mardi, décembre 15, 2020

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Paris, le mardi 15 décembre 2020

CONTRIBUTION (52) AU DEBAT NATIONAL VOULU PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE EN 2020.

REFLEXION SUR L'AVENIR DE L'ELECTION PRESIDENTIELLE ET LA PROGRAMMATION DE L'ELECTION DU PREMIER PRESIDENT NOIR DE FRANCE (PPNF).

Au fil des attentats, agressions, égorgements de professeurs, traque de mineures, manifestations anti-racistes, mobilisations anti-discrimination, etc. se forge un dispositif qui s'adapte à merveille aux règles de l'élection présidentielle.

Ce dispositif est ce que les courants communautaristes appellent de leurs vœux et nomment l'élection du Premier Président Noir de France (PPNF).

Ce Président est revendiqué par tous ceux qui se réclament des « minorités ».

Certes, chacun de ces partis ethnico-religieux prêche d'abord pour sa paroisse.

Chaque chapelle de « minorité » revendique l'élection nationale de son candidat.

Elles ont cependant toutes en commun d'agonir d'injures les « français », les « franchouillards », les non-minoritaires, qui selon eux refuseraient de voter pour un candidat déclaré « issu des minorités ».

Le terme « franchouillard » a déjà pris le sens public des anciens termes coloniaux racistes et méprisants tels que « bougnoule », « bamboula », « youpin ».

Ainsi, les français, les blancs, les goys, les babtous, refuseraient-ils de voter pour un juif, un noir, un arabe, un discriminé quelconque.

L'élection d'une telle personne pour cette qualité est présenté comme la Terre promise de la Libération des minorités, le début de la fin des discriminations ; le commencement des réparations.

Cela constitue déjà un programme électorale unitaire :

1- Faire élire un « minoritaire » et donc « briser le plafond de verre ».

2- Démembrer le système d'oppression des « majoritaires ».

3- Ramener le débat public au débat des minorités

a- Leur libération et les compensations qui leur sont dues pour causes d'oppressions.

b- L'assujettissement des « français » à « l'avant-garde de la société ».

Les oppositions de classes sont déjà devenues les oppositions ethniques et les principes nationaux sont désormais ceux de la diversité ethnico-religieuse.

Les groupes ethnico-religieux se présentent déjà comme les « avants-gardes de la société » :

a- Jacques Attali : Les juifs sont l'avant-garde de la société.

b- Kylian Mbappé : seuls les noirs savent jouer au foot-ball à un niveau d'excellence.

L'administration publique sera conditionnée par la gestion des inégalités, des injustices, des contentieux, ethnico-religieux.

Ce sera une Région française, épurée de son histoire criminalisée, conforme à la mondialisation, à la concurrence libre et non faussée, au libéralisme, aux langues dites régionales, dont l'arabe, aux indépendantismes, de la Corse par exemple, etc.

Une démocratie simplifiée et concordataire. Un pétainisme digital.

Lorsque les polonais ont accepté la religion comme référence d'Etat, la semaine de travail est passée sur-le-champs de 40H à 60H et les femmes ont perdu le droit à l'avortement libre ; entre autre.

Cela peut encore paraître burlesque.

C'est pourtant ce que Monsieur Darmanin a inscrit comme programme politique du Ministre de l'intérieur.

Le hasard veut que celui-ci soit aussi le ministre des élections.

D'emblée, il a commencé par ces mots : mon grand-père est un arabe militant, à ce titre (comme tous les arabes et les africains) il a sauvé la France, et un musulman pratiquant, il faisait ses cinq prières quotidiennes, à ce titre il est une source de sagesse ; par exemple : constitutionnelle.

Bref : nos ancêtres les musulmans (idem : nos ancêtres les non-gaulois, les non-goys, les non-babtou, les non-franchouillards).

Toute sa politique vise à la constitution d'une alliance politique entre la bourgeoisie musulmane (à laquelle les universitaires juifs (Jacques Attali) et musulmans (Hakim el karoui) accordent la direction politique de la population musulmane), les cadres de l’État français liés à Sciences po, les principaux capitalistes.

Discrètement, mais vigoureusement, M. Darmanin s'est positionné pour devenir le « PPNF ».

a- Il n'a pas à avoir de programme puisque celui-ci est désormais défini par la Commission européenne.

b- Il inscrit son parcours dans le triptyque universitaire : la France moderne se compose des immigrés, des capitalistes, des universitaires ; les autres ne comptent pas.

Certes, les chroniqueurs veulent voir autre chose en lui. Ils se focalisent sur les tendances sarkozystes de M. Darmanin. Ils se gaussent du « singe » qui imite le passé.

C'est masquer que l'orientation ethnico-religieuse du débat public est en train d'être reconnue comme norme du débat public.

C'est le cas dans le sport, l'école, l'émergence d'une politique concordataire, la ritournelle idéologique, l'ordre public.

Ainsi, depuis un an, l'Etat français n'est-il plus capable de scolariser et de garantir la vie d'une jeune fille dont la tête est mise à prix par des masses ethnico-religieuses, avec le soutien de leurs organisations publiques, et qui est librement pourchassée par leurs tueurs.

La seule préoccupation légale de la justice envers cette jeune fille mineure fut sa mise en accusation publique immédiate par le procureur de la République pour avoir répliqué vertement au musulman qui voulait la violer au nom de sa religion.

Une multitude de faits indiquent que la confluence des religions et des masses qui les reconnaissent devient sous nos yeux une force politique et institutionnelle nationale ; un élément moteur de l'ordre public.

M. Darmanin sera-t'il à la hauteur du défi qu'il s'est lancé ? Construit-il la place pour un autre ? Sera-ce pour 2022 ou 2027 ? L'avenir le dira.

Il n'en reste pas moins que la machine PPNF est lancée.

Les français n'auront plus qu'à se répéter en boucle qu'ils n'ont rien vu venir. Ça tient chaud.

Marc SALOMONE



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