Paris,
le lundi 3 décembre 2012
Copie
à :
Monsieur
le Président de la République
Madame
la Garde des Sceaux
Vos
Réf. : 12/00282 (à rappeler dans toute correspondance)
N.
Réf. : -
1-
Mercredi 4 juillet 2012. Article Canard Enchaîné.
2-
Jeudi 19 juillet 2012, Article du Nouvel Observateur.
3-
Jeudi 19 juillet 2012. Lettre à M. le procureur de la République.
4-
Jeudi 19 juillet 2012. Lettre à M. le Président de la République.
5-
Vendredi 27 juillet 2012, Addendum.
6-
Vendredi 27 juillet. Lettre à M. le Président de la République
7- Lundi
12 novembre 2012. Lettre à M. le procureur de la République
8- Lundi
12 novembre 2012. Lettre à M. le Président de la République
9-
Jeudi 29 novembre 2012. Lettre à M. le procureur de la République
Copies
à M. le Président de la République et Mme la Garde des Sceaux.
Monsieur
le Procureur de la République,
Marie-Ange
Le Boulaire est Présidente de l'Association nationale pour la
reconnaissance des victimes, Formatrice auprès de la police
judiciaire et de la gendarmerie nationale, sur l'accueil et les
auditions de victimes.
Lors
de l'émission C dans l'air, du vendredi 30 novembre 2012, elle a
formellement déclaré qu'elle s'occupait d'un groupe d'adolescents
qui avaient obtenu une fellation de la part d'une adolescente.
Pour
faire face à l'accusation de viol, ils ont déclaré que celle-ci
n'avait rien dit. Qui ne dit mot consent.
Pour
leur faire comprendre la gêne de la jeune fille, les autorités leur
ont fait baisser leur slip, ont pris une photo de groupe de leurs
sexes, et leur ont montré la photo. La honte de se voir nu devant
les autres leur aurait fait comprendre la difficulté morale
rencontrée par la jeune fille.
Sinon,
ils s'en tiennent, comme tous les violeurs à l'idée que « c'est
pas grand-chose » et qu'elle a été « gentille ».
Comme M. Sarkozy dont je cite les formules.
Ce
qui nous intéresse ici c'est que cette déclaration experte établie
que :
1-
Le silence de la personne suceuse lors d'une fellation ne suffit pas
à établir le consentement de cette personne ni, par conséquent, à
disculper les bénéficiaires de toute accusation de violence et de
viol.
2-
Ces pratiques, ces situations, ces dossiers pénaux, sont bien connus
des services de la justice. Ils ne sont nullement des cas rares dont
la justice n'aurait pas l'expertise.
Il
en va ainsi des jeunes. Il en va ainsi des cadres dirigeants du pays.
L'émission portait sur M. Straus-Kahn. Celui-ci au moment de son
arrestation était Président du FMI.
Cette
information clos tout débat éventuel sur l'incompréhension de ce
qui s'est passé à l’Élysée ce jour là. Le cas est courant,
d'ailleurs affirmé comme tel par Mme Guillaume. La justice sait
parfaitement en traiter et surtout comment s'adresser aux
protagonistes lors de l'enquête qu'elle ne manque jamais de
diligenter.
Je
vous prie d'agréer, Monsieur le procureur de la République,
l'assurance de ma considération distinguée,
Marc
SALOMONE
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