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Paris, le vendredi 14
février 2014
Cour de Justice de la
République
COMMISSION DES REQUETES
21,
rue de Constantine
75007
Paris
Tel. :
01.44.11.31.00
Fax :
01.44.11.31.39
Objet : Viol, mise
en prostitution, proxénétisme hôtelier, détournements de fonds
publics, recels, viol d'une députée dans l'exercice de ses
fonctions, agression du Pouvoir législatif par la Pouvoir exécutif,
par le Chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, dans l'exercice de ses
fonctions, par préméditation.
Monsieur le Président de
la Commission des requêtes
1- Première partie :
la requête
Le texte ci-après est un
exposé de la logique de la requête. L'argumentation fine,
détaillée, discutée, de la requête se trouve dans les textes
joints à cette exposé. Ils accompagnent la requête. Ils sont
présentés en deuxième partie.
1)- La requête
Je soumets à la Cour de
Justice de la République l'examen des faits rapportés par Mme
Guillaume dans son livre « Le Monarque, son fils, son fief »,
paru le 14 juin 2012. Ils visent M. Sarkozy au titre de Chef de
l'Etat pour une action qui se serait passée le 27 mai 2008, lors
d'une cérémonie de remise de médailles à l'Elysée.
Au
titre d'ancien violé, j'ai l'expérience de ce qu'aurait vécu Mme
la députée et de ce qu'aurait fait M. Sarkozy. Au titre de citoyen,
je n'accepte pas les atteintes à l'équilibre des Pouvoirs, à une
députée.
A
ces deux titres, je vous soumets cette requête.
Aux dires de Mme
Guillaume, M. Sarkozy, dans l'exercice de ses fonctions de Chef
d'Etat, a mis une députée, elle-même présente dans l'exercice de
ses fonctions de députée, dans l'obligation de lui faire une
fellation, profitant de la position de faiblesse de cette députée
qui attendait de lui une subvention.
Les faits s'établissent
selon la composition théâtrale d'unité de temps, de lieu et
d'action. Ils ne posent donc pour une institution d'Etat aucun
problème quant à leur vérification.
L'établissement public
de la véracité des faits est suspendue à l'enquête judiciaire.
Les faits analysés ici sont donc présumés.
Toutefois, il faut
souligner que personne, pas même l'intéressé, n'a songé à
démentir les dires de Mme Guillaume. Or, M. Sarkozy était fondé de
répondre à ces informations infamantes pour lui. D'une part, il en
a l'autorité auprès du public. D'autre part, il a les moyens
financiers d'une action en justice. Il n'a rien fait.
Je peux donc examiner ces
faits d'une manière positive en laissant au juge le soin de nous
dire ce qu'il en est de leur véracité.
L'analyse des causes peut
être subjectives. La vérification des faits et leur analyse peut
être objective.
2)- Les faits
Une députée est reçue
pour demander une subvention. M. Sarkozy met en scène le harcèlement
ordinaire de tous les abuseurs qui veulent imposer un acte sexuelle à
une personne en situation de faiblesse. Il le fait avec le
vocabulaire ordinaire de tous les abuseurs. On ne peut pas dire qu'il
innove. Il met la femme en faute et en ingrate. Il met l'homme au
centre du monde en créateur de droit.
Par cette confusion entre
une fellation et l'obtention d'une subvention, par la contrainte
instituée par M. Sarkozy de le satisfaire en particulier
préalablement à la demande publique, par l'interruption calculée
de la demande immédiate de discussion formulée par Mme la députée,
M. Sarkozy transforme la subvention en paiement de la fellation.
De cette contrainte et ce
paiement découlent mécaniquement une série de qualifications
juridiques.
3)- Les qualifications
plausibles
1- La femme suce. Elle
est payée. Elle est donc prostituée.
Elle est à la fois
prostituée, mise en prostitution, et une prostituée, elle acquiert
un état.
2- M. Sarkozy place Mme
la députée par contrainte, par ruse, par préméditation, en
prostituée.
Le contrat est forcé
pour une partie. Il n'est pas libre pour les deux parties.
M. Sarkozy est le
créateur de ce contrat, de cette contrainte, de cet ordre. Il est
proxénète.
Il transforme
volontairement le lieu en local de prostitution. Ce lieu devient une
maison de passe.
La somme versée pour la
fellation devient le paiement d'une passe.
3- Ce n'est pas M.
Sarkozy qui paie de ses deniers.
Cette somme provient du
Trésor public et elle en est retirée au titre de subvention et non
de paiement d'une passe pour un particulier.
Il en va ainsi car le
Trésor public ne pouvait payer cette passe pour le compte d'un
particulier.
Le détournement de fonds
publics est constitué.
M. le Trésorier payeur
devient receleur de détournement de fonds et de proxénétisme.
Mme la députée devient
receleuse de détournement de fonds publics ainsi que tous ceux qui
en ont profité.
Cette somme doit être
remboursée au Trésor public par les intéressés.
4- Mme la députée est
reçue es qualité. Elle est dans cette pièce la représentante du
Pouvoir législatif.
M. Sarkozy reçoit au
titre de Chef d'Etat une députée venue demander une subvention. Il
représente le Pouvoir exécutif.
En mettant Mme la députée
au bout de sa verge, M. Sarkozy met le Parlement en dessous de lui.
Par cette démonstration de servilité du Pouvoir législatif, il
subordonne celui-ci au Pouvoir exécutif.
5- Comme tous les
violeurs, il a manifesté son insatisfaction. La presse nous dit que
l'affaire fut rapide. Elle n'avait pas d'autre but que de mettre une
députée, le Pouvoir législatif, à genoux.
4)- Liberté personnelle
On voudra objecter que
Mme la députée fait ce qu'elle veut de son temps et de son corps.
Au titre de particulier,
certes. Mais elle est dans cette circonstance présente au titre de
députée. Elle s'adresse au représentant du Pouvoir exécutif.
Elle ne peut pas,
physiquement, s'abaisser. Elle est porteuse de ce Pouvoir législatif
dans ce rapport au Chef de l'Etat.
De la même façon, elle
suce qui elle veut. Mais elle ne peut échanger une subvention contre
une fellation. C'est de la prostitution et de la corruption. Une
députée ne peut pas être mise en prostitution par un proxénète.
Elle ne peut pas entrer dans un contrat parsemé d'illégalités.
Elle viole d'abord sa place constitutionnelle. Il est également
fautif de l'impliquer dans ce parcours.
Il en va de même pour M.
Sarkozy. Il est face à elle le représentant du Pouvoir exécutif.
Cela oblige juridiquement.
Il ne peut abaisser
physiquement une députée. Il est là pour garantir l'équilibre des
Pouvoirs. C'est pour ça qu'il habite l'Elysée. Il en accepte les
avantages. Il doit aussi en accepter ce qui pour lui sont des
inconvénients.
Il ne peut pas non plus
« Taper dans la caisse ». Aujourd'hui, même les fameux
« fonds secrets » ne peuvent plus servir à ces
manœuvres.
D'autre part, nous
verrons que la question de la liberté personnelle ne se pose pas. M.
Sarkozy met en place un système contractuel dans lequel la liberté
n'a pas sa place. Il aurait fallu que Mme la députée ait la
capacité à la créer. Elle n'a pas eu cette capacité. Voir le
paragraphe 19.
5)- La raison de la scène
Vu le déroulement de
l'action, le lieu, la date, il me paraît impossible que M. Sarkozy
n'ait pas organisé, préparé, sciemment, cette scène.
1- Le coup de chaleur
a- En amont
Le 25,06,12, M. Balkany,
dont la femme est décorée juste après la fellation, déclare :
« Vous
savez qui il recevait avant de remettre la légion à Isabelle ? Le
premier ministre Autrichien. ».
M. Balkany nous fait entendre qu'il n'y a jamais eu un
coup de chaleur du bas ventre provoqué par la remise d'une médaille
à un Premier Ministre, d'Autriche ou d'ailleurs.
b- En aval
Pour satisfaire un
éventuel assujettissement à sa libido M.Sarkozy disposait, dans les
murs, de sa femme et d'une amie, Mme Balkany, qui s'est dite
elle-même publiquement prête à tout pour lui.
c- Nul part il n'est fait
mention d'un assujettissement de M. Sarkozy à sa libido ; juste
cette fois-ci.
2- La présence au bureau
Donc, M. Balkany, le seul
qui ait démenti ces faits, procède justement par une ellipse. Il
dit que les faits sont impossibles car il serait saugrenu d'imaginer
qu'on puisse bander en remettant une médaille à un Premier
Ministre. A ce Chef de gouvernement succède une amie de toujours qui
est décrite publiquement, par Internet, comme la « maman
juive » de M. Sarkozy. Il n'y pas non plus de quoi éjaculer.
Ceci ne suffit pas à
invalider l'existence des faits rapportés par Mme Guillaume. Ça
suffit par contre pour nous dire que M. Sarkozy ne se trouvait pas
dans ce bureau par hasard ni dans une insatisfaction sexuelle
particulière.
Il était dans ce bureau
parcequ'il avait donné rendez vous à cette députée. D'une part,
cette audience était la seule. D'autre part, ces audiences dans le
Cabinet présidentiel, celui de Napoléon, sont considérées comme
des « privilèges » qui plus est des privilèges
« rares ».
Si les faits sont avérés,
M. Sarkozy a sciemment interrompu la remise des médailles pour créer
de toute pièce et par pure politique une scène de viol dont il
n'avait aucun besoin pulsionnel.
Après avoir savouré la
réception d'un alter ego en la personne du Chef du gouvernement
autrichien, il voulait abaisser le Parlement, en mettant une députée
entre ses cuisses. Ensuite, il pouvait décorer une élue subalterne,
un pilier de son parcours politique ( au demeurant déjà inquiétée
par la justice), une femme de son clan politique défini en
particuliers par des particularismes ethnico-religieux.
Par cette opération
symbolique, il écrase la politique reposant sur l'universalité
citoyenne et décore la politique tribale. C'est la République qui
fut salie ; volontairement.
3- L'ivresse de
puissance.
M. Sarkozy se livre à
ces démonstrations le 28 mai 2008. Il est alors au sommet de sa
gloire. Il se pense en conquérant irrésistible.
a- Du 28 novembre 2007 au
21 février 2008, il s'est battu pour imposer la peine de Rétention
de sûreté. Il a même voulu l'imposer avec effet rétroactif.
Sans revenir sur le
contenu de cette loi ; c'est le premier affrontement avec les
magistrats. Il en sort vainqueur.
b- Il prépare, avec le
couple Balkany, l'installation de son fils de 22 ans, sans diplôme
supérieur, à la direction de l'Epad. L'un des plus grands centre
d'affaire d'Europe.
L'opération est pour
l'automne 2008. Elle se prépare déjà dans des conflits violents
avec ses amis.
c- M. Sarkozy se réjouit
publiquement que les grèves aient disparu de France.
d- Dans tous les domaines
de sa compétence, M. Sarkozy veut imposer non son autorité mais sa
suprématie.
e- Je veux juste faire
remarquer que cette affaire ne vient pas par hasard à ce moment, cet
opportunité, ce lieu, avec la présence de ces personnes.
M. Sarkozy porte un coup
à l'Etat républicain parcequ'il se sent en position d'y substituer
d'autres règles étatiques ; claniques par exemple, entre
autres.
Ce mépris public du
Parlement correspond à une évolution européenne fondée à la
fois, sur la suprématie de l'administration, donc du Pouvoir
exécutif, et sur l'effacement des élus, le Pouvoir législatif,
dont le rôle se disloque entre le Pouvoir administratif et le
Pouvoir judiciaire, devenus tous deux créateurs de droit.
6)- Un équivalent
Ces faits sont identiques
dans leur logique à ceux qui ont valu l'arrestation soudaine de M.
Strauss-Khan. Mais ils en sont une version juridiquement aggravée.
La référence est pertinente puisqu'au moment des faits, M.
Strauss-Khan est aussi Chef d'Etat.
Ce dernier se serait
servi de son aura de Chef d'Etat, ou du moins de client important de
l'hôtel, pour solliciter de façon contraignante une fellation de la
part d'une femme de ménage. La différence de prestige sociale sert
constamment à la subordination sexuelle des faibles aux forts.
M; Strauss-Khan, Chef
d'Etat, a bénéficié d'un non-lieu par l'incapacité du tribunal
d'établir les faits avec certitude.
L'immunité de M.
Strauss-Khan a été récusée astucieusement par le tribunal.
On retrouve les mêmes
ingrédients que pour M. Sarkozy.
Les différences entre M.
Sarkozy et M. Strauss-Khan, tous deux Chefs d'Etat au moment des
faits, tous deux abuseurs sexuels par abus de pouvoir, sont les
suivantes :
a- L'un dispose d'une
chambrière, l'autre d'une députée.
b- L'un est à New York
et l'autre à Paris
c- L'un incommode les
américains, l'autre les sert.
d- L'un est jugé,
l'autre bénéficie de l'Omerta
Une autre différence
majeure est que dans un cas, une chambrière conduit au jugement d'un
Chef d'Etat, et dans l'autre, le refus d'examiner se justifie par la
condition ouvrière du demandeur.
Question subsidiaire :
de ces deux pays, lequel a de l'avenir ?
7)- L'immunité
Au cours de l'étude des
différentes affaires judiciaire auxquelles sont liées le nom de M.
Sarkozy, la farce de l'immunité totale a volé en éclat.
En2007, les médias nous
annoncent à sons de trompettes que les juges ne vont peut être pas
pouvoir étudier le divorce de M. Sarkozy tellement la constitution
le place hors du droit.
Depuis, les magistrats,
de tous grades, ont convenu que M. Sarkozy doit répondre de toutes
les actions commises comme Chef d'Etat qui ne relèvent pas de
l'exercice honnête de cette charge.
Il devenait peut être
intenable de juger des Chefs d'Etat africains, de juger le Chef
d'Etat Strauss-Khan, de réclamer la mise en jugement des chefs
d'Etat fautifs, partout, sauf en France. Partout dans le monde, les
lois d'amnisties des chefs d'Etat sont tombées, y compris avec effet
rétroactifs, comme en Amérique latine.
Le seul moyen qu'a M. le
procureur de la République de ne pas étudier le dossier de M.
Sarkozy est de le considérer comme inexistant. Ce qui revient à
considérer le demandeur comme un sous-homme.
A comparer avec les
Etats-Unis.
8)- L'omerta
Ce qui distingue aussi
l'affaire Strauss-Kahn de l'affaire Sarkozy qui est factuellement
identique, c'est l'Omerta qui entoure les actes de M. Sarkozy. Alors
même que tous les intervenants ont dit qu'ils ne doutaient pas de la
véracité des propos de Mme Guillaume.
Dès juin 2012, les
articles et commentaires sont faits de telles sortes qu'ils
conduisent d'eux mêmes à l'étouffement de l'affaire. On ne tait
pas l'information. Il n'y a pas d'information, c'est une
non-information. Il devient honteux, éliminatoire, d'en faire état.
Mme Guillaume elle-même
charge la députée en affirmant que si elle n'est pas capable de
surmonter cet événement, elle doit quitter la politique sur le
champ. Je ne dis pas que les postes ultérieurs occupés par Mme
Guillaume relèvent de la corruption d'intention. Mais, je sais
d'expérience que si Mme Guillaume n'avait pas disqualifié elle-même
son propos, elle aurait été éliminée de tout poste dirigeant.
Les journalistes
analyseront tous les faits sous l'angle de la gaudriole et des
risques du métier.
Tous les parlementaires,
députés ou sénateurs, connaissent à la fois le livre de Mme
Guillaume et la démarche de M. Salomone. Toutes les parlementaires
en ont été dûment averties.
Toutes les femmes
ministres.
Les syndicats de
magistrats.
Toutes les associations
féministes, du moins celles qu'on voit à la télévision.
Il n'y a pas eu une seule
réponse.
Dès que j'ai déposé la
première demande d'ouverture d'une enquête préliminaire, le 19
juillet 2012, j'ai eu un appel de la police politique pour me
rencontrer de façon trouble en banlieue, alors que j'habite Paris.
En septembre 2012, j'ai eu un appel de la même police politique,
pour m'impliquer dans une vente de produits frelatés.
Puis plus rien.
On peut donc dater de
septembre 2012 le moment où les décisions de mettre l'étouffoir
sur l'affaire ont été prises. A partir de ce moment, on pouvait me
laisser tranquille. A vrai dire, je parle dans le vide.
9)- Les masques du viol
Tous ceux qui ont été
violés connaissent ces couplets sur la drôlerie de la chose, leur
propre ridicule, leur manque d'humour et pour finir la certitude des
violeurs de n'être coupable de rien.
Par ses propos, sa
méthode, son chantage à l'affect, à l'amitié, à l'échange de
service, M. Sarkozy ne déroge en rien au rituel du viol de
voisinage. Le récit de ce viol dans un cadre de dorure a la
tristesse sèche des chambres sordides, des caves poisseuses, des
chiottes crasseuses, des terrains vagues, des vestiaires vides, où
ils se déroulent d'ordinaire.
10)- La tromperie
astucieuse et préméditée
M. Sarkozy pense se
protéger juridiquement par des astuces d'avocat.
Il est tellement
convaincu de son bon droit, de son innocence, qu'il organise cette
scène de telle façon qu'elle réponde d'elle même aux questions
judiciaires.
1- Il prend bien soin de
faire savoir qu'il était dans le bureau pour son seul échauffement
de boxe. Entre deux remises de médailles, à un Premier Ministre
étranger et à une élue secondaire.
2- Il est donc surpris et
pris de court par l'huissier qui lui présente son rendez vous de
17h40. Il avait même pris soin de demander qu'on ne le dérange pas.
3- Il est déjà 17h50 et
il doit faire remettre la nouvelle médaille à 18h.
4- Il dit à l'huissier
ne plus savoir ni qui elle est ni pourquoi elle vient.
Le Chef de l'Etat est
toujours le dernier informé de ses rendez vous à l'Elysée.
5- On reconnaît là la
ruse par laquelle M. Sarkozy n'a pratiquement jamais laissé sa
signature dans aucun des dossiers pour lesquels pourtant la justice
est convaincu qu'il est impliqué.
6- Or, être reçu dans
le bureau du Président est justement un « privilège »
et qui plus est un privilège « rare ».
7- En l'espèce, ce
« rare privilège » n'est pas seulement rare, il est
unique. Mme la députée est la seule personne inscrite sur l'agenda
présidentiel.
8- Comment peut il
ignorer les personnes auxquelles il offre un « rare
privilège ». Ce qui en clair veut dire qu'il les a choisi pour
une opération précise.
9- On parle là du
Président, pas d'un trépané.
10- Mais l'huissier peut
ainsi témoigner que M. le Président ne savait plus qui il devait
recevoir, et qu'il a été surpris. Et le tour est joué.
11- Mme la députée dit
immédiatement qu'elle sait que le temps du Président est précieux.
Elle propose donc de passer immédiatement au vif du sujet.
12- Elle va être mise en
situation d'être surprise.
13- M. Sarkozy se lance
dans une opération dilatoire. Lui qui n'a pas de temps à perdre.
14- Sur 20mn de rendez
vous prévu, M. Sarkozy en a déjà perdu 10.
Il organise une perte de
temps.
15- Il entreprend la
scène du viol. C'est de la sous-marque d'abuseur sexuel. Il n'est
pas un policier, un gendarme, un magistrat, un psychiatre, qui
n'aient ces formules dans ses dossiers.
16- Il en va de même
pour les femmes et les hommes violés. S'ils ne se laissent pas
faire, ce sont des gêneurs, des salauds, des anormaux, des faiseurs
d'histoires.
17- Ce faisant :
a- Il a accueilli la
députée en faisant savoir par le canal officiel des huissiers qu'il
ne l'attendait pas
b- Il a créé un univers
parallèle au motif officiel de la venue de la députée.
c- Ce motif officiel est
toujours là mais en suspend.
d- Le viol prend la place
de la conversation utile.
e- Implicitement, si le
petit garçon dit non, il sait que le Monsieur ne sera pas content et
qu'il va peut être lui faire du mal.
f- Donc, la petite fille
ne prend pas de risque et suce le Monsieur pour qu'il ne soit pas
fâché.
g- Il n'a pas été
question verbalement de transaction.
h- La salope aime la
queue, qu'y peut le beau gosse ?
18- Nouvelle mise en
infériorité
a- Seule la justice peut
nous dire si, l'affaire finie, Monsieur remballe lui-même son
matériel, ou se le fait ranger.
b- Pourquoi ferme t'il sa
braguette ? parcequ'il est 18h, il a un discours.
c- La vie est ainsi faite
que pendant que des traînées s'amusent les hommes travaillent, et
ce dans l'intérêt supérieur de la Nation.
d- Prend ça dans ta
gueule.
19- Le passage au
voussoiement
La main dans la
braguette, M. Sarkozy tutoie Mme la députée.
Une fois la braguette
refermée, M.Sarkozy voussoie la députée.
Il démontre ainsi que
l'amitié, la connivence, la gauloiserie partagée, ne sont pour rien
dans démonstration.
Il se remet à voussoyer
la députée pour la remettre à sa place, qu'elle n'oublie pas la
distance qui les sépare, ou que M. Sarkozy veut mettre.
Elle n'est en rien entrée
dans son cercle d'intime.
M. Sarkozy connaît donc
parfaitement la place que la constitution assigne à chacun des
interlocuteur. Il y a dérogé volontairement, par calcul prémédité.
M. Sarkozy s'est bien
servi de son autorité pour transformer une femme en objet sexuel.
20- L'échange d'argent
contre un service sexuel contraint est constitutif à la fois d'un
viol et d'une mise en prostitution avec proxénétisme hôtelier.
Seuls les magistrats peuvent donner les qualifications officielles.
21- L'effacement
a- La conne ramène ses
petites préoccupation muséales.
b- M. Sarkozy a encore
oublié. Sincèrement, il n'y pensait pas.
c- Il ignore aussi le
prix.
Le Chef de l'Etat qui
reçoit une quémandeuse n'a évidement pas fait étudier l'affaire.
Tout ça s'étudie sur un coin de guéridon.
d- Je n'en crois rien.
e- Après les hémorroïdes
de M. Pompidou, le cancer de M. Mitterrand, voici l'Alzheimer de M.
Sarkozy.
f- Donc la députée a
été effacée. Pas de musée, pas de prix. Elle n'existe pas.
g- C'est vraiment une
bouche, rien qu'une bouche, qui a sucé.
22- Le recel
Lorsque M. Sarkozy a fini
son numéro de Mac, il dit à Mme la députée de passer voir M.
Tigellin qui la paiera.
a- C'est bien la preuve
que le dossier a déjà été étudié.
b- Si les faits sont
exacts, M. Tigellin est receleur de détournement de fonds et de
proxénétisme.
23- La mise en tord
a- Ce prix de la
subvention est hors de prix.
b- Cette irresponsable
veut ruiner la France. Elle n'a aucun souci des deniers publics.
c- Par Charité,
puisqu'elle tient à son gadget et que M. Marcel est dans un bon
jour, au lieu de la baffer, il lui accorde son os à ronger et lui
dit d'aller chercher son bifton chez Bébert de la Bute, le
trésorier.
d- Alors que la somme est
déjà budgétée. Ce pourquoi, M. Tigellin peut débloquer
l'affaire.
e- Tous les violés sont
coupables. Elle doit s'estimer heureuse de ne pas être soupçonner
de transporter le Sida.
23- Le coup de massue
a- M. le comte rappelle à
la grue qu'il doit y aller. Elle lui prend son temps. C'est celui de
la France. Elle devrait en avoir honte. Est -elle seulement capable
d'en avoir conscience ?
b- Il est déjà parti
lorsqu'elle lui dit au revoir et merci. Comme il se doit pour une
esclave.
Mais justement, un Maître
n'attend pas le salut d'une esclave. Il n'en attend qu'un simple
soulagement du bas-ventre ; rien.
c- Il n'a même pas à en
parler à sa femme.
11)- L'opération
M. Sarkozy fait là une
opération qui en fiscalité s'appelle l'organisation de son
insolvabilité.
Il a placé chacun des
protagonistes dans la situation d'avoir sincèrement à témoigner
qu'il ne s'est pas fait sucer en échange d'une subvention ni sous la
contrainte.
Pour le faire admettre,
il ne reste qu'à trouver des juges qui acceptent de croire qu'un
homme de ce niveau :
a- Se met à puer la
sueur en mimant un match de boxe de haut niveau, alors qu'il va
devoir mettre son odeur à la portée des cadres médiatiques du
pays.
b- Oublie la venue de la
seule personne convoquée dans cet entre-deux.
c- N'a pas fait étudier
le dossier qui va lui être présenté dans le cadre d'un rendez vous
qui est un « rare privilège ».
d- Ignore que la personne
qu'il a en face de lui est écrasé par la fonction qu'il occupe
e- Ignore que cette
personne a l'impression de jouer sa vie sur ce rendez vous.
f- Ignore que cette
personne ne fait cette fellation que pour obtenir la subvention.
Si M. Sarkozy est à ce
point inconscient des réalités, alors, les juges doivent faire
savoir aux français à quel point cette incapacité mentale porte
atteinte aux droits et à la dignité des français.
12)- La réalité des
faits
En réalité, M. Sarkozy
est forcément maître de ce qu'il fait, de son agenda, de ses rendez
vous, de ses calculs. C'est par pur calcul et tromperie qu'il
organise toute cette mise en scène à laquelle chacun se plie par
professionnalisme, peur, crédulité, et surtout, besoin d'y croire.
Mme la députée a le fou
rire hystérique de toutes les personnes violées qui doivent, ou
veulent, à tout prix conserver leur allure. Surtout, qu'il ne se
soit rien passé ! C'est ensuite que viennent les cachetons. Il
y a fort à penser qu'elle a pris une douche en arrivant chez elle.
Ils et elles le font tous ; la douche ou l'eau sur le visage,
sans fin.
Plusieurs européennes
violées au Qatar sont inculpées pour adultère. C'est le miroir de
ce renversement des fautes qui n'est plus dans notre pays qu'une
idéologie publique crasseuse et tenace. Mme la députée connaît la
place qu'elle doit tenir dans cette idéologie que reprendront tous
les médias. Elle rit pour ne pas être lynchée.
A tout hasard, au cas où
, les médias habillent Mme la députée pour l’hiver. Ils font
savoir que Mme la députée n'est pas une sainte. D'ailleurs, n'a
t'elle pas couché dans sa jeunesse ? Elle a divorcée. Vous
m'en direz tant.
Et alors ? Elle est
députée et M. Sarkozy est Chef de l'Etat. La constitution les
distribue, les forme, les assigne. C'est ce que reconnaît
implicitement M. Sarkozy en passant du tutoiement au voussoiement.
Le problème est que les
magistrats partagent cette idéologie de l'inversion des
responsabilités.
13)- Le consentement
M. Sarkozy a violé une
députée et la femme qui va avec. Il ne pourra jamais se prévaloir
du consentement de la dernière pour justifier l'action sur la
première. Il en effet mis en place un système qui invalide ce
questionnement.
Mme la députée est
venue pour une subvention dont il n'a pas été question pour
l'unique raison que la discussion fut de rendre implicite l'échange
de la fellation contre la subvention.
a- Mme la députée dit
d'entrée qu'elle ne veut pas faire perdre son temps au Chef de
l'Etat. Donc, elle demande d'entrer dans le vif du sujet.
b- M. Sarkozy la coupe,
change de sujet, conduit à la pipe.
c- La fellation faite, M.
Sarkozy donne la subvention déjà budgétée.
Il s'en suit d'ailleurs
que le consentement de la députée ne se pose pas et ne sera jamais
connu. L'exigence de fellation stoppe toute demande d'un avis
quelconque à la femme et à la députée. La fellation a rempli tout
l'espace de la rencontre. Lorsque la pipe est terminée la rencontre
cesse. Elle n'avait pas d'autre but ou contenu que cette fellation.
La subvention s'en suit sans discussion car elle est l'autre nom de
ce viol, son paiement et sa qualification en acte commercial commis
de façon illégal. Elle est déjà budgetée.
L'un veut une fellation.
L'autre veut une subvention. Les deux s'équilibrent. A ceci près
que cet équilibre masque la production d'un acte commercial, social,
juridique, politique. C'est de la prostitution, proxénétisme,
détournement de fonds publics, recels, agression d'un Pouvoir sur un
autre.
Les opinions subjectives
de l'un et de l'autre ne peuvent être appréciées sans les faits
criminels objectifs qui en sont les supports.
14)- Les effets
symboliques
Cette disqualification
symbolique du Pouvoir législatif par le Pouvoir exécutif a
forcément des conséquences dans le fonctionnement de l'Etat. C'est
par excellence le lieu de déploiement du Pouvoir exécutif et le
lieu où les rapports au législatif sont l'objet d'ajustements
quotidiens.
Mme Guillaume publie son
livre en juin 2012. Elle porte par là même à la connaissance du
grand public, donc de la population subalterne de l'Etat, la mise à
genoux du Pouvoir législatif par le Pouvoir exécutif. Ceux qui
l'ignoraient encore désormais le savent.
Le fait devient un slogan
politique pour les réseaux administratifs. Concrètement, un agent
de l'Etat a mis une députée à genoux.
Une des conséquences
directe du mépris affiché dans cette affaire par le Pouvoir
exécutif contre le Pouvoir législatif sont les deux agressions
policières contre les parlementaires en 2013. Ce n'est nullement par
hasard puisque les faits se tiennent dans la même unité de temps
politique, celle des avatars du Mariage pour tous.
Une fois contre les
députés de gauche ; le 29 janvier 2013. Ils voulaient circuler
sur le trottoir du parlement pour aller à la rencontre de
manifestants. Ils en ont été empêchés en toute connaissance de
cause et brutalement par un policier.
Une fois, contre les
députés de droite ; le mardi 16 avril 2013. Ces députés
voulaient entrer dans le parlement qui tenait séance. Ils en ont été
empêchés un temps et brutalement par des policiers.
Dans le fonctionnement
ordinaire de l'Etat, les agents du Pouvoir exécutif accompagnent les
conséquences de la disqualification volontaire, organisée,
préméditée, d'un Pouvoir par rapport à l'autre.
La haine anti
parlementaire des forces de l'ordre a de multiples aspects. Mais on
n'interdit pas en groupe l'accès au parlement à des députés si on
ne pense pas que la hiérarchie est d'accord pour ne voir en eux que
des suceurs de bite.
De la même façon, un
grand nombre de policiers n'aiment pas les magistrats. Mais on ne
défile pas sous les fenêtres du Garde des Sceaux Badinter en
faisant le salut nazi, si on n'est pas nazi.
2- Deuxième partie :
les documents joints
Les textes ci-joints, en
double exemplaires, sont l'ensemble des courriers adressés à :
a- M. le procureur de la
République à partir du 19 juillet 2012 jusqu'au 3 février 2014.
b- M. le président de la
République qui a été tenu informé de toute cette démarche. Il
est le garant de l'Indépendance de la justice.
c- Madame la Garde des
Sceaux.
Le 19 juillet 2012 j'ai
déposé auprès de M. le procureur de la République à Paris une
demande d'ouverture d'une enquête préliminaire.
Pour seule réponse de M.
le procureur de la République, j'ai été convoqué au commissariat
par un Gardien de la Paix. Sous le couvert d'un accueil insultant, il
s'agissait de me faire signer un texte contraire aux vues exposées
dans les textes adressés au parquet. J'ai dû quitter le
commissariat pour ne pas signer un faux.
J'ai constamment
renouvelé l'étude de la question posée depuis.
Ces textes traitent de
tous les questions soulevées dans cette requête de manière
approfondie.
Conclusion
Sous réserve que les
faits rapportés soient exacts et compte tenu qu'ils n'ont jamais été
démentis par les intéressés et leurs proches :
M. Sarkozy n'a pas trompé
sa femme ; il en a violé une autre.
Il n'a pas usé des
services d'une prostituée ; il a prostitué une femme honnête.
Il n'a pas demandé une
gentillesse ; il contraint une personne en état de faiblesse.
Il n'a pas payé un
service sexuel ; il a détourné des fonds publics pour payer un
acte de prostitution forcée.
Il n'est pas un Chef
d'Etat dans cette affaire ; il est un proxénète.
Il ne débloque pas des
fonds ; il corrompt une admnistration.
Il n'a pas reçu une
députée ; il a mis le Parlement à genoux.
Dans aucun pays
démocratique du monde, de tels informations n'échappent plus au
regard de la justice.
Les
cadres français ont tous les prétextes pour en rester à un stade
où ne sont plus les pays émergents.
Il
est trop facile de dire que les magistrats supérieurs ont tous été
nommés par M. Sarkozy.
Les
magistrats français pensent secrètement, c'est à dire réellement,
que le droit ne sert à rien.
Pour
eux, le droit sert à régler des comptes ou à fabriquer les faibles
comme moyens de négociations sociales de l'ordre public. On enferme
du malade mental comme variable d'ajustement de la paix publique.
Mais
l'affaire Sarkozy vs députée met en scène les rapports des cadres
dirigeants aux citoyens. Il inscrit dans le débat public la
réflexion sur l'existence de plusieurs sources du droit ; tels
le Code civil ou la Charia.
Pour
examiner de tels faits, il faut penser que le droit est un instrument
de connaissance et d’organisation social. Les magistrats sont
muets. Or, c'est là qu'une société moderne a besoin d'eux.
Il
est tellement plus facile de me faire dire par un gardien de la paix
qu'on ne répond pas à une merde.
Donc,
au titre d'ancien violé et de citoyen, je vous soumets cette
requête.
Je
rappelle qu'il s'agit du viol et d'une députée.
Je
vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la Commission des
requêtes, l'assurance de mes salutations distinguées,
Marc
SALOMONE
PS :
1- Marie-Célie GUILLAUME
Le Monarque son fils son fiel.
Éditions du moment
Chapitre VII : Rocky ou le
monologue du périnée
P. 91 à 101.
2- Articles du Canard Enchaîné et du
Nouvel observateur.
Voir les pièces jointes.
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