lundi, juillet 19, 2021

19.07.2021, réflexion 64, GSPR, président, gifle, anarchistes, administration, mila, religion, légitime défense, ordre public

Marc Salomone/ blog : madic50 / Livre : Les deux formes

Paris, le lundi 19 juillet 2021

REFLEXION 64 SUR LA REUNION DU GROUPE DE SECURITE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE (GSPR) SUITE A LA GIFLE LANCEE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE LE 8 JUIN 2021 ET SUR LA DOCTRINE DITE DE LEGITIME DEFENSE.


N. Réf. : Réflexion 63 du 10 juin sur les faits concernant la gifle du 8 juin 2021.

Voir blog madic50.

1)- Le questionnement imaginaire

Le Canard Enchaîné du mercredi 16 juin 2021, publie une information sur la réunion et la réflexion interne du Groupe de sécurité de la Présidence de la République (GSPR), suite à la gifle reçue par le Président de la République, le 8 juin 2021 ; voir ci-après.

Cet article est le seul élément d'information dont je dispose à ce sujet. L'étude de cette réunion est donc en fait l'étude de cet article.

Seule l'autorité de ce journal en matière de rapport d'information garantit la crédibilité de celui-ci.

Je procède à l'analyse de ces informations crédibles car elle apparaissent construire une réalité imaginaire.

Le laïus reproduit celui des média du 8 juin :

1- Le Président a déséquilibré le service d'ordre en se pressant vers un bain de foule qui n'était pas prévu.

2- Les gardes du corps n'ont pas eu le temps de se mettre en place.

Que ce soit ou non de leur faute, ils n'étaient pas là.

3- La question est la querelle de priorité entre le Président et ses services de sécurité. Qui dirige qui ?

Or précisément, c'est ce questionnement qui me paraît relever de l'imaginaire administratif et nullement de l'analyse des faits autrement dit des images de deux vidéos montrant l'une « l'épaule gauche » et l'autre « l'épaule droite » du service d'ordre du Président.

L'objectif de cette réunion est de « comprendre ».

Mais comment comprendre lorsque les questions posées ne correspondent pas à la réalité de ce qu'ont vu les Français et les spécialistes du monde entier.

2)- La ritournelle :

L'article nous rapporte une présentation des faits par le GSPR identique à celle des médias du 8 juin.

A- D'une part :

a- Le Président était seul en compagnie de l'individu.

b- L'individu a bien caché son jeu et brusquement, de façon inattendu, soudaine, il bondit vers le Président.

c- Les gardes-du-corps se précipitent en retard sur l'individu qu'ils ne peuvent maîtriser qu'après coup.

B- D'autre part :

a- Le coup aurait pu être mortel ou handicapant. Une lame de rasoir suffit à trancher une artère. Un simple stylo suffit à crever un œil ou un tympan.

Une balafre aurait porté dans toutes les rencontres présidentielles la faillite de la sécurité des personnalités en France.

b- L'expert sollicité par le journal le dit aussi :

« Le responsable du dispo aurait dû anticiper l'envie soudaine du Président d'aller serrer des mains et prépositionner des effectifs en conséquence ».

C- Conclusion

a- Le constat de l'aventurisme du Président et de l'absence de « l'épaule droite » paraissent rendre compte rationnellement des faits.

b- Tout le monde est d'accord sur cette description de la situation, cette logique des faits. Les avis divergent seulement sur la priorité de l'opinion du Président ou du GSPR.

3)- Le trompe-l’œil de la surprise

Toute la réflexion des média et semble-t'il du GSPR est fondée sur l'évidence de la surprise.

1- L'individu

L'individu n'aurait évidement prévenu personne. Il a même commencé par discuter sans animosité avec le Président. Sournoisement, il ne présentait aucun signe et il masquait ses intentions.

2- Les services

Les services n'ont pas anticipé et n'ont donc pas disposé les effectifs ad hoc.

3- L'invention

Cela expliquerait tout.

Sauf que c'est faux. C'est visuellement faux.

L'invention de ces absences recompose la scène, redéfinie la filiation des actes et les critères de l'intervention.

4)- Le visionnage de la vidéo

La logique qui nous est ainsi présentée est inopérante pour rendre compte des faits.

Le Président ne s'est pas retrouvé en danger du fait de sa mise en position « bain de foule ».

Le coup porté ne l'a pas été du fait de l'absence du garde-du-corps dit « épaule droite ». L'affirmation de cette absence est fausse, visuellement fausse.

a- Les images montrent que la dite « épaule droite » se trouvait à sa place.

Ce garde est présent, à proximité, en situation d'intervenir, tout au long de la rencontre du Président avec l'individu.

Il a eu tout le temps d'intervenir et il est intervenu sitôt le mouvement du bras droit de l'individu pour porter un coup au Président.

b- Il en va de même de la dite « épaule gauche ».

Ce garde n'a peut être pas fait ce qu'on attend de lui dans la mise à l'écart du Président mais un autre l'a fait immédiatement.

Par contre, « l'épaule gauche » est présent, en situation d'agir, du début de la rencontre de l'individu et du Président jusqu'à l'agression.

c- Il y a peut être eu une pagaille mais celle-ci n'est pas la cause de la liberté d'initiative de l'individu.

d- Il y avait deux hommes qualifiés en position d'intervention et ils se sont subordonnés à l'initiative de l'individu.

5)- La vue de la scène

La vidéo du coté de « l'épaule gauche » montre clairement que le Président laisse sa main à portée des mains des électeurs qui viennent à sa rencontre. C'est une familiarité habituelle chez le Président Macron.

La plupart du temps les gens le touchent simplement. L'individu va utiliser cette disposition dans une manœuvre précise.

Un journal résume ainsi la scène :

« Saisissant l’avant-bras du président, un homme portant tee-shirt kaki, barbe noire et chevelure longue assène une gifle au président de la République, tandis qu’une voix profère clairement le cri de guerre royaliste « Montjoie ! Saint Denis ! », ainsi qu’« À bas la macronie ! ». »

Ce résumé indique bien la continuité de la saisie du bras et de la gifle.

6)- L'agression

Quel est le début de l'agression ?

C'est le moment de la saisi de l'avant-bras du Président par l'individu.

N'importe quel retraité prenant des cours d'une auto-défense imaginaire sait que cette saisie de bras est une prise de contrôle du corps de celui qui est nommé alors un adversaire.

L'individu prend ainsi, avec son bras gauche, le bras second, le contrôle du bras droit du Président, le bras premier.

Il se réserve d'attaquer le Président avec son bras droit, le déterminant, tandis que le Président répond à l'attaque avec son bras gauche, le second.

De plus, le corps du Président est manœuvré par le bras gauche de l'individu qui tient son bras droit et peut ainsi le déséquilibrer.

Le dommage a été léger car il a eu affaire à un populiste isolé adepte de la « propagande par le fait » qui a reculé devant l'ampleur de son acte.

Un nihiliste organisé ou un Terroriste religieux d'allure sympathique aurait eu l'occasion de faire un massacre.

Le Président assez sportif a pu immédiatement reculer et dégager son bras. Mais, il n'a pu éviter le coup même atténué.

7)- La paralysie des garde-du-corps

a- La procédure d'attaque du Président s'organise donc bien avant le mouvement de la main droite.

b- Le garde de droite est présent à ce début de la même façon que celui de gauche.

c- S'ils n'avaient pas été présents, ils n'auraient pas pu intervenir lors du geste d'agression.

d- Ils n'interviennent qu'au moment où l'individu lance son bras droit contre le Président.

e- Mais là, ils interviennent immédiatement.

La question n'est donc pas celle de l'absence des gardes, ils sont présents à l'image, mais de leur paralysie mentale devant une scène dont ils suivent tout le développement.

Ils sont incapables d'en définir le commencement.

8)- L'initiative

1- Il est manifeste que :

a- Ils ne peuvent bloquer la main de l'individu avant qu'elle touche le Président et qu'elle soit un danger réel pour lui.

b- L'individu a l'initiative.

2- Il a l'initiative deux fois:

a- Lors de la prise de l'avant-bras du Président

b- Lors du lancer de son bras.

L'individu avait mis en place son dispositif. Une fois son bras en action, personne ne pouvait l'empêcher d'atteindre sa première et peut être unique destination.

3- Les gardes ne reprennent l'initiative que dans la troisième phase de l'action :

a- Le blocage de la main qui a déjà atteint son but.

b- L'arrestation de l'individu

9)- Le moment de l'intervention

1- Les images montrent que :

a- Les gardes sont là,

b- Ils assistent à la préparation de l'agression.

c- Ils n'interviennent qu'à l'accomplissement au moins partielle de celle-ci.

2- Les interrogations

a- Pourquoi aucun des deux gardes, les épaules droite et gauche, n'est -il intervenu dès que l'individu a glissé son avant-bras sous celui du Président et l'a saisi avec sa main ?

b- Peu importe le rôle spécifique dévolu à l'un et à l'autre, à ce moment là, ils avaient une totale maîtrise de la situation.

3- La détermination du moment

a- La question n'est donc pas celle de l'intervention mais de son moment et de sa raison.

b- La paralysie dont ils font preuve ne relève pas de l'absence mais de l'incapacité de déterminer le moment de l'intervention.

c- Pourquoi sont-ils incapables d'intervenir à leur convenance, au moment opportun, en position dominante ?

Pourquoi se saisissent-ils de la main de l'individu après qu'elle ait agi ?

10)- Les raisons du blocage

Au vu des images, il est crédible de penser que les policiers effectivement présents n'ont pas été absents physiquement de l'action parcequ'ils étaient absents mais parcequ'ils attendaient que l'action leur soit permise.

Les gardes n'ont pas été pris au dépourvu.

Ils ont refusé d'intervenir tant que la situation, la gestuelle de l'agresseur, ne correspondait pas aux critères formels, définis administrativement, de l'agression.

S'ils étaient intervenus au moment où l'individu place son bras sous celui du Président, avant le passage à l'acte : personne n'aurait jamais pu prouver les intentions de l'individu concerné.

La logique est la suivante :

a- Le Président ne reçoit pas de coups, il n'y a rien.

b- L'individu ne donne pas de coups, il n'y a rien.

Pour agir, ils attendent que l'un donne des coups et que conséquemment l'autre les reçoive.

Ils sont logiquement, professionnellement, subordonnés à l'individu.

11)- La légitime défense

Cette méthode d'action porte un nom, c'est l'idéologie de la Légitime défense.

La règle :

On retrouve le dispositif d'action employé par les gardes du corps dans la jurisprudence de la légitime défense.

Tant que la victime n'est pas attaquée, elle ne peut ni se défendre ni prendre l'initiative d'attaquer.

Elle doit être attaquée selon les critères administratifs d'une attaque.

Elle doit riposter selon les modalités techniques de l'action de l'attaquant.

Elle est subordonnée à l'attaquant.

L'attaquant à l'initiative de l'attaque et le contrôle légal de la riposte.

Sinon, la victime devient agresseur.

En cas de riposte préventive, elle est seule agresseuse.

En cas de riposte supérieure techniquement à l'attaque, elle est co-autrice ;

Le droit devient un code du sacré, la légalité son parcours et l'ordre public un rite sacrificiel.

12)- Quelques précédents

a- Un homme a été jugé et condamné pour avoir trop violemment contré un violeur en action.

b- Un policier a été condamné aux Assises pour avoir fait usage de son arme contre un voyou en cavale armé alors que, selon le magistrat instructeur, il aurait pu se cacher et laisser le voyou choisir ses cibles.

Le voyou aurait ensuite été jugé pour ces nouveaux crimes évités par sa neutralisation.

c- Dans l'affaire de Charlie Hebdo, les Frères Kouachi, les assassins de masse, se sont réfugiés dans une imprimerie dont la gendarmerie a fait le siège.

Lors d'une de leurs sorties pour tirer sur les assiégeants, un gendarme, bon tireur, les a eu dans sa ligne de tir.

ca- Il en a blessé un à la jambe au motif que ce Kouachi allait tirer vers lui.

cb- L'autre Kouachi est venu le chercher pour le reconduire à l'intérieur.

cc- Le gendarme a refusé de tirer sur celui-ci parce que ce dernier ne le mettait pas immédiatement en joue. Les frères sont rentrés dans l'imprimerie.

cd- Le gendarme a donc laissé les Kouachi libres de se soigner, de reprendre des forces, de décider de tuer ou pas le patron de l'imprimerie resté à l'intérieur, de tuer des gendarmes lors de leur deuxième sortie ; celle où ils furent seuls tués.

Au cours du combat, au nom de la légitime défense, ce gendarme a mis volontairement, tactiquement, inutilement, en jeu la vie de ses camarades de combat, au cours du combat, pour éviter de blesser ou de tuer l'ennemi.

C'est là l'exposé de toute la logique de l'idéologie dite de Légitime défense.

13)- Le cas précis

Dans le cas de la gifle, s'ils avaient saisi l'individu tant qu'il ne faisait que tenir le bras du Président, il aurait suffit à celui-ci de dire qu'il était en communion avec celui-là pour que les média condamnent l'hystérie policière, la bêtise du gorille incapable de comprendre la volonté de dialogue du jeune injustement arrêté.

S'il était arrivé quelque chose à cet individu, le policier aurait eu à en répondre devant des magistrats soucieux de faire respecter les règles de la Légitime défense ; comme les prêtres font respecter les rites sacrés et les sacrifices qui les accompagnent.

14)- L'isolement du Président

C'est aussi la raison pour laquelle les forces de l'ordre privilégient le contrôle de la personne du Président au lieu de l'attaque contre les manifestations d'agressivités improuvables.

Dans la logique administrative, le Président est un administré.

Les administratifs suppriment le danger en contrôlant l'administré et en l'enfermant dans une bulle avec eux.

Les causes du danger sont tenues à distance. Elles n'existent pas.

La logique de l'intervention vise le contrôle de la personne de l'administré et non des manifestations agressives extra-administratives.

Tant que le public n'a pas pris la forme de l'administré, l'administration n'a rien à penser, à dire, à faire.

15)- Les nouvelles politiques administratives

Cet aveuglement institutionnel laisse la place libre à l'organisation d'autres types d'administrations, religieuses par exemple, qui visent à faire valoir leur droit à un enfermement du public propre à leur logique.

Il est singulier que certains mots rituels suffisent à briser le cercle sacré de la Légitime défense.

On peut attaquer, riposter de manière disproportionné, violer, si on profère les mots incantatoires : raciste ! Salope ! Spécisme ! Etc.

Il se crée un espace conflictuel où certaines formes administratives civiles taillent des croupières à l'administration publique qui pensaient être la seule légitime.

a- Il suffit d'oser prendre les risques inhérents à l'affrontement avec l'ordre établi.

b- La sélection darwinienne fait le reste.

16)- L'installation des souverainetés administratives

En même temps qu'un anarchiste giflait le Chef de l’État, se tenait le procès des complices du militant administratif, ou religieux, c'est la même chose, musulman qui a voulu imposer à une mineure la doctrine d'infériorité des femmes et leur libre disposition pour les hommes, par le moyen pratique de l'exigence de la soumission de cette mineure au viol.

Mila a répondu à cet administratif qu'elle déniait à cette politique administrative toutes valeur publique autre que criminelle.

1- Les représentants de la dite administration civile l'ont condamnée à mort ou ont soutenu cette condamnation.

2- Elle fut immédiatement mise en accusation par le procureur de la République.

Il fallu une mobilisation publique pour que la magistrature retire son action.

3- Ses complices ont agi sur Internet, par l'intermédiaire d'un harcèlement dont la valeur légale est reconnue par les pouvoirs publics par le biais de la déscolarisation de Mila, y compris dans les écoles militaires.

4- Ceux qui ont été triés pour comparaître au Tribunal sont sortis libres du Tribunal et les condamnations financières seront peut être payées par la CAF, c'est à dire par l'impôt, comme ce fut le cas pour des violeurs ethniques d'une mineure blanche des cités sortis libres du Tribunal ; comme l'impose la reconnaissance progressive du pluralisme administratif.

5- La condamnation n'est plus que la reconnaissance de la prééminence (provisoire) d'une politique administrative ( l'administration publique) sur ses concurrentes.

6- Par contre, leur victime, Mila, pour faire cesser la chasse dont elle est l'objet, a dû « aller à Canossa », en se rendant à la Grande Mosquée de Paris, construite par l’État français en hommage aux soldats musulmans de la guerre de 14-18, pour demander pardon aux musulmans de les avoir offensés en leur refusant le droit d'imposer leur doctrine de l'infériorité de la femme par le viol de l'une d'entre elles.

