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Le texte de référence est le texte français. Traduction google traduction
Partie 1 : Lettre au Président de la République
Paris, le samedi 2
novembre 2013
François HOLLANDE
Président de la République
Aux bons soins de
Monsieur BESNARD
Chef du Cabinet
Monsieur le Président
J’ai l’honneur de
vous adresser, pour votre information, le texte ci-joint.
Je proteste même si
c'est en vain, contre l'omerta organisée par M. le procureur de la
République sur le fondement d'une discrimination sociale. Le fait
que je ne m'adresse pas à lui par un avocat indique que je suis pauvre. Il
en déduit une disqualification de principe de ma demande.
Cette disqualification
n'est pas liée à la qualité de ma demande. Elle est constante.
Elle s'applique à toutes
les plaintes concernant les agressions subies pas moi-même ou des
gens de ma condition sociale, dès lors qu'elles gênent des cadres,
des réseaux de cadres, leurs alliances avec les criminalités
civiles. Je pense aux viols, aux agressions de handicapés mentaux,
par exemple.
M. le procureur de la
République est parfaitement conscient du problème puisqu'il a pris
soin d'ordonner une audition policière de ma demande. L'agent de la
circulation préposé à cette audition a eu l'ordre de m'imposer la
signature d'un texte contraire à ma demande. Comme j'ai refusé de
marcher dans la combine, il m'a chassé du commissariat en éclatant
de rire.
Je suis habitué à être
traité comme un chien, une merde, un esclave, par les fonctionnaires
et syndicalistes de l'Etat. Là encore, pour des raisons de
discrimination sociale parfois clairement formulées comme telles :
« Vous êtes à votre place, Monsieur Salomone, en bas ! ».
La demande que je formule
est certainement aussi fondée que les actions de magistrats visant
M. Sarkozy dans d'autre affaires. Les faits auxquels je fais
référence sont directs et non déduits. Il est possible d'établir
s'ils ont existé ou non.
Si les faits rapportés
par Mme Guillaume ont existé, M. Sarkozy a violé une députée. La
justice doit nous dire de quoi il s'agit.
Je vous prie d’agréer,
Monsieur le Président, l’assurance de mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
Partie 2: L'homogénéité de la criminalité, les viols.
Paris, le
samedi 2 novembre 2013
Monsieur le procureur de la
République
Objet : L'actualité
judiciaire et l'homogénéité de la criminalité des uns et des
autres.
N. Réf. : Demande
d'ouverture d'une enquête préliminaire du 19 juillet 2012
-
« Là, vous n'êtes plus thérapeute , il faut vous inscrire
sur un site Internet et retirer votre plaque! » Mme Jacqueline
AUDAX Présidente de Cour d'Assise. Procès Pallardy.
Copie à :
Monsieur
le Président de la République
Monsieur
le Premier Ministre
Madame la Garde des Sceaux
Monsieur
le Ministre de l'intérieur
Monsieur
le Président de la Cour d'appel de Paris
Monsieur
le Procureur général à Paris
Monsieur le Procureur de la
République à Lille
Madame
la procureuse de la République à Bordeaux
Madame ZIMMERMANN, Juge
d'instruction ; Doyenne.
Madame KHERIS, Juge d'instruction
Madame PALLUEL, Juge d'instruction
Monsieur
FILLON, Député,
Premier Ministre honoraire
Monsieur
GALUT, Député
Monsieur
MESLOT, Député
Monsieur le procureur de la
République,
1)- Introduction
Il y a un parallèle saisissant
entre deux affaires, celle de M. Pallardy et celle de M. Sarkozy.
L'affaire Pallardy, après
d'autres, interroge le silence de la justice sur les faits imputés à
M. Sarkozy par Mme Guillaume.
Ce n'est pas une simple Omerta.
C'est la mise en place d'un droit d'exception. Celui-ci s'étend à
une division des français entre français de l'Etat et français
civils.
Ce droit d'exception ne s'applique
pas seulement à M. Sarkozy. Il n'est possible que parcequ’il
construit un droit parallèle, ou une pratique parallèle du droit.
Cette double pratique du droit
induit une inégalité en droit des français. Elle construit des
légitimités juridiques distinctes voire antagoniques. Elle est le
support d'une politique volontaire de chaos.
2)- Les deux personnages
A- M. Pallardy
M. Pallardy, ostéopathe, est jugé
et condamné à 10 ans de prison pour viol et abus sexuels dans
l'exercice de sa profession. Il lui a été reproché que ses
massages se terminaient indûment dans les vagins, que les seins
étaient abusivement pressés, que son langage débordait sur un
harcèlement sexuel.
Le tribunal lui reproche donc de
s'être servi de sa fonction pour violer par les mains et abuser
sexuellement de certaines de ses clientes, par les mains et la
parole. Une fellation apparaît dans les témoignages sans qu'il
semble qu'elle soit questionnée au tribunal.
Peu importe ici le crédit que les
uns, l'accusation, les autres, la défense, accordent à ce
dispositif. C'est à partir de lui que M. Pallardy a été jugé et
condamné.
Il est interrogé, mis en examen,
jugé et condamné.
B- La comparaison sociale
L'un vient d'être condamné à 10
ans de prison. L'autre n'est toujours pas interrogé par la justice.
L'un est né crotté. Orphelin et
à l'assistance publique. Il a fait tous les métiers pour obtenir
des diplômes d'Etat.
L'autre, est avocat, Ministre,
Chef de l'Etat. Il porte un nom à particule. Il est surtout le joker
des puissances dirigeantes.
M. Sarkozy n'est même pas
interrogé. Les fonctionnaires se liguent pour empêcher l'audition
de la personne qui demande l'ouverture d'une enquête préliminaire.
