dimanche, octobre 21, 2018

21.10.18, castaner, collomb, populations, islam of France, macron,

blog: madic50.blogspot.com / Book: The two forms, Amazon

Paris, Sunday, October 21, 2018

REFLECTION ON THE MOVEMENTS OF PEOPLE WHO "CHANGE ALL" IN THE TERRITORIES OF "RECONQUETE REPUBLICAINE".


The Minister of the Interior, Mr. Castaner, says in the JDD of 21, 10, 18: "When you put thirty more policemen in a neighborhood, it changes everything - police officers that I met on the ground. 'have said ".

Experience shows that this is false and the statement of Mr. Collomb, Mr. Castaner's predecessor, is precisely intended to say that the time for experiments is closed.

By contrast, on April 21, 2018, for the first time at this level of responsibility, 300 personalities signed a petition claiming "low-level ethnic cleansing".

My family, a worker, being at 93 in Saint-Denis and 92 in Malakoff, I know a little about the process of "low-level ethnic cleansing" in the suburbs.

However, this community text only concerns Jews. As such, it constitutes a break in the national unity and is therefore theoretically part of the division between the French, of which this "low-noise purification" is one of the practices.

Nevertheless, it indicates that the logic of the loss of authority of the authorities over "territories" is first of all the fact of a change of population for the benefit of certain populations and to the detriment of others. .

This petition expressly names these conquering peoples by their ideology of gathering that is Islam.

To clarify the primacy of this reference to others, the authors advocate that only Muslims are entitled to debate the validity of the Koranic text.

For the first time, certain principles of Islam are recognized as having responsibilities in the public facts considered.

This tribal and non-national conception of public debate is contrary to the principles of freedom, equality, universality and secularism of public and scientific debate.

Notwithstanding these archaic obstacles; you do not say anything else, and nobody says anything else, announcing that you will present to the President of the Republic, Emmanuel Macron, in "a few days" the results of the consultation organized in each department on the organization of the Islam of France.

This questioning is all the more difficult as the public authorities are fully involved in this unequal intersection of newcomers and runners, since the latter is based first of all on social housing, the allocation of which is administrative.

What I am experiencing in my neighborhood of the 20th ardt is that the use of independent commissions of attribution only emphasizes the institutional penetration of ethnico-religious networks.
In my city, for the past three or four years, 90 per cent of children have gone to primary school. They are primarily Muslim as marriages give it to see.

I am also a public writer for 25 years. I see the difference in racial treatment sometimes for the benefit of migrants and sometimes to the detriment of the French by social landlords and if necessary by the prefecture services.

For example :
a- It is enough to write to a Parisian lessor to ask him for the attribution of a lodging to a retired Algerian living in Algeria; under family reunification with his clandestine daughter married to a legal migrant.
Three months later, a home is allocated to him. He does not suit him and he gets another one.
It is not, but not all, the same procedures or the same deadlines for the French.
b- At the mention of the possible "racist" character of a parking fine deposited on the windshield of a car, the official and the driver not having seen each other, the suppression of the fine is accompanied by a letter of apology from the Sub-Prefect.

The consequences in the organization of local institutional political life are now visible.

Xamples:
1- The ethnic division of the control of the polling stations as well by the composition of the administrative staff of the polls as by the massive entry of organized ethnic militants at the time of the counting to occupy the place and to prevent the "whites" or "French" d 'participate.
The distribution of electoral sites between Africans and Maghreb.
2- Retired, I attend public meetings at which the most diverse parties suits me by the Net.
a- I note everywhere the permanent presence of ethnico-religious delegations, from 2 to 5 members, whose sole purpose is to adorn itself with a power of control of public speech. If the warning is not understood, the ideological gray-gray of racism gives way to religious imprecations and incantatory calls.
b- This contrasts with the absence of these populations as curious. This, even though they are massively present in the neighborhood.
c- That, for example, in the municipal assemblies of the Socialist Mayor for which I vote only in the cultural assemblies of the Communist Party or the right-wing assemblies to which I am invited.

From the examination of a formula of the Minister of the Interior: this succinct purpose has the sole purpose of substituting one text for the other and to allow the comparison of the validity of the two texts.
a- The Minister says: "When you put thirty more policemen in a neighborhood, it changes everything"
b- I think it must be said: When you put thirty (French) more in a neighborhood, it changes everything


Marc SALOMONE

21.10.18, castaner, collomb, populations, islam de france, macron,


blog : madic50.blogspot.com / Livre : Les deux formes, Amazon

Paris, le dimanche 21 octobre 2018

REFLEXION SUR LES MOUVEMENTS DE PERSONNES QUI « CHANGENT TOUT » DANS LES TERRITOIRES DE « RECONQUETE REPUBLICAINE ».


Le ministre de l'intérieur, M. Castaner, dit dans le JDD du 21,10,18 : « Quand vous mettez trente policiers de plus dans un quartier, ça change tout – des policiers que j’ai rencontré sur le terrain me l'ont dit ».

L'expérience montre que c'est faux et le propos de M. Collomb, prédécesseur de M. Castaner, vise justement à dire que le temps des expérimentations est clos.

Par contre, le 21 Avril 2018, pour la première fois à ce niveau de responsabilité, 300 personnalités ont signé une pétition faisant état d'une « épuration ethnique à bas bruit ».

Ma famille, ouvrière, étant aussi bien dans le 93, à Saint-Denis, que dans le 92, à Malakoff, je connais un peu le processus « d'épuration ethnique à bas bruit » en banlieue.

Cependant, ce texte communautaire concerne uniquement les juifs. A ce titre, il constitue une rupture dans l'unité nationale et s'inscrit donc théoriquement dans la division entre les français dont cette « épuration à bas bruit » est une des pratiques.

Il n'en reste pas moins qu'il indique que la logique des pertes d'autorité des pouvoirs publics sur des « territoires » est d'abord le fait d'un changement de populations au profit de certaines populations et au détriment d'autres.

Cette pétition nomme expressément ces populations conquérantes par leur idéologie de rassemblement qu'est l'islam.

Pour préciser la primauté de cette référence sur les autres, les auteurs préconisent que seuls les musulmans soient habilités à débattre de la validité du texte coranique.

Pour la première fois, certains principes de l'islam sont reconnus comme ayant des responsabilités dans les faits publics considérés.

Cette conception tribale et non nationale du débat public est contraire aux principes de liberté, d'égalité, d'universalité et de laïcité du débat public et scientifique.

Nonobstant ces obstacles archaïques ; vous ne dites pas autre chose, et plus personne ne dit autre chose, en annonçant que vous présenterez au président de la République, Emmanuel Macron, dans « quelques jours » les résultats de la consultation organisée dans chaque département sur l’organisation de l’Islam de France.



Ce questionnement est d'autant plus difficile que les Pouvoirs publics sont pleinement engagés dans ce croisement inégalitaire des arrivants et des partants puisque ce dernier repose d'abord sur le logement social dont l'attribution est administrative.

Ce que je vis en accéléré dans mon quartier du 20ème ardt est que le recours à des Commissions d'attribution indépendantes ne fait que souligner la pénétration institutionnelle des réseaux ethnico-religieux.

Dans ma Citée, depuis trois ou quatre ans, les enfants allant à l'école primaire sont passés à 90% de migrants. Ils sont prioritairement musulmans comme les mariages le donnent à voir.

Je suis par ailleurs écrivain public depuis 25 ans. Je vois la différence de traitement racial tantôt au bénéfice des migrants et tantôt au détriment des français par les bailleurs sociaux et au besoin par les services de la préfecture.

Par exemple :
a- Il suffit d'écrire à un bailleur parisien pour lui demander l'attribution d'un logement à un retraité algérien vivant en Algérie ; au titre du regroupement familial avec sa fille clandestine mariée à un migrant légal.
Trois mois après, un logement lui est attribué. Il ne lui convient pas et il en obtient un autre.
Ce ne sont pas, mais alors pas du tous, les mêmes procédures ni les mêmes délais pour les français.
b- A l'évocation du possible caractère « raciste » d'une amende de stationnement déposée sur le par-brise d'une voiture, le fonctionnaire et le chauffeur ne s'étant pas vus, la suppression de l'amende est accompagnée d'une lettre d'excuse du Sous-préfet.

Les conséquences dans l'organisation de la vie politique institutionnelle locale sont désormais visibles.
Exemples :
1- Le partage ethnique du contrôle des bureaux de vote aussi bien par la composition du personnel administratif du scrutin que par l'entrée massive de militants ethniques organisés au moment du dépouillement pour occuper la place et empêcher les « blancs » ou « français » d'y participer.
La répartition des sites électoraux entre africains et maghrébins.
2- Retraité, j'assiste à des réunions publiques auxquelles les partis les plus divers me convient par le Net.
a- Je constate partout la présence permanente de délégations ethnico-religieuses, de 2 à 5 membres, dont le seul objet est de s'affubler d'un pouvoir de contrôle de la parole publique. Si l'avertissement n'est pas compris, les gris-gris idéologiques du racisme laissent place aux imprécations religieuses et aux appels incantatoires.
b- Ceci contraste avec l'absence de ces populations au titre de curieux. Ceci, alors même qu'elles sont massivement présentes dans le quartier.
c- Cela aussi bien, par exemple, dans les assemblées municipales de la Maire socialiste pour laquelle je vote que dans les assemblées culturelles du Parti communiste ou les assemblées de droite auxquelles je suis conviées.

A partir de l'examen d'une formule de M. le Ministre de l'intérieur : ce propos succinct a pour seul objet de substituer un texte à l'autre et de permettre la confrontation de la validité des deux textes.
a- Le Ministre dit : « Quand vous mettez trente policiers de plus dans un quartier, ça change tout »
b- Je pense qu'il faut dire : Quand vous mettez trente (français) de plus dans un quartier, ça change tout
Marc SALOMONE

lundi, octobre 15, 2018

compensation 20; 15/10/18; medical, penal, industry, sanofi

blog: madic50.blogspot.com / Book: The two forms, ed. Amazon

Paris, Monday, October 15, 2018


REFLECTION NO. 20 ON THE MECHANISMS OF THE CONFUSION ORGANIZED BY THE PROCEDURE BETWEEN POSSIBLE CRIMINAL MISCONDUCT AND EXCESSIVE CONSEQUENCES OF INDEMNIFICATION. (see madic50)

This year, two more people left tetraplegic surgery otherwise benign at least routine.

They will have to wait at least ten years before the compensation file is closed.

The judges indicate by the evolution of the jurisprudence that the error, the fault, the crime, medical, are less and less subtracted under the law.

Similarly, the patients admit less and less the twists which are thus carried to them.

The 2010 report of the Observatory of Medical Risks indicates that the state is fully informed about the compensation issues of sores caused by medicine to patients.

What interests me here is to notice that part of the solution to this "nagging question", according to the media, emerges from an evolution of the law.

Even if they have been updated, the formulations of the entitlement law are based on a 19th century logic.

As on other subjects, this logic leads all reforms and adaptations of the right to hypertrophy existing solutions instead of promoting new ones.
1- It postpones the claims for compensation on an increase in the contributions of "the liability insurance of doctors".
a- By multiplying a process adapted to circumscribed cases, these insurance predations become excessive.
b- They unbalance the insurance and dissuade the exercise of these specialties.
2- At the same time, the confusion of the penal and compensatory paths disempowers the medical professions by allowing them not to constrain themselves to reflect on the secular and quasi-sovereign individualisation of their acts.
Two questions must be answered:
1- The distinction between compensation and the examination of the criminal offense.
2- The distinction between compensation and spoliation; that it is that of the Public Treasury, corporate treasuries, insurance funds.

The current legal logic can not answer either one of these questions.

This shift in logic and legal qualifications is affecting other sectors.

Thus, the current logic of compensation is part of the stalemate of public debate about the company Sanofi; what the parliamentary clashes testify.

A reorganization of the principles of this one would allow the justice to approach the industrial questions outside the compensating conflicts and to drive them without predation of cash of the company.

It is true that justice would probably develop the capabilities of the criminal since it would no longer be confused with compensation.

This perspective may not be appropriate for the executives concerned; here, those of medicine and industry.

These are perhaps more favorable to the chaos provoked by an obsolete logic than to the order installed by an adequate logic.

All these questions deserve to be examined serenely by the representatives of the Nation instead of provoking sheaves of insults in public sessions.


Marc SALOMONE

indemnisation 20; 15.10.18; médical, pénal, industrie, sanofi


blog : madic50.blogspot.com / Livre : Les deux formes, éd. Amazon

Paris, le lundi 15 octobre 2018


REFLEXION N°20 SUR LES MECANISMES DE LA CONFUSION ORGANISEE PAR LA PROCEDURE ENTRE LA FAUTE PENALE POSSIBLE ET LES CONSEQUENCES EXCESSIVES INDEMNISABLES. (cf. madic50)

Cette année, encore deux personnes sont sorties tétraplégiques d'une opération sinon bénigne du moins routinière.

Il leur faudra attendre au moins dix ans avant que le dossier en indemnisation soit clos.

Les juges indiquent par l'évolution de la jurisprudence que l'erreur, la faute, la criminalité, médicales, sont de moins en moins soustraites au regard du droit.

Pareillement, les patients admettent de moins en moins les tords qui leur sont ainsi portés.

Le rapport 2010 de l'Observatoire des risques médicaux indique que l’État est pleinement informé des questions d'indemnisations des tords causés par la médecine à des patients.

Ce qui m'intéresse ici est de remarquer qu'une partie de la solution à cette « lancinante question », selon les média, ressort d'une évolution du droit.

Même si elles ont été actualisées, les formulations du droit indemnitaire sont fondées sur une logique du 19ème siècle.

Comme sur d'autres sujets, cette logique conduit toutes les réformes et les adaptations du droit à hypertrophier les solutions existantes au lieu d'en promouvoir de nouvelles.
1- Elle reporte les demandes d'indemnisations sur une augmentation des cotisations de « l'assurance en responsabilité civile des médecins ».
a- En démultipliant un procédé adapté à des cas circonscrits, ces prédations assurantielles deviennent excessives.
b- Elles déséquilibrent les assurances et dissuadent de l'exercice de ces spécialités.
2- En même temps, la confusion des parcours pénal et indemnitaire déresponsabilise les professions médicales en leur permettant de ne pas se contraindre à réfléchir à l'individualisation séculaire quasi souveraine de leurs actes.
Il faut résoudre deux questions :
1- La distinction de l’indemnisation et de l'examen de la faute pénale.
2- La distinction de l'indemnisation et de la spoliation ; que ce soit celle du Trésor public, des trésoreries d'entreprises, des fonds assuranciels.

L'actuelle logique juridique ne peut répondre ni à l'une ni à l'autre de ces questions.

Cette mutation de la logique et des qualifications juridiques touchent d'autres secteurs.

Ainsi, la logique actuelle de l'indemnisation participe-t'elle aux impasses des débats publics au sujet de l'entreprise Sanofi ; ce dont témoignent les heurts parlementaires.

Une recomposition des principes de celle-ci permettrait à la justice d'aborder les questions industrielles hors des conflits indemnitaires et de conduire ceux-ci sans prédation de trésorerie de l'entreprise.

Il est vrai que la justice développerait sans doute les capacités du pénal dès lors qu'il ne serait plus confondu avec l’indemnisation.

Cette perspective ne convient peut être pas aux cadres concernés ; ici, ceux de la médecine et de l'industrie.

Ceux-ci sont peut être plus favorables au chaos provoqué par une logique obsolète qu'à l'ordre installé par une logique adéquate.

Toutes ces questions méritent d'être examinées sereinement par les représentants de la Nation au lieu de provoquer de leur part des gerbes d'insultes en séances publiques.


Marc SALOMONE

11.10.18, parity of the sexes, constitution,

blog: madic50.blogspot.com / Book: The Two forms, ed. Amazon

Paris, Thursday, October 11, 2018

In copy: Prime Minister
Presidents of Parliament / Chairmen of Parliamentary Groups


Mr. President of the Republic,

The Prime Minister reminded himself that the Constitution, the national unity, is at the center of the governmental debates.

You could thus seize the opportunity to put the parity of right of the two sexes in the formation of the Public authorities.

This implies ending the voluntarism organized by the constitutional reform of 1999, the Presidency Chirac and Prime Minister Jospin, and therefore refraining from going back at discretion.

I do not reproduce here the history of the founding of the public authorities from the reference to animals, gods, stones, male citizens then male and female, and now to the parity of the two sexes.

It has become necessary to think about a constitutional formula of the type:
Article 3: "The public authorities and their directorates, the deliberative assemblies and their executive offices, are constituted by the joint, equal, universal, de jure presence of both sexes. "

Global warming is functionally related to the totality of humanity. Everyone is subjected to it jointly.

It would be futile to want to master this new fact with an administrative policy of the past not imposing the solidarity of all humanity in its operation.

The formalization of the joint action of the two sexes is the principle of this administrative policy.

The population agrees, the majority exists, all you need is your decision.

Thanking you for your attention,

Please accept, Mr President of the Republic, the assurance of my best regards,


Marc SALOMONE

11.10.18, parité des sexes de droit, constitution,


blog : madic50.blogspot.com / Livre : Les Deux formes, éd. Amazon

Paris, le jeudi 11 octobre 2018

En copie : Premier Ministre
Présidents du Parlement / Présidents des Groupes parlementaires


Monsieur le Président de la République,

M. le Premier Ministre a rappelé lui-même que la Constitution, l'unité nationale, est au centre des débats gouvernementaux.

Vous pourriez ainsi saisir l'opportunité d'inscrire la parité de droit des deux sexes dans la formation des Pouvoirs publics.

Cela implique d'en finir avec le volontarisme organisé par la réforme constitutionnelle de 1999, du Présidence Chirac et du Premier Ministre Jospin, et donc de s'interdire les retours en arrière à discrétion.

Je ne reproduis pas ici l'historique de la fondation des pouvoirs publics à partir de la référence aux animaux, aux dieux, aux pierres, aux citoyens mâles puis mâles et femelles, et maintenant à la parité des deux sexes.

Il est devenu nécessaire de réfléchir à une formule constitutionnelle du type :
Article 3 : « Les pouvoirs publics et leurs directions, les assemblées délibérantes et leurs bureaux exécutifs, sont constitués par la présence conjointe, égale, universelle, de droit, des deux sexes. »

Le réchauffement climatique concerne fonctionnellement la Totalité de l'humanité. Chacun y est soumis solidairement.

Il serait vain de vouloir maîtriser ce fait nouveau avec une politique administrative du passé n'imposant pas l'implication solidaire de la totalité de l'humanité dans son fonctionnement.

La formalisation de l'action commune des deux sexes est le principe de cette politique administrative.

La population y consent, la majorité existe, il ne manque que votre décision.

En vous remerciant de votre attention,

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE

vendredi, octobre 05, 2018

Salvation Army3, 5.10.18, Judicial Act, Complaint, Dean of Investigating Judges

COURT OF APPEAL OF PARIS
PARQUET OF THE TRIBUNAL OF GREAT INSTANCE OF PARIS
THE PROSECUTOR
6th DIVISION / SECTION AC4 / Press and Protection of Freedoms

Paris, the 19/09/2018
The prosecutor
at
Mr. Marc SALOMONE 122 bis boulevard DAVOUT 75020 PARIS

Our / Ref: P 18261000671

Sir,

I have the honor to inform you that I have read your complaint of September 10, 2018, which has received my full attention.

The facts which you denounce under a qualification other than that of insult do not appear characterized.

Furthermore, I tell you that the prosecution does not take the initiative to investigate and prosecute personal injury.

As a result your complaint is dismissed to my prosecution under the number indicated above.

You have the option of either going to the competent civil or criminal court or requesting the opening of a judicial inquiry by filing a civil suit with the senior investigating judge.

Your attention is drawn to the consequences that could result from an insufficiently motivated or unjustified civil suit (Articles g1 and 177-2 of the Code of Criminal Procedure) and the fact that the limitation period is 3 months to count the date of the facts. Beyond this time, your case can not be judged.

I invite you to contact a lawyer who can assist you in your process.

Please accept, Sir, the expression of my highest consideration.

P / The public prosecutor,
Illegible signature

TG l - Public Prosecutor's Office - Section AC4 Courts of the Paris Court 75017 PARIS
Telephone: 0144325151 Fax: O144326067

Email: salomone.marc@neuf.fr

Paris, Thursday, October 4, 2018

Madam, Sir, the Dean of the Examining Magistrates

I have the honor to join you below:
1- The Dean's complaint form and the 2018 tax notice.

2- The letter from the Attorney General of the Republic enjoining me to contact you in order to bring me a civil action.
3- The complaint dated September 10, 2018.
4- The letter addressed to the Minister of Justice.

This text is angry because the obstruction of the floor is unbearable here.

a- He knows very well that I need a judicial commitment to apply for a lawyer with the BAJ or AXA Legal Insurance.

b- It proceeds by a clever maneuver to refuse me this commitment and thus support the racist fault because it targets a poor French.

c- He knows that the appointment of a judge by the prosecution is free and that the same appointment by the Dean is paid.

He knows that the Dean is systematically asking for a deposit, which is unpayable by a poor man, and that in this way the matter ranks itself.

e- I have been raped twice and tortured twice to have my complaints taken away, I know the music.

The public prosecutor contributes to the now visible civil disorder by distinguishing between racisms; those whom he supports and those whom he condemns.

This amounts to guaranteeing impunity that the racists concerned receive perfectly.

They know that by giving a finger to the court, when their victim tells them that he is going to lodge a complaint, they are demonstrating a public power that will be legalized by the courts.

Thanking you for your attention,

Please accept, Mr Dean of Investigating Judges, my best regards,


Marc SALOMONE


Model of the official website of the French administration.

Email: salomone.marc@neuf.fr

"Madam / Mr. Dean of Investigating Judges,"

"I have the honor hereby to lodge a complaint with a civil party" against x. "

Complaint against x for racism, refusal of assistance to person in danger, refusal to comply with the public purpose of his business, refusal of food, association of criminals, calculation and premeditation.

"Here are the facts incriminated:
1- See attached the complete preliminary complaint.
2- Summary of the leading facts: The simplicity of the facts:
Two men, aged 20 and 68, both leave the hospital for a broken ankle. They both have a brooch and screws as an ankle.
They arrive the same day, at the same time, simultaneously, at the Salvation Army Soup, in the lobby of the former Chamber of Commerce.
They both claim, simultaneously, not to be forced to go into the queues that are reserved for them, because of the danger they run obviously for their ankles in the jostling inherent in these files.
The three customary guards recognize these dangers.
They accept the request for one and refuse it for the other.
They tell one to stand aside to avoid jostling.
They enjoin the other to join his line.
The first is Arabic, the second is French.
The guards are Arab and black.

When French tells the guardian that racism is constituted, he tells him to the magistrates:
You tell them that! And He waves up and down a finger of honor.
Then he mobilizes Arabs who come to the soup.

a- There is no doubt about the racism of the approach and the consequences of endangering others.
b- The Director of the Center and the National Directorate of the Salvation Army declare that the guards are their exclusive representatives.

"You will establish the materiality of the facts leading to this aggression, their existence, by questioning the Director of local and national who are stakeholders in this case.

"In accordance with Article 88 of the Code of Criminal Procedure, given my low resources, 959 euros per month, and given the importance of the case, I ask you to be exempted from paying a deposit to pay at the registry. "

"Looking forward to your reply, please accept, my best regards. "

Marc SALOMONE

armée du salut3, 5.10.18, acte judiciaire, plainte, doyen des juges d'instruction

COUR D'APPEL DE PARIS
PARQUET DU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS
LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE
6ème DIVISION / SECTION AC4 / Presse et Protection des Libertés

Paris, le 19/09/2018
Le procureur de la République
à
Monsieur Marc SALOMONE

Nos/Réf : P 18261000671

Monsieur,

J'ai l’honneur de vous faire connaître que j'ai bien pris connaissance de votre plainte en date du 10 septembre 2018 qui a retenu toute mon attention.

Les faits que vous dénoncez sous une qualification autre que celle d'injure n'apparaissent pas caractérisés.

Par ailleurs, je vous indique que le parquet ne prend pas l'initiative des enquêtes et des poursuites en matière d'injure envers un particulier.

En conséquence votre plainte est classée sans suite à mon parquet sous le numéro ci-dessus indiqué.

Vous avez la faculté, soit de saisir la juridiction civile ou pénale compétente, soit de demander l'ouverture d'une information judiciaire en vous constituant partie civile devant le doyen des juges d'instruction.

Votre attention est appelée sur les conséquences que pourrait entraîner une constitution de partie civile insuffisamment motivée ou injustifiée (articles g1 et 177-2 du code de procédure pénale) et sur le fait que la prescription de l'action publique est de 3 mois à compter de la date des faits. Au-delà de ce délai, votre affaire ne pourra plus être jugée.

Je vous invite à prendre l'attache d'un avocat qui pourra vous assister dans votre démarche.

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

P / Le procureur de la République,
Signature illisible

TG l - Parquet - Section AC4 Parvis du Tribunal de Paris 75017 PARIS
Téléphone : 0144325151 Télécopie : O144326067


 
 Courriel : salomone.marc@neuf.fr

Paris, le jeudi 4 octobre 2018

Madame, Monsieur, le Doyen des Juges d'Instruction

J'ai l'honneur de vous joindre ci-après :
1- Le formulaire de dépôt de plainte auprès du Doyen et l'avis d'imposition 2018.
2- La lettre de M. le procureur de la République m'enjoignant de prendre contact avec vous afin de me constituer partie civile.
3- La plainte datée du 10 septembre 2018.
4- La lettre adressée à Madame la Ministre de la justice.

Ce texte est emprunt de colère car l'obstruction du parquet est ici insupportable.

a- Celui-ci sait très bien que j'ai besoin d'un engagement judiciaire pour présenter une demande d'avocat auprès du BAJ ou de l'assurance juridique AXA.

b- Il procède par une manœuvre astucieuse pour me refuser cet engagement et soutenir ainsi la faute raciste du fait qu'elle vise un français pauvre.

c- Il sait que la nomination d'un juge d'instruction par le Parquet est gratuite et que la même nomination par le Doyen est payante.

d- Il sait que le Doyen réclame systématiquement une caution, ce qui est impayable par un pauvre, et qu'ainsi l'affaire se classe d'elle-même.

e- J'ai été violé deux fois et torturé deux fois pour me faire retirer mes plaintes, je connais la musique.

M. le procureur de la République concourt au désordre civil désormais visible en distinguant entre les racismes ; ceux qu'il soutient et ceux qu'il réprouve.

Cela revient à garantir une impunité que les racistes concernés reçoivent parfaitement.

Ils savent qu'en faisant un doigt d'honneur au tribunal, lorsque leur victime leur dit qu'il va porter plainte, ils manifestent une puissance publique qui sera légalisée par la justice.

En vous remerciant de votre attention,

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Doyen des juges d'instruction, mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE


 
Modèle du site officiel de l'administration française.

Courriel : salomone.marc@neuf.fr

« Madame/Monsieur le Doyen des juges d'instruction, »

« J'ai l'honneur par la présente de porter plainte avec constitution de partie civile » « contre x. »

Plainte contre x pour racisme, refus d'assistance à personne en danger, refus de se conformer à l'objet public de son entreprise, refus de nourriture, association de malfaiteurs, calcul et préméditation.

« Voici les faits incriminés :
1- Voir ci-jointe la plainte préalable complète.
2- Résumé des faits dirigeants : La simplicité des faits :
Deux hommes, 20 et 68 ans, sortent tous deux de l'hôpital pour une cheville cassée. Ils ont tous deux une broche et des vis en guise de cheville.
Ils se présentent le même jour, à la même heure, simultanément, à la Soupe de l'Armée du Salut, dans le hall de l'ancienne Chambre du commerce.
Ils réclament tous deux, simultanément, de ne pas être contraint d'aller dans les files d'attentes qui leur sont réservées, du fait du danger qu'ils courent de façon évidente pour leurs chevilles dans les bousculades inhérentes à ces files.
Les trois gardes coutumiers reconnaissent ces dangers.
Ils acceptent la demande pour l'un et la refusent pour l'autre.
Ils disent à l'un de se mettre à l'écart pour éviter les bousculades.
Ils enjoignent à l'autre de rejoindre sa file.
Le premier est arabe, le second est français.
Les gardiens sont arabes et noirs.

Lorsque le français dit au gardien que le racisme est constitué, celui-ci lui dit à l'intention des magistrats :
Tu leurs dis ça ! Et Il agite de haut en bas un doigt d'honneur.
Ensuite, il mobilise des arabes qui viennent à la soupe.

a- Il n'y a aucun doute quand au racisme de la démarche et aux conséquences de mise en danger d'autrui.
b- Le Directeur du centre et la Direction nationale de l'Armée du Salut déclarent que les gardiens sont leurs représentants exclusifs.

« Vous établirez la matérialité des faits conduisant à cette agression, leur existence, en interrogeant le Directeur du local et du national qui sont parties prenantes de cette affaire.

« Conformément à l'article 88 du code de procédure pénale, compte tenu de mes ressources faibles, 959 euros par mois, et eu égard à l'importance de l'affaire, je vous demande d'être dispensé de payer une consignation à verser au greffe. »

« Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer, mes salutations distinguées. »

Marc SALOMONE

Salvation Army 2, 05.10.18 magistrate, minister, equality,

Email: salomone.marc@neuf.fr / blog: madic50.blogspot.com

Paris, Thursday, October 4, 2018


Madam Minister of Justice,

I do not have money for the RAR. I hope nobody will take this opportunity to erase the text below.

1) - The overflow

1- On the one hand:
Magistrates use the press to say the President of the Republic "this guy is crazy. He does what he wants. For the sole reason that he recalls that the magistracy is an authority and that he alone is a power; that is, he proceeds from universal suffrage.

They also take the opportunity to say that "Nicole Belloubet is a minister without power and unable to choose the right person. "

2- On the other hand:
They consciously organize the inequality of the French before the law by social and racial segregation.

I lived their solidarity with the rapists, the torturers, the thieves, according to the social status of the aggressors and the aggressed.

Today, I learn that the same goes for racism and the immediate individual consequences of this practice; in this case the deprivation of meals.

Even in case of danger the poor French can never access justice.

I'm fed up !

3- The maneuver
The Union of Magistrates USM says about the appointment of the Prosecutor of the Republic of Paris: "There is a kind of power maneuver that is problematic."
It recognizes that the activity of the top executives of the state can be "maneuver" and "problematic".
This is exactly what the action of the prosecutor of the Republic in this complaint.

2) - the facts
The simplicity of the facts:
Two men, aged 20 and 68, both leave the hospital for a broken ankle. They both have a brooch and screws as an ankle.
They arrive the same day, at the same time, simultaneously, at the Salvation Army Soup, in the lobby of the former Chamber of Commerce.
They both claim, simultaneously, not to be forced to go into the queues that are reserved for them, because of the danger they run obviously for their ankles in the jostling inherent in these files.
The three customary guards recognize these dangers.
They accept the request for one and refuse it for the other.
They tell one to stand aside to avoid the jostling.
They enjoin the other to join his line.
The first is Arabic, the second French.
The guards are Arab and black.

When French tells the guardian that racism is constituted, he tells him to the magistrates:
You tell them that! And He waves up and down a finger of honor.
Then he mobilizes Arabs who come to the soup.

There is no doubt about the racism of the approach and the consequences of endangering others.

The Director of the Center and the National Directorate of the Salvation Army say that the guards are their exclusive representatives.

3) - The complaint
You will find the full complaint below.

I lodge a complaint for:
"Complaint against x for racism, refusal of assistance to a person in danger, refusal to comply with the public purpose of his business, refusal of food, association of criminals, calculation and premeditation. "

The prosecution receives the complaint on September 17, 2018, the RAR being taken as proof.
He answers on September 19, 2018.
In other words: he answers by return mail.

1- Attention
The public prosecutor says: "I have the honor to inform you that I have read your complaint of September 10, 2018, which has received my full attention. "
He did not take the time to pay any attention.

As for rapes, tortures, thefts:
a- He gauged the social condition of the speakers, the assailant is poor, the aggressor is a semi-public institution.
b- As a result, he covered the offense or the crime of the institution of the strongest socially.

2- All is allowed with a poor person.

A- The maneuver
a- The public prosecutor conveys this complaint in the service of the "press and protection of freedoms".
b- It finds that the "facts" are "denounced under a qualification other than that of insult"
c. He therefore creates facts which he declares to be nonexistent for this service.
B- The trick
a- He discovers that these facts that he himself invented:
b- Do not therefore concern the 6th division, section AC4
c- "Do not appear characterized" under the qualification of insult.
C- It follows:
"As a result your complaint is closed to my prosecution under the number indicated above. "
D- The signature is intentionally made illegible. Why name yourself in front of a poor person?

3- The undue transfer
By resorting to this trick, the public prosecutor himself says that the racist action without sentence and the refusal of assistance do not belong to the 6th division, AC4.
The transfer of the complaint in this service is therefore corporatist solidarity.

4) - The injury
Addressing a poor, the public prosecutor believes smart, funny no doubt, stacking vexations:
"Furthermore, I tell you that the prosecutor's office does not take the initiative to investigate and prosecute personal injury. "

I recall that the only "insult" that was made and that is "characterized" was intended for "justice".
Even a sub-man knows that "justice" is not a "particular" but an institution.
The prosecution can therefore take "the initiative of investigation and prosecution of insult".

5) - The obstruction
By referring to the Dean of Investigating Judges, the public prosecutor knows full well that he is obstructing the functioning of justice.

1- Accessibility
a- The procedure initiated by the prosecution is free.
b- The procedure initiated by the Dean is paid. Regardless of the law, the Dean requires a sum that was in 2000 2000 euros for a complaint for rape and torture filed by a smicard. It did not have to diminish.
Money, therefore, automatically eliminates the poor.

2- Legal Aid
These remarks are all the more odious because the public prosecutor knows that the condition for legal aid or private legal insurance to work is the opening of an investigation, the judicial consideration of the complaint.

The presence of a lawyer is necessary first of all to understand the legal mumbo jumbo such as: "You have the faculty either to seize the competent civil or criminal jurisdiction, or to (see) before the Dean of the investigating judges. "

This institutional requirement is mentioned in the complaint. The prosecutor has read it, he knows it, he has fun.

3- Deprivation of a lawyer
When the public prosecutor says: "I invite you to contact a lawyer who can assist you in your approach",

He knows :
a- That he addresses a poor man who eats at the charitable soup
b- It prohibits him any legal aid by refusing the engagement of pursuits,
c) It therefore prohibits the access of this litigant to a lawyer.

6) - The inequality of the French before the courts
If the roles were reversed, if the complainant was an Arab French and the aggressor a European French, the judicial information of the media show that the prosecutor would have followed this racist aggression.
The public prosecutor is there in "a sort of maneuver" which "poses a problem".



7) – Conclusion
Under cover of a ritual reminder of the settlement, the public prosecutor threatens to take sides with the attackers.

I would not say it surprises me. These threats are the ordinary course of action of magistrates towards the poor and the vulnerable.

Certainly, I do not allow myself to say who will be the prosecutor of the republic

But I am able to ask you that the one who is in place for everyone, that he works according to the rules of equality of all before the law, and that it allows access for all to a lawyer.

It took them less than a day to take up the fight for the racists. I hope it will not take much more to compel them to take sides for the right.

Thanking you for your attention and waiting to read you,

Please accept, Madam Minister, the assurances of my highest regards,


Marc SALOMONE

armée du salut 2, 05.10.18 magistrat, ministre, égalité,

Courriel :salomone.marc@neuf.fr Blog: madic50.blogspot.com

Paris, le jeudi 4 octobre 2018


Madame la Ministre de la justice,

Je n'ai pas d'argent pour le RAR. J'espère que personne n'en profitera pour effacer le texte ci-après.

1)- Le trop plein

1- D'une part :
Les magistrats utilisent la presse pour dire du Président de la République « ce mec est dingue. Il fait ce qu'il veut. » pour la seule raison qu'il rappelle que la magistrature est une Autorité et que lui seul est un Pouvoir ; c'est à dire qu'il procède du suffrage universel.

Ils en profitent aussi pour faire savoir que « Nicole Belloubet est une ministre sans pouvoir et incapable de choisir la bonne personne. »

2- D'autre part :
Ils organisent sciemment l'inégalité des français devant le droit par la ségrégation sociale et raciale.

J'ai vécu leur solidarité avec les violeurs, les tortionnaires, les voleurs, selon le statut social des agresseurs et des agressés.

Aujourd'hui, j'apprends qu'il en va de même en matière de racisme et des conséquences individuelles immédiates de cette pratique ; en l'espèce la privation de repas.

Même en cas de danger les français pauvres ne peuvent jamais accéder à la justice.

J'en ai marre !

3- La manœuvre
Le syndicat de magistrats USM déclare au sujet de la nomination du Procureur de la République de Paris : « Il y a une espèce de manœuvre du Pouvoir qui pose problème ».
Il reconnaît par là-même que l'activité des cadres dirigeants de l’État peut relever de la « manœuvre » et « poser problème ».
C'est très exactement de quoi relève l'action du procureur de la République à l'occasion de cette plainte.

2)- les faits
La simplicité des faits :
Deux hommes, 20 et 68 ans, sortent tous deux de l'hôpital pour une cheville cassée. Ils ont tous deux une broche et des vis en guise de cheville.
Ils se présentent le même jour, à la même heure, simultanément, à la Soupe de l'Armée du Salut, dans le hall de l'ancienne Chambre du commerce.
Ils réclament tous deux, simultanément, de ne pas être contraint d'aller dans les files d'attentes qui leur sont réservées, du fait du danger qu'ils courent de façon évidente pour leurs chevilles dans les bousculades inhérentes à ces files.
Les trois gardes coutumiers reconnaissent ces dangers.
Ils acceptent la demande pour l'un et la refusent pour l'autre.
Ils disent à l'un de se mettre à l'écart pour éviter la bousculades.
Ils enjoignent à l'autre de rejoindre sa file.
Le premier est arabe, le second français.
Les gardiens sont arabes et noirs.

Lorsque le français dit au gardien que le racisme est constitué, celui-ci lui dit à l'intention des magistrats :
Tu leurs dis ça ! Et Il agite de haut en bas un doigt d'honneur.
Ensuite, il mobilise des arabes qui viennent à la soupe.

Il n'y a aucun doute quand au racisme de la démarche et aux conséquences de mise en danger d'autrui.

Le Directeur du centre et la Direction nationale de l'Armée du Salut déclarent que les gardiens sont leurs représentants exclusifs.

3)- La plainte
Vous trouverez la plainte exhaustive ci-après.

Je porte plainte pour :
« Plainte contre x pour racisme, refus d'assistance à personne en danger, refus de se conformer à l'objet public de son entreprise, refus de nourriture, association de malfaiteurs, calcul et préméditation. »

Le parquet reçoit la plainte le 17 septembre 2018, le RAR faisant foi.
Il répond le19 septembre 2018.
Autrement dit : il répond par retour du courrier.


1- L'attention
Le procureur de la République dit : « J'ai l’honneur de vous faire connaître que j'ai bien pris connaissance de votre plainte en date du 10 septembre 2018 qui a retenu toute mon attention. »

Il n'a pas pris le temps d'y prêter la moindre « attention ».

Comme pour les viols, les tortures, les vols :
a- Il a jaugé la condition sociale des intervenants, l'agressé est pauvre, l'agresseur est une institution semi-publique.
b- En conséquence, il a couvert le délit ou le crime de l'institution du plus fort socialement.

2- Tout est permis avec un pauvre.

A- La manœuvre
a- Le procureur de la République transporte cette plainte dans le service de la « presse et protection des libertés ».
b- Il constate que les « faits » sont « dénoncés sous une qualification autre que celle d'injure »
c- Il crée donc lui-même des faits qu'ils proclament inexistants pour ce service.
B- L'astuce
a- Il découvre que ces faits qu'il a lui-même inventés :
b- Ne concernent donc pas la 6ème division, section AC4
c- « N'apparaissent pas caractérisés » au titre de la qualification d'injure.
C- Il s'en suit :
« En conséquence votre plainte est classée sans suite à mon parquet sous le numéro ci-dessus indiqué. »
D- La signature est volontairement rendue illisible. Pourquoi se nommer devant un pauvre ?

3- Le transfert indu
Par le recours à cette astuce, le procureur de la République dit lui-même que l'action raciste sans phrase et le refus d'assistance ne relèvent pas de la 6ème division, AC4.

Le transfert de la plainte dans ce service est donc une solidarité corporatiste.

4)- L'injure
S'adressant à un pauvre, le procureur de la République croit malin, drôle sans doute, d'empiler les vexations :
« Par ailleurs, je vous indique que le parquet ne prend pas l'initiative des enquêtes et des poursuites en matière d'injure envers un particulier. »

Je rappelle que la seule « injure » qui ait été faite et qui est « caractérisée » l'a été à l'intention de la « justice ».
Même un sous-homme sait que la « justice » n'est pas un « particulier » mais une institution.
Le parquet peut donc prendre « l'initiative des enquêtes et des poursuites en matière d'injure ».

5)- L'obstruction
En renvoyant au Doyen des juges d'instruction, le procureur de la République sait très bien qu'il organise une obstruction au fonctionnement de la justice.

1- L'accessibilité
a- La procédure engagée par le parquet est gratuite.
b- La procédure engagée par le Doyen est payante. Sans tenir compte de la loi, le Doyen exige une somme qui était dans les années 2000 de 2000 euros pour une plainte pour viol et torture déposée par un smicard. Elle n'a pas due diminuer.
c- L'argent élimine donc d'office les pauvres.

2- L'Aide juridictionnelle
Ces propos sont d'autant plus odieux que le procureur de la République sait que la condition pour que l'Aide juridictionnelle ou l'Assurance juridique privée fonctionnent est l'ouverture d'une enquête, la prise en compte judiciaire de la plainte.

La présence d'un avocat est nécessaire d'abord pour comprendre le charabia juridique tel que : « Vous avez la faculté soit de saisir la juridiction civile ou pénale compétente, soit de (voir) devant le Doyen des juges d'instruction. »

Cette exigence institutionnelle est évoquée dans la plainte. Le procureur l'a lue, il le sait, il s'en amuse.

3- La privation d'avocat
Lorsque le procureur de la République dit : « Je vous invite à prendre l'attache d'un avocat qui pourra vous assister dans votre démarche »,

Il sait :
a- Qu'il s'adresse à un pauvre qui mange à la soupe charitable
b- Qu'il lui interdit toute aide juridictionnelle en refusant l'engagement de poursuites,
c- Qu'il interdit donc l'accès de ce justiciable à un avocat.

6)- L'inégalité des français devant la justice
Si les rôles étaient inversés, si le plaignant était un français arabe et l'agresseur un français européen, les informations judiciaires des médias montrent que le parquet aurait donné suite à cette agression raciste.
Le procureur de la République est là dans « une espèce de manœuvre » qui « pose un problème ».

7)- Conclusion
Sous couvert d'un rappel rituel du règlement, le procureur de la République menace de prendre parti pour les agresseurs.

Je ne dirais pas que cela m'étonne. Ces menaces sont l'ordinaire de l'action des magistrats à l'égard des pauvres et des personnes vulnérables.

Certes, je ne me permets pas de dire qui sera le procureur de la république

Mais je suis en mesure de vous demander que celui qui est en place le soit pour tout le monde, qu'il travaille selon les règles d'égalité de tous devant la loi, et qu'il permette ainsi l'accès de tous à un avocat.

Il leur a fallu moins d'une journée pour prendre fait et cause pour les racistes. J'espère qu'il n'en faudra pas beaucoup plus pour les contraindre à prendre parti pour le droit.

En vous remerciant pour votre attention et dans l'attente de vous lire,

Je vous prie d'agréer, Madame la Ministre, l'assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE