Premier Ministre, prisons, Valls, Taubira, drogues, maladie mentale, surpopulation carcérale
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Paris,
le jeudi 22 août 2013
Monsieur
le Premier Ministre
Mme
la Garde des Sceaux
Copie
à :
-
M. le Président de la République
-
Monsieur le Ministre de l'intérieur
Monsieur
FILLON Député
Premier Ministre honoraire
Monisieur
le Premier Ministre,
Madame
la Garde des Sceaux,
Devant
la criminalité publique qui à nouveau s'organise, personne ne doit
pouvoir dire je ne savais pas ou je ne suis pas concerné.
Concernant
les prisons, sous tutelle du Ministère de la justice, je vous
apporte ici ma contribution. A la manière d'une Note, de façon la
plus courte possible, sans aucune hiérarchie des sujets.
1)-
La surpopulation carcérale
Dirait
on qu'il y a une surpopulation concentrationnaire à Buchenwald ?
Non. Il y a des gens qui ne sont pas à leur place. Ils doivent
simplement être sortis du camp.
Il
en va de même dans les prisons françaises actuelles. Il n'y a pas
de surpopulation. Plus de la moitié des personnes détenues n'ont
pas juridiquement à l'être et doivent sortir séance tenante.
1-
Les détentions provisoires
A
maintes reprises la presse nous a informé que la moitié des
détentions provisoires n'étaient pas indispensables pour l'enquête,
donc illégales. 17 000 personnes divisées par deux = 8500
personnes.
La
notion de trouble à l'ordre public a été accaparé par les
magistrats, privatisée, pour organiser un champ d'abus de pouvoirs.
Ce qui est illégal aussi.
2-
Les malades mentaux
Ceci
est une criminalité spécifiquement bac+5, universitaire. C'est une
crimnialité qui ressortie de la jurisprudence du Tribunal de
Nuremberg.
La
pseudo évolution de la doctrine concernant l'accessibilité à la
sanction pénale est une pure fumisterie nazie.
La
détention de personnes malades mentales à leur entrée en prison
est un crime qui ressorti de la jurisprudence de Nuremberg. 30% de la
population carcérale = 19500 personnes.
Une
partie se retrouvera en psychiatrie.
3-
Les invalides
Les
personnes en longues peines invalides, etc. La loi fait obligation à
la justice de les libérer.
Il
est vrai que c'est une loi dont les magistrats ont exigé le vote
pour faire sortir M. Pappon.
Tout
le monde n'a pas la chance d'être fonctionnaire et criminel de
guerre.
Cette
loi n'est pratiquement jamais appliquée.
4-
Les détenus pour stupéfiant
Tous
les détenus pour violation de la loi sur les stupéfiants n'ayant
pas commis d'autres délits et crime que de produire, commercer et
consommer des drogues doivent être libérés sur le champ.
A
part pour couvrir et permettre l'organisation de toutes sortes de
manœuvres collatérales, le gouvernement peut il nous dire ce que
font des consommateurs, simples ou producteurs individuels, en
prison ? Pour les pousser au suicide ? Leur permettre
d'attraper le Sida ? (Je connais un cas)
Ces
gens sont les produits des politiques dites de prohibition. Ces
politiques sont vues plus loin dans leur ensemble.
5-
Les peines planchers.
Elles
font parties de la brutalisation de la vie sociale organisée par M.
Sarkozy. Bien sûr, on retrouve derrière chacune de ces mesures
crimnalisantes la main des USA.
Sous
pretexte de réprimer le crime et d'obtenir sa fin par la doctrine
aussi imbécile que barbare de la guérison par la brutalité (ou par
la reprise de la doctrine d'ascendance hitlérienne dite de
« l'éradication »), on distille un mouvement de terreur
et d'incertitude dans toute la société française.
L'exemple
de M. Nicolas Buss est typique. Il est de droite. La prochaine fois,
ce sera un militant de gauche. Seuls les crétins militants peuvent
en douter. C'est l'action et la parole politique du peuple français
qu'il s'agit de criminaliser, voire le Peuple lui-même.
Cet
homme n'a fait que courir pour échapper à la police lors d'une
manifestation politique tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Il était
là avec des amis pour dire ceci cela à telle autorité de passage.
La
criminalisation de cette manifestation au motif de son absence
d'autorisation préfectorale vise à interdire aux français toute
expression publique non autorisée par l'administration.
La
criminalisation des personnes au motif de l'outrage et de la
rébellion participent du même mouvement juridique de
carcéralisation de la vie publique et d'asservissement colonial de
la personne des français.
Pour
le mettre deux mois en prison les magistrats ont argué qu'il était
en état de récidive.
Il
n'a eu que deux mois ferme pour tâter le terrain.
Autrement
dit, tous les syndicalistes des manifestations contestatrices sont
suceptibles d'être dans une telle situation à la suite d'une simple
Garde à vue avec comparution immédiate.
La
première peine : 3 semaines avec sursis.
La
seconde : 7 ans d'office plus 3 semaines de sursis révoqué.
C'est
ignoble pour les voleurs de poule, c'est carrément factieux contre
les citoyens protestataires. Il s'agit de criminaliser la vie
politique laquelle est constitutionnel.
Dans
son courrier de rectification des propos de le Ministre de
l'intérieur, Mme la Garde des Sceaux a précisé que les chiffres de
récidives cités, toujours les mêmes, sont malhonnêtes, truqués,
et ne concernent pour l'essentiels que les gens du voyages et des cas
psychiatriques.
Ces
dérives illégales s'accompagnent d'autres développement des moyens
de terreur qui se glissent insidieusement dans l'ordinaire de
l'action administrative. Ainsi, l'idéologie juridique de la
non-assistance à personne en danger, à l'usage des seuls citoyens
et jamais des fonctionaires, semble se développer à cet effet. A
voir.
6-
La peine de sureté
Chacun
sait que cette peine est le copié-collé de la loi identique signée
Adolphe Hitler, Chancellier d'allemagne.
Il
est d'autant plus abjecte de maintenir cette loi que les responsables
politiques ne peuvent ignorer dans quelles circonstances elle a été
produite.
On
ne nous a jamais expliqué comment l'été 2007 le système
pénitentiaire à relâché un taré en lui offrant du viagra. Les
explications données sont malhonnêtes.
Je
ne connais pas les secrets du Ministère de la justice mais je suis
prêt à parier qu'il y a eu une bonne dizaine de tarés de ce genre
qui ont été relâchés cet été là dans les mêmes conditions. On
pourrait aussi sans doute prouver qu'ils ont été recontactés et
« recadrés » dès que le premier d'entre eux a enlevé
un enfant.
Tout
laisse penser qu'il s'est agit d'une provocation d'Etat pour faire
passer une loi qui viole tous les principes du droit en maintenant en
prison indéfiniment des hommes coupables de rien.
Là
encore, les pays anglo-saxons donnent la ligne politique.
Il
est a rappeler que les Etats-Unis sont le seul pays occidental a
avoir eu des esclaves sur son sol et à n'avoir pas été capable de
résoudre cette affaire par le droit. La Cour suprême des Etats-Unis
a refusé d'interdire l'esclavage en 1863. C'est ce qui a entraîné
la guerre en 1864.
Nous
n'avons pas de leçon à recevoir de ces gens.
Pourquoi
maintenir une loi signée Adolphe Hitler ? Pour garantir la
sécurité des français ? Celle des enfants peut être ?
7-
L'agravation des peines
L
hystérie de l'allongement des peines permet aux femmes de participer
au queseitonnement des adolescents dans les douches collectives.
Lequel à la plus longue ?
Lorsque
le Conseil constitutionnel a invalidé la loi sur le harcèlement,
les associations féministes n'ont pas seulement demandé une
nouvelle loi. Elles ont demandé un allongement des peines. Un an, ça
n'est vraiment pas sérieux. Deux ans, c'est déjà plus valorisant
pour le mouvement associatif.
Il
faudrait obliger tous les cadres associatifs à faire 8 jours de
prison.
La
pratique du droit pas la population est un peu différente :
a-
J'ai connu un homme de 50 ans qui s'est stupidement dénoncé à la
place de son fils pour éviter la prison à ce dernier. Bref,
quelques mois de prison ferme. Très peu, deux ou trois mois,
suffisant pour conférer un casier judiciaire.
Il
a perdu son travail de fonctionnaire au port, la retraite à 55 ans.
Le
chômage et 10 ans de travail supplémentaires, ce n'est pas assez ?
b-
6 mois ferme pour un cadre harceleur sexuel. Il perd son travail, son
logement, son ménage, obtient un casier judiciaire, traine ce boulet
sur son CV.
Ce
n'est pas assez ?
c-
15 jour ferme, c'est l'incription au Casier judiciaire. Une
foultitude de métiers deviennent interdits.
Comment
peut on être assez pervers pour oser dire que des peines de 5 ans de
prisons sont des peines légères ou abusivement laxistes ?
Comment
l'Etat peut il se laisser impressionner par les vociférations de
groupes de pressions, manifestement manipulés par les Etats-Unis,
visant à entraîner le droit vers la constitution de plusieurs
espèces humaines, dont certaines à jamais asservies ?
2)-
Les politiques judiciaires et la prison
1-
Les prohibitions
La
prohibition se définit comme suit :
Ell
est la politique de formation d'alliances entre les administrations
d'Etat et les réseaux criminels civils pour dominer la population
civile, déstabiliser l'administration publique, substituer à la
Souveraineté du Peuple les dictatures administratives et
particulières.
La
prohibition ne combat le crime, elle le crée, l'organise, le
développe, lui donne sa place au Pouvoir.
La
prohibition apporte une profonde détérioration de l'exercice de
l'ordre public et de la justice en France. Il est désormais visible
que les rapports entre les agents de l'Etat et des citoyens sont
dégradés à un point qui n'a jamais été le cas depuis deux
siècles.
A
quel niveau de gangrène et de dévoiement de l'Etat le gouvernement
place t'il une réflexion ?
Par
contre les prohibitions satisfont à leur seul objectif rationnel qui
est l'institutionalisation de la dictature de l'administration
américaine.
2-
L'aide en prison et le suivi.
M.
le Premier Ministre dit que 80% des personnes sortent de prison sans
suivi. Ils y séjournent aussi sans suivi.
N'est-ce
pas plutôt là qu'il faut mettre l'argent du contribuable,
l'imagination législative, le travail judiciaire ?
3-
L'inégalité devant la loi
A-
La justice est désormais payante ( l'Aide juridictionnelle, sortie
du pipi-caca des divorces, est une plaisanterie).
B-
Deux poids deux mesures
Deux
affaires résument la politique d'inégalité par laquelle fonctionne
l'Etat français.
a-
M. Sarkozy est suceptible d'avoir violé une députée. Rien.
Une
demande d'ouverture d'enquête préliminaire a cependant été
déposée.
b-
M. Strauss-Kahn est suceptible d'avoir forniqué avec des
prostituées. Procès.
Ils
étaient tous deux Chef d'Etat au moment des faits.
c-
Où est l'égalité en droit ?
4-
La criminalisation de la maladie mentale
C'est
un crime. Pour autant que cette politique constamment demandée par
les psychiatres ait été reprise par les Etats, le seul précédent
est le nazisme
Il
n'est au pouvoir de personne de mener au nom du Peuple français une
politique relevant du crime contre l'humanité, telle l'incarcération
des malades mentaux. C'est contraire à la Déclaration de 1789.
5-
Le droit de grâce :
Qu'en
avez vous fait ? Qui serait assez irresponsables pour céder aux
intérêts des corporations d'Etat et l'amoindrir, le disqualifier,
le supprimer ?
Il
n'y a pas de suppression du droit de grâce politique au profit du
respect de l'indépendance de la justice.
Il
y a une spoliation du droit de grâce du Peuple souverain au profit
d'une dictature de fait des administrations et des privilégiés.
Conclusion
Ce
qui surprend quand même, c'est le sadisme intime des acteurs de
l'Etat. A peine le sang, les larmes, la merde, de leurs victimes du
20ème siècles ont ils séché qu'ils recommencent à l'identique,
comme si de rien n'était.
Rien
de tout cela n'a quoi que ce soit à voir avec l'ordre public. C'est
juste féodal.
En
vous remerciant de votre attention, je vous prie d'agréer, Monsieur
le Premier- Ministre, l'assurance de ma considération distinguée,
Marc
SALOMONE
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