samedi, mars 19, 2022

Benzema3, 19.03.22, valbuena, cour d'appel de versailles, chantage, maffia, Etat, sport

 

Marc Salomone /  Blog : madic50.blogspot.com / Livre : Les deux formes, éd. Amazon.

Paris, le samedi 19 mars 2022

9e chambre de la cour d'appel de Versailles

5, rue Carnot, 78 011 VERSAILLES CEDEX

tel : 01 39 49 67 89 / gug.ca-versailles@justice.fr

Objet : Interrogation citoyenne : Affaire Benzema vs Valbuena


N. Réf. : lettre du 14 décembre 2021 / lettre du 31 décembre 2021


Madame, Monsieur, le Président de la Cour d'Appel de Versailles

Madame, Monsieur, le Procureur général de la Cour d'Appel de Versailles

1)- Préambule

A- Les Droits de l'Homme

1- L'équipe de France et ses membres sont des agents de l’administration publique.

2- Pour les français les Institutions honnêtes et les personnels intègres sont un droit.

3- Déclaration des Droits de l'Homme, Art. 15. La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

B- L'actualité

Le hasard veut qu'à deux jours intervalles les média annoncent successivement que :

a- « ce lundi 14 mars, Karim Benzema est devenu le meilleur buteur français de l’histoire (clubs et sélection confondus) avec 413 réalisations. Soit deux unités de plus que Thierry Henry (411) », puisque les buts marqués au sein de clubs étrangers sont comptabilisés en France. .

b- « Le meilleur buteur français de l'histoire du football Karim Benzema sera jugé en appel à Versailles dans l'affaire de la "sextape" les 30 juin et 1er juillet, plusieurs mois avant la Coupe du monde 2022 ».

Le décor est planté.

a- la Cour d'Appel est assignée au jugement dérisoire, voire fautif, de l'incarnation d'une Force nationale, irrésistible, transcendante.

b- qui est-elle pour le juger ?

C'est la pression qui va être exercée médiatiquement sur la Cour d'Appel, le 30 juin 2022.

Celui-ci n'a jamais reconnu la légitimité du tribunal. Il l'a qualifié de « mascarade » (janvier 21) et ignoré (au procès).

Certes, le jugement est du seul ressort des magistrats, mais ses conséquences s'imposent au public qui peut discuter les termes de ce qu'il subit.

2)- l'enjeu

En première instance, la 7ème chambre correctionnelle de Versailles a prononcé la condamnation et une peine.

C'est un acquis pour les honnêtes gens.

En apparence, les prévenus vont vouloir obtenir l'acquittement.

En effet, ils n'ont rien regretté de ce qu'ils ont fait ni rien cédé sur leurs ambitions.

Le coupable c'est la victime qui a porté plainte, le fauteur de trouble à l'ordre public est le commissaire de police qui a enquêté.

L'enjeu de la première instance était d'acter, par une peine de prison, la défaite circonstancielle de l'action de ces voyous.

Ils pouvaient sortir victorieux du tribunal. Que celui-ci en soit remercié.

L'enjeu de ce procès en Appel n'est donc pas la peine et son quantum (acquis en première instance), mais de savoir si la peine accompagne le crime, si elle l'insère, l’accommode, ou si elle met les voyous en demeure de se soumettre ou de se démettre.

La peine est-elle Ferme ou avec Sursis ?

3)- Les deux logiques

1- Le Ferme

Peu importe que la peine Ferme soit déclarée aménageable ou non.

Le tribunal établit une jurisprudence d'interdiction de toute interpénétration de l’État et de la voyouterie ; même si elle est drôle, sympa, amicale, familiale.

C'est le refus clair et sans équivoque de l'action maffieuse qui se définit précisément par l'intrusion du crime de droit commun dans l’État.

L'Etat distingue les honnêtes gens et discrimine les personnes malhonnêtes.

2- Le sursis

Pour la société, le sursis est ici l'expression d'une complicité morale non avec le crime qui est précisément reconnu et condamné mais avec le prévenu, son idéologie, son appartenance sociale, sa personne.

Ces criminels bénéficient indûment de la compréhension légitime de la société à l'égard des jeunes en perdition.

En pratique, leur crime devient un exploit, un Chef-d’œuvre, une ouverture.

Tous les sportifs connaissent ça : l'arbitre est en colère, le coach est furax, mais le but est marqué !

Le crime ne sera pas recommencé, c'est inutile.

Il a ouvert des voies nouvelles, ou consolidée des pratiques en cours, que d'autres pourront explorer, multiplier, avec à chaque fois des prétextes différents et des sursis compréhensifs et adaptés.

Déjà, au vu du parcours de M. Valbuena, du Commissaire de police en charge de juguler l'agression, de la condamnation des voyous, les joueurs y regarderont à deux fois avant de dénoncer un racket.

4)- La première instance

La Cour d'Appel se trouve devant une peine d'un an assortie du sursis.

La condamnation est donc acquise mais elle est immédiatement escamotée.

C'est un traitement judiciaire auquel n'ont plus droit les hommes d'Etat (Président de la République, Premier Ministre, Ministre de l'intérieur, etc.).

Il est donc fondé de s'interroger par quel raisonnement la 7ème chambre correctionnelle de Versailles est-elle parvenue à formuler le sursis ?

a- Le tribunal a reconnu la criminalité personnelle de M. Benzema et l'a condamné à ce titre.

b- Par quels glissement intellectuels la peine a-t'elle évoluée vers le sursis ?

Nous allons voir que si étonnant cela puisse-t'il paraître, le tribunal accepte ici l'argumentaire de tous les maffieux.

En effet, ils agissent tous par esprit de famille, d'amitié, d'honneur.

5)- Les divers facettes de l'argumentation du « sursis ».

1- L'énoncé du mobile et sa source

La 7ème chambre retient l'implication personnelle désintéressée de l'accusé.

En effet, en raison de sa fortune, il ne peut être intéressé par les broutilles de gouapes auxquels il s'associe.

Le tribunal juge que la fortune du prévenu le renvoie à une responsabilité morale.

Qu'elle est-elle ?

Pour le tribunal, son « mobile » était « l’amitié inconditionnelle » qu’il « portait à Karim Zenati ».

C'est la raison pour laquelle le tribunal emprunte la voie de la condamnation avec l'usage du sursis.

2- La criminalité passionnelle

Pourquoi M. Benzema s'est-il associé, sérieusement et non par insouciance, à cette petite frappe, son « ami inconditionnel », auquel il pouvait verser son profit (entre 25000e et 150000e) ou lui faire un prêt pour l'installer ? Il le fait pour cette « amitié inconditionnelle ».

Au moment où les « meurtres passionnels », renommés « crimes d'honneurs », sont disqualifiés dans leur impunité et requalifié en meurtres aggravés ; il se crée une nouvelle jurisprudence du « racket passionnel ».

Le racket de pulsion, la romance nostalgique du crime qui vous prend à la gorge, les retrouvailles soudaines des conflits d'identités qui vous sautent à la figure.

Je cogne sur ma femme. C'est normal, elle sait que si elle faute je ne me contrôle plus. Mais je l'aime et elle m'aime encore plus.

Sans ce flic qui a voulu faire du zèle et lui a fait signer n'importe quoi à son insu, elle n'aurait jamais porté plainte.

C'est une bonne fille, elle est fragile. Ce flic a fait ressortir injustement ce caractère de salope qu'ont toutes les femmes manipulées par des gens malhonnêtes.

Mettez Valbuena, Commissaire, français, à la place de femmes et flic et vous avez toute l'histoire Benzema.

3- Criminalité politique

Lorsque les conflits d'hommes remplacent les conflits entre les sexes on est forcément dans la politique. Laquelle ?

Le 16 juin 2016, le site du journal L’Équipe, publie cette information :

« Karim Benzema s'est confié au quotidien espagnol Marca et est notamment revenu sur sa non-sélection pour l'Euro.

Après les propos d'Eric Cantona, accusant Didier Deschamps de ne pas avoir pris Benzema et Ben Arfa pour leurs origines nord-africaines, l'attaquant du Real Madrid a rebondi indirectement sur le sujet.

A la question de savoir «si Didier Deschamps est raciste, comme le suggère Eric Cantona»,

le joueur a d'emblée répondu «Non, je ne le pense pas»,

avant de préciser : «Deschamps a cédé sous la pression d'une partie raciste de la France. Il faut savoir qu'en France le parti d'extrême droite est arrivé au deuxième tour des dernières élections. Mais je ne sais pas si c'est une décision individuelle de Didier, car je m'entends bien avec lui, et avec le président. Je m'entends bien avec tout le monde.»

https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Benzema-deschamps-a-cede-sous-la-pression-d-une-partie-raciste-de-la-france/686767

Ce n'est donc nullement par hasard ni gratuit si les « amis inconditionnels » de M. Benzema sont de type arabes et si sa proie est de type européenne.

Ni les uns ni l'autre n'auraient racketté un semblable ethnico-religieux.

M. Benzema joue à cache-cache avec la politique mais il ne cesse d'en faire.

C'est pleinement son droit. Qu'il assume !

