dimanche, octobre 29, 2017

c1 30.10.17,indemnisation10 cadres, rémunérations, capital, fonctionnaires, rétropantouflage, portes ouvertes, executives, remunerations, capital, public servants, retropantouflage, open doors

Partie 1: Texte français, Partie 2: Texte anglais, Google traduction
Part 1: French text, Part 2: English text, Google translation

Paris, le lundi 30 octobre 2017

Objet : La vacance des places de cadre public dirigeant

En copie :
Premier Ministre
Ministre de l’Economie et des Finances
Directrice générale du Trésor

Caisse des dépôts et consignation :
Directeur général
Elus de la Commission de surveillance

Présidents du Parlement
Présidents des Groupes parlementaires




Monsieur le Président de la République,

Le Canard Enchainé du mercredi 25 octobre 2017, p.1 publie un billet « Personne ne veut la Caisse ».

Il s’y rapporte que le Président Macron a voulu précipiter la démission du Directeur Général de la Caisse des dépôts et consignation, M. Pierre-René Lemas. Celui-ci pouvait rester jusqu’en 2019.

Le problème est que les personnes pressenties pour lui succéder se dérobent.

Il s’en suit que M. Lemas est chargé d’assurer un intérim qui pourrait durer un certain temps.

L’Etat ne parvient donc plus à pourvoir l’un des postes les plus prestigieux qu’il puisse offrir.

Une raison déterminante en est que la rémunération du Directeur général de la Caisse des dépôts et consignation ne convient plus aux cadres susceptibles de concourir à ce poste.

Ce sont en fait les revenus des fonctions administratives dirigeantes de l’Etat qui ne correspondent plus à ceux des cadres de même niveau dans le circuit mondialisé qui est aujourd’hui la référence professionnelle.

Le prestige de ces fonctions auprès du public et du personnel d’Etat ne suffit plus à effacer leur disqualification financière et donc in fine morale auprès de leurs Alter egos mondiaux.

Au sein de l’Etat, la mondialisation a fait entrer les revenus du secteur privé en concurrence avec ceux du secteur public dans la définition du rang d’importance et de considération attaché à une fonction dirigeante.

D’où les départs dans le privé (pantouflage), les allers-retours public-privé (rétropantouflage) et finalement cette dérobade qui ne peut plus être masquée.

Les revenus des cadres dirigeants français sont fixés par deux décrets.

1- Le Décret n° 2013-56 du 16 janvier 2013 relatif à la rémunération du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations
 « Une base juridique est donnée à la détermination par le ministre chargé de l'économie et le ministre chargé du budget des éléments fixes, variables et exceptionnels de la rémunération du directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, dans le respect du plafond défini par le décret n° 53-707 du 9 août 1953 modifié relatif au contrôle de l'Etat sur les entreprises publiques nationales et certains organismes ayant un objet d'ordre économique ou social. »

2- Le Décret n° 53-707 du 9 août 1953 modifié. Il fixe :
a- La liste des cadres dirigeants concernés :
« Les éléments de rémunération d'activité des présidents du conseil d'administration, des directeurs généraux, des directeurs généraux délégués, des présidents-directeurs généraux, des présidents et membres de directoire, des présidents du conseil de surveillance, des présidents, des gérants et, d'une manière générale, des personnes qui, quel que soit leur titre, exercent des fonctions équivalentes »

b- Le plafond à respecter :
« Les décisions des ministres prises en application du I relatives aux sommes versées aux personnes mentionnées au 2° du I au titre des 1° et 2° du I ne doivent pas conduire à fixer ou approuver des rémunérations excédant un plafond brut de 450 000 euros. Ce plafond peut être modifié par décret. »

C’est ce « plafond » que les cadres dirigeants cités jugent irrévocablement inadapté à l’autorité actuelle de leurs charges.

Il serait incompréhensible qu’on ne tienne pas compte de leurs opinions concernant la fixation du niveau de leurs rémunérations.

L’exceptionnalité de revenus fondés sur l’exceptionnalité des fonctions est un élément ordinaire de la discussion légale de ces rémunérations.

En commercialisant l’exercice de l’autorité des cadres dirigeants publics, la solution de « l’intéressement » qui vient spontanément à l’esprit des analystes ne tient pas compte de la spécificité de la fonction publique.

Par contre, des solutions respectueuses du Service de l’Etat, du Service public, des discussions salariales adaptées à ces fonctions, existent.

Elles permettraient d’allier le respect des normes salariales de la fonction publique et l’exigence légitime des cadres dirigeants de porter leurs rémunérations à la même hauteur que celles de leurs collègues mondiaux.

Cet article caustique du journal satirique montre sans conteste que les réflexions officielles en cours ne parviennent pas à trouver une solution à cette question majeure du fonctionnement de l’Etat qu’est l’acceptation de leur nomination par les cadres pressentis.

Pour les dispositifs en place et les réflexions qui les construisent, c’est un échec.

Il devient dès lors à la fois plausible de prêter attention à une réflexion parallèle à celles-ci et utile d’expérimenter des dispositifs qui pourraient créer une réussite.

En vous remerciant de votre attention et dans l’attente de vous lire,

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’assurance de mes salutations distinguées,  


Marc SALOMONE


Part 1: French text, Part 2: English text, Google translation

Paris, Monday, October 30, 2017

 Subject: The vacancy of public executive positions

 Copy :Prime Minister 
Minister of Economy and Finance 
Director General of the Treasury 
Deposit and Deposit Office: 
General manager
 Elected 
Supervisory Commission 
Presidents of Parliament
 Chairmen of the parliamentary groupsMr. President of the Republic, 

Le Canard Enchainé of Wednesday, October 25, 2017, p.1 publishes a ticket "Nobody wants the Caisse".

 It reports that President Macron wanted to precipitate the resignation of the Director General of the Caisse des Depots et Consignation, Pierre-Rene Lemas.  

This one could stay until 2019. 

The problem is that people approached to succeed him are stealing.

 It follows that Mr. Lemas is responsible for ensuring an interim that could last a certain time. 

The state is no longer able to fill one of the most prestigious positions it can offer. 

One decisive reason is that the remuneration of the Director General of the Caisse des Dépôts et Consignation is no longer suitable for executives likely to compete in this post. 

It is in fact the revenues of the leading administrative functions of the State that no longer correspond to those of the same-level executives in the globalized circuit that is today the professional reference. 

The prestige of these functions with the public and the state staff is no longer enough to erase their financial disqualification and therefore in fine moral with their global Alter egos.

 Within the state, globalization has brought private sector incomes in competition with those of the public sector in defining the rank of importance and consideration attached to a leading role. 

Hence the departures in the private sector (pantouflage), the public-private round-trips (retropantouflage) and finally this evasion that can no longer be masked. 

The revenues of the French executives are fixed by two decrees.1- Decree No. 2013-56 of 16 January 2013 on the remuneration of the Director General of the Caisse des Dépôts et Consignations

 
"A legal basis is given for the determination by the Minister for the Economy and the Minister responsible for the budget of the fixed, variable and exceptional elements of the remuneration of the Director General of the Caisse des Dépôts et Consignations, in compliance with the ceiling by the decree n ° 53-707 of August 9, 1953 modified relative to the control of the State on the national public companies and certain organizations having an object of economic or social order. 


 "2- Decree No. 53-707 of August 9, 1953 amended. It fixes: 
a- The list of executives concerned:"The elements of activity compensation for the chairmen of the board of directors, the managing directors, the deputy managing directors, the chief executive officers, the chairmen and members of the board of directors, the chairmen of the supervisory board, the chairmen, the managers and, in general, persons who, whatever their title, perform equivalent functions "
 b- The ceiling to respect:"The decisions of the ministers taken pursuant to I concerning the sums paid to the persons mentioned in 2 ° of I under 1 ° and 2 ° of I shall not lead to the fixing or approval of remuneration exceeding a gross ceiling of 450,000 euros.

 This ceiling can be modified by decree. 

 "It is this "ceiling" that the executives cited cited find irrevocably unsuited to the current authority of their offices.

 It would be incomprehensible that their opinions regarding the fixing of the level of their remuneration should be disregarded. 

The exceptionality of income based on the exceptionality of the functions is an ordinary element of the legal discussion of these remunerations.

 By commercializing the exercise of the authority of public executives, the solution of "profit-sharing" that spontaneously comes to the minds of analysts does not take into account the specificity of the public service.

 On the other hand, solutions respectful of the State Service, the Public Service, wage discussions adapted to these functions, exist. 

They would make it possible to combine the respect of the salary norms of the civil service and the legitimate demand of the executives to bring their remunerations to the same height as those of their global colleagues. 

This caustic article of the satirical newspaper shows without a doubt that the official reflections in progress are not able to find a solution to this major question of the functioning of the State that is the acceptance of their appointment by the prospective executives. 

For the devices in place and the reflections that build them, it's a failure.

 It is therefore both plausible to pay attention to a reflection parallel to these and useful to experiment with devices that could create a success. 

Thanking you for your attention and looking forward to reading you,


Please accept, Mr President of the Republic, the assurance of my best regards,



Marc SALOMONE

mardi, octobre 24, 2017

24.10.17 al sissi, macron, egypt, france

Paris, Monday, October 24, 2017


Ehab Badawy
Ambassador of the Arab Republic of Egypt
56, avenue d'Iéna
75116 Paris

Such. : (+33) 15 36 78 30
Fax: (+33) 1.47.23.06.43
Email: paris_emb@mfa.gov.eg




Mr. Ambassador,

On the occasion of the visit of President Al-Sisi, President Macron refused to follow up on the dishonest maneuvers of "lesson givers".

That's very good news.

I renew to President Al-Sissi the very modest wishes for success that I previously addressed to the Prime Minister on 15 August 2013.

Thanking you for your attention,

Please accept, Excellency, the assurances of my highest regards,


Marc SALOMONE




24.10.17 al sissi, macron, egypte, france





Paris, le lundi 24 octobre 2017


Ehab Badawy
Ambassadeur de la République Arabe d’Egypte
56, avenue d'Iéna
75116 Paris

Tel. : (+33) 15 36 78 30
Fax : (+33) 1.47.23.06.43
Courriel : paris_emb@mfa.gov.eg




Monsieur l'ambassadeur,

A l’occasion de la visite de M. le Président Al-Sissi, M. le Président Macron a refusé de donner suite aux manœuvres malhonnêtes des « donneurs de leçons ».

C’est une très bonne nouvelle.

Je renouvelle à M. le Président Al-Sissi les fort modestes vœux de réussite que j’avais précédemment adressés à M. le Premier Ministre, le 15 août 2013.

En vous remerciant de votre attention,

Je vous prie d’agréer, Monsieur l’ambassadeur, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE

mercredi, octobre 11, 2017

11.10.17, Mission, nouvelle calédonie, mélenchon, valls assemblée nationale, de rugy




Paris, le mercredi 11 octobre 2017

En copie :
1- Président de la République française
2- Président du Sénat
3- Présidents des Groupes parlementaires
4- Président de la Mission d’information sur la Nouvelle-Calédonie


Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,

Il est des circonstances dans lesquels les citoyens ordinaires sont en droit de demander compte à leurs élus de l’exercice de leur mandat.

Le journal hebdomadaire, Le Canard Enchainé, du mercredi 11 octobre 2017, p2, publie un article intitulé « Mélenchon traite Valls de « nazi » ».

Le parlement étant un Pouvoir souverain, il n’est pas contestable que des élus, députés ou sénateurs, emploient les mots qu’ils décident pour dire leur pensée.

Ce que nous rapporte le journal est tout autre.

Un député refuse de siéger à la « mission d’information sur la Nouvelle-Calédonie » et quitte la séance inaugurale du seul fait que tel autre la préside.

Il en est ainsi pour un conflit politique qui ne concerne en rien la Nouvelle-Calédonie ou la Mission d’information.

L’enjeu de cette Mission est de comprendre les enjeux du référendum de 2018 en Nouvelle-Calédonie.

Il semble que les questions y soient complexes et qu’elles méritent d’être étudiées avec attention et sérénité.

Le journal rapporte donc qu’un député utilise la séance au cours de laquelle cette Mission élit son Président pour régler ses comptes politiques, surement honorables par ailleurs, avec ce dernier.

Puisqu’il n’accepte pas que ce député soit Président ; il quitte la Mission à laquelle il s’est mis en situation d’assister.

Les enjeux géostratégiques et démocratiques de cette consultation rendent incompatible avec l’exercice du mandat des parlementaires que des querelles politiques hors sujet prennent publiquement le pas sur l’attention portée par les susdits aux Calédoniens.

Le fait que pour un député le choix légal de tel autre député comme président soit « un choix inapproprié » ne doit pas l’empêcher de siéger afin de montrer l’unité du Parlement dans l’examen des questions qui se posent à la population calédonienne et le respect que le premier porte à cette dernière.

Pour les Calédoniens, cette algarade est une gifle.

L’autorité de la Mission en est bien sûr affectée.

Les citoyens ordinaires ne peuvent pas admettre l’idée que ceux qui les représentent disposent de façon privée de leurs fonctions et accompagnent alors les divisions de la République.

Je vous prie, Monsieur le Président, de bien vouloir demander à tous les députés inscrits à cette Mission d’y siéger et d’assurer nos compatriotes calédoniens de leur attention.

En vous remerciant pour votre attention,

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, l’expression de ma considération distinguée,


Marc SALOMONE