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Paris, le mardi 20 septembre 2016
Pour :
PROCUREUR DE LA REPUBLIQUE
Copie
à :
Président
de la République
Premier
Ministre
Ministre
de la Justice
Présidents
du Parlement
Présidents
des groupes parlementaires
Premier
Président de la Cour de Cassation
Président
de la Cour d’Appel
Procureur
général
Président
du TGI
Directeur
de la police judiciaire
Bâtonnier,
M°
Joxe
Syndicat
de la magistrature
Union
syndical des magistrats
Syndicat
des Commissaires de police
Simonnot,
journaliste
Cour
européenne des droits de l’homme (CEDH)
M.
le procureur de la République
1)-
L’inégalité devant la loi
A-
Les légaux
L’ordonnance
du 26 août 2016 du Conseil d’Etat stipule que l’interdiction faite par des
Maires à des femmes de se vêtir du Burkini sur la plage :
1-« a
porté une atteinte
grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté
d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle. »
2-
« porte une
atteinte grave et manifestement illégale au principe d’égalité des citoyens
devant la loi, à la liberté d’expression, à la liberté de conscience et à la
liberté d’aller et venir ;
3- Une telle
décision « ne repose sur aucun fondement juridique pertinent. »
B-
Les hors-la-loi
Au
même moment, le Procureur de la République considère :
1-
Comme étant conforme au respect des « libertés fondamentales », « au principe
d’égalité des citoyens devant la loi, à la liberté d’expression, à la liberté
de conscience et à la liberté d’aller et venir », les faits présumés suivants
dénoncés par M. Salomone :
a- Le Chef
du Pouvoir exécutif bloque une députée et la met à genoux devant son sexe, lui
met celui-ci dans la bouche à des fins de fellation ; comme condition de
l’obtention d’une subvention,
b- La
transformation d’une subvention publique en paiement d’un acte de prostitution,
c- La
spoliation des handicapés de Paris de leur budget à des fins, très certainement
exprimées par le député Caresche, de « contournement de la loi ».
d-
Le traitement inégal des responsabilités prises par des Hauts fonctionnaires dans
l’exercice de leurs fonctions :
da-
Celui qui organise un pacte de corruption est protégé par ses supérieurs, le
clan des promotions,
db-
Celui qui défend le fonctionnement régulier de l’administration, s’oppose à des
détournements de fonds dus à la seule proximité sexuelle de l’initiatrice des
faits avec le Ministre, est accablé d’une faute et sa carrière est brisée.
2-
Comme étant une décision « reposant sur…un fondement juridique
pertinent » :
Le fait de
couvrir de l’autorité judiciaire les faits criminels ci-dessus reconnus tels
par M. le Vice-Président du Tribunal de Grande Instance de Paris (TGI) et
jamais démentis par aucun des protagonistes.
2)-
L’honnêteté de M. Salomone
Les
questions auxquelles j’exige que ces gens me répondent n’ont jamais eu pour
objet de leur interdire l’accès à une élection ni le contrôle judiciaire de leur
activité élective.
Ainsi,
ai-je déposé la dénonciation concernant M. Sarkozy les 19 et 27 juillet 2012.
Voici ce qu’avait déclaré, en avril 2012, M. Sarkozy concernant son rapport à
la politique :
« Si les Français devaient ne pas me faire confiance,
est-ce que vous croyez vraiment que je devrais continuer dans la vie politique?
La réponse est non. »
Donc, à la date de dépôt de cette dénonciation, il n’était plus
question pour M. Sarkozy de revenir sur la scène politique.
Ou encore, c’est au Maire Delanoë et non à sa successeuse qu’est
imputable l’initiative des fautes relevées au sujet de la Mairie de Paris.
3)- L’action judiciaire
Les
magistrats sont contraints, par l’article 40 du Code de procédure pénale, de
signaler un crime, ce qu’ils identifient tel, comme M. le Vice-Président du
Tribunal de Grande Instance (TGI), au procureur de la République.
La
lettre du Vice-Président du TGI, du 25 avril 2014, est une opération
manœuvrière pour établir le crime, en masquer un autre, faire oublier les
responsabilités de ce magistrat.
Par
ailleurs, je n’ai qu’une accumulation de faux et usages de faux en écritures
publiques :
a-
Pour m’interdire illégalement l’accès à l’Aide juridictionnelle (AJ) à laquelle
je suis éligible
b-
Pour organiser des classements sans suite bidons mais qui organise une
solidarité administrative à l’intérieur des circuits judiciaires.
Par exemple, le
26 mai 2016, le parquet m’envoie un Avis de classement pour une plainte déposée
le 29 octobre 2015. N°Parquet : 15349000064
Vérification
faite, je n’ai adressé aucun texte au parquet, ni ailleurs, le 29 octobre 2016.
4)- Les vapeurs
Je sais, par habitude, le dégoût que peut inspirer aux CSP+ l’obligation
d’avoir à répondre à une personne vulnérable.
Pour rendre l’inconvénient de cette promiscuité avec un pauvre
plus supportable, sans toutefois l’effacer tout à fait j’en conviens, chacune
des personnes citées n’aura qu’à penser à ce que ressentent :
1- Cette députée s’agenouillant sur ordre devant M. Sarkozy et prenant
le sexe de celui-ci entre ses doigts, le portant puis en bouche, sous les
narines.
2- Ces familles de handicapés apprenant qu’il n’y aura plus rien
pour leur enfant à Paris et ces handicapés qui ont compris que quelque chose de
leur vie a disparu.
3- Ces fonctionnaires municipaux honnêtes supportant en silence
l’arrogance du signataire d’un pacte de corruption, sous peine de voir leur
carrière brisée sous le regard des autorités légales et tutélaires.
4- Cette famille sidérée par son expulsion hors de France
parceque le mari, le père, a défendu les deniers du Trésor public et les
principes de la République.
5)- L’erreur de cible
Je n’ai vraiment pas de chance dans mes préoccupations, elles ne
sont pas partisanes. Je me fâche donc avec tout le monde. La gauche, la droite,
les camarades des « promos », l’avenir professionnel des magistrats.
J’aurais dû me spécialiser dans la dénonciation des handicapés
mentaux. C’est porteur.
6)- Conclusion
Je ne demande pas grand-chose mais celles et ceux qui ont été
violés savent d’expérience que même s’ils ne demandent rien c’est encore trop.
Je suis pleinement conscient de l’importance des gens que je
dénonce et de ma nullité. A chaque fois que j’ai déposé plainte pour viol, j’ai
d’ailleurs été torturé, sur ordre des magistrats, pour me faire retirer mes
plaintes.
Mais tout de même, j’insiste.
En tout cas, ces gens doivent répondre aux questions qui leur
sont posées quelques soient les protections dont ils bénéficient contre le
questionnement des pauvres.
Ils exposent publiquement leurs aspirations à des charges
nationales ou internationales, en tout cas prestigieuses, honorables,
remarquables, alors qu’ils ont le cul merdeux.
Je veux juste leur offrir l’occasion d’installer dans leur
univers ce que les professionnels concernés appellent une Douchette.
En vous remerciant pour votre attention, Je vous prie d’agréer,
M. le procureur de la République, mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE