dimanche, avril 25, 2021

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Marc Salomone / blog : madic50 / Livre : Les deux formes


Le dimanche 25 avril 2021

REFLEXION 57, L'INCOHERENCE DE L'ACTION POLICIERE A L'EGARD DES AFFRONTEMENTS SANGLANTS ENTRE BANDES ET DES GANGS DITS DE BANLIEUES.

1- Les bandes de jeunes majeurs et mineurs

Depuis plusieurs mois, les bandes ethnico-religieuses s'affrontent régulièrement sur l'ensemble du territoire national.

Ces affrontements sont particulièrement brutaux. Ils occasionnent des morts et des blessés graves.

Toute demande faite à ces groupes de cesser ces combats sont refusées.

Une femme s'y est employée. Elle a été tuée.

Il est donc démontré que toute intervention pour leur faire cesser ces affrontements, ou même pour y renoncer, occasionne mécaniquement une riposte sanglante de la part de ces groupes.

Or, il est remarquable qu'aucun de ces blessés ou de ces morts ne l'a été du fait de la police. Ils doivent tous leur état au camp adverse.

Les citoyens sont donc en droit de constater que la police ou la gendarmerie n'interviennent pas. Sinon, mécaniquement, il y aurait des blessés de leur fait et peut être parmi eux.

Il est à noter que les attaques des gangs créent régulièrement des blessés parmi les forces de l'ordre.

Le retrait de celles-ci ne peut donc avoir comme motif de les protéger.

Ces gangs sont souvent constitués de mineurs, ou ils en incluent.

Les parents seraient probablement en droit de déposer plainte pour le refus d'assistance de la police-gendarmerie à l'égard de leurs enfants qui se mettent en danger certes, mais qui n'en sont pas moins mineurs et donc protégés.

2- Les gangs

De la même façon :

Les affrontements armés se multiplient sur le territoire national et avec eux leur cortège de morts ;

par exécutions ou conséquences de combats.

Or, aucun de ces morts ou blessés ne provient d'engagements policiers, avant, pendant, après, ces combats.

Il ne peut être dit que c'est pour éviter des affrontements graves et des morts puisque c'est précisément le but de ces combats.

3- La question

Dans tous ces cas, la question se pose ainsi : que fait la police-gendarmerie ?

Marc SALOMONE

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