Les faits nous indiquent les filiations politiques dans lesquelles s'inscrivent M. Benzema et ses partenaires maffieux.

4- La naïveté

Examinons un peu les prédispositions de M. Benzema à la naïveté passionnée.

Il gagne sa fortune parcequ'il gère sa carrière.

Il sait parfaitement éliminer de l'équipe les joueurs qui le gênent à divers titres.

Il est l'ami riche qui pouvait installer son « ami inconditionnel » pauvre dans une affaire honnête.

Il n'a rien fait de tout ça.

Il a juste donné suite à la proposition criminelle de cette gouape.

Le tribunal souligne qu'il l'a fait avec gourmandise pour l'action et avec méchanceté pour la victime.

Le Président a tenu à préciser que l'attaquant n'a fait preuve « d'aucune bienveillance à l'égard de Matthieu Valbuena, bien au contraire » et a agi « avec une certaine excitation, voire une certaine jubilation ».

Il ne s'est jamais excusé, « bien au contraire ».


Est-ce là l'attitude d'un naïf qui se contente de transmettre le billet doux de son ami d'enfance à un coéquipier, comme on participe à une blague potache ?

5- L'insouciance

Voyons les arguments potaches des voyous dans cette affaire.

Toutes les personnes qui ont été agressées ou violées, femmes ou hommes, les connaissent par cœur.

La drôlerie, l'insouciance, la générosité, incomprises par la victime sont les classiques des dénégations des violeurs.

Leur geste a été mal compris, si la victime ne s'était pas défendue rien de mal ne serait arrivé, c'est elle qui a mal parlé, à provoqué, insulté.

La victime n'a aucun humour et en plus elle, ou il, a aimé ça. Si il ou elle portent plainte, c'est en fait parcequ'ils sont des salopes, des jaloux, des paranos.

On retrouve ici tous ces ingrédients à chacune des déclarations de ces voyous, des arguments du tribunal, des propos outragés des avocats.

6- Le Chef

M. Benzema n'a pas perdu la tête une seconde dans cette affaire.

Il a saisit l'occasion pour imposer ses vues dans l'équipe de France, dans le sport, dans la société.

Il sait qu'il utilise une gouape, un agent privé, pour racketter un membre de l'équipe de France à laquelle il appartient lui-même sur le terrain d’entraînement de celle-ci.

Autrement dit, il organise la transmission des procédures criminelles des voyous du privé dans l’État, auprès des fonctionnaires ou agents de l’État, dans l'enceinte de l’État.

C'est la définition de l'action maffieuse.

7- L'Italie

M. Benzema a fait ce que font des milliers de ses semblables à travers le monde.

Au même moment où il commettait son forfait s'ouvrait en Italie un procès de plusieurs dizaines de maffieux.

Ils étaient tous comme M. Benzema des gens propres sur eux, des notables, qui pouvait se vanter de pouvoir faire leur vie sans la maffia.

Pourtant, ils sont, à l'insu de leur plein gré, les véhicules de la pénétration maffieuse.

8- L'action publique consciente

Consciemment, il a voulu participer à l'installation dans l’État, sur le terrain qui est le sien, celui du sport, de réseaux maffieux fondés sur le crime et la sociologie de la distinction ethnico-religieuse.

Son « amitié inconditionnelle » est l'adjuvant de cette entreprise, l'occasion saisie, l'opportunité.

Elle a aussi une autre fonction, médiatique.

Par cette alliance, M. Benzema fait savoir que :

a- le joueur millionnaire n'a pas oublié ses relations raciales et religieuses des cités.

b- sa politique publique est toujours fondée sur les critères de la délinquance comme axe de toute initiative politique et source de droit.

c- Il entretient ainsi, à son niveau de cadre millionnaire, sa notoriété publique, ou politique, appelons-là comme on voudra.

9- La filiation politique

Au 20ème siècle, l'horizon de ces lignes politiques, de ces réseaux sociaux, portait le nom de « fascisme ».

La farce de « l'amitié inconditionnelle » est aussi la vaseline médiatique de cette double orientation civilement maffieuse et politiquement « fasciste ».

10- La continuation

Comme M. Valbuena et le commissaire de police qu'il a joint ont mis fin à la plaisanterie, ces crapules peuvent reprendre l'air de l'amitié inconditionnelle, de la virginité effarouchée, de l'innocence outragée.

Il en aurait été tout autrement si la proie avait eu la vulnérabilité présumée.

Dans l'enceinte du Tribunal, l'un des prévenus a cherché à faire chanter M. Valbuena en produisant une vidéo à caractère sexuel pour le discréditer.

Ils n'ont rien abandonné.

Ils pensaient et ils pensent toujours avoir le droit et les forces de l’État avec eux.

Les violeurs, les conjoints battant, ne pensent pas différemment.

Les scénarios, avant, pendant, après, sont tristement les mêmes, avec les mêmes adaptations à la force de la proie et aux avis de l’État.

Ils ne reviennent jamais sur le bien-fondé de leurs actions.

11- Le Commissaire

Les attaques judiciaires et professionnelles contre le Commissaire de police qui a mis fin à cette entreprise maffieuse sont un indice particulièrement grave du refus des prévenus de reculer devant leur crime, de changer de point de vue, de revenir à la légalité.

Ils ont fait de ce Commissaire une authentique victime de leur agression.

6)- L’accommodement judiciaire

Pour des raisons surement respectables que j'ignore, le tribunal s'est laissé duper par les cris et hurlements socio-indignés des voyous et de leurs soutiens.

Ces gens crient très fort à l'erreur judiciaire pour que le tribunal puisse croire qu'ils veulent l'acquittement, par refus de la stigmatisation sociale et raciale, et qu'une peine non pas légère mais purement verbale suffit à désigner le crime.

Alors, que bien au contraire, elle le légalise et le conforte.

Il ne sont point sots. Ce qu'ils visent, comme tout les maffieux, ce n'est pas l'abolition du droit (ils sont eux-mêmes propriétaires) mais son aménagement.

Ils veulent d'abord un jugement indolore, le sursis est un classique de ce dispositif.

Ensuite, ce jugement doit fournir un guide pédagogique pour les prochains criminels.

Le « sursis » répond à cette attente.

En suivant le parcours ainsi tracé, ils se chargent de l'avenir.

7)- Les victimes

1- M. Valbuena

M. Benzema donnera, à contre-coeur, 80 000e à M. Valbuena alors que celui-ci a perdu sa qualification en Equipe de France et la carrière qui s'en suit.

Il a perdu des millions du fait de M. Benzema et de l'action de celui-ci dans l'exercice de leur profession commune, sur le terrain d’entraînement commun, celui de l’État.

2- Le Commissaire

En contre-fort de leur offensive, les voyous ont tout fait pour contrer l'enquête de police mais aussi pour détruire professionnellement et humainement cet homme parcequ'il leur résistait. Pour lui faire lâcher prise.

Comme leurs semblables ont frappé Bernard Tapie qui protestait contre l'agression de sa femme lors de la dévastation de sa maison.

3- Les acolytes

M. Benzema prétend avoir cédé à des amitiés fusionnelles.

En fait, il a profité de leur détresse financière et de leur perversité morale

Certes, ils doivent être condamné pour les actions qu'ils ont commises de leur plein gré.

Il n'en reste pas moins que le prétexte avancé par M. Benzema est qu'il ne pouvait pas leur refuser son aide.

Il leur est donc aussi redevable.

8)- La bonne foi

Si M. Benzema veut prouver sa bonne foi et laisser espérer qu'il a réfléchi sur son parcours, il doit en donner des gages tangibles que le Tribunal puisse apprécier.

Que, spontanément, de sa seule initiative, M. Benzema :

1- verse cinq millions d'euros d'indemnisation à M. Valbuena.

2- verse deux millions d'euros d'indemnisation au Commissaire

3- contribue à l'installation de ses « amis inconditionnels » au lieu de les garder dans la misère pour s'en réserver l'exploitation crapuleuse.

Le Tribunal aura alors une indication sûre de sa probable bonne foi.

Il pourra parler honnêtement des faits et de leur illégalité.

9)- Les vrais héros

a- M. Benzema était au Service de la France.

Il s'en est servi pour installer sa notoriété commerciale et fomenter une pénétration maffieuse de l’État.

S'il a momentanément échoué, il n'y est pour rien. Il regrette cet échec toujours autant qu'il condamne ceux qui l'ont empêché de réussir.

b- Morts pour la France

Au même moment, des jeunes s'engageaient eux aussi au Service de la France.

Pour une solde modeste, ils ont donné leur vie pour elle.

8)- Conclusion

C'est un homme indigne qui se présentera devant la Cour d'Appel de Versailles pour y être jugé.

Les français attendent la garantie que sa liberté n'est plus une source de criminalité à leur égard.

Soit, il continue dans l'idée du crime et la prison ferme doit réprimer publiquement cette ligne politique.

Soit, il montre des gages de sa bonne foi et le Tribunal appréciera.

En vous remerciant pour votre attention,

Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, le Président de la Cour d'Appel, le Procureur général de la Cour d'Appel, l'assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE / ouvrier retraité

Aucun commentaire: