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d.50@gmx.fr
Paris, le vendredi 18
octobre 2013
Monsieur
le procureur de la République
Objet : les faits et le
droit.
Copie
à :
Monsieur
le Président de la République
Monsieur
le Premier Ministre
Madame
la Garde des Sceaux
Monsieur le Ministre
de l'intérieur
Monsieur le Président
de la Cour d'appel de Paris
Monsieur le Procureur
général à Paris
Monsieur
le Procureur de la République à Lille
Madame la procureuse
de la République à Bordeaux
Madame
ZIMMERMANN, Juge d'instruction ; Doyenne.
Madame
KHERIS, Juge d'instruction
Madame
PALLUEL, Juge d'instruction
Monsieur
FILLON, Député,
Premier Ministre honoraire
Monsieur
GALUT, Député
Monsieur
MESLOT, Député
Monsieur
le procureur de la République,
Je
constate et je rapporte ici des faits qui me concernent au titre de
citoyen et de contribuable quant au fonctionnement du service public
de la justice. Ils viennent conforter la demande d'ouverture
d'enquête préliminaire déposée le 19 juillet 1202 et dont on
attend manifestement la prescription.
Chapître
1- La tectonique du viol
1)-
Le pacte de corruption
M.
le juge Gentil a rendu une ordonnance de non-lieu pour M. Sarkozy, et
lui seul. Tant mieux pour M. Sarkozy.
A-
Informations du 18 septembre 2013
Par
le texte du 30 septembre 2013, j'ai eu à étudier fortuitement les
liens publics tissés hors de la procédure entre M. Sarkozy et le
juge Gentil.
Le
texte de référence étant Le Canard Enchaîné du mercredi 18
septembre 2013, P. 3 « Sarko et son juge signent
l'armistice ». D.S. Article servant de référence à plusieurs
journaux. L'article se termine par : « Je te tiens, tu me
tiens... »
M.
le juge Gentil a pris soin de faire courir dans les couloirs du
palais de justice des rumeurs sur la venue d'un non-lieu pour M.
Sarkozy, et lui seul.
Consécutivement
à ces rumeurs l'avocat de M. Sarkozy était absent à l'audience de
récusation du juge Gentil. Les autres parties en ont été fort
marries et l'ont fait savoir.
En
même temps, le journal nous annonce qu'il y a un lien organique
entre les rumeurs lancées par le juge Gentil, l'absence de l'avocat
de M. Sarkozy à la Récusation, la « belle promotion »
attendue sous peu par M. le juge Gentil.
La
rumeur conduit à cette absence laquelle ôte la « tache »
« sur le CV » du juge que serait la demande de
récusation, et uniquement celle déposée par M. Sarkozy, ce
détachage facilite la venue de la Belle promotion. A l'arrivée le
non-lieu est bien là.
Pour
les quidams, c'est un pacte de corruption.
B-
Informations du 9 octobre 2013
Le
Canard Enchaîné du mercredi 9 octobre 2013, P. 1, par un article
non signé intitulé : « Bettencourt, un grand cru
bordelais ». Le journal reprend ses affirmations du mois de
septembre.
Il
confirme :
a-
Les juges de Bordeaux n'avait pas de preuves pour l'abus de
faiblesse.
b-
Le juge Gentil a rendu sa décision aussi en fonction d'un calcul de
carrière.
c-
La possibilité d'un échange entre la belle promotion et le non-lieu
est « un bon deal ».
d-
Le renvoi de M. Woerth, ancien Ministre, est là pour sauver les
apparences car les faits sont prescrits ou ne concernent pas le
prévenu.
Personne
n'est en mesure de demander compte à qui de droit de cet usage
féodal, privé, du service public judiciaire.
C-
Les informations du 16 octobre 2013
cf. :
Le Canard Enchaîné du 16,10,13, P. 4, sous le titre :
« Lagarde et le FMI minés par une affaire pas très nikel »
1-
Les faits
Le
juge américain de l'Etat de Washington, Emmet Sullivan, accuse le
FMI de complicité d'escroquerie dans une affaire minière au
Cameroun.
Ce
faisant, il a levée l'immunité dont jouit le FMI pour toutes ses
activités, comme la plupart des institutions internationales.
Il
donne ainsi suite à la plainte d'un de ses cadres, Eugène Nyambal,
concernant cette opération. Le FMI l'avait renvoyé à la suite de
sa plainte.
2-
L'analyse
Après
presque toutes les cours de justice du monde qui ont été
confrontées à la criminalité des cadres ou réseaux de cadres
couverts par l'immunité, le juge Sullivan constate qu'il n'est plus
possible de maîtriser l'évolution de nos sociétés sans réévaluer
l'usage judiciaire de l'immunité.
Cqfd.
2)-
Les affaires judiciaires de M. Sarkozy
Les
médias nous disent qu'il resterait plusieurs affaires judiciaires
visant M. Sarkozy. Mais celui-ci y serait peu ou indirectement
impliqué. Il pourrait donc s'intéresser aux choses de la vie et à
la politique en toute sérénité.
Parmi
les affaires citées, je ne vois nul part citer la demande
d'ouverture d'une enquête préliminaire concernant le viol présumé
d'une députée présente à l'Elysée es qualité.
Les
faits ont été rendus publics par le livre de Mme Guillaume, une
personne digne de foi ; « Le Monarque, son fils, son
fief ». »
Le
livre est , paru le 14 juin 2012. Il a été vendu à 100 000
exemplaires en quelques jours. Tous les réseaux de cadres français
l'ont lu ; dont les magistrats.
Les
pages de ce livre ont été reprises par les médias, y compris par
ceux dont la valeur des informations publiées est garantie par des
décennies de procès gagnés.
Ces
faits sont le viol, la prostitution par contrainte, le proxénétisme
hôtelier, le viol d'une députée dans l'exercice de ses fonctions,
le détournement de fonds publics, l'abus de pouvoir, l'agression du
Pouvoir exécutif contre le Pouvoir législatif.
M.
Sarkzoy n'a jamais démenti ces faits. Il en a les moyens, l'autorité
morale. Il aurait le soutien de la justice contre ce qui serait des
calomnies visant l'exercice du mandat présidentiel.
La
surcharge de probabilité de l'exactitude des faits rapportés à
conduit M. Salomone au dépôt d'une demande d'ouverture d'une
enquête préliminaire, le 19 juillet 2012.
Le
parquet a reconnu avoir reçu la demande en ordonnant une audition
policière du demandeur.
Au
commissariat, un agent de la circulation fut chargé de placer M.
Salomone sous la pression du mépris pour lui faire établir et
signer un texte qui ne serait pas de lui. L'audition fut donc
annulée. Avec un grand sourire du contractuel sûr d'avoir bien
servi son chef.
Depuis
qu'un capitaine de police a dit, en France, devant sa hiérarchie et
les syndicalistes : « Vous êtes à votre place, M.
Salomone, en bas ! », le justiciable étant à genoux, la
tête tenue face contre le sol, je sais que pour les fonctionnaires
français, magistrats compris, je suis une merde.
A
ceci près que ça ne répond pas à la question posée.
3)-
Le jeu du martyr
En
commentaire de l'affaire Bettencourt, M. Sarkozy dit : « Aux
responsables politiques qui durant ces longs mois ont utilisé cette
« affaire » et participé à cultiver le soupçon, je veux rappeler
combien la présomption d’innocence est un principe fondamental. »
Dans
l'affaire du viol de l'Elysée, M. Sarkozy n'est pas abusivement
signalé à la justice.
Il
est Chef de l'Etat au moment des faits rapportés.
Il
compte revenir à la direction de l'Etat.
Il
a confié à un journal, le petit-bornand : « La
petite actualité politique, je ne veux plus m'en occuper. La France,
c'est autre chose. »
Qui
peut imaginer qu'on puisse s'occuper de la France et ne pas répondre
du viol présumé d'une élue de la nation par soi-même dans le lieu
de certification publique de son propre Pouvoir ?
Personne
ne peut dire qu'en répondant devant un juge à ces questions, M.
Sarkozy se présenterait devant la justice en position d'infériorité.
Il est notable et populaire.
Il
est Chef d'Etat au moment des faits et la scène se passe en pleine
cérémonie de remise des médailles. Il peut sans peine prouver
qu'il n'a pas tenu les propos rapportés, ni engagé d'argent public,
ni demandé de fellation, ni exercé un chantage, ni entraîné une
personne à l'écart, etc.
Mme
Guillaume ne veut pas agresser M. Sarkozy. Elle ne disqualifie pas
moralement ces pratiques. Elle estime qu'elles sont des épreuves à
surmonter, des bizutages. Dès lors, c'est à la personne violée
d'en rire pour se montrer digne de la confiance du groupe. Comme
ennemie, les violeurs en institutions ont vu pire.
4)-
Les faits et le droit
a-
Les faits disent :
M.
Sarkozy aurait placé une députée venue solliciter une subvention
dans le cas de lui faire une fellation en raison de ses désirs
irrépressibles et de la bonne disposition qui serait alors la sienne
pour l'octroi de la subvention.
b-
Le droit dit :
C'est
aux magistrats, et à eux seuls, de nous dire s'il y a lieu d'en
rire ou s'il y a viol, viol d'une députée dans l'exercice de ses
fonctions, contrainte de prostitution, proxénétisme, proxénétisme
hôtelier, détournement de fonds publics, abus de pouvoir, agression
du Pouvoir exécutif contre le Pouvoir législatif.
La
décision de l'obligation d'en rire devrait elle aussi être
argumentée. Elle est très précisément et par excellence
l'argument des violeurs.
5)-
La disqualification du Parlement
Ce
viol présumé vient dans un processus de disqualification publique
des parlementaires.
A-
Les magistrats et les cadres capitalistes
Les
magistrats se sont montrés prêts à mettre en examen M. Sarkozy au
motif qu'il aurait soutiré quelques sous à une millionnaire pour
mener sa campagne éléctorale. S'ils estimaient qu'il y avait
présomption de fraude on le comprend.
Cependant,
personne ne va vérifier si les militants qui collectent pour les
campagnes électorales profitent ou non d'un moment de faiblesse des
donatrices.
C'est
bien la personnalité de Mme Bettencourt qui est en question. C'est
parcequ'elle est millionnaire que M. Sarkozy vient la voir.
C'est
en raison de sa qualité de capitaliste que les magistrats lui
accordent tant d'importance. Les vieilles personnes spoliées par
leurs tuteurs n'ont pas droit aux mêmes égards. La justice attend
la prescription pour reconnaître la faute du Tuteur.
L'affaire
Bettencourt vient d'un conflit de la fille avec la mère pour la
gestion du patrimoine de cette dernière. La plainte initiale ne vise
qu'une seule personne. C'est
un artiste sans lien avec l'Etat.
Pourtant,
à cet occasion, la justice procède à une véritable rafle
judiciaire. M. Sarkozy, Chef d'Etat au début de l'affaire, et M.
Woerth, Ministre au début de l'affaire, ne sont que des dégâts
collatéraux de cette dispute familiale.
Celle-ci
va conduire au renvoi au Tribunal d'un ancien Ministre, d'une
magistrate saisie initialement de l'affaire, déstabiliser tout un
tribunal, déplacer un procureur de la République et conduire au
dépaysement de l'affaire.
La
famille Bettencourt, parce que capitaliste, est de fait un lieu de
Pouvoir.
B-
Les magistrats et les députés
On
peut comparer avec le souci des magistrats pour l'intégrité
physique et morale d'une députée.
Cette
femme qui a rendez-vous avec M. Sarkozy dans son bureau et qui entre
pour lui demander une subvention est une députée. C'est à ce titre
qu'elle est là et que M. Sarkozy, Chef d'Etat, la reçoit dans son
bureau de travail et s'adresse à elle.
Pour
faire ses besoins sexuels, M. Sarkzoy a deux femmes à disposition
auxquelles il peut parler de son intimité. L'une parcequ'elle est
une amie de toujours. L'autre parcequ'elle va devenir sa femme.
Elles
sont des femmes et des intimes à ce moment là pour M. Sarkozy.
« Isabelle
Balkany a
reçu sa rosette des mains de son ami président, le 27 mai 2008.
Devant le ban et l’arrière-ban de la sarkozie, de Charles Pasqua à
Pal Sarkozy, son père, le chef de l’Etat a déclamé une
« déclaration d’amour à Isabelle». »
A
rebours de ces deux femmes qui partagent à des titres divers
l'intimité de M. Sarkozy, Mme la députée est présente à ce titre
dans le lieux d'exercice du Pouvoir exécutif. Elle y est pour
l'exercice de sa fonction. Elle travaille.
Quand
on se fait sucer par une personne qui est contrainte alors qu'on fait
une « déclaration d'amour » à une tierce personne
présente, c'est vraiment qu'on prend la personne de corvée pour
une conne.
Pour
les magistrats, il irait donc de soi que le Chef du Pouvoir exécutif
place une représentante du Pouvoir législatif en état de
subordination et de dépendance en exigeant d'elle qu'elle se baisse
à hauteur de sa braguette pour qu'il lui enfourne son vis dans la
gorge.
Le
tuyau que M. Sarkozy impose dans la bouche de la députée pour les
relier tous deux est une laisse au moyen de laquelle il asservit le
parlement à l'exécutif. Et les magistrats n'y trouveraient rien à
redire ?
A
l'occasion de Mme la Députée, il n'est plus question d'interroger
l'ancien Chef d'Etat. Pour si peu.
Souvenons
nous que pour une dispute domestique de deux capitalistes, deux
tribunaux ont failli exploser, un Ministre et une juge sont renvoyés
au Tribunal.
C-
Les policiers et les députés
La
disqualification des élus induite par cette séance officielle de
mise en prostitution d'une députée présente es qualité a été
entendue par les administrations de l'Etat dont M. Sarkozy est alors
le Chef.
En
2013, par deux fois, les députés se sont heurtés aux policiers
pour exercer leurs prérogatives de législateurs.
a-
Le 28 janvier 2013, quatre députés Socialistes sont momentanément
empêchés de se rendre auprès de manifestants opposants au mariage
pour tous qui campaient devant l'Assemblée nationale. Y compris en
présentant leur carte.
b-
Le 16 avril 2013, quatre députés UMP sont momentanément empêchés
d'entrer dans l'Assemblée nationale. Y compris en présentant leur
carte.
La
police ne s'oppose pas complètement à leur circulation mais marque
sa supprématie, celle du Pouvoir exécutif sur le Pouvoir
législatif.
M.
Sarkozy n'a pas fait autre chose le 27 mai 2008. Les policiers font
dans le verbal et M. Sarkozy dans le manuel. Le Chef de l'Etat défini
le statut, les fonctionnaires l'appliquent.
Certes,
cette séance élyséenne n'est qu'un épisode d'un processus mais il
est construit avec l'éclat spectaculaire de l'autorité du Chef de
l'Etat.
D-
Le Pouvoir
Ceci
va de pair avec une disqualification européenne des parlements :
1-
La loi découlant désormais de la Commission européenne, autrement
dit de l'administration, soit le Pouvoir exécutif.
2-
M. Sarkozy a lui-même organisé le dessaisissement du Parlement de
sa prérogative historique de contrôle final du budget de la nation.
3-
C'est en définitive l'administration qui contrôle le budget qu'elle
élabore.
La
légèreté avec laquelle la magistrature considère les atteintes
aux personnes des élus de la nation par les membres dirigeants ou
subalternes du Pouvoir exécutif prend en compte une sorte de
transfert du Pouvoir législatif hors des murs du Parlement et de la
personne des parlementaires.
Une
capitaliste importante est plus importante pour l'Etat qu'une
députée. Celle-ci n'est d'ailleurs plus tout à fait considérée
comme faisant partie de l'Etat.
Chapître
2- La physiologie du viol
1)-
Les conditions de la réflexion
Je
parle positivement de ce viol, sous réserve de sa confirmation, en
raison de la fiabilité des témoignages et de l'honorabilité des
personnes qui les rapportent ou les colpotent ; en raison aussi
de l'incapacité de M. Sarkozy à y apporter le moindre démenti.
Ce
chapître est consacré à l'analyse des mécanismes intimes de ce
viol présumé.
2)-
La préméditation
M.
Sarkozy n'a aucun besoin sexuel irrépressible. Il n'est pas un
malade mental sans quoi il aurait commis d'autres actes
irrépressibles. Il viol une députée en toute connaissance de
cause ; parcequ'il en a décidé ainsi. Il l'a jugé utile
politiquement. C'est sa politique et non son seul désir.
Ce
n'est pas le désir qui subvertit la politique l'espace d'un instant.
C'est la politique qui s'investit dans le désir.
La
députée entre dans le bureau au moment où M. Sarkozy termine un
combat de boxe imaginaire avec lui-même.
Ce
combat n'est pas une préparation à la remise de médaille, une mise
en condition physique pour affronter seul à la foule des
récipiendaires. Un temps de défoulement pour palier au stress de la
vie publique.
La
réception de Mme la députée n'est pas un interlude, un instant
volé à l'emploi du temps surchargé d'une séquence consacrée à
la remise de médailles. La Députée n'est pas reçu entre deux
portes. Elle a été convoquée à des fins précises.
3)-
La technique de l'entrevue
M.
Sarkozy utilise le procédé courant des cadres qui consiste à
manipuler le temps pour contrôler la personne de l'interlocuteur. La
logique du procédé consiste à créer un état d'urgence.
a-
A l'accueil, il est signalé que M. Untel, le ceci-celà, n'a que peu
de temps mais qu'il tient absolument à vous recevoir. Il devient
inconvenable de prendre son temps, de réfléchir, de contredire. M.
Untel soupire, regarde sa montre, s'agace. Puis, un coup de fil, une
secrétaire qui entre, et le tourbilon des rendez vous met fin à la
discussion au moment où M. untel a donné son ordre et où
l'interlocuteur n'a pas pu développer son point de vue. Tout est
dit.
b-
L'entrevue a eu lieu. L'interlocuteur sort. Par exemple, en 1906,
sitôt son interlocuteur sorti, le Ministre de l'intérieur
Clémenceau téléphone à la presse que le leader syndical paysan a
accepté 10 Francs. Celui-ci est désormais un vendu. Le mouvement de
contestation est moralement brisé. Le reste, les gendarmes s'en
occupent.
C'est
à cette pratique courante que M. Sarkozy a recours.
4)-
Les chaleurs de M. Sarkozy
Ce
30 janvier 2008, M. Sarkozy n'a nul besoin de s'échauffer. S'il est
chaud, il a deux femmes à disposition pour confier ses soucis
sexuels. Dont une qu'il va épouser dans trois jours.
Il
est difficile d'imaginer qu'un homme qui ne pourrait s'empêcher de
chercher une bouche avant chaque meeting ou entrée en scène épouse
une femme sans lui parler de cette obsession personnelle et cette
obligation de solidarité intime. S'il est une activité que les
époux doivent partager c'est bien la condition sexuelle de
l'activité de chacun.
Nous
ne sommes en effet pas là dans les visites nocturnes ou hors
représentation du cadre dirigeant concerné. Nous sommes dans
l'incapacité du susdit à s'arranger lui-même, seul ou par sa
compagnie privée, de ses pulsions sexuelles dans l'ordinaire de son
activité.
Si
la chose est répétitive et d'ordre médicale, au point qu'une
épouse ne puisse la satisfaire, alors, au bout de neuf mois
d'activité, des dispositions ont forcément été prises. Soit il a
une préposée à la fellation, soit ces crises sexuelles ne sont pas
si irrépressible que l'intéressé le dit.
Il
serait pour le moins étonnant que cet homme politique chevronné ne
puisse pas faire face à une séance de remise de médaille sans
solliciter une bouche amie alors qu'il passera par 22h
d'interrogatoires et de confrontations judiciaires dans l'affaire
Bettencourt sans qu'il soit fait état d'une seule escapade sexuelle.
5)-
Le plaisir des médailles
Cette
remise de médaille est loin d'être une corvée pour M. Sarkozy.
Comme cela semble être le cas assez souvent pour ces prestations. M.
Sarkozy remercie ses amis, ceux-ci, étrangers ou français, sont des
politiques et servent sa politiques. Sur 56 invités au Fouquet's 16
seront médaillés dans les deux ans qui suivent. Soit 28%.
Pour
cette séance, il verra le visage d'une amie de toujours qu'il va
décorer et à laquelle il va publiquement faire une « déclaration
d’amour à Isabelle », sans note.
Pour
M. Sarkozy, les remises de médailles sont des jours de fêtes.
Cet
homme est assez maître de soi pour avoir toujours laissé à
d'autres le soin de se compromettre à sa place. Dans l'affaire
Bettencourt, la compromission de M. Woerth à sa place en témoigne.
Il
se prépare à un rendez-vous entre amis pour célébrer l'arrivée
au pouvoir de l'un d'entre-eux. Son père est dans la salle. Il va
se marier dans trois jours.
Admettons
qu'il soit coutumier d'une excitation sexuelle avant de monter sur
l'estrade. Pouquoi n'a t'il pas fait venir pour ce 5 à 7 d'un
instant une de ses connaissances supplétives ? Il en a
forcément une s'il est adicte à la jouissance-minute autre que la
masturbation.
Pourquoi
dans ce cas reçoit-il une femme qui du point de vue du service qu'on
attendrait d'elle est forcément un mauvais parti ?
Une
militante politique provinciale députée de 58 ans. Surement bonne
pour son mari qui la connaît depuis l'enfance. Mais pour s'envoyer
en l'air au déboté dans un lieu que cette femme doit surement
respecter, c'est plutôt le choix d'un homme qui s'attend à être
déçu.
Le
vite-fait bien-fait à la demande de n'importe qui, c'est un métier.
Ce n'est pas celui de Mme la Députée. Laquelle est là, rappelons
le pour travailler.
Donc,
il est invraissemblabe que M. Sarkozy ait été excité sexuellement
et qu'il ait demandé à une gourde provinciale de calmer ses
ardeurs.
6)-
La garantie de M. Balkany
A-
M. Balkany
C'est
d'ailleurs la remarque que fait Patrick Balkany, député UMP, intime
de M.Sarkosy, mari d'Isabelle Balkany, Maire de Levallois-Perret dans
les Hauts-de-Seine. Dans le livre de Mme Guillaume, les époux
Balkany sont présenté sous le pseudonyme de « Thénardier ».
Lors
de l'emission de Canal+ Le grand journal, le 25,06,12, il dit :
« Quand
on met le président de la République dans des situations
invraisemblables ; Je veux bien que ce soit une fable, mais quand on
dit qu’il reçoit une députée et qu’il se fait faire une
gâterie avant d’aller remettre la légion d’honneur à Isabelle
Balkany (silence). Vous savez qui il recevait avant de remettre la
légion à Isabelle ? Le premier ministre Autrichien. »
M.
Balkany ne qualifie pas ce livre de torchon immonde, de mensonge et
autres. Il lui attribue la qualité d'être une « fable ».
Mme
Guillaume aurait simplement un peu forcé sur la bouteille ou le
joint lors de la mise en scène des personnages de la dite fable.
Et
il nous dit que M. Sarkozy vient dans ce bureau entre la réception
du Premier Ministre autrichien et Isabelle Balkany.
M.
Balkany garantit donc qu'il est impossible que M. Sarkozy ait été
si peu que ce soit excité puisque l'entrevue aurait eu lieu entre la
remise de décoration à M. le Premier Ministre autrichien et Mme
Balkany.
En
effet, rien ne signale l'intérêt de M. Sarkozy pour les Premier
ministres autrichiens ou autres. Au contraire des administratifs
ordinaires qui sont massivement versés dans la pénétration anale
et qui ont trouvé dans le viol présumé de l'Elysée une validation
quasi constitutionnelle de leur revendication syndicale.
B-
Mme Balkany
Mme
Balkany serait elle la cause de sa mise dans de tels états ?
Aucun
témoignage ne vient corroborer une telle hypothèse. Mme et M.
Balkany forment ce que Le Monde appelle un « couple solide ».
Le mari tromperait sa femme assidument, mais l'inverse n'est attesté
nul part.
Mme
Balkany a été une très bonne copine de Mme Cécilia Sarkozy. Cette
dernière s'est publiquement déclarée d'une jalousie exacerbée.
Pas plus que Mme Balkany, elle n'aurait partagé son homme. Avec Mme
Carla Bruni-Sarkozy, la distance a été culturelle et non
psychologique.
Par
ailleurs, Mme Balkany connaît la fellation ; aussi bien la
pratique que les mots. Ainsi, lors d'une affaire intime dans laquelle
son mari est impliqué, elle se précipite à la police judiciaire
pour déclarer : "Mon
mari n'a jamais eu besoin d'un revolver pour se faire tailler une
pipe",
selon Libération.
En
cas de besoin sexuel incompressible, M. Sarkozy pouvait donc parler
sans détour à cette matrone. Elle sait ce que parler veut dire.
M.
Sarkozy ne la convoque pas à son bureau pour lui parler de ses
chaleurs, parcequ'il n'en a pas. Son numéro de boxeur est politique
et non sexuel.
C-
M. Balkany a raison. M. Sarkozy n'était nullement en chaleur. Il
était en opération.
7)-
La visite exclusive
M.
Sarkozy n'est pas excité par les Premiers Ministres. Il n'est pas
stressé par la remise des médailles à une amie de toujours.
Comment
se fait il qu'il ait à son agenda une visite et une seule dans son
bureau, alors que les remises de médailles s'enchaînent et que
cette visite ne revêt aucun caractère d'urgence ?
Cette
visite n'avait d'ailleurs aucune raison d'être puisque son objet
pouvait très bien être réglé par courrier.
En
effet, l'objet de la visite est totalement éclipsé au cours de
cette entrevue. Mme la Députée est soumise à l'entrée au
harcèlement sexuel et elle est renvoyée aussitôt après au motif
de l'urgence de la rémise des médailles. M. Sarkozy est alors
« pressé ». La subvention est le billet posé sur le
guéridon.
C'est
la mise en place de la logique du triptyque : Réception
encadrée, manipulation univoque (le receptioninste impose son thème,
le reçu y est entièrement soumis), éviction au motif de l'urgence
de l'emploi du temps.
C'est
un spectacle, ordinaire chez les cadres, que donne M. Sarkozy. Il n'y
a ni stress ni urgence. Il a une mission à remplir entre deux
remises de médailles.
8)-
Les techniques de manipulation
1-
Le conditionnement
La
personne qu'il reçoit sait que « Monsieur le Président »
la reçoit exceptionnellement entre deux rendez-vous d'une cérémonie
d'un caractère particulièrement important. Elle en a été
instruite. Bref, elle sait qu'elle gêne. Elle sait donc devoir gêner
le moins possible ; sinon sa grossièreté méritera une
sanction éxemplaire. Ce sera le refus à tout jamais de cette
subvention dont elle a probablement besoin pour sa réelection ou
simplement parcequ'elle est honnête et qu'elle l'a promise aux
administrés concernés.
Comme
lors de toutes ces entrevues, la reçue est conditionnée. Elle
s'apprête à dire du bout des lèvres les deux phrases auxquelles
elle à droit, à tranpirer, dire merci, sortir ; quelque soit
la réponse.
2-
L'inégalité des acteurs
Cette
députée n'entre pas dans un bureau, mais dans celui du Président
pour une entrevue de la dernière chance. Elle pense voir la statut
du Commandeur, entendre l'Oracle.
M.
Sarkozy lui a préparé une toute autre mise en scène. La scène que
M. Sarkozy a construite est précisément la scène théatrale, le
lieu physique, l'espace du viol de Mme la Députée.
Il
va la prendre à contre-pied, la déstabiliser, la violer, la jeter.
Le grand classique de tous les violeurs.
3-
La technique de l'agresssion
Il
met en scène un mâle multipliant les postures viriles. Cette
comédie du combat de boxe devant un miroir doit mettre en scène le
corps de chair et de sang de M. Sarkozy ; en imposer la présence
dans une salle réservée aux costumes trois pièces cravates. Par
cette soudaine dictature oppressante du corps, M. Sarkozy peut
imposer celle du sexe et bientôt ouvrir son pentaton, baisser son
slip, exhiber son sexe.
En
exhibant ses musles sous sa veste ou sa chemise, il peut ouvrir sa
braguette et sortir son muscle caverneux.
4-
La technique de l'urgence
Cet
homme qui se dira « pressé » a tout le temps nécessaire
pour convaincre une inconnue, une femme respectable, probablement
mère de famille et épouse (les députés, hommes ou femmes, le sont
tous). Il veut qu'elle cède à ses avances. Ça prend du temps.
Pendant tout ce temps, il parle de sa queue raide, de ses couilles
pleine, de ses envies lubriques.
Ce
langage, il l'impose à une dame qui est venue chercher une
subvention. Elle a le choix entre la défaite publique et la honte
personnelle. Que dire à ses administrés ? Qu'elle n'a pas
voulu sucer le Président ?
Se
mettre à genoux est un moyen de passer inaperçue, de clore
l'incident, de camoufler son abaissement.
En
avalant le sperme, elle avale une pillule qui lui donne une
subvention et une dignité publique. Elle est celle qui entre dans le
bureau du Président et en ressort avec une subvention. Elle n'a
perdu que sa dignité et le Parlement son égalité avec le Pouvoir
exécutif ; si peu.
5-
La tchnique du retrait précoce
Comme
dans tous les viols, ou presque, dès que la bite, ou le doigt, du
violeur est entrée dans l'orifice visée, l'opération est terminée.
Elle peut continuer jusqu'à l'éjaculation, les doigts peuvent être
agités un moment dans l'anus ou le vagin, mais c'est accessoire. Le
but est atteint. Pénétrer, assujéttir, briser.
6-
La technique du désarroi
Comme
tous les violeurs, privés ou publics, M. Sarkozy se déclare
« pressé ». Ce que veut le violeur, c'est avoir la
maîtrise du moment de la pénétration et du retrait.
Ça
à l'air idiot, mais les violés attendent que le cycle complet de
l'acte sexuel soit consommé. C'est la « preuve », une
certitude dans un univers qui bascule.
Saboter
le cycle, c'est encore dire à la personne violée :
a-
Qu'elle ne décide de rien, même pas en pensée. Elle n'est rien.
b-
Qu'il ne s'est rien passé, puisque la personne violée peut
elle-même témoigner que ça été bref, plus bref que dans l'acte
« en vrai ».
c-
Le viol n'a pas eu lieu. La personne violée ne peut même pas dire
qu'elle a été violée. Elle doit reconnaître elle-même que ça ne
correspondait pas à l'acte sexuel tel qu'on peut le concevoir.
Les
violeurs sont attentifs à ce que leurs esclaves ne puissent pas
prétendre les avoir contentés. Ce serait encore un moyen de se
considérer comme une partenaire et non un objet. Les personnes
violées avaient accepté de s'y soumettre, on leur retire jusqu'à
la justification de cette soumission. Elles sont brisées et
déstabilisées.
Le
summum de l'idéologie du viol, son accomplissement, est atteint
lorsque le violeur peut dire que cela n'a rien de personnel. Il est
alors le dévoué serviteur de la chose publique. Il a donné son
corps pour maîtriser la bestialité de la salope.
9-
Les viols choisis
M.
Sarkozy a t'il voulu se faire une femme ?
A-
Ce n'est presque jamais le cas dans ces viols choisis.
1-
Ces gens, hommes ou femmes, ont ce qu'il faut « à la maison »
pour satisfaire leurs instincts sexuels.
2-
Ces viols ont tous pour principal caractère de n'être jamais
vraiment ni terminés ni revendiqués comme viols.
3-
La phase spécifiquement sexuelle est même rejettée dans la mesure
où elle place la personne violée dans la posture d'une, ou d'un,
partenaire sexuel.
4-
C'est la principale raison de l'invocation de l'urgence de faire
autre chose ou de la déclaration systématique de déception.
B-
Ces viols ont des motif déclarés : le jeu, la blague de
bizutage, l'urgence de se dégorger le poireau, la fouille pour la
recherche de l'objet petit b, la nécessité de ne pas perdre la
face, etc.
C-
Ils ont une réalité : prendre possession publiquement d'une
personne et au-delà d'un groupe. Ce sont des procédures de
marquages, de formation d'un bétail, d'assujetissement d'un individu
pour autant qu'il appartienne à une population.
D-
Les femmes connaissent bien ces fouilles à corps minutieuses par des
mâles ennuyés mais convaincus qu'ils doivent montrer à ces
« salopes » qui commandent au delà des convenances
publiques. Il faut que leurs corps disent pour elles qu'elles aiment
ça. C'est leur place, là, au bout du bout.
10)-
Le choix du bestiau
M.
Sarkozy n'a pas prélevé un exemplaire d'un échantillon d'une
population homogène qu'il aurait autour de lui ou dont il aurait la
charge légale.
Pour
agir ainsi, il aurait traqué la méritante à laquelle il aurait
remis une médaille, ou à laquelle, en ce jour, il ferait miroiter
qu'elle pourrait en avoir une. Ou plus simplement, une secrétaire
stagiaire intérimaire. Ça a son intérêt.
Là,
il n'avait aucun besoin, envie, intérêt, à courir la bagatelle. Il
avait un travail politique à faire. Il fait venir exprès une
personne complètement étrangère à son monde élyséen et
administratif.
Il
se livre à cette grotesque danse du boxeur pour ensorceler sa proie
et la conduire à sa braguette. Il n'aurait pas besoin d'une telle
démonstration de force à l'égard d'une subordonnée, d'une
groupie, d'une inférieure.
Il
montre sa force, il déploie la roue du paon, il hypnotise sa proie,
parce qu'elle est son égale. Il ne peut rien contre elle. Il lui
doit autant de respect qu'elle lui en doit.
Il
est un Pouvoir, l'exécutif. Elle en est un autre, le législatif. Il
doit rabaisser ces Pouvoirs au niveau d'un rapport personnel des deux
sexes. Par son numéro de claquette, il fait voir à la poule qu'il
est un coq. A partir de là, il peut la monter.
Il
règle son compte au Parlement.
11)-
L'estocade
1-
La technique de l'épate
Il
l'a faite venir pour ça. Elle a vu le monde, leur monde, à ses
pieds. Elle a vu la démonstration de force publique de son Pouvoir.
Elle n'a accès à des dorures que collectivement. Il dipose des
siennes personnellement. Puis, il l'écrase de sa musculature et de
sa rage de bagarreur étudiant.
2-
La technique de l'échauffement
Là,
il pose à l'homme qui offre sa chair en mots et en chemise. C'est
une version criminelle de l'insolence de ces jeunes gens qui montrent
leurs fesses aux bourgeois, aux passants, ou qui se touchent la
braguette sur scène. L'émotion du public est garantie.
La
Députée devient vulnérable comme toutes les personnes qui n'osent
qualifier l'indécence, gifler l'insulte, dénoncer l'outrage. A sa
manière, il lui jure un grand amour en lui faisant miroiter qu'elle
sert la France. Nous sommes dans une journée de remise de Médaille,
il l'invite à le rejoindre parmi les soldats du front. La chair, le
feu, le sang, lui tournent la tête, elle cède et se vautre dans
l'héroïsme.
3-
La technique du refroidissement
Une
fois qu'elle s'est compromise. Il lui dit stop, range ses trucs, se
rhabille. Il rejette la salope qui importune de ses souillures
malsaines l'homme affairé au bien public. C'est M. Sarkozy qui a
perdu son temps.
12)-
Le retour du réel
Combien
de temps Mme la députée a t'elle mise pour revenir à la réalité ?
Pour regarder autour d'elle ?
Car
cette dame n'a jamais cessée d'être une Députée et M. Sarkzoy
d'être le Chef de l'Etat.
Il
a obtenu ce qu'il voulait : se faire sucer par une parlementaire
et mettre le parlement au bout sa queue.
Cette
opération de changement des rapports entre les deux Pouvoirs de la
République, par la subordination de l'un à l'autre, se met en scène
dans un rapport strictement personnel ; Royal.
C'est
une opération symbolique, certes. Elle se fait par les procédures
de condensation et de transfert propres aux opérations
pychologiques. Comme au temps où le soutien à la révolution
agraire prenait la forme de la Bergerie de la Reine Marie-Antoinette.
Les
faits sont là. Une parlementaire, une représentante qualifiée du
Pouvoir législatif s'est assujetie au représentant qualifié du
Pouvoir exécutif par la plus vieille méthode symbolique de
subordination, l'assujetissement sexuel.
L'inverse
n'existe pas. Les parlementaires ne se font sucer ni par le Chef de
l'Etat ni par les gendarmes qui l'entourent.
13)-
La division du peuple
Ce
viol, le peuple en tant que nation n'a besoin ni d'en connaître, ni
d'en débattre.
Par
contre, M. Sarkozy n'a nullement fait ça pour que ça reste secret.
Bien au contraire.
M.
Sarkozy n'est pas spécialement en colère contre le livre de Mme
Guillaume dans son ensemble. Il l'est simplement et précisément
contre le passage de ce livre concernant la fellation : «Sarkozy
n'a pas digéré la scène du livre qui se passe dans son bureau. Il
veut la peau de Devedjian», atteste un élu UMP.
Par
l'écriture de cette scène, Mme Guillaume met l'action à la portée
du grand public. Elle risque d'en faire un débat politique.
Heureusement pour lui, les journalistes vont verrouiler tous les
débats et les tranformer en gauloiseries ou en privilèges de
connaisseurs . Il y a ceux qui sont « au parfum » et
les autres ; les premiers se taisent et les seconds font
semblant.
C'est
la raison pour laquelle les journalistes feignent de ne pas attacher
d'importance à cet événement. Ils le réduisent à une farce
gauloise, à l'attestation du manque de savoir-vivre de M. Sarkozy.
Puisqu'une
cadre en fait état dans un livre, on en parle pour que les réseaux
de cadres qui n'en avaient pas eu connaissance puisse avoir
l'impression de pouvoir donner leur avis.
Mais,
ces réseaux de cadres doivent savoir que donner un avis en la
circonstance revient d'abord à faire acte d'allégeance à
l'insignifiance publique du fait.
Et
ainsi, le débat médiatique devient la garantie de l'Omerta.
Il
est cependant difficile de soutenir que la gauloiserie peut répondre
à toutes les questions posée après que les féministes aient
proclamé depuis 40 ans que cette technique de débat est un élément
constitutif de la poursuite des viols.
Les
réseaux de cadres qui ont à le savoir l'ont su ; les
administratifs notamment. Nous avons vu plus haut que les policiers
ont définitivement adoptés l'idée que les parlementaires leurs
sont subordonnés ; ainsi que les français, par voie de
conséquence.
Chapître
3 : Le pluralisme des sources du viol
Ce
viol n'est pas pulsionnel. Il ne vise pas une députée par hasard.
Il a ses raisons. Mais qu'en est il de l'Omerta qui garantit à son
auteur de n'être pas questionné par la justice ? A quoi tient
elle ?
14)-
L'Omerta
1-
L'organisation bavarde de l'Omerta
a-
M. le procureur de la République répond à la demande qui lui a été
adressé par M.Salomone puisqu'il a demandé l'audition officielle du
demandeur. Cette audition était prévue pour ne servir à rien puis
que le texte soumis à l'audition n'était pas le texte initial de la
demande mais un texte complémentaire. La hiérarchie policière a
compris le message cinq sur cinq et a délibérément saboté
l'audition, la rendant impossible.
b-
C'est là aussi une méthode courante utilisée pour garantir la
domination des cadres.
Plus
il y a de réseaux de cadres compromis, plus il sera difficile de
surmonter les obstacles mis à une action judiciaire en réparation.
Un
viol ? On y ajoute les faux en écritures publiques, les
enlèvements, les tortures, les outrages, les coups réciproques,
etc.
Le
viol sera traité après quinze procès annexes dans quinze ans. Il
sera prescrit.
Toute
la hiérarchie judiciaire fonctionne sur cette base.
c-
La barrière de classe est primordiale. Elle s'identifie à la
construction de la population d'Etat comme étrangère à la
population civile et à la loi commune.
Il
n'est pas question pour les magistrats :
a-
De paraître reconnaître l'égalité en droit de M. Salomone et de
M. Sarkozy.
b-
De reconnaître cette égalité en droit entre M. Salomone, quiconque
de sa classe sociale, et un commerçant millionnaire ; ni entre
les adminisitrés et les adminsitratifs.
2-
La spécificité de cette Omerta
Il
apparaît cependant que cette Omerta judiciaire, s'étendant à
l'Omerta civile, celle des journalistes, la même, ne provient pas
des seules discriminations sociales.
C'est
à l'étude de ces raisons autres que les préjugés sociologiques ou
administratifs que ce chapître est consacré.
15)-
Pourquoi cette Omerta judiciaire?
Les
raisons sont de trois ordres :
a-
Les intérêts
b-
L'abaissement du Parlement
d-
Les contradictions du droit
16)-
Les raisons d'intérêts
Il
y a d'abord deux raisons qui paraissent rationnelles, ordinaires.
Elles se définissent comme les raisons de l'intérêt.
a-
Les puissants ont intérêt à faire taire les misérables
M.
Salomone en est. De façon tout à fait ordinaire, les magistrats
peuvent avoir recours à la torture pour faire taire de tels
importuns.
b-
Les puissants ont intérêt à protéger leurs semblables.
M.
Sarkozy en est. La production de faux est une banalité dans ces cas.
Nous
comprenons tous ces critères de reflexions des magistrats car ils
sont l'air que nous respirons. Soit pour la subir, soit pour en
bénéficier, soit pour la mettre en œuvre.
Cela
ne répond pas toutefois à toutes les questions posées par cette
Omerta.
17)-
L'abaissement
du Parlement
Ses
conséquences s'organisent de deux façons.
1-
L'abaissement
L'abaissement
du Parlement est la raison d'être du viol présumé imputé à M.
Sarkozy, Chef de l'Etat au moment des faits.
L'Union
européenne, l'élimination de la Souveraineté du Peuple, leurs
conséquences, entraînent un abaissement du Parlement et plus encore
sa marginalisation. Son travail se fait par voie administrative.
M.
Sarkozy est le co-signataire du Traité de 2012 par lequel les
Parlements sont dessaisis au profit de l'administration de leur droit
premier, fondateur, qui est le contrôle public final de l'impôt.
2-
Le soutien à l'abaissement.
Le
soutien à cet abaissement, aux modifications dans le fonctionnement
de l'Etat et de l'administration publique qu'il entraîne est la
raison d'être de l'Omerta qui couvre ce viol.
Désormais,
il semblent aux cadres de l'Etat que le Parlement est plus une
chambre médiatique, un lieu de dialogue, de défoulement, comme le
Conseil économique social et envirronnemental, un lieu de
consultation, qu'un organe de l'Etat et encore moins un Pouvoir.
Soutenir,
couvrir, le viol d'une Députée par un représentant du Pouvoir
exécutif revient à tracer une ligne de démarcation invisible au
grand public, auquel on lance l'os de la gauloiserie, mais bien
visible pour les agents de l'Etat.
Un
peu comme les magistrats laissent régulièrement les policiers
violer un avocat qui fait un scandale dans un commissariat pour
tracer à l'intérieur des professions juridiques une fine
distinction entre les torchons et les serviettes.
De
la même façon, en acceptant que l'un d'entre eux gaze un malade
mental détenu, les magistrats légalisent discrètement
l'infériorité en droit des handicapés mentaux. Ils font savoir
qu'ils peuvent servir de viandes de négociations entre les agents de
l'Etat et les voyous. C'est ainsi que 30% des détenus sont des
malades mentaux. Ce qui constitutif d'un crime contre l'humanité.
18)-
Les contradictions du droit
Le
Défenseur des droits M. Baudis, a déjà fait remarqué que sur le
terrain de la laïcité, deux droits s'affrontent.
En
ce qui concerne ce viol, on peut dire que trois orientations
juridiques différentes s'affrontent.
1-
La légalité du Code civil
2-
La légalité du droit administratif parallèle
3-
La légalité religieuse, de nos jours principalement celle de la
Charia.
19)
- Le droit du Code civil
Le
droit français impose que ce type de discussions publiques sur le
viol continuent et se closent dans le bureau d'un juge.
Il
ne s'impose que tant que le Code civil régit le droit français.
C'est
justement là qu'est le problème. Massivement, le Code Civil n'est
plus la seule source du droit ni des pratiques légales.
20)-
Le droit parallèle administratif
Le
droit parallèle porté par cette action de M. Sarkozy, et par ceux
qui interdisent l'entrée des députés au Parlement, permet :
a-
D'éviter le recours juge en qualifiant implicitement la députée de
salope et en lui imposant publiquement d'en rire.
b-
De tirer les conséquences positives de cette soumission du Pouvoir
législatif au Pouvoir exécutif.
c-
L'administration devient créatrice de droit.
A-
C'est le droit revendiqué avec succès par les administratifs.
a-
Par en haut, l'UE
80%
des textes votés par les parlementaires ne sont que des
transcriptions obligatoires des décisions de l'UE qui ne sont que
des textes administratifs ayant valeur de loi, voire
constitutionnelle.
b-
Par en bas, le personnel et les syndicats administratifs
De
plus en plus de lois d'ordre public ne sont que les transcriptions
législatives des exigences syndicales, corporatives,
administratives, d'assujetissement des administrés :
-
Loi sur l'Outrage
-
Loi sur l'évasion (peine de prison et peine de mort administrative),
-
Loi sur la rébellion
-
Loi sur la relégation,
etc.
Ce
sont des dizaines de lois qui ne découlent pas des préoccupations
législatives du législateur, mais de la subordination du
législateur à un Pouvoir administratif de fait.
B-
C'est le droit revendiqué par les juristes
1-
La fessée
a-
Le législateur a constamment manifesté son opposition à une
criminalisation de la fessée et opéré systématiquement une
distinction entre la maltraitance et le simple acte de violence de ce
type.
b-
Il a constamment dit que les lois assurant la défense de l'intégrité
physique et morales des enfants face aux violences parentales ne
permettaient pas la pénalisation de la fessée, qu'il faudrait pour
ce faire des lois spécifiques, qu'il était opposé à de telles
lois.
c-
En dépît de cela, un tribunal vient de condamner un père à une
peine avec sursi pour une fessée. C'est d'autant plus remarquable
que celle-ci ne s'est accompagnée d'aucune rupture entre le père et
son fils, ni d'aucune séquelle déstabilisante chez l'enfant.
d-
On ne peut pas mieux dire que le droit s'émancipe du Pouvoir
législatif et tire sa légitimité d'autres sources de création de
la légalité.
2-
La séparation
Il
est manifeste que les magistrats constituent les administratifs comme
une population séparée du reste de la population. Les jugements sur
les meurtres d'administrés par les adminsitratifs sont à ce titre
sans équivoques.
21)-
Le droit parallèle le plus abouti, la charia, permet d'inculper la
députée pour outrage aux bonnes mœurs et de la lapider pour
adultère ; un plus.
Ce
droit, comme le droit parallèle administratif, est en passe
d'acquérir une égale dignité au droit du Code civil.
1-
Le travail dans l'Etat
a-
La décision du Conseil Constitutionnel déclarant le Concordat comme
disposition constitutionnelle ;
b-
L'Arrêt de la Cour de Cassation disant que les disposition de la
Charia s'imposent à l'employeur. La Cour de Cassation a justifié
cet arrêt par :
ba-
la prééminence de la religion sur la laïcité et la liberté de
penser
bb-
L'insinuation de l'incompatibilité de la laïcité avec la liberté
religieuse, et l'opposition de fond de la République au respect des
religions.
c-
Le jugement du Tribunal ayant statué sur la rupture du mariage pour
mensonge sur la virginité de l'épouse, l'Appel ayant été d'abord
une concession politique circonstancielle des magistrats ;
d-
L'accession des pratiques juridiques religieuses à la dignité de
pratiques juridiques légales.
Il
en est ainsi de la circoncision, de l'abattage rituel par égorgement,
de la polygamie, du divorce par répudiation, etc.
Autant
de faits juridiques qui indiquent que la Charia est en passe de
devenir un élément de ce que revendique Terra Nova, association de
hauts fonctionnaires, dont des magistrats, à savoir le pluralisme
juridique et administratif français.
2-
Le travail autour de l'Etat
Nous
assistons à un jeu de va-et-vient entre les médias et la justice,
l'un fournissant l'autre et créant ainsi un système de marche-pied
pour aller toujours plus loin dans l'institutionnalisation d'une
pluralité de légalités.
Ainsi,
suite à l'Arrêt de la Cour de Cassation, une évolution médiatique
se fait jour pour légaliser la doctrine du blasphème et le concept
religieux de respect de la religion.
3-
La subversion du droit civil
a-
Par le transfert du droit religieux dans le droit civil et sa
transcription en droit civil par l'obtention de jurisprudences
civiles, le droit religieux parvient progressivement à s'imposer
comme une légalité civile ordinaire.
b-
Il se développe dans ce mouvement idéologique d'Etat des campagnes
rusées qui visent à criminaliser à la fois :
1-
La critique des idéologies religieuses et de ses implications
publiques,
2-
La population française au prétexte de n'en accuser qu'une partie.
22)-
L'entrisme juridique
1-
Un fait idéologique nouveau s'est produit :
a-
L'argument principiel du communautarisme est l'identification de la
critique de l'islam et des politiques musulmanes au racisme.
b-
Cet argument est désormais repris par les diplômés de Sciences Po
qui sont l'essentiel des cadres de l'Etat Français, comme un
argument d'autorité publique.
c-
C'est à la fois une proclamation d'alliance avec les musulmans et
l'islam et une réclamation de criminalisation des français au
travers d'une partie d'entre-eux de la part de certains réseaux
universitaires.
d-
Cela s'ajoute à d'autres proclamations de même teneure de la part
d'autres castes universitaires.
2-
Ainsi , lors d'une émission de C dans l'air, France 5, le mardi 15
octobre 2013, M. Roland Cayrol, une autorité des médias, produit
comme allant de soi le concept de « racisme anti-musulman ».
Cette
catégorie est la reprise pure et simple par un agent de l'Etat de
fait du vocabulaire islamique.
M.
Cayrol est parfaitement au courant de la portée politique de son
utilisation publique de la catégorie communautariste de
« racisme-antimusulman ». En toute connaissance de cause,
il introduit un nouveau droit, la charia, dans la pratique du droit
Civil français.
C'est
par cette catégorie juridique que les partis musulmans justifient
leurs procès liberticides.
3-
La préparation
Ainsi,
en janvier 2007, divers organisations militantes musulmanes font un
procès à Charlie Hebdo et d'autres organes de presses démocratiques
pour avoir publié les Caricatures de Mahomet danoises.
Cette
attaque contre la liberté de presse, de pensée, d'expression, se
fait aussi au nom :
a-
De l'identification de la critique de l'islam et des actions publique
des musulmans au racisme.
b-
Par le biais de l'identification de l'islam au judaïsme, des juifs
d'hier aux juifs d'aujourd'hui, et de l'âge du capitaine à la
culotte du zouave, ces critiques sont dites à la fois liées au
nazisme, à sa résurgence, et pour tout dire deviennent complices de
la Shoa elle-même.
La
candidate de la gauche aux élections présidentielles, Ségolène
Royal, soutient les islamistes. Le candidat de la droite, Nicolas
Sarkozy, déclare qu'il préfère les excès de la liberté à
l'absence de liberté. Il sera élu.
D'une
part, le Tribunal accepte de juger, d'autre part, il acquitte au
titre équivoque du droit à l'insolence des journaux satiriques.
Peu
à peu, la liberté d'expression et de penser va être enfermée dans
un droit particulier des comiques à la satire.
2-
L'installation
En
juin 2012, en Tunisie, Jabeur Mejri est condamné à 7 ans de prison
pour la même accusation. Pour avoir publié des caricatures de
Mahomet et pour la publication d'écrits satiriques sur Mahomet.
a-
A tord, certains y verront un retard de la Tunisie sur l'Europe. Ils
ont tords. Ce jugement en Tunisie est la réalisation de la plainte
en France. En 2007, il était trop tôt. En 2012, c'est enfin
possible.
b-
En 2007, il fallait dire haut et fort que la liberté d'expression
prime sur les idées particulières. Déjà, ce principe de liberté
était réduit à une fonction comique. Mais, il primait.
c-
En 2012, la qualification de « racisme-antimusulman» peut
s'imposer dans le débat de formation de la légalité.
4-
La pénétration
Pour
l'instant :
a-
Cette qualification se tient entre la liberté de caricature et
l'incarcération pour blasphème. Mais déjà, par M. Cayrol, elle
est un fait juridique et social établi.
b-
Elle est une qualité d'une minorité de la population censée être
reléguée dans une extrêmité de la société. Mais elle crée une
obligation de conformité aux exigences musulmanes pour le reste de
la population. Sauf à tomber sous le coup de la qualification.
c-
Cette qualification est en fait la reprise publique de la
qualification principielle du communautarisme : la France est un
pays raciste, les français sont racistes.
d-
Les français étant racistes, ils sont criminels. Une population
qualifiée de criminelle dans l'ordinaire de son existence est une
population asservie de droit ou en passe de l'être ; en raison
de sa faute.
5-
Avec la qualification de Cayrol, la Charia s'intégre au droit civil
comme si de rien n'était. Le reste est affaire de construction rusée
de jurisprudences. Jusqu'à la prise de pouvoir juridique.
23)-
Le bilan
En
ce début d'année 2008, M. Sarkozy est au sommet de son pouvoir. Par
ce viol, il sabre le champagne et en fait gicler la mousse.
Désormais,
les parlementaires ne sont mêmes plus très sûrs de leur droit
d'entrer au Parlement.
L'incapacité
des magistrats à étudier cette présomption de viol relève d'une
évidente et commune discrimination entre les justiciables sur des
bases sociales.
Mais
ceci n'explique pas tout.
Les
magistrats ne peuvent agir parcequ'ils s'inscrivent dans les
conséquences de cette disqualification du Pouvoir législatif.
Celles-ci
installent à la fois la supprématie du Pouvoir législatif et
l'emergence de Pouvoirs administratifs de fait. Ces pouvoirs
administratifs sont aussi bien les corporatismes des administrations
laïques que les politiques administratives religieuses.
C'est
la conjonction de ces trois courants, haines sociales, rejet du
Parlement, émergence d'un pluralisme juridique, qui rend impossible
l'étude du viol présumé raconté par Mme Guillaume.
C'est
un prétexte irrecevable, car c'est justement pour certifier
publiquement que des humains sont inférieurs à d'autres, que les
parlementaires sont subordonnés aux agents de l'Etat, que les droits
parallèles au droit Civil équivalent à celui-ci, que ce viol a eu
lieu, si tant est que les faits rapportés aient existé.
Par
conséquent, il faut ouvrir une enquête préliminaire sur les faits
rapportés par Mme Guillaume.
Que
ce soit pour :
a-
Eliminer la Conne, comme le suggère les journalistes et cadres
laïques,
b-
Lapider l'adultère, comme le pratique les réseaux de dictature
religieuse.
Il
faut de toute façon connaître les faits avant d'en juger.
Je
vous prie d'agréer, Monsieur le procurreur de la République,
l'assurance de mes salutations distinguées,
Marc
SALOMONE
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