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Paris, le jeudi 25 août 2016
REFLEXION SUR LA PUDEUR, LA NUDITE, L’ORDRE PUBLIC
Copie
à :
Président
de la République
Ministre
de la Justice
Présidents
du Parlement
Présidents
des groupes parlementaires
Conseil
d’Etat
Procureur
de la République de Bastia
Syndicat
de la magistrature
Union
syndical des magistrats
Syndicat
des Commissaires de police
Dominique
Simonnot, journaliste
Monsieur
le Premier Ministre
Lorsqu’on
ne maitrise pas un processus politique capital par un dispositif coutumier, il
n’est pas interdit d’essayer de le maitriser par un dispositif novateur.
1)-
Le présent passé
Concernant
les relations de la nudité du corps, de l’idéologie multifonctionnelle de la Pudeur,
de l’ordre public ; le modèle petit-bourgeois français des années 50, revu
Mai-68, est obsolète et ne parvient plus à permettre à l’Etat d’assurer l’ordre
public et son unité administrative.
1-
Les français espèrent conserver leurs manies petite-bourgeoises du temps passé :
Le
pipi-caca du : ça fait-ça fait pas ; pas trop-mais beaucoup quand
même ; défier absolument mais sans excès ; les seins nus, comme
marque de fabrique ou fanion de l’émancipation, mais pas la bite ; les fesses
du string mais pas le vagin, etc.
2-
Avec cette collection de petits quant-à-soi, ils font face :
a-
A l’affirmation brutale, physique, sans concession, de l’idéologie religieuse
de la « pudeur », et pas seulement au sujet des femmes ;
b-
A une agression organisée, soutenu par des parrains internationaux, non pas
seulement contre l’image de la femme mais contre le dispositif d’ordre public
produit par le Code civil, contre l’unicité de l’administration et de la source
de la légalité.
3-
Chacun peut voir que cet amas de cache-misères ne fonctionne plus et qu’il ne permet
plus à l’Etat de formuler une réponse crédible à cette submersion de l’ordre public.
4-
Il s’en suit que les français et l’Etat vont droit à la capitulation, à la défaite,
à la soumission, à l’asservissement.
2)-
Le devenir
Pourquoi
ne pas développer un modèle d’ordre public fondé sur la liberté, l’égalité, le droit ?
Cette
réflexion inclut la jurisprudence établie par M. le procureur de la République
de Bastia dans l’affaire dite de « la rixe de Sisco ».
1-
Il est établi qu’il y a des lieux de dénudement, de mise à l’aise, ou
d’adaptation à l’eau.
2-
Ces lieux sont définis par les préfets où les Maires ; selon les
compétences de chacun.
3-
Ceux-ci ne définissent pas la présentation des personnes qui fréquentent ces
lieux, ils définissent le lieu.
Par
exemple, ils disent si un lieu est une plage (lieu du dénudement) ou un bord de
mer (lieu d’habillement).
4-
Dans ces lieux, les personnes se présentent comme elles le veulent.
Cela
va de la combinaison intégrale de plongée à la nudité la plus totale.
5-
La police garantit l’ordre public.
6-
Les bonnes mœurs ne concernent pas l’état des corps mais leurs relations.
7-
Selon la jurisprudence établie par M. le procureur de la République de Bastia
les forces de l’ordre et la justice répriment :
a-
Les logiques de caïdat ;
b-
Les appropriations exclusives d’un lieu ;
c-
Les surréactions inadaptées.
8-
Ce qui relève du débat public est restitué aux lieux et formes d’exercices de celui-ci.
3)-
Conclusion
La
perche tendue par la magistrature à l’Etat, et donc au Peuple, permet :
a-
A l’Etat de retrouver dans la modernité la maitrise de l’ordre public ;
b-
A la population de continuer à vivre ensemble.
Ne
pas saisir cette ouverture à l’avenir au motif de la perpétuation imbécile d’un
état de fait suranné et de l’engagement de manipulations irresponsables contre l’ordre
public existant pour parvenir illégalement à des fins inavouables, serait une faute
des conséquences de laquelle chacun est convaincu que personne n’aura jamais à répondre.
C’est
aussi ça être libre et responsable, agir lorsqu’on y est pas contraint par la perspective
d’une sanction quelconque.
En
vous remerciant pour votre attention,
Je
vous prie d’agréer, M. le Premier Ministre, l’assurance de mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
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