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Paris,
le lundi 8 avril 2019
CONTRIBUTION
(16) AU DEBAT NATIONAL VOULU PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE EN
2019. PAIEMENT DU PERMIS DE CONDUIRE PAR L'ETAT AUX ENFANTS DE
L'ASE ; Il est leur père d'intention (Suite de la réflexion
n°15 du 5 avril 2019, cf. : madic50)
En
enlevant des enfants à leur parents, particulièrement ceux qui sont
saisis à la naissance, l’État s'engage à se conduire en bon père
de famille.
L'Etat
français est l'un de ceux qui concentrent les plus importantes
capacités sociales, éducatives et scolaires, financières.
Il
n'a donc aucun argument à évoquer pour justifier ses échecs à
leur égard.
Or,
ces enfants, de l'Assistance publique, de la Dass, aujourd'hui de
l'ASE, sont massivement mis artificiellement en tords et sur ce motif
chassés de l'administration le jour de leur 18 ans, pratiquement à
l'heure près.
Ils
ne peuvent ainsi profiter de la possibilité pour eux de bénéficier
de l'aide que l’État, leur père d'intention, s'est engagé de
leur donner jusqu'à 25 ans.
Ils
sont jetés à la rue, sans diplôme, sans formation, sans permis de
conduire ; sans logement bien sûr.
Comme
au 19ème siècle, sous le titre de l'Assistance publique, ils sont
formés pour être de la viande carcérale, psychiatrique, taillable
et corvéables à merci pour les tripoteurs entrepreneuriaux.
A
l'occasion du Grand débat, l’État peut réparer partiellement les
dommages causés à ces jeunes par ceux qui devaient les former à
affronter dignement la vie adulte.
Le
père d'intention de ces jeunes, l’État, doit leur payer le permis
de conduire, jusqu'à son obtention. Ce permis est indispensable
aujourd'hui pour le travail et la vie familiale.
L'Etat
peut au moins faire ça. Ce sera la marque de la considération qu'il
porte à ses enfants.
Marc
SALOMONE
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