Elle a dû s'excuser d'avoir dit que les références utilisées par des violeurs sont criminelles et qu'elle les combat.

Wikipédia donne cette définition de Canossa : En référence à la pénitence d'Henri IV, l'expression « aller à Canossa » désigne le fait de céder complètement devant quelqu'un, d'aller s'humilier devant son ennemi.

7- L'affaire a un intérêt particulier.

a- Pour la première fois, à ma connaissance, les représentants reconnus de l'islam établissent un lien organique, une continuité administrative, entre les fascistes musulmans (les islamistes divers), les autorités religieuses musulmanes reconnues et les masses musulmanes ainsi que les individus musulmans.

b- Pour la seconde fois depuis l'accord entre les bandes musulmanes, signé à la mosquée de Dijon, à ma connaissance, les représentants des Pouvoirs publics, dont les magistrats, reconnaissent les autorités religieuses musulmanes comme les représentants légaux des musulmans, et notamment des hors-la-loi musulmans, ainsi que la supériorité de leur autorité en matière d'ordre public.

C'est à la mosquée que les conflits des musulmans, entre eux ou avec les français, se règlent.

L'action préfectorale et les décisions de justice préparent le terrain avant de s'en remettre aux autorités religieuses.

8- La Gifle sonne l'installation publique de ces nouvelles politiques administratives, la rupture de la continuité de l’État, l'installation du séparatisme comme doctrine publique.

9- Ce n'est pas seulement Mila qui est « allée à Canossa », c'est la République française, l’État, la France.

 

17)- Le conflit

Comme n'importe quelle victime actuelle, le Président est immédiatement intervenu pour que son agresseur ne subisse pas des brutalités policières présupposées. C'est à dire des initiatives sortant du cadre de l'idéologie de la légitime défense.

Depuis Mai 68, tous les étudiants et diplômés passent par cette doctrine qui veut que le droit soit le seul mode légitime, légal et efficace de règlement des conflits extrêmes. La force est a priori illégale pour les personnes dépendantes de l'administration publique.

Au rebours de cette idéologie pratique, la raison majeure de la symbiose des français avec les policiers lors des attentats de 2015 et suivants est que les forces de l'ordre ont tué les terroristes et ne les ont pas arrêtés vivants.

Les magistrats n'ont eu de cesse depuis de reprendre la main sur ce qu'ils considèrent être une échappée politique illégale et bien plus dangereuse que les agressions.

18)- Le triomphe de l'Anarchisme

L'agresseur du Président s'inscrit dans la filière de l'anarchisme et de sa stratégie dite de « propagande par le fait ».

Par exemple :

1- France

L'assassinat du Président Sadi Carnot par l'ouvrier anarchiste italien en exil Sante Geronimo Caserio, le 4 juin 1894. à l'occasion de l'Exposition universelle, internationale et coloniale qui se déroule au parc de la Tête d'or à Lyon.

Le chef de l’État prend la décision de saluer la population locale à bord de la voiture présidentielle...Alors que Sadi Carnot souhaite faire le trajet à pied, le docteur Antoine Gailleton, maire de Lyon, le convainc de monter dans un landau très bas.

Du fait de cet assassinat, les anarchistes seront interdits de propagande publique jusqu'en 1992.

2- Empire tsariste

L'assassinat du Tsar Alexandre II (le 13 mars 1881), et de Lénine, en 2018, même si celui-ci mettra plusieurs années à en mourir. des socialistes révolutionnaires de Russie de la Narodnaïa Volia.

3- Les anarchistes ont repris de l'actualité en 1967-68. Ils donnèrent le mouvement du 22 mars qui a dirigé le mouvement étudiant de Mai-68.

Ce mouvement relevait aussi de « la propagande par le fait » ; provoquer une agression pour dénoncer la répression.

L'anarchisme a connu les développements les plus diverses. Mais surtout, il est devenu le liant de toutes les idéologies politiques publiques, y compris religieuses, contemporaines.

Le gauchisme de Mai 68 était déjà un mouvement politique religieux au sens actuel du terme. Mais l'expression de celui-ci était entièrement assujettie au vocabulaire politique.

Le différence technique de ce terrorisme politique anarchiste avec le terrorisme religieux que connaît la France aujourd'hui est que :

a- Il vise les cadres du Pouvoir d'Etat et non les populations.

b- Il ne vise pas à asservir la population française à une autre population.

Techniquement, la victoire des anarchistes et des religieux sur les marxistes et sur le léninisme est totale.

 

En 2021, Chloé Morin fait la synthèse de cette évolution en publiant : « Le populisme au secours de la démocratie ? ». Et bientôt : Pétain au secours de la France ?

19)- Conclusion

L'idéologie de la légitime défense repose sur l'identification de tous les français à des administrés soumis à une hiérarchie et à une gestion toutes deux imaginaires.

On remarque la constante de la vie publique qui est la conjonction de la politique administrative dite de Légitime défense et ses différentes déclinaisons avec ces deux courants politiques que sont le populisme-nihiliste et le terrorisme religieux.

Cette doctrine a désarmé les français et formé le mouvement de fuite devant les agressions.

Nous voyons ici qu'elle a pénétré par capillarité la Direction de l’État.

Dans ce cas, elle a mis en danger de mort le Chef de l’État et gravement nui à la paix civile.

On remarquera aussi l'adaptation parfaite des criminels à cette doctrine et l'incapacité des responsables de l'ordre public à s'y insérer sauf pour se détruire corporativement.

Georges Pompidou, dans le Nœud Gordien, en 1968, notait cette évolution comme une extension du désordre « bien au delà de l'anarchisme ordinaire des bureaux ».

Lorsque la politique administrative interdit aux gardes-du-corps du Chef de l’État de garantir la sécurité de celui-ci, il est peut-être temps d'y réfléchir.

Tant que cette doctrine n'aura pas été examinée, les mêmes causes produiront les mêmes effets. On fabriquera des lampistes, des règlements de comptes, des rigidités, etc.

En tout cas, ces policiers ont agi selon les règles en vigueurs.

Marc SALOMONE


PS : L'article du Canard Enchaîné, du 16,06,21, p.3 :

THERAPIE DE GROUPE POUR GORILLES DE MACRON.


Voici l'article : (Les numérotations sont de moi).

A- Les faits

1- Les membres du groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) ont été convoqués par courriel à une séance consacrée à la baffe reçue par macron le 8 juin dans la Drôme.

2- Objectif ? Comprendre

a- pourquoi « l'épaule droite » (le gorille censé coller au flanc droit du Président pour parer tout coup venant de ce côté) ne se trouvait pas à la sa place et n'a donc pas pu bloquer la main de l'agresseur.

b- Pourquoi, aussi, « l’épaule gauche » s'est elle trouvée toute seule pour un nouveau coup éventuel alors que sa principale mission est « d'extraire » le chef de l’État en cas de danger ? »

c- Pourquoi encore l'un des gardes du corps, censé protéger es arrières, semble sur l'es images complètement dépassé par les événements ?

3- conclusion

Analyse d'un flic expert en protection rapprochée

« si on avait eu affaire à quelqu'un armé d'une lame de rasoir ou même d'un simple stylo, l’issue aurait pu être fatale. »

B- Les commentaires venant des professionnels

1- La faute

« Certes, Macron, donne du fil à retordre aux membres du GSPR, composé à parité de flics et de gendarmes : pour prendre « le pouls du peuple »,il n'hésite par à déroger au programme et aux consignes.

2- L'expert indépendant

« Mais, précise l'expert, c'est à la sécurité de s'adapter à l'autorité à protéger et non l'inverse.

« Le responsable du dispo aurait dû anticiper l'envie soudaine du Président d'aller serrer des mains et prépositionner des effectifs en conséquence ».

Dis comme ça tout paraît simple. » 

C- Les circonstances professionnelles

La claque est partie à une période où les gorilles nourrissent de bouleversants états d'âme...

Le général qui dirige la Direction de la sécurité de la présidence de la République (DSPR) s'est mis à dos plusieurs éléments de cette trop de choc, pour cause de management trop musclé.....

Au point que 40 gendarmes de la la dite garde Républicaine ont demandé à aller voir ailleurs.

Problèmes de recrutement.

Signalement pour harcèlement visant le général.

D- Conclusion

Un camarade de promo du général : « une atmosphère toxique autour de la sécurité du Président ».

 

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