Le
dimanche 9 juillet 2017
A l’attention de :
M. le procureur de la République / M. le
Président du TGI
Objet :
Complément à la Dénonciation du 8 juillet 2017
Copie
à :
Président
de la République
Premier
Ministre / Garde des Sceaux
Présidents
du Parlement / Président des Groupes parlementaires
Président
de la Cour d’Appel / Procureur général
Bâtonnier
Simonnot,
journaliste
Monsieur
le Procureur de la République,
Monsieur
le Président du Tribunal de Grande Instance (TGI),
J’apporte
ici un court complément à la Dénonciation du 8 juillet.
Pour
des raisons de commodité ; je joins ci-après le texte de la dénonciation
du 8 juillet.
Dans
l’article cité du Canard Enchainé du 5 juillet, il est écrit :
« Pour
justifier la « validation » de la cuve et du couvercle du réacteur de
l’EPR de Flamanville, pourtant truffées de malfaçons, l’Autorité de sureté
nucléaire (ASN) a publié un communiqué qui a bien fait rire les
spécialistes ; Daté du 28 juin, ce texte, en effet, contient tout et son
contraire… »
Par
cette plainte, je souhaite que M. le procureur de la République permette aux
« spécialistes », du moins à certains d’entre eux et tous par voie de
conséquence, de « rire » en sa présence du communiqué de l’ASN.
Ce
rire est en effet important puisqu’il les conduit à ne pas formuler d’avis
public.
Or,
le communiqué « valide » une Cuve de centrale nucléaire sabotée et
donc, de ce fait, les possibilités de la ruine d’EDF et d’une explosion
nucléaire non maitrisée quelqu’en soit la forme technique.
Qu’est
ce qui est si drôle ?
a-
Violer la loi en toute impunité
b-
La faillite financière d’EDF
c-
L’explosion nucléaire
Je
souhaite que vous transmettiez l’avis de la justice sur ce sujet à la
population.
En
vous remerciant de votre attention,
Je
vous prie d’agréer, Monsieur le Procureur de la République, Monsieur le
Président du Tribunal de Grande Instance, l’expression de mes salutations
distinguées,
Marc SALOMONE
Le samedi 8 juillet 2017
A l’attention de :
M. le procureur de la République / M. le
Président du TGI
Objet :
Dénonciation
Copie
à :
Président
de la République
Premier
Ministre / Garde des Sceaux
Présidents
du Parlement
Président
des Groupes parlementaires
Président
de la Cour d’Appel / Procureur général
Bâtonnier
Simonnot,
journaliste
Monsieur
le Procureur de la République,
Monsieur
le Président du Tribunal de Grande Instance (TGI),
1)-
Une Dénonciation
Au
titre de contribuable et de victime potentielle d’un accident nucléaire aux
conséquences nationales, je dépose la dénonciation ci-après.
Je
m’appuie sur un article du Canard Enchainé puisque l’Autorité judiciaire a
reconnu ce journal comme une source suffisamment fiable pour justifier, au
titre de ses informations, l’ouverture de plusieurs enquêtes judiciaires, par
exemple sur l’acceptation d’un don de trois costumes, visant un Premier
ministre candidat aux élections présidentielles.
L’autorité
morale et la fiabilité technique de ce journal ne peuvent donc plus être
contestées par les magistrats.
La
pertinence de la dénonciation ne peut plus être mise en cause au motif de
l’absence de liens personnels directs entre les faits et le dénonciateur.
Le
journal Le Canard Enchainé, mercredi 5 juillet 2017, p. 4 publie
l’article : La facture de l’EPR ramollit le gendarme du nucléaire.
Les
28 juin 2017, l’Autorité de sureté nucléaire (ASN) a publié un communiqué qui
établit deux points :
1-
L’ASN « Considère que les caractéristiques mécaniques du fond et du
couvercle de la cuve sont suffisantes…y compris en cas d’accident… »
2-
L’ASN remarque que « pour autant, l’anomalie de la composition chimique de
l’acier conduit à une diminution des marges vis-à-vis du risque de rupture
brutale. »
Par
conséquent, la cuve présente des « anomalies » qui :
a-
Interdisent de garantir la tenue de la cuve « vis-à-vis du risque de rupture
brutale ».
Ce
qu’on appelle partout la garantie de sécurité.
b-
Peuvent être, par la composition intime de la cuve, la source d’un
« risque de rupture brutale ».
Ce
qu’on appelle un danger interne.
2)-
La mise en danger et l’association
Le
seul argument public donné pour expliquer l’attitude d’autruche de l’ASN est
qu’elle prend le parti de l’accommodement en raison du chantage économique
qu’EDF fait peser sur le débat.
Cela
constitue déjà une entente entre EDF et l’ASN. Le tout est d’en connaitre la
raison.
1-
Il est patent que la Cuve n’a pas été mal construite. Les anomalies de la Cuve
ont été sciemment organisées ; ainsi qu’en ont témoigné plusieurs
employés, cadres et ouvriers.
2-
Si la Cuve est posée c’est justement parceque l’ASN a déjà, en connaissant ces
anomalies, donné précédemment son accord à la pose de celle-ci.
3-
C’est donc par une entente conjointe, explicite ou tacite, d’EDF et de l’ASN
que la cuve a été posée et que le chantage au coût exorbitant de son enlèvement
à des fins de remplacement a été ainsi artificiellement créé.
4-
Le seul fait accompli est celui de la complicité d’EDF, AREVA, ASN, tout au
long du processus d’installation de l’EPR.
A
partir de là, les relations d’EDF et de l’ASN peuvent être examinées sous un
tout autre angle.
Il
est permis de dire que les dirigeants de l’ASN ne sont pas des personnes
influençables et qu’ils savent parfaitement ce qu’ils font.
Leur
pseudo subjugation peut être considérée au contraire comme une entente secrète
ou tacite avec EDF et AREVA pour que soit poursuivi jusqu’à son terme le
programme d’installation de l’EPR, en toute connaissance de l’état originel du matériel.
Il
s’en suit que non seulement les décisions d’EDF et de l’ASN mettent en danger
les populations concernées, c’est-à-dire tous les français, mais que ces
décisions pourraient être l’œuvre d’une action criminelle concertée.
3)-
Le complot financier
Les
français ordinaires commencent à se poser des questions sur les capacités d’EDF
à payer les notes ainsi accumulées volontairement.
Cela
fait plusieurs années qu’on s’efforce de faire rire le bon peuple dont nous
sommes aux dépend des incompétents d’AREVA ou du Creusot, des obsédés d’EPR de l’Ecole
des Mines et de Polytechnique, des pantins de l’ASN.
Le
seul énoncé des titres et des parcours des dirigeants de chacune de ces entités
suffit à mettre en doute ces affirmations.
Par
contre, si on envisage qu’il puisse y avoir un complot pour liquider
financièrement EDF et AREVA, une logique transparait dans ce chaos.
Il
est plus plausible de penser que les Majors des Grandes écoles sont des
Traitres plutôt qu’une bande de crétins incapables.
Cette
éventualité de la faillite financière complète d’EDF est confortée par les
appels répétés de Greenpeace à considérer que la gestion actuelle de l’EPR met
en cause l’existence même d’EDF.
4)-
Le complot politique
1-
L’usage de la faillite
EDF
est non seulement la grande réussite industrielle du gouvernement de la
Libération, organisée sous la direction du Ministre communiste Marcel Paul,
mais c’est aussi le pilier technique de l’unité nationale, de la continuité du
territoire, de l’indivisibilité de la République.
Briser,
dépecer, EDF, c’est détruire un pan majeur de l’unité nationale.
2-
L’usage de la Terreur
Il
est une autre donnée qui ne peut plus être écartée du débat.
Tant
que les dettes s’accumulent en coûts d’installation, de recherche, de
répétition, on peut se contenter d’envisager la recherche de la faillite
financière avec les conséquences politiques que chacun comprend.
A
partir du moment où il est organisé, sur plusieurs années, une filière de
sabotage délibéré du matériel, ce qui est le cas de la Cuve, et d’installation
du susdit par les méthodes manifestement astucieuses de faux débats et de
vraies autorisations, on ne parle plus de faillite financière mais d’explosion
nucléaire. L’un n’empêche pas l’autre.
La
destruction spectaculaire d’un site stratégique tant pour les circuits de
direction de l’Etat que pour les circuits symboliques de la société, au moment
où il existe dans l’Etat un réseau politique capable d’en tirer profit, est un
classique de la destruction des sociétés démocratiques.
L’incendie
du Reichstag qui a permis à Hitler de liquider la République de Weimar et le
parlementarisme en est le cas type.
Il
faut en effet expliquer aux français que, brusquement, sans antécédents, les
plus titrés des diplômés universitaires français :
a-
Organisent le sabotage du matériel, usent en toute connaissance de cause du
matériel rendu volontairement défaillant, manœuvrent pour en rendre l’usage définitif
(EDF, AREVA, Creusot).
b-
Sont incapables de surveiller, sanctionner, interdire, un processus industriel
dont la bonne marche engage désormais l’Humanité (ASN).
c-
Et tout ça au seul motif d’être des drogués de l’atome, stupides, obtus,
influençables.
Je
refuse pour ma part cette farce que les médias servent au bon peuple. Celle de
l’imbécilité, l’incapacité, la naïveté, la nullité, etc. des sommités
intellectuelles, scientifiques, dirigeantes du pays.
La
volonté de détruire la République, voire même la France, s’est déjà exprimée
chez les cadres dirigeants français avec Pétain. Cette référence imagée me
parait le mieux rendre compte de la cohérence de l’action de ces cadres
dirigeants.
Résumé :
1-
Les sommités intellectuelles et dirigeantes du pays installent en ce moment un
site nucléaire dont leur administration de contrôle déclare qu’il n’offre pas
la garantie de tenir le choc d’une rupture brutale.
Cette
fragilité vient de la composition de la pièce principale et celle-ci est donc
aussi la première source de ce risque de rupture brutale.
2-
Cette installation se fait en plusieurs étapes, le sabotage de la fabrication,
l’entente pour la pose d’un produit saboté et reconnu inapte, l’entente pour la
mise en marche du site avec cette pièce défectueuse.
3-
La seule explication donnée au public est que les Majors des grandes écoles
sont des imbéciles, aveugles et lâches.
Conclusion :
Les
faits sont perçus comme criminels et les explications comme trompeuses.
Il
appert qu’une fois de plus une autorité indépendante expose sa faillite.
Il
est impossible que les personnes physiques et morales concernées n’aient pas
agi en toute conscience.
Je
demande donc à l’Autorité judiciaire de dire s’il est légal de :
a-
Fabriquer un matériel selon des critères qui le rendent nécessairement
défectueux.
b-
Poser ce matériel après la reconnaissance de son inaptitude à garantir la
sécurité en cas de « risque de rupture brutale ».
c-
Organiser, techniquement et juridiquement, la mise en service du site avec cette
pièce maitresse reconnue défectueuse.
Tant
qu’il s’agit de pillages des fonds publics et d’asservissement économique, la
justice peut sans doute considérer que les français décident électoralement de
leur destin.
Mais
en l’espèce, il s’agit aussi d’un risque d’explosion nucléaire. Ô combien
« brutale » !
Ma
plainte vise à obtenir une réponse à la question suivante : N’y a-t’il pas
là un problème de légalité ?
En
vous remerciant de votre attention,
Je
vous prie d’agréer, Monsieur le Procureur de la République, Monsieur le
Président du Tribunal de Grande Instance, l’expression de mes salutations
distinguées,
Marc SALOMONE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire