Paris,
le jeudi 8 juin 2017
Pour
information, à :
Monsieur
le Président de la République
Monsieur l'Ambassadeur de la République Fédérale Allemande
Monsieur
l’Ambassadeur du Royaume-Uni en France
Monsieur
le Président de la commission européenne
Remarques
sur les attentats de Londres
Je
ne m’attendais pas à voir un jour les anglais montrer leurs fesses à l’ennemi
et ce fait mémorable mérite qu’on s’y arrête.
1)-
Une culture de la lâcheté
La
prédominance spectaculaire de la lâcheté en Europe a été sacralisée en Norvège,
le 22 juillet 2011, lors du massacre organisé par M. Breivik. Des dizaines de
jeunes gens majeurs en bonne santé sont morts lâchement et en ont été honorés.
Le
3 mai 2017, à Turin, 20 000 supporters de foot se sont mis volontairement en
état de panique pour des pétards de feu d’artifice. Il en ressort 1000 blessés.
La lâcheté devient un moyen de participation à un spectacle complet.
2)-
Londres
A
Londres, le 3 mai 2017, dans un quartier de restaurants peuplés d’hommes
valides, en âge et en état de combattre, trois hommes ont pu tranquillement
travailler au couteau des proies laissées à l’assouvissement de leurs désirs
par des fuyards.
3)-
En France
En
France, les seuls qui aient engagé le combat contre les terroristes islamistes
qui voulaient les tuer sont des juifs israéliens qui l’ont payé de leur vie et
des soldats américains qui ont sauvé des dizaines d’innocents français qui se
seraient couchés pour mourir.
4)-
La fabrication de la déroute
J’ignore
ce qui conduit les Anglais à cette façon d’être, par contre, j’en connais un
peu le processus de fabrication en France. Il doit être commun à toute
l’Europe.
La
lâcheté est devenue en France un principe de légalité imposé par les Tribunaux.
a-
Les policiers sont réputés sortir de la légalité en faisant preuve de moral
guerrier. Ils y sont d’ailleurs maladroits ; passagers clandestins du courage.
b-
Les soldats sont décorés pour s’être fait poignarder par l’ennemi afin de ne pas
tuer celui-ci ou lui porter un tord irréversible. Cette pratique assimilable à
la désertion est célébrée comme une marque de sang-froid.
c-
Les forces de l’ordre sont à ce point subordonnées à l’intérêt personnel des
Terroristes que leurs agents ne tirent pas dans la tête des assaillants pour
les tuer immédiatement.
d-
Ils prennent donc délibérément le risque de leur permettre d’actionner une
ceinture d’explosifs. Ce qui est aberrant et fautif, mais glorifié.
e-
La lâcheté est ainsi une obligation culturelle officielle ; un dressage.
Exemple
ordinaire : Le 8 juin 2015, pour avoir en mars 2013 porté secours à une
femme subissant une agression sexuelle, un jeune homme a été condamné pour
avoir frappé trop fort au goût de l’agresseur élevé par les juges au rang d’arbitre
des élégances.
C’est
l’actuelle jurisprudence pour briser tout acte de courage au quotidien.
Deux
mois avec sursis pour le Juste. Quatre mois avec sursis pour le violeur.
4)-
L’engrenage
a-
Lorsque le courage est l’idéologie publique dominante ; les courageux
entrainent les lâches. C’est le principe militaire.
b-
Lorsque la lâcheté est l’idéologie publique dominante ; les lâches subjuguent
les courageux. C’est le principe du sauve-qui-peut.
5)-
Conclusion
Cette
interrogation conduit à ce constat :
1-
Les uns attaquent et atteignent leurs buts.
a-
Les massacres du Terrorisme islamique de 2015 en France ont été politiquement,
socialement, institutionnellement, particulièrement productifs.
b-
Il n’y a pas de raison pour qu’il en aille différemment en Angleterre, en Allemagne,
dans le reste de l’Europe.
2-
Les autres se dérobent
Je
ne vois pas comment des populations pourraient conserver dans la lâcheté et la fuite
un train de vie que leurs prédécesseurs ont acquis par le courage et l’affrontement.
Marc SALOMONE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire