Paris, le lundi 15 février 2016
Jean-Jacques URVOAS
Garde des Sceaux,
Ministre de la Justice
Copie
à :
Président
de la République
Premier
Ministre
Présidents
du Parlement
Premier
Président de la Cour de Cassation
Présidente
de la Cour d’Appel
Procureure
générale
Président
du TGI
Procureur
de la République
Directeur
de la police judiciaire
Bâtonnier,
M°
Joxe
Syndicat
de la magistrature
Union
syndical des magistrats
Syndicat
des Commissaires de police
Simonnot,
journaliste
Monsieur
le Ministre,
Avec
votre prédécesseuse, j’étais hors de la catégorie dite de « ceux qui me
ressemblent ». L’injustice et la malhonnêteté en raison de ma condition
sociale allaient de soi.
Qu’en
est-il avec vous ?
1)-
Préambule
J’ai
l’honneur de venir vers vous pour attirer votre attention et vous demander
d’agir :
1-
Sur la malhonnêteté avec laquelle le Bureau d’Aide Juridictionnelle (BAJ)
traite la demande d’Aide Juridictionnelle (AJ) déposée le 17 avril 2014 par M.
Salomone marc.
2-
Sur le blocage par M. le procureur de la République :
a-
D’une dénonciation concernant les faits rapportés par Mme Guillaume dans son
livre Le Monarque, son Fils, son Fief.
b-
D’une enquête de la Direction de la police judiciaire (DPJ) ordonnée par
lui-même.
3-
Une intervention légitime
a-
Soit ces faits sont administratifs, et ils sont de votre plein ressort direct.
Telle
que la délinquance visant au refus de l’AJ ou le blocage d’une enquête de la
DPJ.
b-
Soit, ils relèvent de fautes de magistrats.
Or,
M. l’avocat général : « veille à l'application de la loi et au bon
fonctionnement des parquets dans le ressort de sa cour ».
Une
émission sur l’affaire Halimi nous apprend que vous pouvez lui en demander
compte par écrit.
Dans
les deux cas, nul ne peut prétexter de l’indépendance de l’Autorité judiciaire
pour ne pas répondre à vos questions.
4-
Les conséquences
Ces
pratiques judiciaires ont des conséquences, des résonnances, sociales qu’il
n’est plus possible d’éluder après les 130 morts du 13 novembre 2015 et
l’annonce de nouveaux attentats à venir.
2)-
Le questionnement
1-
Je questionne au titre de ;
a-
Contribuable et citoyen ; art. 13, 14, 15 de la Déclaration de 1789.
b-
L’intérêt général, cf. Code de procédure pénal, Dalloz 2005, p.28, Titre
préliminaire, art.2, note 23 « demandeurs invoquant un préjudice fondé sur
une infraction dite d’intérêt général »,
c-
Vu qu’on me refuse l’assistance d’un avocat, y compris les conseils des
consultations gratuites organisées par le Barreau, on ne peut me reprocher de
me renseigner par mes propres moyens et prétexter ainsi de ne pas me répondre.
2-
Je questionne donc les détournements présumés de fonds publics par personnes
ayant autorité à des fins :
a-
De « viol comme arme de guerre », selon une qualification formulée
par l’ONU, à la demande d’une avocate française, et de disqualification
publique du Pouvoir législatif ;
b-
De spoliation de la totalité des handicapés de Paris en vue de permettre des
investissements injustifiables aux yeux des bénéficiaires puissants des autres
budgets.
J’ai
été violé deux fois et je vis avec des handicapés. Je connais un peu ces
questions.
La
seule demande que je formule auprès du BAJ est la nomination d’un avocat. Je
n’ai à préjuger de rien.
Au
travers de ce questionnement de contribuable et de citoyen, je permets aux
parties en cause de surmonter leur aveuglement et leur lâcheté.
Il
n’est pas insensé d’exiger que; sous la conduite de la justice, les auteurs
présumés de détournements de fonds publics par personnes ayant autorités,
visant à l’organisation du viol d’une députée et à la spoliation de la totalité
des handicapés de Paris, consacrent un temps à la réflexion sur leurs actes
ainsi qu’à la réparation des tords ainsi causés.
3)-
Le plan
Je
vais exposer :
Partie
1 : Le questionnement du livre de Mme Guillaume ; P. 4
Partie
2 : Les faits concernant la spoliation des handicapés parisiens ; p.
9
Partie
3 : Les caractéristiques publique de cette criminalité ; p. 9
Partie
4 : L’inscription sociale de cette usage de la criminalité ; p. 14
Partie
5 : Le renversement des priorités judiciaires et la discontinuité de
l’Etat ; p. 17
Je
serai succinct car ces sujets ont déjà fait l’objet d’analyses détaillées dont
vos services ont toujours eu une copie.
Partie
1 : Le questionnement du livre de Mme Guillaume
4)-
La démarche
Au
titre de contribuable, au Smig puis à la retraite, j’ai entrepris de
questionner la justice à propos de faits que personne n’a jamais contestés y
compris les personnalités mises en cause.
J’ai
constamment rappelé que :
1-
J’ai déposé cette dénonciation à un moment où M. Sarkozy, l’un des deux
principaux intéressés, assurait tout le monde de son retrait de la vie
politique.
Il
avait déjà déclaré : « Si je suis battu, vous n’entendrez plus parler
de moi ».
2-
Il semble, selon les dires de son entourage, que ça puisse d’ailleurs à nouveau
être le cas.
3-
Il est établi que je n’ai jamais cherché :
a-
Ni à sélectionner les candidats aux élections par voie de justice,
b-
Ni à contrôler l’action du gouvernement pas voie de justice.
Ceci
est à l’opposé de l’action judiciaire de l’association Anticor.
a-
D’une part, celle-ci vise expressément à contrôler la capacité du Pouvoir
exécutif à user des sondages, et en fait à exercer ses fonctions, comme il
l’entend.
b-
D’autre part, elle s’inscrit dans l’ensemble des actions judiciaires, toutes
invalidées par la justice, qui visent à disqualifier la candidature de M.
Sarkozy à l’élection présidentielle de 2017, et au-delà à exercer un contrôle
par voie d’actions judiciaires sur toutes les candidatures.
Toutefois,
de quel droit les magistrats donnent-ils suite à une demande et pratiquent-ils
l’omerta, et la production de faux, vis-à-vis d’une autre ?
Aux
yeux des magistrats, la seule différence entre la valeur légale de l’action
d’Anticor et de celle de M. Salomone est que le Président d’Anticor est un
magistrat et les adhérents des CSP+.
Au
titre de citoyen, un magistrat à des droits qui sont déniés à un ouvrier. C’est
ancien mais toujours aussi illégal.
J’exige
simplement que M. Sarkozy m’explique sous le couvert de la justice pourquoi il
lui a semblé plausible d’avoir recours à la criminalité de droit commun pour
l’exercice de ses fonctions.
5)-
La délinquance du BAJ
1-
La demande d’AJ
Je
demande l’assistance d’un avocat en vue d’assurer aux professionnels du droit
que sont les magistrats de discuter avec un autre professionnel.
Je
suis à la retraite depuis le 1er mars 2014. Je gagne 882 euros par mois.
2-
La réponse délinquante :
a-
Les 19 et 27 juillet 2012, M. Salomone dépose une demande d’ouverture d’une
enquête préliminaire concernant les faits rapportés par Mme Guillaume ;
b-
Le 17 avril 2014, M. Salomone dépose une demande d’AJ aux fins de permettre la
présence d’un avocat dans le suivi de cette dénonciation.
c-
Le 29 avril 2014, M. Salomone reçoit une notification de dépôt de cette demande
d’AJ stipulant : « contre : procureur de la République ».
C’est
un faux.
d-
Le 12 janvier 2015, M. Salomone reçoit un rejet de la demande d’AJ ainsi
libellée : « contre : procureur de la République de
Paris ».
Evidemment,
le BAJ ne trouve pas de faits probants contre cette personne.
e-
Faux, usage de faux, en écritures publiques par personne ayant autorité,
usurpation d’identité intentionnelle en vue d’entraver l’action de la justice. Ajoutons-y
le « foutage de gueule » et le « bras d’honneur ».
f-
Brève conclusion : la demande du 17 avril 2014 n’a toujours pas été
examinée.
g-
Le 9 août 2015, M. Salomone rappelle à M. le procureur de la République le fond
de sa dénonciation d’un détournement de fonds ayant permis l’organisation d’un
viol et d’une mise en prostitution d’une députée.
6)-
Le syndrome de la pauv’fille
Les
magistrats pensent que puisqu’ils s’adressent à M. Salomone, dont la misère est
attestée par la demande d’AJ et dont la catégorie sociale est attestée par le
Smig, ils n’ont pas à respecter le droit.
C’est
ce que j’appelle le syndrome de la simplette, la pauv’fille du village :
Autrefois,
dans les villages, tous les hommes, du notable au garçon de ferme, n’hésitaient
pas à montrer leur sexe à la pauvresse du village.
Son
regard avait si peu d’importance que les épouses elles-mêmes n’en étaient pas
jalouses.
Pour
que l’honneur de la famille soit sauf et la paix du ménage garantie ; il
suffisait à celles-ci de dire que leur homme avait bien le droit de pisser où
bon lui semble et que cette folle n’avait pas à être là
Violer
le droit devant M. Salomone, c’est comme montrer sa queue à la pauvresse.
Aucune instance officielle n’en fera grief.
Il
suffit de répéter indéfiniment que la procédure a été respectée en omettant de
dire que :
a-
La décision a porté sur des faux et usage de faux.
b-
La demande effectivement déposée n’a toujours pas été examinée.
7)-
Les fautes judiciaires du BAJ
Le
BAJ a produit des faux en écritures publiques et en a usé.
La
Cour d’Appel a reproduit cet usage de faux.
La
solidarité de corps dans la délinquance ne suffit pas à fonder une légalité.
La
fraude, la production et l’usage de faux en écritures publiques par personnes
ayant autorité sont des fautes pénales ; même en France.
8)-
Les fautes personnelles des magistrats
1-
La lettre de la présidence du TGI
Le
25 avril 2014, Mme la Présidente du Tribunal de Grande Instance (TGI), confie à
M. le Vice-Président chargé du Secrétariat Général le soin de répondre à la
lettre de M. Salomone du 21 avril.
« Monsieur,
Votre
courrier en date du 21 avril 2014 a retenu l’attention de Madame la Présidente
qui m’a chargé de vous répondre.
Vous
avez indiqué que vous souhaitez bénéficier de l’aide juridictionnelle tout en
invoquant divers éléments ayant trait à l’ancien président de la République,
notamment des infractions pénales, imaginaires ou supposées pour lesquelles
vous n’avez juridiquement aucun intérêt à agir, n’étant pas à priori victime du
crime de viol dont vous faites état et qui serait imputable au chef de l’Etat.
En
revanche, si vous souhaitez porter plainte pour des faits vous concernant
directement, je vous invite à vous rendre au commissariat de police ou d’écrire
au Procureur de la République ou de consulter un médecin psychiatre.
Je
vous prie de croire, Monsieur, à l’expression de mes salutations distinguées, »
Fin.
Par
ce courrier que j’ai déjà longuement analysé, M. le Vice-Président :
a-
Fait savoir qu’il ne voit aucun inconvénient à retenir la qualification de
« crime de viol ».
b-
Fait savoir que M. Salomone n’étant pas « victime » ne peut être
plaignant.
c-
Organise l’omission du détournement de fonds publics pour lequel M. Salomone
est qualifié pour interpeller M. le procureur de la République.
d-
Omet la qualité de députée de la personne violée ce qui reconnait à la démarche
de M. Salomone la qualité de l’intérêt général reconnue par la Cour de
Cassation.
2-
L’article 40
Comme
vous le voyez, M. le Vice-Président passe beaucoup de temps en menaces et
insultes.
En
attirant l’attention de M. Salomone vers des questions sans objets ; M. le
Vice président a pour but de faire oublier à:
a-
L’omission du détournement de fonds et de l’intérêt général à agir.
b-
L’article 40 du Code de procédure pénale.
« Article
40
1-
Le procureur de la République reçoit les plaintes et les dénonciations et apprécie
la suite à leur donner conformément aux dispositions de l'article 40-1.
2-
Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans
l'exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d'un crime ou d'un délit
est tenu d'en donner avis sans délai au procureur de la République et de
transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui
y sont relatifs. »
Par
conséquent, Mme la Présidente et M. le Vice-Président du TGI, tous deux
fonctionnaires et « autorité constituée », sont tenus de transmettre
à M. le procureur de la République l’existence d’un « crime de viol »
qu’ils tiennent pour énonçable dans un courrier de leur part.
Ils
ne l’ont pas fait. Ils sont en faute. Il en va de même de tous les fonctionnaires
et « autorités constituées ». Leur mépris social ne forme pas une
légalité.
Personne
n’a contacté M. le procureur de la République. C’est une faute. Je rappelle que
le fait de considérer M. Salomone comme une sous-merde n’est pas non-plus
constitutif de légalité.
Partie
2 : Les faits concernant la spoliation des handicapés parisiens.
9)-
L’impartialité de M. Salomone
La
dénonciation d’une activité criminelle présumée menée par une équipe municipale
de gauche, dirigée par M. Delanoë, est la meilleure preuve que je n’agis pas
par préjugé à l’égard de tel ou tel.
1-
Le 20 janvier 20104, j’ai déposé une dénonciation, au titre de contribuable,
concernant la possible spoliation de la totalité des handicapés de Paris de
leur budget par l’équipe municipale de Paris des années 2000.
2-
Le 21 janvier 2015, M. le procureur de la République m’a fait auditionner par
la Direction de la police judiciaire (DPJ) à ce sujet.
3-
Ce faisant, il a reconnu l’intérêt du raisonnement qui lui a été soumis.
4-
Comme dans n’importe quel pays du Tiers-monde, l’enquête est bloquée.
5-
Le bas-de-gamme ne doit pas gêner l’élite, qu’elle soit de droite ou de gauche.
Les
informations se répètent et amènent à la conclusion que la spoliation d’un
budget dévolu aux handicapés à Paris serait continue.
J’attire
respectueusement votre attention, M. le Ministre, sur la constatation que les
handicapés ont une créance sur les finances de la Ville de Paris. Il faut en
établir les montants ainsi que les règles de restitution des fonds. Les budgets
légaux doivent être rétablis.
Partie
3 : Les caractéristiques publiques de cette criminalité
10)-
Les liens
Je
dénonce deux faits complètements différents et distincts à tous points de vue
l’un de l’autre.
A
ceci près qu’ils ont des caractéristiques communes dont j’expose d’abord le plan
puis l’étude :
1-
Une criminalité de cadres dirigeants
Dans
les deux cas, ce sont des cadres dirigeants, en réunion, qui utilisent des
procédures de la criminalité de droit commun pour atteindre leurs objectifs
politiques.
2-
Des faits revendiqués
Cet
usage de la criminalité commune est revendiqué publiquement par ces cadres.
3-
Le couple de l’Omerta et de l’entre-soi
Pour
masquer les conséquences judiciaires de cet usage de la criminalité, les
réseaux de cadres étatiques créent le couplage :
a-
D’une Omerta complète pour certaines fractions du Peuple ;
b-
D’un bavardage incessant pour d’autres fractions du Peuple.
11)-
Une criminalité de cadres dirigeants
a-
C’est le Chef de l’Etat de droite en exercice qui est présumé avoir détourné
des fonds publics pour piéger une députée dans la prostitution et le viol.
b-
C’est l’équipe municipale de Paris de gauche qui est présumée avoir spolié la
totalité des handicapés de Paris. Mme Kristeva écrit que M. Delanoë, Maire de
Paris, en personne, lui a dit d’aller voir chez les religieux s’il y est.
c-
La criminalité n’est pas ici un accompagnement secret du Pouvoir, la main
gauche de Richelieu. Les voyous sont les chefs et les chefs sont des voyous.
12)-
Des faits revendiqués
Les
cadres concernés ne se cachent pas de leurs détours par le crime de droit
commun. Ils les revendiquent.
1-
Le détournement de fonds publics pour violer une députée
M.
Sarkozy organise un détournement de fonds publics pour prostituer une députée en
la payant d’un service sexuel contraint.
Il
le fait en organisant une audience officielle, durant une réception de remise
de médailles à des hommes d’Etat, à l’Elysée, dans le salon réservé aux
fonctions du Chef de l’Etat.
Tous
les réseaux de cadres, Mme Guillaume, les féministes, les parlementaires, les
journalistes, revendiquent le droit à la « gâterie ».
Mme
Guillaume aura ce commentaire qui résume tous les autres :
-
« J'ai voulu parler de la relation entre un homme de pouvoir et le sexe.
La scène existe, mais c'est universel. C'est peut-être la seule scène du livre
qui n'est pas violente. Elle est triviale. Cette élue s'en fout, elle en a vu
d'autres. Quand on est une femme politique, si on n'est pas capable de gérer
ça, il vaut mieux changer de métier. »
2-
Le détournement de fonds publics pour spolier les handicapés parisiens.
Dans
une discussion à la télévision, le député Caresche déclare: « Nous avons
mis du temps à contourner la loi mais nous y sommes parvenus ».
Il
revient à l’enquête de la Police judiciaire commandée par M. le procureur de la
République de dire si le commentaire de M. Caresche au sujet d’une action de
l’équipe municipale de M. Delanoë correspond aux faits de spoliation pour
lesquels j’ai informé M. le Procureur de la République.
Non
seulement je le pense mais c’est même cette phrase qui m’a conduit à entendre
les propos de parents d’enfants handicapés ; Mmes Kristeva et Emeyé.
La
rupture du budget des handicapés est un bien-connu de tous les élus parisiens
et de toutes les personnalités politiques nationales.
3-
Dans les deux cas, sous réserve de la confirmation judiciaire des faits, les
autorités concernées ne cachent pas mais proclament avec fierté leur droit à
recourir à la criminalité de droit commun pour parvenir à leurs fins politiques
visant la modification de l’organisation des Pouvoirs publics.
a-
L’asservissement du Pouvoir législatif au Pouvoir exécutif dans un cas,
b-
La visée de destruction de la loi 1905 par l’exclusion volontaire des
handicapés de leur part légitime et légale de budget et la création consciente d’une
inégalité en droit de certaines populations.
13)-
Le couple de l’Omerta et de l’entre-soi
1-
L’omerta
M.
Salomone, smigard et retraité pauvre, demandeur d’AJ constate l’omerta. Mais
celle-ci ne concerne que lui.
Il
y a une omerta à l’égard des pauvres et de leurs questionnements judiciaires de
l’action des cadres.
J’ai
été violé deux fois, deux fois torturé à la demande des autorités pour me faire
retirer mes plaintes. Je connais un peu les procédures de la complicité des
réseaux de cadres.
Dans
le cas présent, vis-à-vis du demandeur hors-caste, l’omerta s’organise comme
suit :
a-
Les avocats gratuits refusent purement et simplement d’entendre un pauvre
évoquer les faits.
b-
Le BAJ fabrique des faux.
c-
Ce sont les seuls juristes qui ont à répondre au salopard de pauvre qui les
harcèle.
d-
Les autres, tous les autres, font le mort ou bloquent l’enquête qu’ils ont
ouverte.
Il
reste tout de même la qualification écrite d’un « crime de viol » par
M. le Vice-Président du TGI, le 25 avril 2014. Tous les magistrats concernés en
ont une copie, ainsi que M. le Bâtonnier de Paris.
S’agissant
de la qualification d’un crime, le caractère privé de la reconnaissance ne
dispense personne de la communication du texte de M. le Vice-Président du TGI à
M. le procureur de la République.
2-
Le bavardage de l’entre-soi
Par
contre, dans l’espace de l’entre-soi des réseaux de cadres, c’est un bavardage
incessant. Ils ne pensent qu’à ça.
a-
Le livre de Mme Guillaume a été vendu à plus de cent mille exemplaires. Tous
les réseaux de cadres, à commencer par les magistrats et tous les dirigeants
des ministères, l’ont lu.
b-
L’exclusion des handicapés par la Mairie de Paris, à partir d’une certaine
date, sous le mandat de M. Delanoë, alors qu’avant c’était le contraire, est une
politique citée par la presse comme une cause première des soucis des parents
handicapés, la quête des places en Belgique, etc.
Ces
faits sont connus et reconnus.
3-
La dualité du langage
Pour
entretenir cette séparation entre l’omerta vis-à-vis du débat public et le
bavardage des acteurs de l’entre-soi, les réseaux de cadres ont mis au point un
système de communication qui permet de signaler à la fois le fait et
l’indignité d’en discuter publiquement.
Ce
système de partage permet dans la même phrase, le même mot, d’énoncer le fait
et la disqualification publique de son débat.
Par
exemple :
a-
Le viol de la députée devient « une gâterie » ou « Là encore,
pas de quoi s'offenser ». C’est un viol, et alors ?
b-
La spoliation des handicapés mettant en œuvre les réseaux municipaux, la
technique est celle de l’évocation du fait et du souci constant d’y remédier.
Puis les élus passent aux petits-fours. Ce n’est plus une spoliation mais un
problème long et difficile.
J’ai
l’expérience de ce qu’à Paris, les discussions concernant les handicapés ne
sont que le lieu d’expression du clanisme municipal.
Bien
sûr, le détournement de fonds publics n’est même pas évoqué. Ce serait une
diffamation, une calomnie, une atteinte à l’honneur.
a-
Violer une députée, ou renvoyer les handicapés à la terreur, est distingué ou amusant.
b-
Taper dans la caisse est dégradant.
4-
Le fonctionnement du couple
Ce
couplage de l’omerta vis-à-vis du public et du bavardage incessant dans le
monde de l’entre-soi est une procédure de rupture de l’indivisibilité de la
République.
Qui
osera dire qu’il n’y a pas de conséquences publiques à ce travail de sape de
l’unité nationale ?
Partie
4 : L’inscription sociale de cet usage de la criminalité
14)-
L’illusion de la maitrise
1-
La continuité
La
maitrise de l’omerta vis-à-vis du Public et du bavardage de l’entre-soi
persuade les cadres de l’Etat qu’il ne s’est rien passé de particulier :
Les faibles subissent des injustices. C’est comme d’habitude et ça passera.
Les
magistrats permettent à quelques privilégiés un certain usage de la criminalité
de droit commun à des fins de modifications, symboliques ou réelles, du fonctionnement
des Pouvoirs publics.
Ils
pensent sans doute continuer une activité ordinaire de garantie du bénéfice féodal
des forts sur les faibles.
2-
La nouveauté
Le
résultat de ce couplage de l’omerta et de l’entre-soi est la banalisation de
l’usage du crime dans l’organisation de l’espace public, dans les rapports de
certains groupes sociaux-professionnels à l’Etat, à la seule condition d’être
du bon côté du couple.
Or,
cet usage de la criminalité dans les actions publiques répond désormais à la
demande de nouveaux acteurs sociaux d’agir hors des impératifs de la loi pour assoir
leur place dans une société qu’ils veulent soumettre à leur propre poltique administrative.
Nous
ne sommes pas du tout dans les débordements de manifestations, les
« colères », mais bel et bien dans la rentabilisation de l’usage de
la criminalité à des fins de participation à la définition de l’ordre public.
3-
Les paliers de références
Par
l’omerta sur le viol d’une députée et de la spoliation des handicapés de Paris,
les magistrats ont créé un palier de référence pour l’usage de la criminalité
de droit commun par les réseaux de cadres à des fins d’interventions dans la
définition de l’ordre public.
Des
groupes civils nouveaux se portent donc candidats à l’utilisation de ces
références inscrites dans les pratiques des représentants de Pouvoirs publics.
Ils veulent eux aussi modifier ainsi des fonctionnements sociaux qui les
dérangent.
Il
leur suffit de connaitre les codes de cet usage mondain de la criminalité des
voyous.
4-
L’ancienneté
Ce
mélange des genres ne date pas d’aujourd’hui.
A
paris, en 2000, j’ai assisté moi-même à l’alliance de la police judicaire et de
voyous civils pour spolier une famille vulnérable et handicapée aux fins :
a-
D’installer les voyous dans la société parisienne par la spoliation du logement
de la famille ;
b-
Utiliser la famille comme viande judiciaire et carcérale de substitution le
moment venu.
c-
Toutes les hiérarchies policières et judiciaires ont participé, soit
directement soit par l’omerta, à cette action juridiquement criminelle et
politiquement fasciste.
Cf.
Affaire Jukic. Voir 14ème chambre correctionnelle, Présidente Ribeyrotte.
Mais
dans ce cas, la police pouvait se venter d’avoir encore la maitrise du jeu. Le
gêneur est violé, torturé, éliminé ; Au suivant ! chantait Brel.
5-
Le tournant
Le
tournant de 2015, c’est que l’Etat perd publiquement la maitrise de ses
rapports aux voyous et doit désormais négocier avec ceux qu’il prétendait
dominer, manipuler, mépriser.
6-
Le franchissement de la barrière des espèces
Tout
se passe comme si l’usage de la criminalité à des fins de définitions de
l’ordre public avait franchi la barrière des espèces et était passé d’une
exclusivité d’Etat à une pratique partagée avec une partie des civils.
7-
Un exemple dérisoire
Un
exemple marginal d’action criminelle en vue de redéfinir les règles de l’ordre
publique me semble concentrer la parfaite maitrise de ces codes :
a-
Le vendredi 13 novembre, la terreur dans Paris.
b-
Le jeudi suivant, le 19, je suis à l’hôpital Saint-Joseph.
c-
J’entre dans le Cabinet du proctologue.
d-
L’assistante est en Burqa. Elle ne laisse paraitre que l’ovale du visage.
e-
Après la consultation (on ne sait jamais), j’en fais la remarque au médecin.
f-
Il me répond :
« -
C’est une stagiaire, on ne peut l’empêcher.
-
Mais docteur, après 130 morts dans les rues de Paris trouvez vous normal
d’imposer la présence d’une femme en burqa dans une consultation médicale ?
-
Oui, c’est normal, vous êtes en sécurité. »
g-
Dehors.
A
l’ombre du massacre du Bataclan, un médecin organise la substitution de
l’administration religieuse à l’administration civile. Il inscrit la charia
dans la pratique ordinaire de l’administration médicale hospitalière. La fausse
modestie des acteurs est la ruse habituelle des politiques religieuses.
Il
n’est surement pas le seul.
La
conversation rapportée n’est pas différente dans sa trame logique de n’importe
quelle conversation avec des fonctionnaires usant de procédés de voyous ;
je connais.
8-
L’éducation
En
juillet 2014, ce n’est pas par la référence à la Shoah, qu’ils ont incapables
de situer dans le temps, que des manifestants âgés de vingt ans ont marché sur
la Synagogue de Sarcelles et brulé des biens appartenant à des Juifs.
1-
C’est en raison de l’éducation que leur a donné en particulier la Mairie de
Paris quant à la normalité de l’usage d’une criminalité de droit commun pour
parvenir à ses fins. Ils imitent leurs éducateurs.
2-
Dans l’affaire du viol de la Députée, ce qui concerne les réseaux de cadres
civils c’est l’acceptation par la justice du passage par la criminalité de
droit commun pour exercer ses fonctions dans l’administration publique.
a-
Mme Guillaume informe les réseaux administratifs que le Chef de l’Etat, le chef
des représentant des Pouvoirs publics, met son sexe dans la bouche d’une
députée à genoux devant lui.
b-
Les magistrats valident l’opération en la faisant entrer dans le couplage de
l’omerta pour le public et du bavardage de l’entre-soi.
9-
Les codes
La
magistrature ne légalise pas l’usage du crime mais seulement la négociation de
sa pratique.
a-
Le « viol comme arme de guerre », sa mise en prostitution par
détournement de fonds publics, d’une députée, sont occultés.
Traduction :
Un homme a mis sa queue dans la bouche d’une salope, de face. Elle s’est laissée
faire parcequ’elle aime ça. Il a rendu service à la société.
b-
Une femme qui tue un mari qui la frappe et viole ses enfants depuis 47 ans est
condamnée, en Appel, à dix ans dont cinq ans incompressibles.
Traduction :
Une salope a tiré dans le dos d’un homme. Elle a commis un crime.
Comme
au bon vieux temps.
Partie
5 : Le renversement des priorités judiciaires et la discontinuité de
l’Etat
15)-
Le renversement des priorités judiciaires
Il
ne nous parait pas étranger à notre réflexion de relever que les forces de
l’ordre viennent coup sur coup d’être atteintes par des procédures de
disqualification au profit des voyous du fait de l’exercice de leur combat contre
ces criminels, certains ou présumés.
1-
Les faits
a-
Les dealers du 12ème ardt et les policiers
Les
voyous du 12ème arrondissement, dans un quartier que je connais un peu,
viennent de porter plainte pour agressions sexuels, abus de pouvoir, etc.
contre les policiers de la BSQ.
Ils
ont agi sous la conduite d’une association qui est, comme toute association
américaine s’occupant des Etats étrangers, probablement une dépendance de la
CIA.
Astucieusement,
cette association a pensé à établir une liste de plaignants comprenant
exclusivement des mineurs. L’image communicante est imparable.
Chacun
comprend que cela ne peut que perturber gravement, voire entraver, le travail
des policiers de terrain.
L’Etat
français se retrouve à devoir discuter du périmètre de son intervention
publique avec les dealers soutenus par une organisation américaine.
b-
Un policier aux Assises
En
banlieue, un policier a voulu avec son équipe arrêter un braqueur militarisé,
récidiviste, évadé, recherché, ayant montré une arme et refusé d’obtempérer. Il
a tiré et tué le criminel.
Les
policiers ont pensé que comme à l’accoutumé leur parole, quelle qu’elle soit,
primerait eu égard à la qualité de la personne décédée.
Cette
fois-ci, le public associé à ce criminel a exigé et obtenu un procès aux
Assises.
Le
parquet, autrement dit le gouvernement, a pris publiquement et directement fait
et cause pour le public soutenant le criminel contre l’acquittement du
policier.
Rompant
sa neutralité, le procureur général s’est adressé à la plaignante en personne,
dans la salle de Cours d’Assise, pour lui garantir qu’il ferait Appel.
Le
policier sera jugé en Appel.
c-
Le jeu égal
Il
est difficile de dire que les représentants légaux de l’ordre public en vertu
des lois en vigueurs ont encore la priorité dans la définition pratique de l’ordre
légal.
Il
est patent qu’ils doivent partager la définition de l’ordre public avec les
voyous et les populations qui profitent de leur puissance.
16)-
La discontinuité de l’Etat
Le
vendredi 12 février 2016, l’émission « polonium » de Natacha Polony,
agrégée de Lettres moderne, porte sur la question de la légalisation du
Cannabis, et au-delà des drogues.
Je
n’interviens pas du tout ici dans le débat dit de la « dépénalisation ».
Les
participants reprennent à leur compte un argument qui semble être devenu pour
les cadres politiques de tous bords un argument majeur, et à leurs yeux
décisifs.
Cet
argument est le suivant :
1-
Les consommateurs sont les français de type européen, dits alors
« bobos », et les vendeurs sont les français de type méditerranéen,
dits alors « discriminés ».
2-
Si le Cannabis est légalisé, les « bobos » pourront produire leur
propre cannabis. Ils cesseront de s’approvisionner chez les
« discriminés ».
3-
Or, le paiement du Cannabis aux « discriminés » par les
« bobos » est une part majeure du revenu de ceux-ci.
4-
La possibilité pour les « bobos » de se servir ailleurs, et autrement,
tarirait les revenus des « discriminés ».
4-
Donc, l’interdiction du Cannabis doit être poursuivie afin de contraindre les
« bobos » à continuer de payer une part majeure ou importante des
revenus des « discriminés ».
C’est
stupéfiant ; si je puis risquer cette fine plaisanterie.
Vu
de cette façon, indépendamment de tous les autres arguments, l’interdiction du
Cannabis est l’organisation d’une contribution obligatoire d’une population
envers une autre. Autrement dit le paiement d’un impôt par une population à une
autre.
L’interdiction
du Cannabis devient publiquement l’obligation faite à une première population d’entretenir
financièrement une seconde.
Dans
ce cas, l’interdiction est la création d’un monopole industriel et commercial
au profit de la seconde population et la subordination de la première à ce
monopole.
Ce
monopole ne vise pas d’abord à l’établissement où la perpétuation d’une
position industrielle ou commerciale exclusive. Il pourrait être alors
justifié, à tord ou à raison, par une capacité professionnelle particulière ou
une ancienneté commerçante.
La
justification de l’interdiction par l’obligation des acheteurs de subvenir aux
besoins financiers d’une population indique que ce monopole est l’obligation juridique
dans laquelle serait la première population de pourvoir aux revenus de la
seconde.
Le
produit et le commerce ne sont plus alors que les cache-sexes d’un
asservissement, une sujétion, de la première population à la seconde.
Les
voyous ou dealers sont ici les agents d’une administration privée souveraine
d’une population disposant d’un droit de perception à l’égard d’une autre
population.
Ce
droit d’un prélèvement financier est garanti par l’Etat au moyen de
l’interdiction du Cannabis qui contraint les « bobos » à se servir
chez les «discriminés ».
En
même temps que la prohibition garantit le dépôt de revenus elle garantit
l’acceptation par les consommateurs de la marchandise cédée en échange du
paiement du prélèvement.
L’Etat
est donc pleinement responsable, pénalement complice, de la qualité de la
marchandise circulante.
Les
clients sont donc en droit de demander compte à l’Etat de la qualité de cette marchandise
fournit par ceux qui sont, de fait, même à titre privée, ses représentants ou fonctionnaires.
Nous
voyons bien là que les voyous sont les dépositaires d’une partie de la
puissance publique à des fins exclusivement privées et expressément coloniales.
En
effet, l’asservissement financier est bien la conclusion d’un assujettissement
juridique d’une partie de la population à une autre. C’est du colonialisme.
Le
comique de situation est que cet argument est défendu par les réseaux de cadres
de la gauche anticolonialiste.
Pour
ce qui est de nos préoccupations, la leçon de cette émission est que là aussi
l’Etat perd pied face à la constitution d’entités administratives criminelles
dotées par l’Etat de prérogatives souveraines telles que le prélèvement de
l’impôt, l’usage de la force publique, la capacité à représenter une population.
Cette
solidarité crapuleuse avec la criminalité masque la constitution d’une entité de
type nationale à laquelle il est reconnu d’assujettir à l’impôt, et inévitablement
à d’autres pratiques, les citoyens d’une autre nation dite française.
17)-
Le partenariat criminel
Il
est intéressant de voir que cet usage de la criminalité de droit commun par les
agents de l’Etat, qui devait assurer leur toute puissance, a produit un
phénomène imprévu qui est l’évolution des voyous en administrations
indépendantes disposant de populations de type nationales et source de droit.
Les
voyous que les autorités pensaient manipuler s’invitent désormais dans la
définition légale de l’ordre public et mettent les administrations d’Etat en
défaut.
A
l’usage de la criminalité de droit commun par les hommes d’Etat répond
désormais la subordination des administrations de l’Etat aux stratégies
judiciaires des criminels de droit commun.
Selon
toutes les apparences, le soutient à l’usage mondain d’une criminalité de
voyous par les cadres dirigeants de l’Etat a conduit à l’élévation des voyous
au rang de puissances administratives indépendantes sinon légales du moins
respectables.
18)-
Une proposition honnête
Lorsque
M. Salomone demande par voie de justice :
1-
A un homme d’Etat, pourquoi il peut être présumé acteur d’un détournement de
fonds publics aux fins de violer et prostituer une députée,
2-
A l’équipe municipale de la Capitale qui reconnait publiquement être dans
l’illégalité, pourquoi elle ne répond pas lorsqu’on l’accuse d’avoir spolié les
handicapés pour mener des actions immobilières illégales reconnues par le
Député et Adjoint au Maire Caresche ?
3-
C’est une occasion pour l’Etat de prendre l’initiative de la réflexion aux fins
de restaurer la primauté de l’Etat et de la légalité dans la définition de
l’ordre public.
19)-
Conclusion
Ce
sont les contribuables qui sont lésés, les femmes qui sont violées, les
handicapés qui sont spoliés. Ce ne sont pas les fautifs qui sont martyrisés.
Je
vous demande de bien vouloir mettre fin à la délinquance du BAJ et à une
activité judiciaire fondée sur la ségrégation sociale, le soutien au viol des femmes,
comme des hommes d’ailleurs, à la persécution des handicapés.
La
présence d’un avocat est utile à la manifestation de la vérité et indispensable
au bon fonctionnement de la justice.
En
vous remerciant pour votre attention et dans l’attente de vous lire ;
Je
vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’assurance de mes salutations
distinguées,
Marc SALOMONE