déni, Sarkozy magistrats, manipulations politiques, journaliste, omerta, malhonnêteté
Paris, le
mercredi 11 décembre 2013
Monsieur le procureur de la
République
Objet : les raisons d'un
déni, la « réconciliation » ou le « pardon »
exigent que la vérité soit dite.
Copie à :
Monsieur
le Président de la République
Monsieur
le Premier Ministre
Madame la Garde des Sceaux
Monsieur
le Ministre de l'intérieur
Monsieur
le Président de la Cour d'appel de Paris
Monsieur
le Procureur général à Paris
Monsieur le Procureur de la
République à Lille
Madame
la procureuse de la République à Bordeaux
Madame ZIMMERMANN, Juge
d'instruction ; Doyenne.
Madame KHERIS, Juge d'instruction
Madame PALLUEL, Juge d'instruction
Monsieur
FILLON, Député,
Premier Ministre honoraire
Monsieur
GALUT, Député
Monsieur
MESLOT, Député
Chapitre 1-
Les préoccupations légales sélectives des magistrats
Le lundi 25
mars 2013, lors de sa Mise en examen dans l'affaire dite Bettencourt,
M. Sarkozy déclare :
- «"A
tous, à ceux qui m'ont soutenu comme à ceux qui m'ont combattu, je
veux affirmer
qu'à aucun moment dans ma vie publique, je n'ai trahi les devoirs de
ma charge"."Je vais consacrer
toute
mon énergie à démontre
ma
probité et mon honnêteté. La vérité finira
par triompher. Je n'en doute pas". "Il va de soi que je ne
réclame aucun traitement particulier si ce n'est celui de tout
citoyen
d'avoir
le droit à une
justice impartiale
et sereine". "C'est parce que j'ai confiance dans
l'institution judiciaire que j'utiliserai les voies de droit qui sont
ouvertes à tout citoyen". »
Le 5 octobre
2013, lors du non-lieu de M. Sarkozy dans l'affaire dite Bettencourt,
les journalistes Davet et Lhomme déclarent :
-
« « Surtout, la conclusion de cet incroyable feuilleton
politico-judiciaire apparaît comme un saisissant raccourci des
différentes affaires dans lesquelles le nom de Nicolas Sarkozy
apparaît : à chaque fois, les juges s'approchent de l'ancien
président de la République, poursuivent son entourage, mais sans
jamais parvenir à l'atteindre lui-même. C'est Nicolas Sarkozy
l'insaisissable. Formé à une époque où les affaires
empoisonnaient la politique, il a su jusqu'à maintenant, comme nul
autre avant lui, s'extirper
de la nasse judiciaire. »
La demande d'ouverture d'une
enquête préliminaire déposée par M. Salomone, le 19 juillet 2012,
auprès de M. le procureur de la République à Paris, est donc bien
en accord avec :
1- Les préoccupations répétées
des magistrats d'enquêter sur de possibles fautes pénales de M.
Sarkozy,
2- La certitude de M. Sarkozy de
n'avoir commis aucune faute,
3- Son souci de répondre à ces
questions comme n'importe quel autre justiciable,
Or, je constate que :
1- Les actions multiples et
répétées des magistrats visant M. Sarkozy se soldent jusqu'à
présent toutes par des non-lieux ou équivalents.
2- La demande d'ouverture
d'enquête judiciaire déposée par M. Salomone n'a été suivie que
de manœuvres policières et du sabotage délibéré d'une audition
par le représentant de l'Etat. Ce simple Gardien de la paix n'a pas
pu manipuler de son propre chef une audition consacrée à une
affaire concernant M. Sarkozy.
Il se pose donc une question :
La multiplicité des attaques
judiciaires visant M. Sarkozy, le soutien hiérarchique à celles-ci,
la diversité des tribunaux concernés, permettent de dire que M.
Sarkozy est l'objet de l'attention de la magistrature et non d'un
quelconque réseau de magistrats particuliers, tels les légendaires
« juges rouges ».
Les magistrats mêlent passion,
engagement, moyens, pour organiser leur traque.
La question de la réussite ou de
l'échec de cette entreprise se pose puisque l'action s'établit non
à partir d'un fait judiciaire fourni par le hasard mais en raison
d'une préoccupation récurrente. Prendre M. Sarkozy en faute est
autant l'hypothèse d'une accumulation d'indices dus à l'enquête
que le but de la saisie de toute opportunité pour agir
judiciairement à l'encontre de M. Sarkozy.
Or, si on s'en tient aux buts
techniques affichés, l'échec est patent et général.
La seule réussite potentielle
actuelle est celle d'une mise en examen pour violation du secret de
l'instruction. Mais cette mise en examen ne résulte que d'un
commentaire de M. Sarkozy sur une affaire en cours. Dans cette
affaire, les juges n'ont toujours rien.
La mise en examen n'est donc qu'un
exercice juridique formel sur la conduite d'une enquête. M. Sarkozy
aurait eu des tuyaux sur le déroulement d'une enquête qui par elle
même ne parvient pas à l'atteindre. Cette unique mise en examen est
une simple querelle de procédure.
Le seul intérêt de cette Mise en
examen est de lever définitivement la chape de l'immunité
présidentielle. Elle n'existe plus pour ce qui n'a pas trait à
l'exercice de la fonction présidentielle proprement dite. Elle n'est
donc pas opposable à M. Salomone pour une affaire de prostitution et
de viol par contrainte.
Les magistrats ouvrent des
enquêtes sur des faits alors qu'ils les savent par avance vouées à
l'échec judiciaire ; comment se fait il donc qu'ils ne donnent pas
suite à la demande formulée par M. Salomone ?
La demande de M. Salomone repose
sur la production de faits aisément vérifiables et qualifiables.
1- Constat des faits. Ont ils
existé ou non ? En pratique le juge le sait sur un coup de fil.
En justice, il le sait sur une audition et la lecture du rapport de
police. C'est juste oui ou non.
2- Qualification des faits. Elle
est immédiate.
a- Y a -t'il viol ou agression
sexuelle lorsqu'un homme profite de sa position de domination pour
exiger une fellation d'une autre personne ?
La réponse est oui ou non. Les
nuances sont subordonnées à cette réponse de principe.
b- Y a t'il corruption,
détournement de fonds, proxénétisme hôtelier, etc.
Ce sont des questions de cours.
3- Qualification des faits
constitutionnels. Elle est une simple réflexion. Les magistrats en
ont la pleine capacité.
Est- il spécifique ou ordinaire
que le Chef du Pouvoir exécutif dans l'exercice de ses fonctions
exige des rapports sexuels intéressés d'une représentante du
Pouvoir législatif elle-même dans l'exercice de ses fonctions ?
Ces qualifications et ce qui en
découlent ne demandent pas d'enquêtes particulière. C'est une
réflexion de droit dont les magistrats ont également la pleine
capacité.
Pourquoi donc s'embarquer dans une
mise en examen de M. Sarkozy pour des faits incertains dont on n'aura
aucune preuve opposable ? Pourquoi ne pas enquêter sur des
faits qui paraissent simples, établis, vérifiables immédiatement ?
Je vais donc tout d'abord examiner
les différents motifs qui peuvent amener M. le procureur de la
République a refuser l'examen de cette demande, voire à accepter le
sabotage de l'audition qu'il aura lui-même commandée.
Ce sont :
1- La discrimination sociale
2- Le fait que la demande s'appuie
sur les révélations faites par un livre dont les passages sont
diffusés par les médias.
Chapitre 2 -
La discrimination sociale
La
discrimination sociale s'impose comme une réponse évidente. Nous
allons voir qu'elle est insatisfaisante car partielle.
Nous
pourrons voire plus loin la question de la discrimination en fonction
des caractéristiques raciales de M. Salomone et de ses croyances
religieuses.
Il est
pertinent de dire que M. le procureur de la République sabote
l'audition de M. Salomone.
a- Il n'a
pas ignoré les demandes de M. Salomone puisque celui-ci a été
convoqué au commissariat pour être auditionné sur ses courriers.
b- Les
courriers remis étaient apparemment des dossiers intermédiaires.
Ils permettaient donc par eux mêmes des manœuvres.
c-
S'agissant d'une demande visant l'ancien Chef de l'Etat, c'est un
Gardien de la paix qui a été chargé de prendre la déposition de
M. Salomone et non un inspecteur de police.
d- Ce
préposé subalterne, sans autonomie professionnelle, a pris toutes
les dispositions de provocations pour placer M. Salomone dans
l'obligation de refyser de signer un texte contraire à ses
déclarations.
e- Il ne l'a
pas fait pas hasard mais sous les ordres de ses supérieurs
hiérarchiques.
f- Il est
impossible que M. le procureur de la République n'ai pas participé
à ce scénario.
Pourquoi
cette mise en scène ?
A-
Les demandes de M. Salomone concernant M. Sarkozy sont
systématiquement occultées
1-
L'appartement de M. Sarkozy
En
2007, M. Salomone dépose une demande d'ouverture d'enquête
préliminaire concernant l'appartement de l’île de la jatte, à
Neuilly, acquis par M. Sarkozy dans des conditions visiblement
scandaleuses. Les journaux précisent que M. Salomone est un ancien
SDF et que par conséquent il ne sait pas ce qu'il dit.
La
demande est classée sans qu'aucune enquête n'ait eu lieu. Les
journalistes diront en 2012 que l'enquête fut sabotée. Ils mettront
en cause le procureur de la République de Nanterre. Mais après
coup.
En
2007, les journalistes espéraient tous que M. Sarkozy serait le
Maréchal qu'ils estimaient nécessaire. Le droit était alors
beaucoup moins important.
2-
Le viol de la députée
Le
19 juillet 2012, M. Salomone dépose la demande d'ouverture d'enquête
préliminaire visant M. Sarkozy. Elle est toujours ignorée.
B-
Toutes les demandes de M. Salomone sont combattues.
En
2000, M. Salomone demande à M. le procureur de la République
d'intervenir pour faire cesser la spoliation, l'exploitation, d'une
famille vulnérable par des voyous civils.
La
réponse sera la constitution d'une association de malfaiteurs entre
la police judiciaire et les voyous et d'une autre entre quatre
commissariats de police judiciaire et le procureur de la République
pour faire taire M. Salomone et protéger les voyous.
Nous
savons d'expérience que c'est une politique d'Etat régulière.
C- Il serait aisé d'établir que le
refus de communiquer des professionnels sur la demande déposée par
M. Salomone est, comme pour le refus des magistrats d'y donner suite,
un refus de classe.
En 2007, les
journalistes qui conduisent aujourd'hui à l'ouverture d'une enquête
préliminaire de M. Balkany ont qualifié M. Salomone de « ancien
SDF » lorsque celui-ci a déposé une demande d'ouverture
d'enquête préliminaire concernant l'appartement de l’île de la
Jatte, à Neuilly, de M. Sarkozy.
La
qualification de « Ancien SDF » a servi de code pour
organiser le silence et permettre au dit procureur fautif de clore le
dossier. Il l'a fait en accord avec la presse. Des communications ont
eu lieu entre ces deux instances.
Aujourd'hui,
alors que l'affaire est prescrite, tous les médias disent qu'il y
avait matière à action judiciaire et faute professionnel de la part
du procureur de la République qui en a eu la charge.
En 2012,
lorsque la presse a donné des éléments nouveaux, M. Salomone a
interpellé la justice. Il lui a été répondu que l'affaire avait
déjà été classée.
Nous
remarquons la différence avec l'affaire Balkany actuellement en
cours. Dans un cas, lorsque l'information est apportée par des
journalistes, les éléments classés sont rouverts. Dans l'autre, la
demande faite par M. Salomone, un classement passé interdit la
réouverture.
La seule
raison de toutes ces manœuvres sont des pratiques professionnelles
qui relèvent de la discrimination sociale. D'autres parleraient sans
doute d'une conception maffieuse de l'exercice d'une profession.
En tout cas,
la démocratie n'y trouve pas son compte.
Cette
discrimination sociale s'étend à tous les rapports de M. Salomone
avec les agents de l'Etat. Ils ne voient en lui qu'une personne hors
du droit parce qu’inférieure.
Agissant
sous couvert de l'autorité de M. le procureur de la République, un
cadre dirigeant de la police judiciaire, chargé d'organiser la
torture de M. Salomone, a dit à M. Salomone, alors que celui-ci
était accroupi de force et avait la face appuyée contre terre par
deux policiers, les menottes serrées dans le dos : « Vous
êtes à votre place M. Salomone, en bas ! ». Ces propos
expressément esclavagistes étant tenus par un cadres supérieur de
police noir.
Cette notion
de discrimination sociale répond à une question :
Pourquoi les
magistrats, les journalistes, les féministes, les partis, les élus,
etc. ne donnent-ils pas suite aux interpellations que leur adresse M.
Salomone ?
Parce que
pour eux, il est une sous-merde.
Le droit,
c'est pour les colloques et les communiqués de presse. L'ordinaire
du travail des agents de l'Etat s'organise sur d'autres critères.
4)- Chapitre
4 : Le recours au livre
1)- La
question
Le fait que
cette demande d'ouverture d'une enquête préliminaire s'établisse
par l'intermédiaire d'un livre dont M. Salomone n'a eu connaissance
que par la presse n'est il pas un motif de disqualification de cette
demande auprès des juges ?
Je veux ici
montrer que la magistrature accepte la démarche judiciaire qui est
la mienne dans les questionnements qui sont les miens.
Pour le même
sujet, pour les mêmes références, pour les mêmes interrogations,
le Parquet donne suite aux demandes d'ouvertures d'enquêtes
préliminaires.
Cela me
conduira à questionner le refus du Parquet d'entendre cette
demande-ci alors que son acceptation découle de la jurisprudence
établit dans le traitement judiciaires des autres demandes et des
demandes des autres.
A partir de
l'étude de deux articles du journal Le monde, je vais analyser les
conditions de cette action judiciaires et ses rapports à la demande
d'ouverture d'une enquête préliminaire formulée par M. Salomone,
le 19 juillet 2012, visant M. Sarkozy.
1-
http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/08/la-justice-va-passer-au-crible-le-patrimoine-du-couple-balkany_3510453_3224.html#xtor=AL-32280515
2-
http://www.lemonde.fr/enquetes/article/2013/10/08/hauts-de-seine-c-est-l-histoire-d-un-clan-qui-trafique-de-l-argent_3492113_1653553.html
2)- La
malédiction
La
présentation médiatique du livre de Mme Guillaume « Le
Monarque » a été faite de telle manière de disqualifier
moralement toute tentative de donner une suite judiciaire aux propos
concernant M. Sarkozy.
Les
journalistes ont jeté un sort, entouré le livre d'une malédiction
envers quiconque oserait le lire comme la révélation d'un crime
actuel, public. Le procédurier qui porterait le livre à la
connaissance de la justice qui refuse de s'en saisir par elle-même
serait maudit et sombrerait dans l'oubli.
L'actualité
judiciaire répond à cette critique, ou plutôt à la formation de
ce dôme protecteur.
Les
magistrats, à la demande d'un juriste, se sont emparés d'un livre
dont le thème se situe très précisément sur le terrain du livre
de Mme Guillaume ; les acteurs politiques du département des
hauts-de-seine.
Ceci est
constitutif d'une jurisprudence.
Dans le
monde magique des médias, la jurisprudence correspond aux baisers
qu'emploient le cœur pur pour rompre le charme de la sorcière et
réveiller la belle.
3)- Une
enquête est ouverte par la parquet
« Le
parquet de Paris a ordonné, mercredi 6 novembre 2013, une enquête
préliminaire pour "blanchiment de fraude fiscale" visant
directement M. Patrick Balkany et Mme Isabelle Balkany, son épouse.
Ils sont suspectés d'avoir
dissimulé, depuis de longues années, une partie de leurs avoirs au
fisc.
Le tout
nouvel Office central de lutte contre la corruption et les
infractions financières et fiscales (OCLCIFF), créé le 25 octobre,
a été chargé des investigations.
Le grand
jeu.
4)- Les
raisons de cette action judiciaire
Le 9
octobre, Me Dosé, avocat de certaines victimes de l'affaire Karachi,
avait écrit à M. Van Ruymbeke, juge d'instruction, pour solliciter
la convocation de plusieurs personnes citées dans le livre French
Corruption (Stock), paru le même jour ;
dont celle de M. Schuller.
L'ouvrage
fait « état de révélations essentielles à
la manifestation de la vérité dans le cadre de l'information dont
vous êtes saisi », écrivait Me Dosé.
Dans cet
ouvrage, Didier Schuller aborde différents épisodes susceptibles
d'intéresser MM. Van Ruymbeke et Le Loire. Des révélations qu'il a
réitérées et complétées dans le cabinet des juges.
Interrogé
dans ce cadre, l'ancien conseiller général (RPR) des Hauts-de-Seine
Didier Schuller a été interrogé, mercredi 23 octobre, par les
juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, saisis du volet
financier de l'affaire de Karachi. M. Schuller a dénoncé, sur
procès-verbal, le financement illicite de la campagne d’Édouard
Balladur en 1995, et mis en cause nommément plusieurs personnalités
de droite, dont Jean-François Copé, l'actuel président de l'UMP.
A cette
occasion, M. Schuller reprend les accusations qu'il porte dans le
livre French Corruption contre M. et Mme Balkany.
5)- Les
conditions judiciaires de lecture du livre
Ce livre
n'est pas d'un abord évident pour les magistrats. Pourtant, ils le
lisent et en font le support unique d'une action professionnelle.
A- Il repose
entièrement sur le témoignage d'une repris de justice.
B- Il met en
cause le travail judiciaire précédent
C- Il met en
cause un procureur de la République
A- Le
témoignage d'un droit commun
1- Les
déclarations de M. Schuller sont le seul fondement des
investigations journalistiques.
« Dernier
point : notre livre ne se résume pas aux déclarations de Didier
Schuller, puisqu'elles sont complétées et confortées par nos
propres investigations. » Gérard Davet et Fabrice Lhomme
French corruption (Stock, 310 p.).
Les
affirmations de M. Schuller sont bien le socle de ce travail sûrement
remarquable.
2- Le livre
est le seul fondement des investigations judiciaires.
a- « Les
investigations lancées par le parquet de Paris font suite aux
déclarations de l'ancien conseiller général (RPR) des
Hauts-de-Seine, Didier Schuller, interrogé le 24 octobre par les
juges Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire en marge du volet
financier de l'affaire de Karachi. M. Schuller a notamment répété
devant les magistrats ses accusations rapportées dans l'ouvrage
French Corruption (Stock). »
b- « Le
9 octobre, Me Dosé avait écrit à M. Van Ruymbeke pour solliciter
la convocation, dont celle de M. Schuller, de plusieurs personnes
citées dans le livre French Corruption
(Stock), paru le même jour. »
3- L'auteur
des déclarations qui fondent la nouvelle action judiciaire est un
condamnée de droit commun.
« Les
malversations à l'OPDHLM avaient entraîné la condamnation de M.
Schuller, en 2007, à trois ans de prison,.. »
4- Il a des
comptes à régler avec les personnes qu'il accuse.
« ...tandis
que M. Balkany avait bénéficié d'un non-lieu au terme de
l'instruction. Amer, M. Schuller a confié aux juges que si lui avait
"payé sa dette", le maire de Levallois s'en était "bien
mieux sorti". »
« Il
se sent effectivement lâché depuis son retour en France en 2002.
C'est aujourd'hui un homme de 66 ans qui veut, comme il le dit
lui-même, "laver son honneur". Il a menti pendant des
années, il s'est déçu lui-même »
5- Il est
jaloux de la personne qu'il accuse
"Je
n'ai aucun patrimoine. Par contre M. Balkany, comme semblent le
confirmer les documents que je vous ai remis en copie et qui étaient
à la disposition de la justice, aurait à sa disposition un palais à
Marrakech, une résidence de luxe à Saint-Martin, et l'usufruit du
Moulin de Giverny", a assuré aux juges M. Schuller. "Je
suis heureux de voir que ce que je pensais être du financement
politique a pu profiter à d'autres fins et sans doute personnelles",
a ironisé l'ex-conseiller général de Clichy-la-Garenne –
candidat dans cette commune pour les municipales de 2014.
6- Il est
intéressé à la diffusion de ses affirmations
« Il
veut maintenant conquérir une mairie, celle de Clichy-la-Garenne,
sans autre ambition que celle de mener une campagne propre. »
« Par
ailleurs, Didier Schuller ne fait pas mystère de sa volonté de
purger son passé en s'exprimant publiquement dans un livre afin de
pouvoir se présenter comme un homme neuf devant ses électeurs. »
7- Il est
pris comme un critère premier de morale et de vérité.
« Charles
Pasqua est bien entendu un personnage omniprésent dans notre
ouvrage... car il constitue une personnalité incontournable dans le
département....D'ailleurs, Didier Schuller, sur ce point, reconnaît
à l'ancien ministre de l'intérieur de nombreuses qualités,
notamment le fait de ne pas être un homme d'argent. ».
Si M.
Schuller le dit...
8- Les faits
pris en compte ne sont par eux-mêmes d'aucune certitude de
délictualité.
A- "A
ce stade de l'enquête, on peut remarquer que cette vente d'actions
peut avoir servi à masquer le versement de fonds à M. Patrick
Balkany, alors président de l'OPDHLM 92", soulignait déjà un
rapport de la PJ, le 4 juin 1998
B- M.
Schuller dit lui-même : «Il aurait », « Je
pensais ». Cf. art.5.
C- « Ou
encore des rapports de la police judiciaire de l'époque évoquant
des transactions suspectes. »
D- Rien
n'est acquis. Il faut d'abord soupçonner puis enquêter, et
seulement après conclure, on ne sait à quoi. On ne vérifie pas la
véracité d'une faute évidente, on la construit à partir d'une
possibilité incertaine.
9- Les faits
évoqués dans le livre de M. Schuller sont déjà connu de la
justice et ont été rejetés comme élément d'enquête par les
mêmes juges qui les reprennent aujourd'hui.
« Parmi
les documents remis par M. Schuller aux juges Van Ruymbeke et Le
Loire (dont les juges de l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine avaient
déjà eu connaissance sans, curieusement, leur donner suite) figure
notamment un relevé bancaire attestant l'existence d'un compte
ouvert en juillet 1994, au nom de M. Balkany, à la banque ABN Amro
de Zurich, »
B- Le
travail des magistrats
Ce livre
contraint les magistrats à valider des éléments d'investigations
qu'ils avaient précédemment disqualifiés.
Les faits
évoqués dans le livre de M. Schuller sont déjà connu de la
justice et ont été rejetés comme éléments d'enquête par les
mêmes juges qui les reprennent aujourd'hui.
« Parmi
les documents remis par M. Schuller aux juges Van Ruymbeke et Le
Loire (dont les juges de l'affaire des HLM des Hauts-de-Seine avaient
déjà eu connaissance sans, curieusement, leur donner suite) figure
notamment un relevé bancaire attestant l'existence d'un compte
ouvert en juillet 1994, au nom de M. Balkany, à la banque ABN Amro
de Zurich, ou encore des rapports de la police
judiciaire de l'époque évoquant des transactions suspectes. »
« "A
ce stade de l'enquête, on peut remarquer que cette vente d'actions
peut avoir servi à masquer le versement de fonds à M. Patrick
Balkany, alors président de l'OPDHLM 92",
soulignait déjà un rapport de la PJ, le 4 juin 1998.
« On
peut revenir
sur le passage tourmenté du procureur Philippe Courroye, autre
proche ami de Nicolas Sarkozy, à la tête du parquet de Nanterre
entre 2007 et 2012. »
« Très
peu d'élus de l'UMP
ont été mis en cause, et même Mme Balkany,
qui aurait pu être
poursuivie dans un dossier lié au conseil général, a été
inexplicablement épargnée par la justice. »
« Nous
avons consulté l'intégralité
du dossier des HLM des Hauts-de-Seine, dans lequel nous avons
découvert des éléments jamais révélés publiquement et qui,
parfois, avaient été négligés par l'enquête. Par exemple :
l'existence avérée du compte suisse de M. Balkany. »
C- La mise
en cause d'un procureur de la République
1 partir de
ce livre, les journalistes mettent en cause le procureur de la
République concerné. Ils le rappellent lors d'une interview par des
lecteurs d'un journal.
A-
« Question : De quelle protection a pu bénéficier
M. Balkany pour avoir jusqu'à présent échappé à la
justice ?
Réponse :
On peut revenir sur le passage tourmenté du procureur Philippe
Courroye, autre proche ami de Nicolas Sarkozy, à la tête du parquet
de Nanterre entre 2007 et 2012. Très peu d'élus de l'UMP ont été
mis en cause, et même Mme Balkany, qui aurait pu être
poursuivie dans un dossier lié au conseil général, a été
inexplicablement épargnée par la justice. D'autre part, M. Balkany
est une personnalité extrêmement influente dans les Hauts-de-Seine.
C'est un homme qui intimide beaucoup de gens. Ce qui explique sans
doute que pendant si longtemps, les langues ne se soient pas
déliées. »
2-
«Question: Ce que vous sous-entendez à propos de Courroye –
à savoir son inertie à poursuivre les "amis du clan",
voire les adhérents UMP – est assez grave... Avez-vous
réellement enquêté sur ça ?
Réponse :
Ce que l'on dit sur le procureur Courroye est de notoriété
publique : il a été l'objet d'un rapport administratif
incendiaire, et il doit être jugé les 14 et 15 novembre par le
Conseil supérieur de la magistrature dans l'affaire d'espionnage des
journalistes du Monde. Sa gestion de l'affaire Bettencourt, comme
celle de l'appartement de Nicolas Sarkozy, a été, à juste titre,
critiquée à de nombreuses reprises. »
6)- Bilan
Donc, à la
demande de M. le procureur de la République, une action judiciaire
est conduite par les juges d'instruction Renaud Van Ruymbeke et Roger
Le Loire.
Cette
mobilisation des juges se fait sur la foi des propos d'une personne
douteuse, réputée judiciairement malhonnête, envieuse, ambitieuse.
C'est
pourtant par son truchement que les magistrats agissent contre des
élus de la nation auxquels les citoyens d'une commune ont renouvelé
leur confiance depuis plusieurs décennies.
Cette action
est entièrement fondée sur les faits relatés dans un livre écrit
sur la foi des déclarations d'un repris de justice intéressé à
ravauder sa mémoire publique et à nuire aux personnes qu'il met en
cause.
L'ouverture
de l'enquête préliminaire s'établit par la réévaluation en
indice de présomption de faute d'éléments rejetés précédemment
pour leur défaut de pertinence au titre de présomption de faute.
Cette
réévaluation par la justice d'éléments précédemment négligés
passe par la mise en cause d'un procureur de la République au titre
de ses amitiés débordantes professionnellement avec certaines
personnes visées par des interpellations citoyennes de la justice.
7)-
Jurisprudence
Le moins
qu'on puisse dire est que l'ouverture de cette action judiciaire
fondée sur cet ensemble d'éléments douteux n'était pas acquise
d'avance.
Elle indique
que :
a- Les
magistrats considèrent la publication d'un livre comme une source
d'action judiciaire.
b- Les
magistrats admettent la demande de tiers d'ouvrir une enquête
préliminaire et d’auditionner à partir d'un livre au motif que
celui-ci apporte des éléments à la manifestation de la vérité
dans la partie qui les intéresse.
Chapitre 5 :
Le silence des cadres
1)- Ces
Messieurs-dames ne veulent pas entendre les demandes de M. Salomone ;
Pourquoi ne posent ils pas les questions de M. Salomone eux mêmes,
chacun à leur manière ?
A-
L'occultation symétrique
Non
seulement aucun cadre d'Etat, répressif ou idéologique, ne se
substitue à M. Salomone, mais à chaque type d'action de ces réseaux
de cadres correspond un type d'occultation symétrique de l'objet de
la demande de M. Salomone.
Cette
dissymétrie organise un silence bruyant.
B- La
détermination
Ces mêmes
réseaux de cadres ne peuvent pas arguer de faiblesses, insouciances,
amateurismes, pour justifier leur silence sur cette demande.
Je vais
examiner ces deux qualités des cadres publics qui interviennent dans
la mise en cause pénale de M. Sarkozy ; la dissymétrie et la
détermination.
3)- Les
dissymétries
1-
Dissymétrie d'enquêtes
A- Les
magistrats ouvrent une enquête préliminaire contre M. Balkany, élu,
sur la seule foi des déclarations d'un repenti dans un livre de
journalistes qui sont étrangers au monde sur lequel ils enquêtent.
B- Ils
ignorent la demande d'ouverture d'une enquête préliminaire visant
M. Sarkozy déposée sur la foi du témoignage d'une personne honnête
impliquée dans l'entourage politique de la personne visée ;
Mme Guillaume.
2-
Dissymétrie des femmes
A- Une femme
et ses enfants défendent leur héritage. Cette affaire purement
privée sème le trouble dans l'Etat.
Cela va-til
de soi ?
A cette
occasion, les juges impliquent M. Sarkozy, alors qu'il est Chef de
l'Etat, et le mettent en examen quand il ne l'est plus.
Cette
confusion des affaires s'accompagne :
a- D'une
disqualification d'un tribunal, le dépaysement vers un autre,
b- La mise
en examen du chef du parquet et de la chef du Tribunal.
c- Un
probable pacte de corruption entre un magistrat et un justiciable
d-
L'annulation de toute la procédure contre M. Sarkozy pour manque de
preuve.
e- La
conduite du Ministre Woerth au tribunal n'est qu'une garniture pour
sauver la face.
On a donc,
en toute connaissance de cause, mis à mal le prestige de l'Etat pour
faire semblant d'attaquer M. Sarkozy alors qu'on savait que l'affaire
aboutirait à un non-lieu le concernant.
B- Une
députée est violée par le Chef de l'Etat alors qu'il la reçoit
dans l'exercice de ses fonctions pour une audience qu'elle a
sollicitée dans l'exercice de ses fonctions. Les juges ne trouvent
là rien que de très banal.
La seule
esquisse de poursuite est un arrangement entre le parquet et le
commissaire de police concerné pour faire échouer une audition
officielle des demandes de M. Salomone.
3-
Dissymétrie des acharnements professionnels.
A- Les
journalistes disent que leur enquête leur a permis de mesurer un
type particulier d'acharnement de la part du personnel répressif
d'Etat (magistrats et policiers) et du personnel idéologique d'Etat,
les journalistes.
Quel est cet
acharnement spécifique ?
« Notre
objectif est aussi de
montrer
à quel point magistrats, policiers
et journalistes ont tenté, durant toutes ces années, d'établir
l'existence d'un compte de M. Sarkozy à l'étranger dont, ainsi
que nous le rappelons dans notre ouvrage, la réalité n'a jamais été
établie. »
Là encore,
la grosse artillerie des cadres de l'Etat se mobilisent en continu
pour trouver ce qu'ils ne trouvent pas.
B- Les mêmes
journalistes font le silence le plus complet sur le viol présumé
d'une députée par M. Sarkozy.
Or, Ils ne
peuvent pas dire qu'ils n'écoutent tout ce qui se dit sur M.
Sarkozy.
4-
Dissymétrie des vocations professionnelles
A- Les
journalistes nous disent que « personne n'est intouchable »
et que leur « seule vocation est de mettre sur la place
publique des informations d'intérêt général, et ils nous semble
que celles-ci le sont. ».
B- Les mêmes
journalistes n'ont jamais enquêté par eux mêmes sur les
affirmations de Mme Guillaume, source de bonne foi mais non
journalistique.
Ils
participent ainsi au silence et à la disqualification du livre et de
la demande d'ouverture d'enquête préliminaire qui s'en est suivi.
4)- La
volonté d'action des cadres
De quoi
parle-ton ?
Nous sommes
devant des groupes professionnels divers :
- Ils
disposent de toutes les ressources de l'Etat et des médias
- Ils
proclament chercher à tout prix à coincer un homme dans des
affaires pénales.
- Ils le
font sur une longue période.
- Ils
étendent leurs recherches dans le monde entier.
- Ils
n'hésitent pas semer une pagaille tel dans l'Etat que la légitimité
de ses professionnels peut être mise en cause, comme dans l'affaire
Bettencourt et le transfert à Bordeaux.
- Ils se
montrent prêts à mettre cet homme en examen, à le conduire au
tribunal.
- Ils
anéantissent la farce de l'immunité présidentielle sur laquelle
ils ont organisé leur action pendant tout le quinquennat de M.
Sarkozy.
Nous ne
sommes pas là devant un mouvement marginal de marginaux. Ce sont les
castes de l'Etat qui se liguent et agissent pour mener ce qui est
présenté par ces journalistes comme une véritable traque.
M. Sarkozy
lui-même a fait état à plusieurs reprises de cette recherche
constante de l'impliquer judiciairement dans des « affaires »
visant à le condamner.
Et ces mêmes
personnes, ces réseaux, ces institutions, ne verraient pas l’intérêt
qu'il y aurait pour leur cause à examiner cette information donnée
par Mme Guillaume concernant un viol présumé d'une députée, dans
l'exercice de ses fonctions, par le Chef de l'Etat, dans l'exercice
de ses fonction ?
Chapitre 2 :
Les implications
1)- La
double action
La place de
M. Sarkozy dans ce débat judiciaire est double.
D'une part,
il est lié à une série d'affaires ou d'enquêtes publiques, dont
celles dites Karachi, Balkany, Bettencourt, Libye, etc. Ce que
j'appelle les implications bruyantes.
D'autre
part, il est est visé par une activité judiciaire muette et
vibrionnante qui l'implique sans chercher à mener l'action jusqu'à
la condamnation. Ce que j'appelle les implications silencieuses.
L'affaire
Bettencourt est emblématique de ce qui apparaît comme un
authentique combat de politique judiciaire de la part des magistrats
eux-mêmes.
2)- Les
implications bruyantes
M. Sarkozy
est impliqué de plusieurs façons dans l'enquête préliminaire
visant Mme et M. Balkany et décidée par le Parquet.
1- L'action
judiciaire repose sur la lecture d'un livre. Cette jurisprudence
valide la demande faite à l'encontre de M. Sarkozy à partir du
livre de Mme Guillaume.
2- L'action
judiciaire vise à la fois à clarifier les faits de l'affaire
Karachi et ceux concernant les revenus de M. et Mme Balkany.
3- Dans les
deux cas, M. Sarkozy est présent dans l'enquête.
a- Dans
l'affaire Karachi, il est mis en examen pour violation du secret de
l'instruction. Ce qui clos les discussions stériles sur l'immunité
judiciaire totale du Chef de l'Etat.
b- Dans l'affaire Balkany, il est
présent dans les méandres des financements des clans politiques des
hauts-de-seine. C'est sur l'examen de ces méandres que porte
l’enquête.
4- M.
Sarkozy est présent dans les failles de l'action judiciaires. Il est
directement concerné par les incapacités du parquet à enquêter
sur les affaires des clans politiques dominants des Haute-Seine. Il
en a bénéficié au premier chef dans l'affaire de l'appartement
de l’île de la Jatte, qu'il a acquis en faisant valoir ses titres
publics.
5-
M. Sarkozy est donc directement intéressé par la capacité de la
magistrature à donner suite ou non à la publication livresque
d'informations criminelles.
3)-
Les implications silencieuses
Dans
l'interview des auteurs du livre French Corruption, lequel sert de
socle aux investigations judiciaires, une question est posée à
propos de M. Sarkozy.
Question :
« Clio
: Avez-vous la preuve que Nicolas Sarkozy a un compte en Suisse ? »
Réponse :
« Nous n'avons effectué aucune démonstration dans ce livre
concernant cet éventuel compte de M. Sarkozy. Nous avons, en
quelque sorte, enquêté sur l'enquête qui portait sur d'éventuels
avoirs occultes de M. Sarkozy à l'étranger. Nous avons établi des
liens entre autres avec le sulfureux banquier Jacques Heyer et
recueilli de nombreux témoignages troublants. Nos investigations
méritent d'être examinées dans le détail et, sur ce point, seule
la lecture du livre permettra à chacun de se
faire
une opinion.
Notre
objectif est aussi de
montrer
à quel point magistrats, policiers
et journalistes ont tenté, durant toutes ces années, d'établir
l'existence d'un compte de M. Sarkozy à l'étranger dont, ainsi
que nous le rappelons dans notre ouvrage, la réalité n'a jamais été
établie. »
L'auteur
répète ici l'argument principal des soutiens politiques de M.
Sarkozy : on cherche à prendre M. Sarkozy sur le fait d'une
seule faute, on n'arrive à en retenir aucune.
En
règle général, les cadres de l'Etat sont visés par une procédure
conduite à une impasse, puis ils disparaissent des dossiers
judiciaires.
Pour
donner des références:
a-
Le fait que des Conseiller régionaux dépensent chacun durant quatre
jours un smig par jour pour assister aux Jeux de Londres, sous
prétexte de promouvoir leur région, est considéré par la justice
comme légal car sans excès.
b-
Le fait qu'un Président de Conseil général, devenu Président de
l'Assemblée nationale, fasse financer ses rendez vous politiques par
un affairiste fuyant ses obligations fiscales, est considéré par
les magistrats comme trop négligeable pour être pris en
considération.
c-
Payer son appartement moins cher en faisant valoir ses titres de
Ministre, Député, Président du Conseil général, Maire, est une
banalité légalisante.
d-
M. Balkany a déjà fait l'objet d'enquêtes. Il les a toutes
abordées en rigolant devant les enquêteurs.
e-
En dépit des rumeurs, aucune institution n'a enquêté sur M.
Cahuzac avant que des révélations de presse n'entraîne un scandale
public.
f- L'entente
entre le Conseil régional d’Île de France et le journal Le monde
pour suborner le témoin principal des frasques du Conseil régional
est couverte par le procureur de la République qui ignore la demande
d'ouverture d'une enquête préliminaire déposée par M. Salomone
Mis
à part quelques règlements de comptes, comme l'affaire Villepin, ou
des dérapages médiatiques, comme l'affaire Cahuzac, aucune
personnalité de ce rang d'Etat ne semble être guettée et pour tout
dire harcelée par les appareils de surveillance étatique comme M.
Sarkozy.
Comment
se fait il que ces institutions d'Etat, telles que la justice et la
police, qui couvrent tant de fautes chez des cadres de second rang,
consacrent tant de temps à rechercher des fautes chez un homme de
premier rang dans l'Etat, dont elles disent à chaque fois qu'il n'en
a commis aucune dans le cas d'espèce alors considéré ?
M.
Sarkozy est donc bien l'objet d'un suivi bruyant ou officiel et d'un
suivi silencieux et officieux.
4)-
L'affaire Bettencourt
L'affaire
dite Bettencourt est caractéristique de cette double surveillance
étatique.
1-
Le suivi bruyant
Une
fille et ses fils défendent leur héritage qu'elles estiment mis à
mal par un astucieux qui charme la mère. C'est une affaire privée.
Suite
à des révélations, la justice étend son enquête à des hommes
politiques. On s'aperçoit que ces gens forment un clan qui est celui
de M. Sarkozy. L'enquête démarre alors qu'il est encore Chef de
l'Etat. Peu après sa sortie du Pouvoir, Il est mis en examen avec
l'ancien ministre Woerth.
Le
juge d'instruction annule la mise en examen faute de charge
suffisante.
Belle
histoire de la sagesse judiciaire, diront les uns.
Trop
belle épisode de morale judiciaire pour être honnête, diront les
autres.
2-
Le suivi silencieux
a-
Les magistrats savaient dès la départ qu'ils n'auraient jamais les
charges suffisantes pour un procès.
b-
Ils savent que M. Woerth ne pourra jamais être condamné pour de
faits prescrits.
Cette
affaire purement civile et privée est devenue une affaire d'Etat par
l'extension des enquêtes à des tiers qui n'étaient pas du tout
visés par la famille demanderesse.
Cette
extension a provoqué :
a-
La mise en examen et le jugement de la Présidente du Tribunal
correctionnel du lieu.
b-
La mise en examen et le passage au Conseil supérieur de la
magistrature du procureur de la République concerné.
c-
Le dessaisissement du tribunal du lieu au profit d'un dépaysement
avec obligation d'une nouvelle étude du dossier.
d-
Le retrait des parties familiales du dossier par accord entre elles
pour ne pas sombrer dans ce capharnaüm judiciaire.
e-
Un pacte de corruption entre le juge d'instruction du nouveau
tribunal et M. Sarkozy, son défenseur.
f-
Pour finir, l'abandon des charges pour leur insuffisance contre M.
Sarkozy.
g-
Les charges contre M. Woerth ne tiendront pas au tribunal pour cause
de prescription et autres disqualifications techniques.
Tout
cela, les magistrats le savaient dès le départ, à Paris.
Le
juge d'instruction qui a Mis en examen M. Sarkozy savaient qu'il
devrait abandonner le renvoi au tribunal. Il a négocié son retrait
en même temps qu'il négociait sa promotion. Par les mêmes canaux,
ceux d'un pacte de corruption entre lui et M. Sarkozy, son défenseur.
Aucune
instance judiciaire n'est intervenue au sujet de ce pacte pour les
mêmes raisons que les magistrats ont solidairement conduit M.
Sarkozy à effectuer un parcours de soumission à la magistrature.
Ils
n'ont pas hésité à faire croire au public qu'ils tenaient de
bonnes raisons d'inquiéter un ancien Chef d'Etat alors qu'ils
savaient qu'ils devraient abandonner.
La
magistrature s'est divisée politiquement dans l'exercice de sa
fonction.
Le
procureur qui a pris la défense de M. Sarkozy est apparu rapidement
comme un complice au moins moral de celui-ci. Ce faisant, les
magistrats qui continuaient les enquêtes sur M. Sarkozy
apparaissaient comme les porteurs d'une justice implacable avec les
puissants. Le juge Gentil a surtout donné l'image d'une magistrature
soucieuse de sa promotion.
Les
magistrats ont reculé dans leur capacité à dire le droit sans être
légitimement contestés.
Là
ce sont les conséquences d'un choix délibéré de procédure.
L'affaire
Bettencourt nous est un peu compréhensible car c'est une simple
affaire de captation d'héritage investie par des visées politiques.
Il
apparaît aujourd'hui que les deux volets de l'affaire, familial et
politique, sont distincts.
Les
magistrats ont hypertrophié les allées et venues des politiques
chez Mme Bettencourt à des fins de financement de leurs partis
politiques. Ce faisant, ils ont complètement embrouillé l'affaire
familiale.
Cet
entremêlement de deux affaires est volontaire. Les magistrats ont
introduit des questions d'Etat dans d'une affaire privée. Ils
voulaient avoir M. Sarkozy à leur main et lui signifier que c'est à
eux qu'il doit sa liberté et sa capacité à agir publiquement.
5)-
Bilan
Les
auteurs d'un livre qui sert de fondement à l’enclenchement par les
magistrats d'une action judiciaire contre des élus de la nation
disent :
«Surtout,
la conclusion de cet incroyable feuilleton politico-judiciaire
apparaît comme un saisissant raccourci des différentes affaires
dans lesquelles le nom de Nicolas Sarkozy apparaît : à chaque fois,
les juges s'approchent de l'ancien président de la République,
poursuivent son entourage, mais sans jamais parvenir à l'atteindre
lui-même. C'est Nicolas Sarkozy l'insaisissable. Formé à une
époque où les affaires empoisonnaient la politique, il a su jusqu'à
maintenant, comme nul autre avant lui, s'extirper de la nasse
judiciaire. »
Cette
déclaration indique bien qu'il y a bien un acharnement volontaire de
la magistrature, et au delà des policiers et des journalistes, comme
le signale les journalistes dans leur livre repris par la
magistrature.
-
« Notre objectif est aussi de montrer
à quel point magistrats, policiers et journalistes ont tenté,
durant toutes ces années, d'établir
l'existence d'un compte de M. Sarkozy à l'étranger dont, ainsi
que nous le rappelons dans notre ouvrage, la réalité n'a jamais été
établie. »
Ce
harcèlement s’effectue à deux niveaux :
a-
Le niveau public des affaires qui naissent et meurent ou demeurent.
b-
Le niveau politique des castes et leur entêtement à entourer M.
Sarkozy d'affaires inextricables et insolubles. Elles ont seulement
pour qualité de mettre la personne de M. Sarkozy à la portée des
juges, et plus largement de cette force politique qui ressurgit de
l'oubli : les corps intermédiaires.
Chapitre
6 : Les raisons d'un silence.
1)-
Question
Lorsque la
dame Bettencourt défend son gagne-pain, l'Etat se désorganise. Et
on nous explique que le viol d'une députée ne doit pas déranger la
justice. Pourquoi ?
D'un
coté les magistrats harcèlent M. Sarkozy par des procédures dont
la caractéristique première est que pas une seule n'aboutit.
De
l'autre, M. le procureur de la République participe, explicitement
ou non, au sabotage d'une demande d'ouverture d'une enquête
préliminaire concernant une affaire facile qui pourrait fort bien
aller jusqu'à une conclusion pénale.
Quel
est donc le but des magistrats ? Il y a un combat public. Les
pouvoirs publics y participent. Pourquoi ne pas retenir la demande de
M. Salomone ?
2)-
Réponse
Une
réponse rend bien compte de toutes ces informations.
Le
but de toutes les opérations judiciaire est justement de ne pas
arriver à la présence de M. Sarkozy au tribunal ni de le barrer
dans sa carrière politique. Au contraire.
C'est
parce que M. Sarkozy est considéré comme incontournable dans
l'espace politique par les cercles dirigeants qu'il est couvert de
procédures judiciaires sans issues.
On
s’efforce de lui faire comprendre qu'il pourraient cependant y en
avoir une si les circonstances changeaient.
Ces
procédures ont déjà établi la levée de l'immunité judiciaire
présidentielle. Désormais, elle ne sera plus opposable.
En
ce qui concerne les magistrats, les corps intermédiaires,
l'insolence haineuse dont M. Sarkozy a fait preuve lors de son
quinquennat ne pourra plus être de mise. Sinon, miraculeusement, une
procédure, une parmi tant d'autres, aboutira.
C'est
à cela que servent ces procédures. Elles organisent un équilibre
entre les puissances dirigeantes.
Par
ces procédures, les magistrats font siffler le fouet aux oreilles de
M. Sarkozy et de ses équivalents. C'est une logique féodale qui ne
garantie en rien les droits constitutionnels, autrement dit une bonne
justice, pour l'ensemble des français.
Dans ce
cadres, la demande de M. Salomone n'est pas retenue car elle est trop
simple. En très peu d'opération le juge concerné peut vérifier
les dires de Mme Guillaume. S'ils sont vrais, M. Sarkozy doit être
jugé pour viol, etc.
Conclusion
Les
journalistes dont les magistrats reprennent les informations
livresques comme fondement d'une action judiciaires disent :
« Personne n'est intouchable. Du moins nous l'espérons. »
Or, ils
participent eux mêmes à l'omerta vis-à-vis des propos de Mme
Guillaume. A ce titre, ils désorganisent l'égalité de tous devant
la loi.
La
distinction féodale de la qualité des personnes vaut donc aussi
bien pour un « ancien SDF » que pour une diplômée
universitaire. C'est pratique, tous ceux qui gênent sont
personnellement disqualifiés.
Mais les
faits son têtus dit la sagesse publique.
Si les faits
rapportés par Mme Guillaume sont exacts, le viol présumé d'une
député, dans l'exercice de ses fonctions, par M. Sarkozy, dans
l'exercice de ses fonctions, a été volontaire, politique,
prémédité.
Il a visé à
modifier les rapports entre le Pouvoir exécutif et le Pouvoir
législatif ; à établir un rapport de force moral favorable au
Pouvoir exécutif et une subordination publique du Pouvoir législatif
à celui-ci.
M. Sarkozy
n'emploie pas cette forme criminelle par hasard. Depuis plus de 20
ans, la criminalité de droit commun est une force politique à part
entière, un des leviers majeurs des évolutions des sociétés
modernes.
Son but est
aussi de faire avaliser ce type de combat politique par les cadres
français.
Je pense
avoir ainsi montré que le refus de M. le procureur de la République
de donner suite à la demande de M. Salomone n'est pas une
appréciation mais un déni.
Qui peut
croire que ce crime présumé et cette omerta avérée n'ont pas de
conséquences quant au fonctionnement des pouvoirs publics ?
Comment peut
on accepter qu'un homme d'Etat puisse seulement penser revenir dans
le débat public sans s'expliquer devant qui de droit sur cette
gouvernance de Satrape ?
Répondre
par le mépris à mes questions ne suffit pas à qualifier ce qui
apparaît être le viol d'une femme et d'une députée, le
détournement de fonds publics, l'exercice du proxénétisme et de la
mise en prostitution d'une élue sous la contrainte.
A l'occasion
de la mort de M. Mandela, Président de la République Sud-Africaine,
les médias assènent en boucle la nécessité d'installer à la
direction de l'Etat une politique de « réconciliation »
entre la gauche et la droite, via une entente entre M. Hollande et M.
Sarkozy.
Je rappelle
que la « réconciliation », ou en Europe « le
Pardon », exige de la part des criminels l'énoncé claire,
véridique et public de leur faute et l'acceptation du jugement de
celles-ci.
Faire passe
l'Omerta maffieuse pour une politique judiciaire démocratique est
indigne.
Je sais
d'expérience que rien ne se fait hors de la demande du public. Je
renouvelle donc la demande d'ouverture d'enquête préliminaire
déposée le 19 juillet 2012.
Je vous prie
d'agréer, Monsieur le procureur de la République, l'assurance de
mes considérations distinguées,
Marc SALOMONE
PS :
Le mardi 3
décembre 2013, à 15h32, j'ai reçu un message de la part du
numéro : 01,82,52,47,84. J'ai rappelé. C'est la préfecture de
police. J'ai laissé un message au dénommé : Philippe
Schwartz.
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