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Paris, le vendredi 30 janvier 2015
Monsieur le Président de la
République
A l’attention de:
Madame Isabelle SIMA
Le Chef de Cabinet
du Président de la République
Monsieur le Président,
Madame la Chef du Cabinet,
1)- Les faits
L’administration publique
qu’est le Bureau d’Aide Juridictionnelle (BAJ) est en charge des relations de
l’Etat et des classes populaires les plus pauvres. Son secteur d’activité est
parmi les plus sensibles qui soient puisque le BAJ a pour fonction de permettre
aux plus pauvres de bénéficier des conseils d’un avocat et donc d’accéder à la justice dans des conditions
similaires à celles de quiconque.
Pour couvrir le viol d’une
députée par le Chef du Pouvoir exécutif, le BAJ fait obstacle à l’attribution
de l’Aide Juridictionnelle (AJ) à un citoyen pauvre qui questionne le procureur
de la République à ce sujet.
Pour empêcher la nomination
d’un avocat, le BAJ use systématiquement de faux en écritures publiques. A
cette fin, il prostitue le titre du Procureur de la République. Il le fait
parcequ’il pense que, du fait de la pauvreté du demandeur, il bénéficiera de
l’omerta de tous les fonctionnaires concernés.
Nous sommes dans la
ségrégation sociale pure et simple.
2)-
La question
A
la suite des attentats récents, les média nous annoncent que vous consultez les
réseaux connaisseurs des problèmes dits des « banlieues » pour vous
informer dans vos décisions.
Mais
si l’Etat n’est pas capable d’imposer le respect de la loi aux agents de
l’une de ses administrations chargées des relations avec le peuple, comment
va-t’il faire pour l’imposer aux publics les plus divers.
Il restera simplement dans
l’esprit public que :
a- Si on suit la voie de la
violence et du mépris du suffrage universel, on est considéré, reçu, comblé.
b- Si on suit les voies du
droit et de l’accomplissement de son devoir électoral, on est traité comme un
chien.
c- Les personnes que M. le
Ministre de l’intérieur veut circonvenir y descelleront un encouragement.
Cette inégalité des
français dans l’accès à l’écoute des Pouvoirs publics deviendra contre-productive.
Je vous prie d’agréer,
Monsieur le Président, Madame la Chef du Cabinet, l’expression de mes
salutations distinguées,
Marc SALOMONE
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