Paris, le lundi 6 juin 2016
Copie
à :
Président
de la République
Premier
Ministre
Ministre
de la Justice
Présidents
du Parlement
Présidents
des groupes parlementaires
Premier
Président de la Cour de Cassation
Présidente
de la Cour d’Appel
Procureure
générale
Président
du TGI
Procureur
de la République
Directeur
de la police judiciaire
Bâtonnier,
M°
Joxe
Syndicat
de la magistrature
Union
syndical des magistrats
Syndicat
des Commissaires de police
Simonnot,
journaliste
Cour
européenne des droits de l’homme (CEDH)
Monsieur
le sénateur Baroin,
Monsieur
le Ministre,
Monsieur
le Président de l’association des Maires de France
La
presse nous apprend que vous prenez le parti de M. Sarkozy, en postulant à la charge
de Premier Ministre en cas de succès de celui-ci à l’élection présidentielle de
2017 ; grand-bien vous fasse.
J'espère
que vous frapperez avant d'entrer dans son bureau pour une affaire urgente.
En
effet, Mme Guillaume nous a appris qu’en recevant une députée, il ouvrait le
temps de l’audience par une exigence immédiate de fellation, ou prestation
sexuelle indésirée, et y mettait fin par l’octroi d’une subvention indiscutée,
autrement dit le paiement d’une passe par le Trésor public.
J’ai
demandé à l’Autorité judiciaire de permettre la discussion de ce recours à la
criminalité de droit commun par des hommes d’Etat pour l’exercice de leurs
fonctions légitimes.
Comme
je ne suis pas d’esprit partisan, j’ai aussi demandé l’étude du recours à ce
type de criminalité par la Mairie de Paris à l’occasion de la spoliation
présumée des handicapés, évoquée en 2014 par Mmes Emeyé et Kristeva.
Grâce
à la servilité partisane des magistrats fondée sur leur haine sordide des
pauvres, comme moi, et des personnes vulnérables, comme Mme la députée ou les
handicapés, nous ne saurons peut être jamais ce qu’elle en pense.
Quoi
qu'il en soit, en entrant à l’improviste dans un bureau, vous pourriez créer
une gêne. Vous pourriez aussi vous voir demander de procéder vous-même au
commandement de payer. C’est cependant une faiblesse qui n’empêche pas M. Juppé
de concourir.
Le
Général de Gaulle, Président du Gouvernement provisoire de la République française
(GPRF), a signé, le 21 avril 1944, la décision du Comité français de la
Libération nationale (CFLN), prise après avis favorable de l'Assemblée
consultative provisoire, d'Alger, le 27 mars 1944, comportant dans son article
17 la mention : « Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes
conditions que les hommes ».
Il
n’a pas précisé s’il est licite ou non qu’une fois élues elles servent, selon l’expression
consacrée, de femmes de réconfort pour les hommes d’Etat qui ont « besoin
de se détendre ».
Il
faudrait peut être régler cette question avant de doubler le quantum des peines prévues
pour les voleurs de poules.
En
vous remerciant de votre attention,
Je
vous prie d’agréer, Monsieur, l’assurance de mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire