mardi, juin 05, 2018

05.06.18 procureur, terrorisme, islamisme, peuple, police, justice

Blog: madic50.blogspot.com /  salomone.marc@neuf.fr

Le lundi 4 juin 2018


A l’intention de : M. le procureur de la République


Objet : La déradicalisation de l'espace public et le Peuple


Copie à :
M. le Président de la République
M. le Premier Ministre / Mme la Garde des Sceaux / M. le Ministre de l'intérieur
MM les Présidents du Parlement / MM les Présidents des groupes parlementaires
M. le Président de la Cour d'appel / M. le procureur général / M. le Président du TGI
M. le Bâtonnier,


Monsieur le procureur de la République,

Dans une interview télévisée, vous dites en substance aux français que le gouvernement, dont vous faites partie, fait son possible dans le combat contre l'islamisme et son terrorisme mais qu'à l'impossible nul n'est tenu.

Vous nous expliquez toute la panoplie des actions idéologiques et factuelles de l’État contre ce terrorisme.

Par contre, il y a une donnée que vous n'évoquez jamais. C'est l'intervention du Peuple.

Cette intervention s'appelle Liberté et notamment la Liberté d'expression.

Non seulement vous ne l'évoquez pas mais les magistrats la combattent de façon déclarée par toute la diversité de l'action judiciaire.

Ils détruisent méticuleusement toute mobilisation du Peuple français par :
a- Les procès d'opinion qu'ils cosignent avec les associations communautaristes.
b- Les procès et procédures contre les policiers et les gendarmes dont l'action légitime est associée à la mort ou la mutilation du contrevenant communautariste et délinquant récidiviste.
c- Une cannibalisation des capacités de riposte des français aux agressions communautaires par la notion de « légitime défense » réduite à la sclérose intellectuelle et judiciaire.
d- La disqualification de la loi 1905

En prononçant, quasi simultanément, l’acquittement de deux violeurs d'enfants de 10 et 11 ans, lors de procès distincts, la justice a elle-même institué la compatibilité de la Charia, car il s'agit de cela, et du droit français.

Les faits sont bien sûr bien plus divers et imputables à des institutions variées.

Je m'en tiens là à quelques signes récents et spécifiquement envoyés par la justice au Peuple français pour le menacer et lui interdire de parler et d'agir.

Le message a été bien reçu et désormais les communautaristes installés dans l'université réclament publiquement que le terrorisme provoque le passage à une politique « inclusive » autrement dit à la fin de l'indivisibilité de l’État.

Prétendre que la démocratie va être défendue par des sections du peuple qualifiées à cet effet à l'exclusion du Peuple lui-même ne peut que conduire à des situations dans lesquelles les dirigeants de l’État emploient des expressions que nous entendons aujourd’hui telles que « Nous avons perdu la bataille de ceci-cela ».

C'est à ce point qu'il faut désormais un certain courage au gouvernement pour dire que ceux de nos concitoyens qui exercent une activité criminelle dans un pays étranger doivent être jugés par la justice de ce pays ; autrement dit pour gouverner.

Chacun devine cependant qu'il devra négocier avec les soutiens du jihadisme et laisser revenir la majorité de ces criminels.

Ils seront alors le support d'une mise en accusation de la France pour les avoir contraint de partir en les rejetant et le vecteur de la politique de division administrative ou communautaire de l’État. C'est déjà en cours à la télévision.

En effet, il y a lieu d'être pessimiste quant à une victoire contre l'islamisme mais les magistrats y ont leur part.

En vous remerciant pour votre attention,

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Procureur de la République, l'assurance de mes salutations distinguées,

Marc SALOMONE

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