lendemain. Comme disent si bien les jeunes: C'est trop mortel!

jeudi, février 23, 2006

La politique de prohibition

Les usa ont offert le parcours dévelopé complet de la prohibition, dans les années 20-30.
Un ensemble de forces disparates se sont unies pour la mettre en place. La raison première en était la peur de la révolution socialiste, ou du moins, de la progression des idées socialistes, devenues communistes.
Sur cette bas il a été fait droit aux revendications politiques issues de l'idéologie religio-moraliste, de la caste médicale, des intellectuels réformateurs qui ne veulent contrarier aucun intérêt dominant.
Ce fut immédiatement une immense entreprise de contrôle idéologique de la population.
La prohibition donne le pouvoir à la police sur toute la population, puisqu'elle est immédiatement toute en faute, ou en désir connu de faute.
Elle produit tout aussi immédiatement son contraire, la contrebande. Elle place donc la population sous double sujetion de la police et du gangstérisme. C'est à cette occasion que s'est organisée l'incrustation généralisée du gangstérisme dans les affaires publiques, et l'administration.
De la part de groupes comme les médecins et les intellectuels, l'association de l'administration et du gangstérisme est un simple contretemps. Ces crétins, aussi lâches qu'abrutis d'orgeuil, ne comprendront jamais que toute prohibition produit inévitablement un tel entrecroisement, et la soumission de l'ensemble de la population à cette alliance, ainsi que la sujetion progressive de l'Etat à ce contrôle normatif.
De la part des secteurs sociaux, politiques, administratifs, dirigeants, il s'agit tout simplement du but recherché.
La prohibition va de pair avec la corruption de l'administration et de l'Etat, de la subordination de l'etat à la pseudo-traque des gangsters. C'est le but principal de cette politique.
En France aujourd'hui, nous pouvons suivre tous les développement de cette pénétration de l'Etat et des administrations, des lois, de la vie publique et privée, à partir de la prohibition.
L'intérêt des usa c'est de nous avoir montré comment en sortir.
La seule voie de sortie est la démocratie. C'est à dire la séparation de l'Etat et du gangstérisme.
autrement dit: la fin de la prohibtion.
La liberté de production, vente et consommation, du produit précédement prohibé.
Le Président Roosevelt a eu le courage, l'honnêteté, la capacité politique et intellectuelle, de reconnaître la question, et de mettre en oeuvre la solution.
Hors de cette ligne démocratique, la voie fasciste, policière et ganstériste alliée, est inévitable.

lundi, février 20, 2006

pornographie, masturbation, sexualité

La pornographie est l'irruption du réel dans le langage. Sans la pornographie, il n'y a pas de conscience du réel, pas de lien du langage au réel. C'est pourquoi tous les hommes ont une pratique pornographique. C'est pourquoi, la première activité culturelle est la pornographie, et toutes les activités culturelles la croisent.
Il en va de même de la masturbation, des attouchements du sexe, et même des activités sexuelles débordants le caractère reproductif.
Il y a masturbation, touche pipi, parcequ'il y a prise de conscience du réel. Il y a activité sexuelle, volonté pornographique, masturbatoire, et sexuelle, parcequ'il y a activité intellectuelle, questionnement du rapport de l'intelligence, c'est à dire du langage, au réel.
Tous les hommes sont des cochons et les femmes des salopes, parcequ'ils sont des êtres pensants. Les bêtes se réservent à la reproduction.
en maitrisant la pornographie, la masturbation, l'activité sexuelle, les religions, les Etats, maitrisent visent à maitriser le langage, l'intelligence, la conduite.

lundi, février 13, 2006

XX° et XXI° Siècles

Qu’arrive-t’il à la presse française ? On voit partout le dénigrement des caricatures, des excuses. Rappelons que le directeur du journal danois s’est excusé après 30 menaces de morts, bien réelles.
Le terrorisme islamique, les morts, les écoles qui brûlent, les femmes brûlées vives, les crimes d’honneurs, les assassinats d’homosexuels, c’est au nom de qui, de quoi ? C’est bien le principe moral appelé Mahomet qui est en cause, à discuter.
D’où vient qu’un artiste n’aurait pas le droit d’interpeller les croyants concernés, tous les croyants, au-delà tous les hommes dans leurs croyances, y compris les athées ? Les bien-pensants musulmans ne devraient pas être dérangés dans leur petite bonne conscience, comme les chrétiens ou les marxistes autrefois ? Seuls les méchants « infidèles » devraient passer leur temps en repentances, pour les croisades par exemple ? De qui se moque-t’on ? Ceux qui veulent, à juste titre, l’égalité doivent en assumer les conséquences.
Rien ne peut échapper à la critique public, à la sagacité des millions de participants au débat public. Si nous sommes choqués de ce que pense autrui sur nous, il faut d’abord nous interroger sur ce que nous sommes avant de chercher à supprimer le miroir. On peut rétablir une image, ou l’établir, sans aveugler, ou éliminer, ceux qui nous regardent. Le XX° siècle nous a vacciné de ces prétentions partisanes et totalitaires.

dimanche, février 05, 2006

identités du sacré

Les sikks d'Angleterre interdisent une pièce de théatre à Birmingham. La pièce raconte ce que les sikks font subir aux femmes dans les temples.
Commentaire d'un chef Sikk: "Nous n'aurions rien dit si l'action s'était déroulée dans une discothèque. Il se passe des choses de ce genre dans ces lieux. Mais dans un temple, c'est inadmissible".
Nous retrouvons le même argument dévelopé par les gardiens de prisons devant un tribunal, pour justifier leur demande de censure et de soumission à l'amende, envers un journal édité par des d'anciens détenus. Le journal témoigne des conditions de détention.
L'arguement des matons, des syndicats, est de dire qu'il est odieux, mensongers, de placer de tels faits dans une détention.
Nous retrouvons là, l'argument du sacré et du blasphème.
Il est "mensonger-blasphématoire" de dire que dans un "temple-prison", les "gardiens-prêtres", infligent aux "détenus-femmes" des souffrances sadiques ignobles.
L'argument est le même. Un lieu est déclaré sacré, par voie divine ou sacralisation publique.
Les dirigeants de ce lieu sont investis du sacré du lieu. Le lieu est sacré, car la fonction est sacrée.
Dire que ces gens sont des voyous, que ce lieu est une salle de torture et de viols, que le lieu et les actions qui s'y déroulent ressortissent de l'action pénale, c'est mentir par principe.
Ce mensonge est une double faute. Il attente à la vérité immédiate, mais aussi il agresse tous ceux qui font confiance en ce lieu et ce personnel parcequ'il est sacré, et forcément bon.
Il en va de même avec la notion de "fascisme".
La police est considérée comme sacrée, le fascisme est considérée comme une salissure.
Toute salissure de l'immaculé blanc du sacré est une atteinte à tout l'ordre social.
Nous voyons pas là que les gesticulations idéologiques, religieuses ou administratives, ont des rôles publics bien spécifiques, et efficaces.
Nous comprenons aussi le souci qu'ont les dirigeants de garantir l'idéologie du "sacré".

samedi, février 04, 2006

kapo, la caricature

Précédement j'avais signalé, car ici nous réflichissons mais nous n'étudions pas, le rôle des kapos volontaires, libres, auto-proclamés, dans la mise en place des systèmes de type SS, dont le plus célèbre de tous, les chambres à gaz.
L'actualité nous offre une caricature, et en même temps un exemplaire parfait, de cette fonction des kapos.
Un bateau de navette égyptiens, un ferry, traverse la mer rouge de l'Arabie vers l'Egypte. Il ramène 1300 pèlerins de la Mecque.
Nous apprenons par les surivants qu'un feu à pris dans la salle des moteurs, le bateau à chaviré.
Il n'y avait bien sur pas assez de canots ni gilets de sauvetage.
Le bateau avait été précédement inspecté.
On peut dire que les inspecteurs s'apparentent à la famille des SS ou à celle des kapos rusés. Ils sont en effet à terre et ne risque rien. C'est une entreprise d'escrocs à la certification connue de tous les services européens.
En embarquant des passagers surement en surnombre, mais de toute façon sans avoir les canots nécessaires, l'équipage et le commandement s'apparentent aussi aux SS ou kapos rusés.
Ils sauront prendre les canots le moment venu.
Banal.
Là, où ça nous intéresse, c'est lorsqu'un survivant déclare que les passagers ont mis des gilets devant l'ampleur du sinistre, et que pour prouver qu'il ne se passait rien, l'équipage ne s'est pas contenté d'en rire, il a retiré de force les gilets à ces gens.
On imagine le ton, la rage, la violence verbale, d'attitude, esclavagiste, policière, diplômée, administrative, raciale, même dont cet équipage à du user pour arracher des gilets de sauvetages à des gens qui voyaient de flammes sortir du bateau.
De la même façon, il est certain maintenant que le capitaine a refusé de revenir au port arabique.
Nous nous retrouvons là, dans le même cas de figure que celui des cadres juifs, hommes et femmes, qui protestaient de la bonne foi des allemands, les vrais SS, les originaux, de leur fournir une douche, puis du travail.
Ils ont traité la femme qui les informait de "psychotique", de "non-experte", de "rien du tout", etc. pour prendre les termes modernes.
Le capitaine et l'équipage ont fait pareil vis-à-vis de ceux du public, les passagers qui les informaient de ce qu'allait faire les SS du lieu, c'est à dire la nature.
Rien à voir, circuler, modérez vous, la situation est en main, etc..
l'affaire des gilets est sur ce point un classique du genre.
Pour tous les équivalents bacs+5 du monde entier, quoiqu'on en dise, l'important est que le nauffrage ait pu être conduit à bien.
La lie de la société, les administrés, les non-bacs+5, les non-cadres, les non-administratifs, n'ont pas eu gain de cause.
C'est l'essentiel.

La peur rampante

En juin 2004, 600 noirs et arabes principalement attaque frontalement la manifestation des lycéens, en plein Paris.
Ceux-ci, frappés, volés, insultés, suffoqués, décident d'arrêter la manifestation.
La police laisse faire, et prend même la défense morale et politique des fascistes. Comme dans les années 30.
La presse affirme que ce sont des jeunes des quartiers déshérités qui n'ont pas admis une manifestation de privilégiés. Les organisations adultes, professorales, parents d'élèves, les syndicats, les partis emboitent le pas à ce discours.
En octobre, ce sont les émeutes des banlieues. Les mosquées sont protégées, seules les écoles, les gymnases publics, les bâtiments publics, sont systématiquement brulés, détruits.
Là, le débat va encore un peu plus loin. Il devient interdit de dire qu'il s'agissait d'autre chose que d'une révolte sociale de français déshérités.
Toutes les personalités arabes et noirs soutiennent les émeutiers.
Toute allusion à la caractérisation raciale des émeutiers, et à la politique manifestement religieuse suvie, et revendiquée, devient passible d'un procès, et d'une condamnation quasiment asssurée.
La presse monte au créneau pour faire la chasse aux commentaires interdits. Les syndicats, associations, partis, suivent.
En janvier 2006, les groupes et Etats arabes et musulmans transforment en cause politique l'affaire des caricatures de Mahomet.
Apparament, les journaux tiennent bons sur le respect de la liberté d'expression.
C'est qu'il s'agit d'un bastion des bacs+5 et capitalistes européens.
Dans les faits, la capitulation semble à peu près totale pour ce qui est de la population, livrée aux règles de la charia, ou du droit canon.
Une enquête de télévision met en lumière que succesivement les sikks font retirer par la violence, du théatre de birmingham, en angleterre, une pièce dénonçant les pratiques des sikks sur les femmes, dans leurs templs; Les musulmans arrêtent la fabrication d'un film sur les horreures musulmanes sur les femmes, à amsterdam (affaire théo van gogh), une député doit être protégée jours et nuits; En Belgique, le spécialiste de l'islam sur RTL est roué de coups par un arab e musulman.
En Autriche, un déssinateur de bande déssiné est condamné à des excuses à l'église catholique, et condamné à 6 mois de prisons fermes en Grèce, à la demande de l''église orthodoxe.
Partout, sur la base de la religion, des populations fascistes se forment, ou se reforment, comme on voudra.

nobles et innomables

La première phrase des bacs+5 s'adressant à un non-bac+5, ou considéré tel, est: "je n'ai pas compris ce que vous avez dit, ou écrit. Ce que vous avez dit, ou écrit, est incompréhensible".
Après avoir dit cela, le bac +5 reprends les propos, ou les écrits, du non-bac+5, ou considéré tel.
Il, ou elle, avait parfaitement compris, et le propos et l'écrit.
C'est d'ailleurs le minimum que nous soyons en droit d'attendre d'un bac+5 que d'anticiper le sens d'un propos, ou d'un écrit, qui ne serait pas encore clair.
D'où vient cette manie?
Du fait que les bac+5 se sont déclarés "noble", "noblesses" diverses, robe, épée, dans les années 1990. Immédiatement après la défaite de l'Union soviétique.
Or, que veux dire "noble"? Cela signifie "Occupant", "colon", " race supérieure", "vainqueur". Autrement dit: boche, noble, "de", pied-noir, colon, maton, SS, Maître, etc..
Que signifie alors non-noble? ignoble, bougnoule, youpin, pecno, détenu, race inférieur, esclave, etc..
Les bacs+5 estimant tenir leur noblesse de la parole, il est vitale pour le fonctionnement de leur esclavagisme qu'ils soient seuls détenteur du sens de la parole, du langage.
Le propos de l'inférieur doit d'abord être qualifié d'insignifiant, de non-signifiant, d'insensé, sans sens, sans contenu. Ce n'est pas du lanagage, c'est inaudible, incompréhensible. Mais par qui? Par les hommes, les femmes, les races supérieures, seules détentrices du langage.
Nous ne sommes plus dans la configuration où les bacs+5 prétendent détenir le "beau langage", les "belles manières", par opposition aux manière frustres des inférieurs.
ça c'est encore considérer un rapport d'égalité humaine, et une simple différence de niveau scolaire.
Nous sommes dans la dénégation du fait humain des non-bacs+5. Ils sont des "barbares", les diplômés sont la "civilisation".
Les collègues statutaires qui cherchent à ramasser les miettes de cette dictature de classe ne s'y trompent pas.
C'est à une opposition "barbarie" /"civilisation" qu'ils sont recours pour qualifier le rapport des adminsitratifs aux administrés.
Les bacs+3 bien sur courent derrière les bacs+5 pour les assurer de leur servilité et s'assurer une jouissance modérée des nouveaux esclaves.

l'actualité des kapos

Les détenus juifs d'Aushwitz, incorporés aux Sonderkomandos, avaient pour fonction de ramasser les corps à la sortie des chambres à gaz, et de les bruler dans les fours crématoires.
Plusieurs ont voulu avertir les nouveaux arrivants de ce qui les attendait.
L'un d'eux raconte qu'un détenu du commandos reconnaissant une amie l'informe qu'elle sera dans quelques minutes en chambre à gaz.
Le groupe des détenus est à quelques mètres de l'entrée.
Cette détenu le croit et va en informer les autres.
Immédiatement, un débat s'installe sur la véracité de ses dires. Elle est contrée. Finalement, les juifs entrent volontairement dans la salle de déshabillage, puis dans la chambre.
La détenue, torturée, finira par dénoncer son ami. Il sera entré vivant dans le four crématoire.
Cette histoire s'est souvent répétée. Soit au même lieu, soit en d'autres manières.
Le 11 septembre 2001, deux avions pénétrent dans les deux tours jumelles de New-York. ça a fait du bruit.
Les témoignages sont nombreux qui indiquent que les chefs déclaraient que la situation était sous contrôle, que le personnel devait rester à son poste.
Certains chefs en sont peut être morts.
Il ne faut pas croire que les kapos de la vie civile ne visent qu'à leur intérêt, et seraient vraiment rusés.
Il y a bien sur les moments de délectation, comme la ruse des SS, ou la ruse du cadres français interdisant de parler des morts de la canicule.
Mais leur désir, leur politique désirante, d'imposer l'idée que tout est conforme, que toute critique est une panique irraisonnée, leur volonté d'imposer le langage de la modération, de la castration, va bien au delà.
Ils remplissent une fonction qui est de soumettre les masses à la direction locale, n'importe quelle masse, fut-ce une personne, fut-ce leur famille, à n'importe quelle direction, fut-elle un peloton d'exécution.
Ils, elles, sont là pour que "tout se passe bien", quoiqu'il se passe.
Dans les salles de tortures, ils, elles, visent à ce que les détenus se déshabillent sans problème. Dans les Twins centers, ils étaient là pour que le travail continue comme si de rien n'était puisque la direction n'avait pas dit le contraire. Fut-ce au péril de leur vie.
Les kapos sont le premier obstacle à toute action qui doit faire face à une nouveauté, fut-elle mortel.
Ils ne sont même pas des indices de dangerosité par leur agitation devant le danger. Ils sont capable d'aller à la mort plutôt que de concéder que les masses qu'ils estiment être sous leur direction sont des êtres humains à part entière, doués de raison.
Après seulement viennent les SS.
Mais sans leurs homologues kapos, ceux-ci ne peuvent rien faire.

vendredi, février 03, 2006

religion et démocratie

L'opposition de la religion et de la démocratie apparaît de plus en plus nettement dans l'affaire des caricatures de mahommet.
Ce qui est curieux c'est que les manifestastions et déclarations cléricales se multiplient. Par contre les manifestations démocratiques de défense de la liberté sont absentes.
C'est un problème qu'on rencontre pour toutes les questions politiques. Les cadres politiques démocrates ont plus peur du peuple que du fascisme.

blog et censure

Quand on se décide à faire un blog, il faut d'abord lire les fiches techniques, je n'y comprend rien.
Il y a une chose que je comprend ce sont les règles de bienséance. La censure. Je comprend l'effet que peut faire une discussion avec un responsable publique dans une dictature policière. On a envi de gerber. Pour l'informatique c'est pareil.
Sur le site d'un journal du soir, ils appellent ça: la libre discussion. Tout le sadisme du système policier résumé en un mot. A l'entrée des camps de concentration, il y avait marqué: la liberté par le travail. Ici, en France, c'est la liberté par la censure.
Et bien sur, ces diplômés ne se sentent pas gênés et donnent des leçons de démocratie au monde entier. Leurs forums sont fliqués, par les censeurs maisons, mais aussi directement par les flics présents es qualité sur le forum. ça ne les empêche de publier une information sur l'incroyable toupet des autorités chinoises de censurer les blogs, les forums, les chats, et de promener sur les forums des petites figurines de policiers.
Les chats ont disparu en France. Celui de Caramail, l'un des mieux faits, a été sabré. Il est devenu une opération de viol moral particulièrement scandaleuse. Sur Skyrock, les jeunes sont contraints à ne parler que de sexe au sens le plus trivial du terme. la dictature carcérale qui pèse sur ce chat est physiquement répugnante. La violence est mécaniquement engendrée par ce type de salissure, de viol, du langage. Les dirigeants le savent, ils le font exprès.
Il faut surmonter ce dégout, se dire qu'on est en France, qu'on n'a pas les moyens d'en partir, qu'il faut vivre avec. Certains en meurent.
Soyons positif, faisons une suggestion: discuter du premier amendement de la constitution américaine.