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Le
jeudi 13 octobre 2016
Objet :
La France est un État unitaire décentralisé
Copie
à :
M.
le Président de la République
M.
le Garde des Sceaux
MM
les Présidents du Parlement
MM
les Présidents des groupes parlementaires
M.
le Bâtonnier,
M°
Joxe
Syndicat
de la magistrature
Union
syndical des magistrats
Syndicat
des commissaires de police
Dominique
Simonnot, journaliste
M.
le Premier Ministre,
J’ai
l’honneur de vous adresser la courte réflexion ci-après. Elle concerne
l’attaque contre les policiers à Viry-Châtillon.
En
vous remerciant pour votre attention,
Je
vous prie d’agréer, M. le Premier Ministre, l’assurance de mes salutations
distinguées,
Marc SALOMONE
Réflexion
sur les campagnes politiques et militaires dites « attentats
Terroristes »
L’attaque
contre deux voitures de police à Viry-Châtillon, dans le département de
l’Essonne, le samedi 8 octobre 2016, à 15h, n’est pas politiquement une
agression contre les forces de l’ordre. C’est une épreuve de force avec l’Etat,
un partage du territoire, une rupture administrative.
C’est
une offensive conquérante visant à instituer une souveraineté sur une partie du
territoire national dans une politique juridique de Séparation et d’Occupation.
La
délinquance qui est le socle de cette violence a une forme technique, celle du
trafic de drogue.
Je
suis honoré de partager à ce sujet les analyses et les solutions proposées par
M. Le Guen, médecin, Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargé des
Relations avec le Parlement.
Cependant,
ce n’est pas cette forme technique qui est la cause de ce défi lancé à l’Etat.
La
délinquance a toujours aussi une fonction politique. Ordinairement, elle est au
service de l’Etat et marginale.
Lorsque
les participants sont des islamistes, cette fonction devient hypertrophiée et privatisée. Les agents de
l’Etat peuvent imaginer s’en servir, ils ne la contrôlent pas.
La
délinquance est alors le service militaire de ces conquérants qui depuis M. Merah
sont passés à l’offensive armée.
L’agression
criminelle de Viry-Châtillon n’est donc pas un affrontement civil avec les
forces de l’ordre. C’est le passage à un combat militaire souverainiste dont
les assaillants ont choisi le terrain et les modalités.
La
cité dite La Grande Borne n’est pas une « zone de non-droit », c’est
un Kalifa.
Le
Kalifa permet de se passer momentanément des formes étatiques en substituant la
charia au Code civil et ainsi de passer outre à l’absence de capacités administratives,
institutionnelles, matérielles, pour établir une souveraineté légale sur un
territoire.
Cette
offensive militaire territoriale ne vise donc plus seulement à épurer une
population urbaine par les effets de la terreur.
Elle
vise d’abord à réorganiser les Pouvoirs publics en y incluant la reconnaissance
du territoire du Kalifa constitué par la primauté du droit de la Charia.
En
France, les analystes politiques du parti islamiste pensent désormais que leurs
forces armées peuvent viser à détruire directement la personne des représentants
armés de l’Etat français et non plus seulement des cadres civils.
L’attaque
au Cocktail Molotov et non à la Kalachnikov marque la maitrise des graduations
des engagements militaires par les islamistes français. Le moment venu, ils
emploieront des armes de guerre contre des agents de l’Etat qui sont déjà moralement
et juridiquement sur la défensive.
Les
succès civils des campagnes politiques et militaires de 2012-2014-15-16, ce
qu’il est convenu d’appeler le « terrorisme », sont stupéfiants.
Le
massacre de Charlie-hebdo a imposé le retour de la faute de Blasphème par l’usage
judiciaire de la qualification de « haine ».
Le
massacre du Bataclan a imposé l’évidence morale et politique d’une séparation
administrative de fait des Territoires par l’idéologie dite du Périphérique.
L’antisémitisme
qui traverse les crimes de Merah, Casher, Bataclan, a remis les juifs dans le
rôle de support des conflits politiques. Ce qui avait disparu depuis la
Victoire de la Démocratie sur le Nazisme en 1945.
Le
massacre de Nice a mis en place le ralliement des réseaux de cadres français à
la thèse politique de l’imam de Nice, c’est « la faute de laïcité des
français s’il y a des attentats ».
Ce
massacre ouvre la guerre publique totale contre la laïcité, la loi 1905, et
pour la régression concordataire.
L’opération
d’élimination de la police nationale, de la force publique, à la frontière du
territoire du Kalifa accompagne les réclamations publiques d’un grand nombre
d’universitaires et d’élus d’abandonner l’indivisibilité de la République et la
continuité administrative du territoire.
Ces
succès civils vont de pair avec une disqualification judiciaire des forces de
l’ordre précisément dans leurs combats contre la criminalité qui supporte le
terrorisme.
Les
policiers de Viry-Châtillon ont été assaillis militairement, deux blessés dont
un en danger de mort.
Il
est remarquable que personne ne fasse état d’initiatives combattantes de la
part des policiers visés. Pas de tirs, même de sommation, de leur part, ni d’usage
des voitures comme armes. Le seul corps à corps a été celui d’un perdant face à
ses bourreaux.
Qu’est-ce
qui les a ainsi désarmés ?
Dans
les heurts entre les représentants de l’ordre public et des islamistes l’évidence
légale a désormais changé de camp. Les affaires judiciaires qui en attestent se
multiplient depuis le massacre de Charlie-Hebdo.
Ce
sont les islamistes qui convoquent en justice, exigent et obtiennent le soutien
légal et les condamnations.
Les
policiers et les gendarmes se justifient, s’excusent, implorent, demandent pardon.
Les
civils qui se défendent ne peuvent quant à eux échapper à la condamnation.
Les
cercles islamistes ont parfaitement compris que leur combat rejoint, au moins
provisoirement ou partiellement, celui d’une partie des réseaux de cadres de
l’Etat français, d’Etats étrangers, ou des réseaux de cadres civils.
Lorsque
M. le Premier ministre dit que les crimes terroristes n’ont pas d’excuses
sociales, il se fait agonir d’injures par toute l’université causante.
La
constitution criminelle des handicapés mentaux comme lieux de négociations entre
les voyous communautaires et les représentants de l’Etat assouplit les entrecroisements.
Après
les rapports parlementaires et les questions posées par les Victimes des
attentats, leurs ayant-droits, plus personne ne peut croire que les fautes
officielles apparentes commises lors des Affaires dites de
« Terrorisme », depuis l’affaire Merah, sont le seul fait du hasard.
En
agressant des policiers, de façon à les faire périr, sur leurs lieux de travail
et dans leurs véhicules de travail, les islamistes indiquent qu’il y a des
acquis stables et ils prennent l’initiative de l’ouverture de la discussion
pour l’établissement des nouvelles règles contractuelles.
Le
bilan provisoire est le suivant :
1-
Les campagnes, politiques et militaires, précédentes, dites de
« Terrorisme », ont permis que des réseaux de cadres civils et d’Etat
ne reconnaissent plus ni la laïcité, ni l’indivisibilité de la République.
2-
La campagne d’octobre vise à obtenir de l’Etat qu’il ne reconnaisse plus la
continuité administrative territoriale comme un principe constitutionnel.
Voilà
pourquoi le « pronostic vital » d’un policier est « engagé ».
J’ignorais
le 15 juillet au matin qu’il y avait eu un massacre à Nice. Je l’ai appris
parcequ’un ami musulman avec lequel j’avais rendez-vous s’est mis à hurler dans
la voiture en tapant sur le volant : « Vous les français, vous êtes
des cons, des cons, des cons. C’est comme ça qu’ils ont commencé en Algérie. Et
vous, vous laissez faire ! »
En
rentrant, j’ai allumé la télévision. Sur toutes les antennes, les spécialistes
expliquaient que le massacre était inexplicable car le tueur était un malade
mental, isolé, incapable de lire le Coran, buvant de l’alcool, sortant en boite
de nuit, radicalisé soudainement.
Marc SALOMONE
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