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Paris,
le dimanche 1er mai 2016
Procureur
de la République
Copie
à :
Président
de la République
Premier
Ministre
Ministre
de la Justice
Présidents
du Parlement
Premier
Président de la Cour de Cassation
Présidente
de la Cour d’Appel
Procureure
générale
Président
du TGI
Directeur
de la police judiciaire
Bâtonnier,
M°
Joxe
Syndicat
de la magistrature
Union
syndical des magistrats
Syndicat
des Commissaires de police
Simonnot,
journaliste
Cour
européenne des droits de l’homme (CEDH)
Monsieur le Procureur de la République,
Première
partie : le droit au viol
1)-
La justice à la disposition des uns
Les
magistrats mettent M. Sarkozy en examen :
1-
Le 2 juillet 2014, pour corruption et trafic d’influence dans le dossier des
écoutes, dans lequel il est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir, début 2014,
auprès d’un haut magistrat, des informations couvertes par le secret dans une
procédure judiciaire.
a-
Le magistrat compromis n’a pas eu le poste convoité ;
b-
les informations n’ont pas été fournies et ne pouvaient l’être car elles ne
dépendaient pas du service visé.
2-
le mardi 16 février 2016, pour avoir dépassé le plafond légal des dépenses
engagées lors de sa campagne présidentielle de 2012.
Les
comptes de cette campagne ont été préalablement validés par le Conseil
Constitutionnel ;
Ces
Mises en examen :
1-
ne portent que sur des questions formelles qui n’ont eu aucune conséquence sur
le fonctionnement de l’Etat, de la justice, la légalité d’une élection.
2-
placent la justice :
a-
en concurrence avec le Conseil constitutionnel ;
b-
en opposition frontale avec les préoccupations professionnelles des avocats.
La
seule fonction publique de ces Mises en examen est d’entraver la carrière
politique, électorale, de M. Sarkozy en disqualifiant moralement sa personne ;
quand la République a besoin de tous ses fils.
Cela
est parallèle à la volonté revendiquée par l’association de magistrats et
juristes Anticor de placer le choix des candidatures et l’exercice du Pouvoir
exécutif dans la dépendance de l’approbation des appareils judiciaires ou
juridiques ; français pour commencer : étrangers tôt ou tard.
On
est dans l’entre-soi, on se sert de l’Etat pour régler ses comptes. Un coup
c’est toi, un coup c’est moi. A charge de revanche.
Si
c’était le cas, ce serait une violation de la Souveraineté du Peuple et de la
Séparation des pouvoirs.
2)-
La justice exclusive des autres
1-
Une Gâterie
Ni
M. Sarkozy, ni qui que ce soit d’autre, n’ont démenti les informations
produites par Mme Guillaume dans son livre Le Monarque, son Fils, son Fief,
paru en juin 2012.
Selon
Mme Guillaume, M. Sarkozy aurait organisé le viol d’une députée et sa
prostitution en transformant une demande de subvention en prix d’une prestation
sexuelle ; c'est-à-dire en détournement de fonds publics.
Ce
fait du Chef de l’Etat est une directive d’organisation pour les agents de
l’Etat, une permission pour les civils, une agression contre le Pouvoir
législatif par le Pouvoir exécutif, une subordination publique des femmes aux
hommes.
2-
L’omerta
D’un
commun accord, l’ensemble des cadres français ont ramené ce viol à son
appellation sexiste séculaire « une gâterie ».
Le
« crime de viol » a été établi par écrit, le 25 avril 2014, par la
lettre de M. le Vice-Président du Tribunal de Grande Instance (TGI).
Malgré
cela, les magistrats s’estiment dispensés de l’obligation que leur crée l’art.
40 du Code de procédure pénale de dénoncer au procureur de la République tout
« crime » porté à leur connaissance.
Les
services du Ministère, au nom de Mme la Garde des Sceaux, ont été solidaires
des faux et usages de faux en écritures publiques du Bureau d’Aide
juridictionnelle (BAJ) visant à interdire l’accès de M. Salomone aux services
d’un avocat.
Le
détournement de fonds publics, la prostitution forcée et le viol étant dénoncés
par un ouvrier ; il peut être considéré qu’ils ne sont dénoncés par
personne.
3)-
Bilan
Le
détournement de fonds publics ayant conditionné le viol prémédité et la
prostitution d’une députée, est moins important pour les magistrats que le
détournement de fonds publics par le dépassement de comptes de campagnes qui
n’ont eu aucune incidence sur le résultat des élections.
Le
« crime de viol » reconnu par un magistrat du siège est moins
contraignant pour les magistrats que la tentative d’obtenir un renseignement
qui de toute façon n’aurait servi à rien par la promesse d’une nomination qui
n’a pas eu lieu et dont on ne sait même pas s’il en a été discuté.
C’est
une hiérarchisation des faits compatible avec celle de la Charia. Les tords
faits aux femmes passent après les rapports de puissance entre les hommes.
C’est
un éclairage des raisons pour lesquelles les salafistes propagent leur doctrine
avec une complicité des élus locaux aujourd’hui bien documentée.
Ainsi,
le 19 novembre 2015, huit jours après le 13 novembre, la consultation de
proctologie à l’hôpital Saint-Joseph était assurée par une interne en Burqa.
Déjà,
le 31 août 2015, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) avait écarté les
candidatures féminines aux fonctions de Premier Président.
Le
combat que mènent les magistrats, pour masquer le « crime de viol »
dans certaines circonstances, accompagne cette politique.
Contrairement
à ce que pense visiblement les juristes, ce pourquoi ils sabotent toutes les
procédures idoines ; les personnes violées ne s’adressent pas à la police
ou à la justice pour envoyer leur violeur en prison.
Ils
veulent d’abord que les magistrats contraignent le violeur à reconnaitre
publiquement sa faute, s’en excuse, donne les gages de ne plus la réitérer.
C’est à ces conditions que les violé(e)s peuvent retrouver leur rang dans la
société.
C’est
l’entêtement des policiers et des magistrats à protéger les violeurs qui
conduit les victimes à réclamer les Assises.
J’en
parle en connaissance de cause.
Deuxième partie : l’imposture criminelle
4)-
Les faits
Personne
n’a invalidé le questionnement que j’ai soumis à la justice, le 20 janvier
2014, au sujet de la spoliation des handicapés de Paris et pour lequel j’ai été
convoqué à la Direction de la Police judiciaire, à la demande de M. le
procureur de la République, le 21 janvier 2015.
Aucun
démenti n’ayant été apporté à mes raisonnements, je considère comme étant plausible
l’évocation des faits, tels que je les présente.
Tout
laisse penser que le budget des handicapés a été définitivement attribué à des
tiers avec lesquels aucun autre bénéficiaire d’un poste budgétaire ne voulait
partager ni ne pouvait y être contraint de part l’illégalité factieuse de la
dépense.
M.
Caresche, député et adjoint au Maire, a déclaré : « Nous avons eu du
mal à contourner la loi mais nous y sommes parvenus ».
Il
y a tout lieu de penser qu’il a donné ainsi la clé de l’énigme.
Le
budget des handicapés est fort probablement parti dans la construction illégale
d’édifices religieux.
Cela
correspond aux propos de Mme Kristeva rapportant les paroles de M. le Maire de
Paris, M. Delanoë : « Adressez vous aux religieux ».
Il
est de notoriété publique, et professionnelle, qu’à Paris, il n’y a plus rien
pour les handicapés. Ceci tend à indiquer que la continuation de la spoliation
sert à l’entretien des administrations gestionnaires de ces lieux de culte
maquillés.
Je
ne reviens pas sur ces faits, je les ai déjà longuement développés.
5)-
Le blocage
Il
y a plus d’un an que la Direction de la police judiciaire (DPJ) a ouvert une enquête. Je n’en ai aucune nouvelle.
La raison la plus plausible est qu’elle est volontairement bloquée.
J’ai
déjà eu l’occasion de dire que l’arrogance dont fait preuve M. Caresche dans
l’exposé libre de sa politique signal qu’il a reçu les garanties de ne pas être
mis dans l’obligation de s’expliquer auprès de la Police judiciaire et du
parquet.
En
général, les personnes sujettes à un questionnement de la police judiciaire
découvrent l’humilité et l’humanisme.
Pour
nous en tenir à l’époque moderne, celle où le handicap est devenu budgété,
notamment avec la Cotorep ; Jamais, en aucune ville de France, les
handicapés n’ont ainsi perdu leur budget.
6)-
Mme Hidalgo
Mme
Hidalgo, Mairesse de Paris, a été, avec M. Caresche, de l’équipe qui a organisé
la spoliation des handicapés. Elle connait le dossier, administrativement, car
elle est mairesse, et historiquement, car elle était là.
Le
5 janvier 2016, elle fait une déclaration fracassante à la radio France Inter,
pour exprimer sa « rage ».
« Je
suis comme beaucoup de Français dans un état de rage, je ne supporte plus les
postures, parfois les impostures, je ne supporte plus tout ça…Ce qui me fait
vraiment sortir de mes gonds, c'est cette question de la déchéance de la
nationalité…C'est en cela que je suis très en colère par rapport à la façon
dont les choses se déroulent dans le pays, sur cette politique nationale dont
je dis que je ne la supporte plus…Est-ce que vous ne croyez pas qu'on pourrait
se dire qu'avant de grandes décisions comme celles-là, il faut consulter, il faut
discuter, il faut écouter…C'est quand même la question que beaucoup de gens se
posent, pendant un mois, on va parler que de ça ? Je crois qu'il faut
changer fondamentalement le logiciel de la politique dans notre pays »
Mme
la Mairesse de Paris est la garante de la spoliation des handicapés de leur droit
à un budget, ce qui signifie aussi la privation de l’exercice pratique de leurs
droits formels.
Cette
politique criminelle ne figure pas dans la liste des « postures »,
les difficultés du député Caresche à « contourner la loi » ne font
pas parties des « impostures » qui la mettent « en rage »,
qu’elle ne « supporte plus », qui la « font sortir des ses
gonds ».
La
spoliation des handicapés à Paris ne concerne pas non plus « la façon dont
les choses se déroulent dans le pays », la « politique
nationale », le « logiciel de la politique de notre pays » qui
est à « changer fondamentalement ».
Les
décisions prises avec sa participation au moment des faits et celles prises
sous sa direction pour en assurer la continuation ne font pas partie des « grandes
décisions comme celles-là » « avant lesquelles » « il faut
consulter, il faut discuter, il faut écouter… ».
La
spoliation des handicapés parisiens n’est pas « la question que beaucoup
de gens se posent ».
Les
médias nous ont expliqué que par cette déclaration Mme Hidalgo s’était placée
pour une éventuelle candidature à l’élection présidentielle au cas où l’actuel
Président ne se représenterait pas.
La
criminalité officielle envers les handicapés, notamment mentaux, atteint des
niveaux qui en font un sujet politique national auquel tous les candidats sont
désormais confrontés.
Au
niveau national, il est encore possible de masquer, taire, falsifier, mentir. Ce
n’est pas le cas pour les cadres dirigeants de la Mairie de Paris.
7)-
L’entre soi et la démocratie
Aucun
élu parisien, ou administratif, ne peut prétendre que ce qui le fait
« sortir de ses gonds », c’est « la déchéance de
nationalité ».
Car
avant le débat national, avant « la façon dont les choses se déroulent
dans le pays », il y a le débat parisien et « la façon dont les
choses déroulent (à Paris) ».
La
« rage » des élus parisiens ne peut occulter la spoliation des
handicapés.
« L’imposture »,
que « je ne supporte plus », est d’abord la « posture » qui
prétend recouvrir le crime commis contre les handicapés par des vaticinations
électoralistes sur la « déchéance de nationalité ».
Lorsqu’on
appelle le public à partager une ligne de démarcation intangible, une
distinction intransigeante, on ne peut pas oublier les fautes dont on partage
au moins la responsabilité lorsqu’elles relèvent de la jurisprudence de
Nuremberg.
Le
« logiciel de la politique » qu’il « faut changer
fondamentalement » dans « notre pays » est l’effacement d’une
partie de la population de la vie publique, sa spoliation, au profit des
pratiques idéologiques d’une autre partie définie par l’entre-soi.
8)-
Conclusion
Je
rappelle que j’ai déposé ces dénonciations pour détournements de fonds publics
à des moments où les personnes concernées avaient renoncé publiquement, ou
déclaraient ne pas aspirer, à un rôle nationale quelconque.
Ma
démarche ne peut donc en aucune façon être présentée comme une volonté de nuire
à telle ou telle candidature, ni d’assujettir l’exercice des fonctions
exécutives à l’autorité judiciaire ou à des débats corporatistes de droit.
Cependant,
je maintiens que M. Sarkozy et les responsables qualifiés de la Mairie de Paris
doivent répondre de la nécessité dans laquelle ils ont pensé se trouver d’user
de procédés criminels pour l’exercice de leurs charges et d’y avoir donné suite.
En
organisant l’omerta :
1-
La justice accorde le « droit de cuissage », version féodale, le
« troussage de domestique », version bourgeoise, la
« gâterie », version téléréalité, au Chef de l’Etat, par voie de
conséquence à tous ceux dont il est le Chef, par extension à tous les réseaux
de caïdat ou d’administrations privées.
2-
La justice accorde un droit de piraterie aux édiles de la Mairie de Paris. Les
marins sont les handicapés et le butin est le coffre du Trésor public.
S’y
ajoute le soutien à la violation du Statut des fonctionnaires par l’épouse de
M. le Ministre des affaires étrangères, au moment des faits, Mme Fabius.
Celle-ci
a notamment fait déplacer un fonctionnaire qui s’opposait à ses vues privées
sur les propriétés du Ministère.
Cf.
lettre à M. le procureur de la République, le 26.02.2016
L’addition
devient excessivement lourde pour continuer d’être passée sous silence.
Je
vous prie donc, M. le procureur de la République, de bien vouloir prendre ces
dénonciations en considération et de surmonter l’obstacle des faux et usages et
de faux pour me reconnaitre le droit à l’Aide juridictionnelle totale (AJ).
En
vous remerciant pour votre attention,
Je
vous prie d’agréer, M. le procureur de la République, l’expression de mes
salutations distinguées,
Marc SALOMONE
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