C- Une question technique
Je ne me soucie pas d'examiner
l'affaire Pallardy. Je prends les informations de presse et le
jugement pour des faits établis.
Dans ce texte, la référence à
M. Pallardy a pour unique fonction de mettre en lumière les
identités et les différences des reproches judiciaires qui lui sont
faits avec les informations de Mme Guillaume sur tels actes de M.
Sarkozy.
Afin de ne pas confondre l'examen
des arguments produits par la justice, rapportés par la presse, avec
l'affaire elle-même et la personne mise en cause, je nommerai M.
Pallardy par « M. P. »
Je conduit cette réflexion à
partir des informations de presse prises sur Internet.
Chapitre 1 : les identités
remarquables
L'ordonnancement des faits, des
scènes, fait apparaître une identité entre les deux types de mise
en scène.
1)- Une même saisie de la
personne visée dans un processus théâtral.
1- Pour M. Sarkozy :
C'est la mise en scène d'un
combat de boxe devant une glace. Quand Mme la Députée entre, elle
fait face à un homme en chaleur, les muscles bandés, l'allure
conquérante.
2- Pour M. P. :
a- « Des
gestes thérapeutiques relevant d'une "méthode
puissante et dangereuse",
qui pouvaient faire ressurgir des
souvenirs enfouis de violences sexuelles, ou avaient fait
des "transferts" sur
sa personne. »
b- « Sa méthode, «la
psychothérapie manuelle» qui peut réussir là où la «psychanalyse
a échoué» est «tellement puissante et dangereuse que la personne
ne sait parfois pas ce qui s'est passé, parce que ce sont des
manœuvres qui ouvrent les portes de l'inconscient», a t-il mis en
avant. »
c- La « Méthode puissante
et dangereuse » laisse coites les patientes et les soumets à
leur Maître.
2)- Un même rapport de
sidération.
1- Pour M. Sarkozy
Il est Chef de l'Etat. Il invite à
se placer au service de la France.
Qui peut sortir de son bureau en
criant au violeur ?
2- Pour M. P. :
a- L'enquêteur
Outre
le choc physique, il estime que « la personnalité de Pallardy
et son aspect médiatique" ont pu faire que ces femmes se soient
"senties en infériorité ».
b- Le parquet
-
L'accusation affirme qu'il a usé de « son autorité et sa
notoriété » pour « infantiliser » des femmes
présentant des "fragilités" et
mieux abuser d'elles.
-
L'avocate générale, Annie Grenier, expliquait à la cour que Pierre
Pallardy disait que ses «patients» étaient ses «enfants»:
«Vous avez une attitude pédophile, vous avez profité de l'emprise
que vous aviez sur elles », avait-elle lancé.
3)- Une même méthode de prise en
main après le choc.
1- Pour M. Sarkozy :
Après la vue des muscles :
le baratin habituel des violeurs : Tu ne peux pas me laisser
dans cette état...
Bref, si la France est ridicule
devant le Premier Ministre autrichien, c'est de ta faute.
M. Sarkzoy tutoie sa proie,
l'enfermant ainsi dans une familiarité poisseuse.
2- Pour M. P. :
a- Les massages du ventre.
Entrepris immédiatement, vigoureux, ils mettent la patiente en état
de dépendance. Elle s'attend à une prise complète de son corps.
Les femmes concernées se disent « hypnotisées ».
b-
A
ses gestes, il lie la parole, des questions personnelles et sexuelles
pour la plupart. Tour à tour, l'homme sermonne, gronde, puis donne
dans le "mon petit coeur". "Je me sentais comme une
petite fille prise en faute. J'étais déstabilisée et un peu
perdue."
c-
Les
autres victimes supposées, pour la plupart jeunes et jolies,
décrivent un personnage charmeur, qui les appelle "mon petit
coeur" et leur téléphone pour prendre des nouvelles. L'une
assure que Pierre Pallardy a tenté de l'embrasser. Plusieurs disent
s'être senties mal à l'aise lorsque le kiné a exercé de fortes
pressions manuelles sur leur bas-ventre.
bd- Si elle n'accepte pas, c'est
qu'elle est « coincée ». Imprécation forte dans notre
société.
4)- Une même sexualisation de la
proximité
1- Pour M. Sarkozy
Les muscles, le tutoiement, le
langage cru, l'avancement du corps.
2- Pour M. P. :
« Les autres victimes
supposées, pour la plupart jeunes et jolies, décrivent un
personnage charmeur, qui les appelle "mon petit coeur" et
leur téléphone pour prendre des nouvelles. »
5)- Un même chantage au résultat
1- Pour M. Sarkozy
Prostitution = subvention
Dignité = pas de subvention.
2- Pour M. P. :
Le bien être est promis y compris
par voie médiatique.
-
« Il avait soigné des stars et elle était sensible à cela.
(...) Il lui a dit qu'il faisait ça pour elle, qu'il la soignerait
comme il soignait les stars, qu'elle ressemblait à Naomi
Campbell,
alors que mon amie était rousse et avait la peau claire. ».
-
Devenu kinésithérapeute, puis ostéopathe dans les années 1970,
après une jeunesse d'orphelin ballotté entre institutions, le
praticien ne tarde pas à devenir
l'un
des plus reconnus de sa profession. Couronné de succès dans les
années 1980-1990, il court les plateaux télé et prodigue des
conseils en diététique et bien-être à
travers ses best-sellers.
Les femmes viennent chercher une
quasi-nouvelle vie.
6)- Une même incapacité des
objets-humains à se situer publiquement
1- Pour M. Sarkozy
Mme la Députée sait qu'elle
perdra tout soutien politique, toutes ses relations, ses invitations,
etc. si elle est celle par qui le malheur arrive.
Mme Guillaume est très claire sur
cette question, si une femme (ou un homme en fait) ne surmonte pas
seule cette épreuve, elle quitte la politique.
Tous les journalistes couvrent M.
Sarkozy. C'est une situation idéologique publique pire qu'avant la
loi sur le viol. Au moins les féministes d'avant la loi sur le viol
protestaient.
2- Pour M. P. :
« La plupart du temps elles
ne faisaient aucun grief. Mais plusieurs dénonçaient des
agissements qui ressemblaient de façon très précise aux faits
dénoncés, comme une sorte de signature", a témoigné François
Penau, un des officiers de police ayant mené l'enquête.
Elles évoquent un premier et
vigoureux massage du ventre -son dernier livre, vendu à plus de
200.000 exemplaires s'intitule d'ailleurs "Et si tout venait du
ventre"- qui les laisse sonnées, puis des palpations de
poitrine, embrassades, "les appeler mon petit cœur", des
attouchements ou tentatives, pénétrations ou tentatives, avec la
main ou le sexe.
Toutes "se disent étonnées
de ne pas avoir eu la capacité de le repousser, ça revient en
leitmotiv", poursuit l'enquêteur, relevant que plusieurs
plaignantes sont pourtant "de fortes personnalités". Outre
le choc physique, il estime que "la personnalité de Pallardy et
son aspect médiatique" ont pu faire que ces femmes se soient
"senties en infériorité".
Pallardy reconnaîtra pendant
l'enquête une pratique énergique, voire autoritaire, en séance, et
aussi beaucoup d'empathie envers ses patients. Mais nie farouchement
depuis le début toute relation déplacée. »
3- L'autorisation
Il faudra aux patientes de M. P.
une autorisation pour qu'elles parlent. C'est la plainte d'une jeune
ingénieure. Donc, une femme d'action.
- « Pour
ce masseur aux mains d'or, qui compte dans son agenda professionnel
une centaine de noms et parmi ses relations Dominique
de Villepin,
le vent s'est remis à tourner en février dernier. Une ingénieure
de Saumur âgée de 30 ans dépose plainte, accusant Pierre Pallardy
- qui fait valoir un diplôme d'Etat de kinésithérapie obtenu en
1968 ainsi qu'un certificat d'ostéopathe délivré en 1978 en
Grande-Bretagne - de s'être livré à un examen gynécologique très
approfondi. »
7)- La politique
Cette femme a dû avoir la
capacité à établir un rapport contractuel et non psychologique, ou
dit sensible, aussi bien avec M. P. qu'avec les Pouvoirs publics. Sa
plainte n'a pas été suivie d'effet parce qu’elle était la
seconde mais parce qu’elle comportait l'exigence politique d'un
suivi.
L'enquête s'est alors installée
sur la pesée de l'importance étatique de l'un ou de l'autre, toutes
les autres. Est-ce M. P. qui représente l'ordre dans le public ou
est-ce Mme l'ingénieure ? Et par voie de conséquence les
autres femmes.
8)- La typologie
Dans cette relation :
1- Les plaignantes sont des
femmes, des clientes, des malades.
a- Elles sont donc dans la
situation des :
b- Égales de fraîches dates. On
parle d'une « libération » de la femme.
c- Dépossédées de tout capital
dans cette relation. Elles sont prolétaires de fait.
d- Faibles par définition. Donc,
en droit, serviles ou redevables.
2- M. P. est un homme, le
capitalistes de la relation, le professionnel de la relation, le
diplômé, le bien portant.
a- Il est le semblable des corps
de l'autorité publique depuis toujours, un homme.
b- Il est le propriétaire, le
détenteur du pouvoir, le représentant de la société fondée sur
la propriété.
c- Il incarne la force, la bonne
santé, la capacité à rétablir l'ordre, même médical.
3- Pour toutes les institutions
d'Etat, c'est lui qui a raison d'abord. C'est au nom de cette logique
que des milliers de citadins qui font construire en province se font
dépouiller par les artisans locaux lesquels voient leur truanderie
validée par la justice. Ils sont les propriétaires capitalistes de
la relation, l'ordre local, etc.
9)- L'enquête
Il se passe quelque chose avec la
deuxième plainte que je pense liée à la personnalité politique de
l'ingénieure.
C'est parce que la décision a été
d'abord politique que l'enquête n'a pas été contradictoire.
- « L'avocat de l'accusé,
Hervé Témime, a mis en cause l'enquête, demandant à l'officier
"quels actes (il) avait accomplis à décharge" ou s'il
avait lu les livres de Pallardy pour "chercher ce qui aurait pu
expliquer sa méthode?" Non répond le policier, "c'est une
enquête qui ne demande que des dépositions". »
Au sujet de ces interrogatoires,
M. P. parlera lui de viol :
«L'ex-ostéopathe a lui attaqué
vivement les conditions de sa garde à vue. Accusant François Penau
de l'avoir insulté et d'être "indigne d'être un officier de
police", il a lancé, sous les exhortations au calme de la
présidente: "J'ai été fouillé au corps, j'ai subi un viol
psychologique et physique, le choc de ma vie". Remous dans la
salle »
10)- Les changements
M. P. était convaincu que sa
notoriété de rang professoral suffirait à annuler la parole des
plaignantes. C'est ce qui se passe avec la première plainte.
Celle-ci est prise de manière habituelle, quasi-ancestrale.
M. Pallardy vivait dans
l'imaginaire des temps où les hommes étaient par eux mêmes des
représentants de la force publique. Ils étaient par exemple Chef de
famille.
C'est encore le cas dans les pays
soumis à des politiques administratives de type religieux.
Lorsque le mâle dominant est mis
en cause par une créature protégée, la réponse est fondée sur un
logique invariable : Le mâle dominant a pu être
« autoritaire », il a pu employer des méthodes
« directes », lesquelles ont pu « bouleverser »
les créatures. Mais, il est sévère et juste. Il n'a en rien
failli. Ce sont au contraire les créatures qui ont fauté, ici en
tentant de « l'aguicher ». Il a refusé de « céder »
et à maintenu l'ordre public envers et contre tout.
C'est l'argumentation rituelle de
tous les cadres administratifs mis en cause par des administrés pour
des faits de criminalités personnelles.
M. P. n'a pas compris que
désormais la politique administrative repose sur le rapport des
administratifs et des administrés et non plus sur les rapports des
femmes et des hommes.
Ces derniers, à ce titre sont
dépouillés de tous droits publics et tout particulièrement
d'inscrire l'ordre public sur le corps des femmes. Ce droit est
transféré et réservés aux administratifs, hommes et femmes, et il
s'impose indifféremment aux deux sexes administrés.
Donc, contrairement aux
informations datées, vieillottes, ringardes, de M. P., la décision
est prise de lui ôter tout ce falbala social. Il n'est plus un
homme, un mâle dominant, il est un administré, un détenu en milieu
ouvert.
A partir de ce moment :
1- L'interrogatoire ne porte plus
sur la disqualification du corps parlant des femmes. Celui-ci ne
produit plus des chaleurs psychologiques mais des vérités
judiciaires.
2- C'est le corps de M. P. qui
doit désormais produire la vérité judiciaire attendue. M. P. a été
violé comme il aurait été soumis à la Question ou comme le soldat
Bradley Manning aux États-Unis a été soumis à la privation de
sommeil, et bien sur violé. Son corps doit parler et dire ce que les
autorités ont prévu d'entendre.
L'affaire P. est d'abord une
séance de retrait des capacités des hommes civils à établir par
eux-mêmes des rapports de supériorités avec les femmes, voire même
avec les hommes.
Désormais les rapports sociaux
incluant la sexualité ne passent plus entre les hommes et les
femmes, mais entre les administratifs et les administrés. Le sexe de
l'un ou de l'autre importe peu. M. P. est violé par un administratif
mâle. Il le sera pendant 10 ans. Mais aussi bien par des hommes que
par des femmes, tous administratifs.
Mme l'ingénieure à pu porter
plainte contre un « examen gynécologique trop poussé ».
Le fait que la première plainte ait été purement et simplement
« classée sans suite » indique que ce droit est de
fraîche date. Il y a encore des hésitations pour les administrés
en milieu ouvert.
Par contre, Mme l'ingénieure ne
pourra pas repousser une fouille à corps vaginale poussée de la
part d'une femme de l'administration, sauf :
a- A justifier les violence
légitimes exercer par celle-ci à son endroit pour que force reste à
la loi,
b- A devoir lui verser des
indemnités pour « outrage »,
c- A disposer d'un casier
judiciaire pour rébellion, outrage, violence contre agent de la
force publique avec Arrêt de travail automatique de plus de 10
jours.
A ce titre, le procès P. est une
procédure de transferts de droits.
Chapitre 2 : La distinction
M. P. déborde de ses fonctions.
Mais il reste strictement dans le cadre de l'exercice de celles-ci.
M. Sarkozy sort complètement de
ses fonctions. Il utilise celles-ci pour construire de toute pièce
une activité étrangère.
Comment cette distinction se
manifeste t'elle techniquement ?
1)- L'interprétation
La confrontation de la justice
avec M. P. vient de ce que les accusations de viols et agressions
sexuelles sont des interprétations des faits.
C'est le débat judiciaire qui
départage ce qui ressortit de l'exercice de la profession et ce qui
est une activité sexuelle non-consentie puis qu’imprévue.
1- Lorsque la justice parle de
pénétration, il semble que ce soit une pénétration vaginale lors
d'un massage.
Lorsque M. P. se livre à « un
examen gynécologique approfondi » :
a- La justice à son
interprétation. Elle dit : pénétration non consentie et donc
viol.
b- M. P. à la sienne. Il dit :
geste professionnel.
2- Pour la saisie des seins,
baisers, etc.
a- La justice dit :
agressions sexuelles
b- M. P. dit : Méthode
puissante, promiscuité des lèvres due aux circuits des massages.
3- Pour les invitations sexuelles
a- La justice dit :
Harcèlement sexuel, grossièreté.
b- M. P.. dit : Camaraderie,
chacun sa culture.
Les deux thèses se tiennent.
M. P. fait l'effet d'un garçon de
course qui a acquis un statut de Professeur de Médecine.
Les privautés et les brutalités
de l'aristocrate deviennent le sans-gêne grossier du beauf.
M. P. s'est trompé de statut et
d'époque.
a- Il pense disposer de l'autorité
d'un homme de l'art pour tenir des propos de bistrotier. Il n'a pas
cette autorité.
b- Mettre la main aux fesses de la
serveuse qui repart avec la commande est devenu un attouchement, une
agression sexuelle.
Il ne l'a pas compris. Personne ne
lui a rien dit.
4-
Les rapports sexuels
La presse française est souvent
imprécise et ne donne pas à ce sujet les moyens de penser qu'il y a
vraiment eu des actes de pénétration par le sexe, le vit du
praticien. Ni qu'il n'y en a pas eu.
A- La fellation
Une fellation est évoquée dans
un journal, un seul. Elle a été dite par une anorexique lors de sa
déposition à la police. Cette plaignante est absente à l’audience
pour cause de décès. Personne n'en parle à sa place.
Curieusement, cette fellation, qui
est tout de même une pièce maîtresse dans un dossier de viol, ne
donne lieu à aucune question de la part des magistrats. Du moins
selon le journal.
« Si elle n'avait rien dit à
sa mère, elle s'était ouverte à une amie des séances avec
l'ostéopathe, qui l'embrassait, lui caressait le sexe. Devant les
policiers, elle évoquera aussi une fellation.
La cour lit le témoignage de
l'amie: "Il avait soigné des stars et elle était sensible à
cela (...) Il lui a dit qu'il faisait ça pour elle, qu'il la
soignerait comme il soignait les stars, qu'elle ressemblait à Naomi
Campbell, alors que mon amie était rousse et avait la peau
claire" ».
La mère ajoute à l'audience !
« Quand la police a appelé, je pense qu'elle a pris
conscience, elle a compris qu'elle s'était fait avoir ».
Apparemment, il n'y a aucun
questionnement sur une fellation. Entre être violé et « se
faire avoir » il y a quand même plus qu'une nuance.
B- Des rapports sexuels
La
presse nous dit : « D'après
le témoignage d'au moins deux jeunes femmes, toutefois, Pierre
Pallardy n'en serait pas resté là. Sous prétexte de dénouer leurs
tensions, il les aurait contraintes à avoir un rapport sexuel, dès
le deuxième ou troisième rendez-vous. »
Soit,
il s'agit d'un rapport sexuel manuel. Soit il s'agit d'un rapport
sexuel avec le pénis.
Dans
les deux cas, la contrainte réside en une ruse. Si ces femmes
refusent, elles ne subissent pas d'autre préjudice que moral. Elles
ne risquaient qu'une engueulade sans aucune suite civile pour elle
hors de l'établissement. M. P. n'est en rien leur chef et elle
peuvent cesser de le voir sans dommages civils pour elles mêmes.
-
« L'une d'elle a raconté comment, au cours de la séance,
l'ostéopathe l'avait embrassée sur la bouche et avait saisi ses
seins de ses deux mains. Elle l'avait repoussé et lui avait demandé
des explications à la fin de la séance. «Vous êtes coincée,
mademoiselle. Je suis sortie, j'étais sonnée, confuse», a t-elle
dit. »
La
presse rapporte cette possibilité de viol comme un aspect
anecdotique de l'affaire, une simple possibilité.
Il
semble bien que les viols attribués à M. P. et pour lesquelles il
sera condamnés à 10 ans de prison sont les débordements manuels
dans les vagins à l'occasion des massages.
Le
dispositif serait donc bien différent de celui d'un viol franc dans
une scène n'ayant pas d'autre raison d'être que de l'accomplir.
5- La discussion
Si je mets en parallèle le regard
de la justice et celui de M. P., ce n'est pas pour étudier la valeur
de l'un et de l'autre. Je ne me soucie pas de cette affaire. C'est
que ces deux regards indiquent que les faits ne sont pas univoques.
Ils nécessitent une interprétation pour avoir un sens en justice.
A-
Les propos de M. P.
M. P.dit :
a-
« "Je
maintiens ces dénégations et je vais prouver devant
ce tribunal que je suis innocent, ça fait sept ans et demi que
j'attends ce moment",
b- « «Il est impossible
que je puisse faire des choses aussi ignobles»,
Il est plausible qu'il dise cela
non pas simplement parcequ'il veut masquer la vérité.
Il peut le dire aussi parce que
les faits dont on l'accuse sont inclus dans la pratique
professionnelle, ne l'excèdent pas. Pour lui, placer sa main dans un
vagin d'autorité relève de l'autorité professionnelle.
Les faits d'accompagnement des
massages, de séduction, de promesses de rendez-vous, sont
interprétables en termes de culture de beauf, d’exaltation
commerçante. Combien de femmes se sont senties humiliées,
déshabillées, exhibées, par les bonnes plaisanteries des
commerçants de marchés ? M. P. est peut être un bon masseur
qui aurait eu besoin d'un Chef de service.
B- Monica
Le cas Monica résume cette
équivoque.
a-
« Malgré ses doutes et son trouble, Monica poursuit les
séances. Si l'attitude du soignant l'inquiète, sa technique
fonctionne. "J'aurais même continué et recommandé Pierre
Pallardy à
des amies s'il n'avait pas agi ainsi. »
b- « Par la suite, ses
craintes se confirment. Le praticien tente de l'embrasser sur la
bouche. "J'ai détourné la tête, il n'a pas insisté, mais
j'étais sur mes gardes, prête à me lever au moindre geste."
c-
Le coup de grâce intervient quand il lui assure qu'elle peut
l'appeler, qu'il viendra chez elle "l'épanouir
sexuellement".
La proposition indécente de trop. Monica ne reviendra plus. »
Il y a dans les allées et retour
de ce discours toutes les ambiguïtés de l'action de M. P. Être un
con n'est pas forcément synonyme de violeur même si ça peut être
insupportable, voire traumatisant.
6- Le jugement
Tout ce qu'il m'intéresse
d'établir ici est que les faits pour lesquels M. P. a été condamné
ne sortent pas de la pratique thérapeutique. Ils y sont insérés et
se présentent comme des extensions de celle-ci.
Mme la Présidente dit :
-
« "Faire en sorte que le sexe ne soit pas un tabou et
qu'il entre dans votre thérapie
globale est
tout à votre honneur, mais que vous vous proposiez comme acteur pour
résoudre un problème sexuel est une tout autre affaire. Là, vous
n'êtes plus thérapeute, il faut vous inscrire sur un site Internet
et retirer votre plaque! ».
Elle fait écho à la phrase de
Mme Monica :
-
« Il lui assure qu'elle peut l'appeler, qu'il viendra
chez elle "l'épanouir
sexuellement ».
Rien
n'assure que cette formule ait eu vocation à être suivie d'effet.
C'est une phrase de commercial, de soldat, de beauf, etc.
Que
la Cour juge que ce comportement puisse conduire M. P. à « retirer
sa plaque », on le comprend volontiers. Mais cela n'induit pas
l'évidence d'un comportement sexuel agressif.
Il
y a eu un débat d'interprétations. La Cour à tranché. Elle a
tranché parce qu’elle a eu à le faire. Il n'y avait pas
séparation de l'activité jugée criminelle de l'activité jugée
légale. C'est l'interprétation contradictoire qui a distingué les
deux.
Encore
une fois, ce qui nous intéresse ici c'est uniquement de reproduire
la logique du jugement.
2)-
M. Sarkozy
La
situation de M. Sarkozy est toute autre. Lui viol. Il ne transgresse
pas les règles, il organise une scène théâtrale uniquement
destinée à produire une activité sexuelle contrainte.
La
scène qu'il construit est univoque et spécialement sexuelle.
Elle
n'est pas une dérive de ses fonctions d'Etat. Elle est hors du champ
de ses attributions.
Je
pense que M. Sarkozy a fait cela pour changer l'équilibre des
Pouvoirs de la République au profit du Pouvoir exécutif et au
détriment du Pouvoir législatif.
Si
les faits s'avéraient exacts, Cette interprétation des faits ne
ferait pas de ce viol présumé un acte de gouvernement.
D'une
part, il contient des phases d'authentique piraterie du Trésor
public. D'autre part, c'est une action d'Etat qui s'apparente à
l'action factieuse.
M.
Sarkozy demande à une femme de lui faire une fellation contre la
satisfaction d'une demande nécessaire à l’exercice de son mandat
de députée.
Il
aurait pu lui dire qu'il voulait être partie prenante de l'usage de
la subvention. Par exemple, il aurait pu demander l'attribution des
marchés ouverts par cette subvention à des entreprises de ses amis
Ce qui aurait été un abus de pouvoir dans l'usage légitime de son
pouvoir. Il se serait retrouvé là dans la délinquance reprochée à
M. P. par le tribunal.
Mais,
la subvention ne l'intéresse pas. Pas plus que l'audience accordée
à une députée réclamant une subvention. Il ne sera pas question
de la subvention. Elle est un bifton posé sur la table pour la pute.
Il
profite d'une demande de subvention pour changer le statut de la
subvention, de la députée, de lui-même.
Le
chef de l'Etat devient un proxénète et la députée se transforme
en prostituée. Il est le client. La subvention est le prix de la
passe.
Il
se transforme en proxénète artisanal. C'est lui qui trouve la pute,
le client, le lieu d'exercice.
Il
tire un bénéfice direct et indirect du paiement de la passe, au
titre de client, au titre de la subordination d'une députée à sa
personne, au titre de la subordination du Pouvoir législatif au
Pouvoir exécutif.
La
subvention devient un détournement de fonds publics.
L'agression
contre une députée, contre une représentante en exercice du
Pouvoir législatif, est constituée.
Pourquoi
M. Sarkozy n'est il pas entendu sur les faits rapportés par Mme
Guillaume ?
Chapitre
3 : la gangrène
1)-
Introduction
Un
seul journal, Le Populaire, journal du Limousin, a l'idée de noter
la contestation des conditions de sa Garde à Vue par M. P.
« L'avocat
de l'accusé, Hervé Témime, a mis en cause l'enquête, demandant à
l'officier "quels actes (il) avait accomplis à décharge"
ou s'il avait lu les livres de Pallardy pour "chercher ce qui
aurait pu expliquer sa méthode?" Non répond le policier,
"c'est une enquête qui ne demande que des dépositions".
L'ex-ostéopathe
a lui attaqué vivement les conditions de sa garde à vue. Accusant
François Penau de l'avoir insulté et d'être "indigne d'être
un officier de police", il a lancé, sous les exhortations au
calme de la présidente: "J'ai été fouillé au corps, j'ai
subi un viol psychologique et physique, le choc de ma vie".
Remous dans la salle.... »
M.
P. semble avoir été effectivement violé avec pénétration anale.
D'où le distinguo entre le viol psychologique et physique.
Il
l'a été comme des centaines de milliers de français le sont chaque
année dans les locaux de police et de gendarmerie.
Ces
viols sont de même nature que ceux reprochés à M. P. ou celui
rapporté par Mme Guillaume au sujet de M. Sarkozy.
Non
seulement ils ne sont jamais jugés, mais ils sont devenus le socle
de l'entente entre les différents corps d'Etat ; avec
l'enrichissement personnel par accusation d'outrage et l'acceptation
des faux en écritures publiques.
Ce
système de viol ne tient que parcequ'il trace immédiatement une
distinction entre ceux qui ont « la carte » et ceux qui
ne l'ont pas. Ainsi, parmi les juristes, les magistrats ne sont
jamais violés, les avocats le sont quelques fois.
Pour
les journalistes, ce qui se passe au commissariat ou dans les caves
du Palais de justice, appelées « souricières », n'est
pas du ressort de l'information.
Il
n'y a information que lorsque les personnels concernés veulent se
servir de leurs propres turpitudes pour commanditer des reportages
sur la crasse des locaux, le mal être du personnel, lequel porte le
fardeau de la douleur des détenus plus les siennes propres. On se
demande comment ces gens résistent à de pareilles épreuves.
La
revendication syndicale satisfaite, tout continue comme avant pour
les personnes détenues. Une personne détenue incarcérée est
violée quatre fois à l'allée et quatre fois au retour, sans avoir
quitté l'administration.
Le
corps des détenus, leur anus, est le lieu d'inscription du pouvoir
de chaque service. Tout comme le corps de la femme était le lieu
d'inscription du pouvoir du Chef de famille et du mâle dominant.
C'est encore le principe utilisé dans les pays sous administration
politique religieuse.
Les
journalistes s'associent toujours aux cadres de l'Etat. Pour eux, le
viol des personnes détenues est comme le viol d'une Députée par M.
Sarkozy, un non-sujet.
Chapitre
4 : L'homogénéité du champ criminel
Les
trois affaires se rejoignent, en séance de Cour d'Assise, l'espace
d'un instant, par le trou du cul de M. P..
1)-
Il semble que ces trois affaires se distinguent pas leurs différences
de gravité.
1-
L'évocation du viol en Garde à Vue par M. P. suscite des « remous
dans la salle ».
On
peut penser que le public a ressenti comme une insulte que M. P.
évoque ses petits tracas personnels face à l'immense douleur des
plaignantes qui lui font face.
2-
Ces femmes lui reprochent les mêmes fautes que celles subies par M.
P. de la part du policier mais ne veulent pas accepter l'identité
des fautes.
3-
A ceci près qu'il n'y a pas de différence entre un doigt qui
s'égare dans un vagin par la contrainte et un doigt qui force
l'entrée d'un anus, ou qui se promène entre les cuisses, par la
contrainte.
2)-
On les présente aussi comme distinctes par l'impact de l'action
sexuelle sur la personne qui la supporte.
1-
affaire Sarkozy
A-
Ici
Mme
Guillaume dit : « J'ai
voulu parler de la relation entre un homme de pouvoir et le sexe. La
scène existe, mais c'est universel. C'est peut-être la seule scène
du livre qui n'est pas violente. Elle est triviale. Cette élue s'en
fout, elle en a vu d'autres. Quand on est une femme politique, si on
n'est pas capable de gérer ça, il vaut mieux changer de métier. »
Ici,
une femme, une député-maire, suce sur commande ? Où est le
problème ?
B-
Le problème résolu
Les
cadres français ont trouvé où est le problème.
a-
Il n'y a pas de viol lorsque cette femme est assignée à une
fonction de prostituée contre son gré, subit un chantage, est payé
frauduleusement.
b-
Par contre, il y a une agression lorsque la femme est une prostituée
professionnelle et travaille de son plein gré, et que le client est
publiquement déclaré tel, et paie son dû de ses deniers.
Les
magistrats refusent de contrarier cette politique de substitution de
la morale à la loi, autrement dit du règlement à la loi. Cette
substitution du détenu surveillé au citoyen souverain. Cela
explique que les gardiens soient considérés comme dispensés de
l'application du règlement.
2-
Affaire du policier
La
Cour d'Assise dit :
-
Mme la Présidente : « il
a lancé, sous les exhortations au calme de la présidente ».
-
Le public dit : « Remous dans la salle »
Ici,
l'évocation des faits est indécente et l'émotion de la victime ne
doit pas troubler la sérénité de l’audience.
3-
Affaire P.
Mme
Annie Grenier, avocate générale, dit :
-
M. P. « disait que ses «patients» étaient ses «enfants»: «Vous
avez une attitude pédophile, vous avez profité de l'emprise que
vous aviez sur elles», avait-elle lancé ».
-
« Pour elle, il avait usé de"son autorité et sa
notoriété" pour "infantiliser" des
femmes présentant des "fragilités" et pouvoir
mieux abuser d'elles. »
-
« L'avocat général, Annie Grenier, avait appelé jeudi les
jurés à "punir des actes graves", affirmant qu'il y avait
sept victimes de viols qui "sont ici pour que vous disiez : oui,
ce sont bien des victimes". »
Ici,
le fait d'abuser de la faiblesse d'autrui est gravissime. La Cour
doit statuer sur des faits « graves » et déclarer
« victimes » des personnes qui le sont.
Il
est à noter que qualifier de « pédophile » les rapports
de domination d'un homme sur une femme majeure revient à qualifier
la femme de « mineur » et plus encore d'enfant. C'est le
retour à une qualification esclavagiste de la femme. Le recours à
cet amalgame indique que le procès est politique et joué d'avance.
3)-
De l'Autorité au privilège
M.
P. doit être condamné. Il doit l'être parcequ'il n'est plus
détenteur du privilège de fouille à corps.
M.
Sarkozy et le policier cité ne doivent pas comparaître. Ils sont
détenteurs du privilège de viol.
C'est
dans la pratique ordinaire de l'autorité que se glisse une pratique
parallèle du droit. L'Autorité devient Privilège. Si l'affectation
du privilège n'est pas reconnue, c'est 10 ans.
La
marche est haute.
4)-
L'unité
Les
cousinages de ces trois affaires sont patents.
Dans
les trois cas, l'abus de pouvoir se manifeste par un abus sexuel.
a-
M. Sarkozy parvient à ses fins en imposant une fellation. Il veut
détruire une député-maire pour toutes sortes de raisons déjà
analysées.
b-
Le Policier parvient à ses fins par une mise à nu et probablement
une pénétration anale d'un homme Gardé à vue. Il veut le détruire
pour le contraindre à signer ce qu'il veut lui faire signer.
Ce
qui est une méthode régulière et revendiquée par les syndicats.
c-
M. P. abuse de la pénétration vaginale. Rien dans les informations
de presse ne nous dit qu'il voulait obtenir une jouissance sexuelle.
Par contre, il voulait sûrement inclure ces femmes dans un barnum
idéologique qui le surclasse par rapport à ses confrères.
Ce
qui fut habituel dans l'idéologie du Mâle dominant en Europe et
l'est toujours dans les pays dominés par les idéologies
religieuses.
5)-
La différence judiciaire
Ces
trois abuseurs correspondent désormais à trois catégories de
populations judiciaires.
1-
Les abuseurs civils.
Ils
vont au tribunal comme accusés.
2-
Les abuseurs administratifs.
Ils
vont au tribunal :
a-
Soit comme enquêteurs sur les actions des premiers.
b-
Soit comme demandeur d'enrichissement personnel au titre de l'outrage
fondé sur les protestations des personnes qu'ils ont violés.
3-
Les chefs abuseurs.
Les
affaires Strauss-khan et Sarkozy montre que pour les Chefs, la
distinction est entre ceux qui sont dans la ligne dirigeantes et ceux
qui la dérangent.
Le
système de référence est l'opinion dirigeante américaine où
l'usage réglementaire de la sexualité comme instrument de dictature
est plus élaboré qu'en France.
6)-
L'enrichissement personnel
1-
Le système homme-femme
a-
Dans les systèmes fondés sur la relation entre les hommes et les
femmes, la domination de ces dernières s'établit par la soumission
directe d'une femme à un homme.
b-
Celui-ci assoie sa domination par les coups et l'usage sexuel de la
femme qui lui est confiée socialement. Les viols de voisinages
garantissent la sociabilité de la pratique.
c-
Ce système survit dans les pays de charia ou dans les pays où la
religion orthodoxe a été restaurée comme véhicule de la politique
administrative.
2-
Le système administratif-administré
a-
Dans le système occidental actuel, l'ordre public s'instaure par la
subordination des administrés aux administratifs. Dans l'UE, les
États eux-mêmes deviennent des administrés et non plus des
personnes ou des citoyens.
b-
Les administratifs assoient leur dictature sur les administrés
également dans un rapport personne. Ce rapport s'établit par le
viol avec la main et les prélèvements financiers sur les
administrés par les administratifs concernés.
3-
Le prélèvement financier
La
technique salariale de l'enrichissement personnel par voie de
tribunal est devenue une véritable industrie nationale :
a-
Tout le scénario du documentaire de Raymond Depardon sur la
Présidente de la ixième chambre correctionnelle de Paris, est le
témoignage de cette procédure d'enrichissement personnel des
personnels d'Etat par le biais de l'asservissement de personnes en
état de faiblesse. Ici, un étranger en situation irrégulière.
b-
Je rapporte dans le courrier précédent l'affaire d'une institutrice
jugée pour « outrage » parce qu'elle a protesté contre
son viol par une gendarme.
c-
Chaque année, ce sont plusieurs millions d'euros qui changent ainsi
de main sous le couvert des tribunaux.
d-
La question subsidiaire est de savoir au nom de quelle autorité
morale et donc judiciaire, légale, les magistrats et administratifs
peuvent ils combattre désormais les racketteurs civils.
e-
Une administration dont les membres s'enrichissent dans l'exercice de
leurs fonctions ne peut que se corrompre et se désagréger au titre
d'administration publique.
7)-
La division nationale
Ces
trois affaires ne reposent donc pas sur une quelconque différence
objective qui nécessiterait un traitement judiciaire différent.
Les
trois personnes visées par ces informations instrumentalisent la
sexualité hors des exigences de leurs professions respectives et de
la légalité commune et universelle.
Contrairement
aux affirmations de Mme l'avocate générale, il est manifeste que
les mises en accusation ou les protections sont en fonction de
l'appartenance ou non aux castes de l'Etat et non de la gravité des
faits.
Il
y a là, la mise en place d'une distinction indue entre les français.
Cette distinction publique se fait au travers des capacités de viol
des uns et des autres.
La
justice :
a-
Refuse les frasques sexuelles de M. P.
b-
Couvre les frasques sexuelles de l'inspecteur untel.
c-
Participe à l'Omerta sur les frasques sexuelles de M. Sarkozy.
Le
principe de cette distinction est inconstitutionnel.
8)- L'usage judiciaire du viol
Pour
les magistrats, la sexualité sert :
1-
A distinguer les administratifs des administrés, ceux qui sont des
rouages de l'Etat de ceux qui le subissent. Les premiers ont a peu
près tous les droits sur les seconds, tant qu'ils se subordonnent à
leur hiérarchie.
Cette
distinction fait l'objet de nombreux procès qui forment une
jurisprudence politique parallèle à la politique administrative de
la République.
2-
A renforcer la cohésion suprémaciste des filières du Pouvoir
exécutif vis-à-vis du Pouvoir législatif. Au travers de cette
distinction s'opère le transfert de la légalité du Parlement aux
instances réglementaires et judiciaires de production du droit. Les
magistrats peuvent devenir producteurs de droit. Les instances
administratives aussi. C'est ce qui se passe avec les Cours
européennes de justice et la Commission de l'UE, dite de Bruxelles.
Conclusion
L'actualité
judiciaire rétablit d'elle même l'homogénéité du champ juridique
dans lequel la criminalité prêtée à M. Sarkozy s'installe.
L'interpellation
de M. P. par Mme la Présidente de la Cour d'Assise est tout à fait
pertinente pour interroger l'action de M. Sarkozy :
« "Faire
en sorte que le sexe ne soit pas un tabou et qu'il entre dans
votre thérapie
globale est
tout à votre honneur, mais que vous vous proposiez comme acteur pour
résoudre un problème sexuel est une tout autre affaire. Là, vous
n'êtes plus thérapeute, il faut vous inscrire sur un site Internet
et retirer votre plaque! ».
Le justice doit en effet examiner,
comme pour M. P., la capacité de M. Sarkozy à conserver sa
« plaque » sans avoir rendu des comptes à la justice sur
son rôle « d'acteur » sexuel pour aborder les
représentantes du Pouvoir législatif.
M.
P. a été entendu par la justice. Je demande qu'il en aille de même
pour M. Sarkozy.
Je
vous prie d'agréer, Monsieur le procureur de la République,
l'assurance des mes salutations distinguées,
Marc
SALOMONE
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