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Paris,
le lundi 8 juillet 2013
François FILLON
Député
Mais au nom
de qui?
Maximilien ROBESPIERRE
Copie
à :
Monsieur
le Président de la République
Madame
la Garde des Sceaux
Monsieur le procureur de la
République
Monsieur
Les
électeurs de droite l'ont déjà plébiscité, les militants UMP le
réclament, les dirigeants l'accompagneront. Les autres
l'attendaient. Il est revenu. Il se présente en victime de
l'acharnement d'une camarilla judiciaire égoïste, aveugle, stérile.
La prochaine élection présidentielle est engagée.
Soit. Les
électeurs se prononceront.
Toutefois,
compte tenu des informations rendues publiques par Mme Guillaume,
reprises par des médias dignes de foi, jamais démenties par les
intéressés, il est permis de dire, sous réserve de leur
exactitude, que cet homme est un violeur, un proxénète, un escroc,
un factieux.
Il peut être
réélu, ou élu, car l'élection offre la virginité, sans que des
allégations de viol sur une femme et une députée aient été
examinées par la justice. Un violeur n'aurait pas été jugé et
gouvernerait la France.
Vis-à-vis
de pays qui convoquent leur Chef d'Etat en justice dès qu'il trompe
sa femme ou qui révoquent leurs ministres sitôt qu'ils utilisent la
carte bancaire du ministère pour payer un voyage privé, ce viol
enfoui est depuis des années une mainmise secrète sur son auteur,
un chantage qui n'a pas à se dire pour être compris. Les cadres
français pensent qu'ils sont très au dessus de ça. Les simples
gens appellent cela : « être tenu ».
Vous vous
couchez devant une personne qui a pu:
a- Violer
une femme en profitant de sa faiblesse et de sa dépendance
b- Organiser
un système proxénète, probablement en réunion
c- Détourner
à cette fin des fonds publics
d- Frauder
le fisc
e- Violer
une députée,
f- Violer le
Pouvoir législatif
g- Violer la
constitution.
h- Le tout à
l'Elysée durant une cérémonie de remise de décoration par le Chef
de l'Etat.
Excusez du
peu.
Cette
députée est une faible, une personne vulnérable. Cette catégorie
de gens est le socle récent de tous les accords entre les fractions
rivales de l'Etat et la criminalité de droit commun. C'est en
incarcérant les malades mentaux que l'Etat passe et gère ses
accords avec les voyous civils. Cette pratique d'Etat relève de la
jurisprudence de Nuremberg.
Le parquet a
les demandes nécessaires pour étudier cette question sereinement.
Le gouvernement en est spécifiquement informé. Mme la Garde des
Sceaux peut rendre compte de l'action judiciaire ainsi que des
intimidations et manipulations policières.
La décision
du Conseil Constitutionnel, son argumentation, ont fait litière des
fantasmes érotiques de l'immunité intégrale.
S'il a été
commis, ce crime l'aura été expressément aux fins d'abaisser la
représentation nationale et d'aligner l'usage réglementaire des
administrations sur les pratiques du droit commun. Ce qui revient à
substituer un droit parallèle, ce qu'on appelle ailleurs la Charia,
au Code Civil.
Devenu Chef
de l'Etat, cet homme veillerait au respect de quelle constitution ?
Celle venant du Code Civil, et de la Déclaration des droits de
l'homme et du citoyen, ou celle dictée par les Esprits de la Reine
des gitans ?
Désormais,
ce n'est plus seulement le caïd de la citée que les cadres de
l'Etat veulent nous contraindre à respecter.
On veut :
1- Que nous
admettions l'évidence de l'aptitude d'un homme à diriger l'Etat,
alors qu'il est présenté comme étant un violeur, publiquement et
par des gens sérieux, et sans que la justice ait eu à établir les
faits et à les qualifier en toute indépendance.
2- Nous
faire cautionner, si les faits sont exacts, que la jurisprudence de
l'Etat puisse s'établir sur d'autres fondements que ceux du Code
Civil et de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Mais, au nom
de qui ? écrivait Robespierre à ceux qui lui envoyaient des
troupes pour lui éviter la mort.
Je
sollicite, Monsieur le député, votre réflexion publique à ce
sujet.
En vous
remerciant, je vous prie d'agréer, Monsieur le Premier Ministre,
l'assurance de ma considération distinguée,
Marc SALOMONE
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