Le
lundi 14 novembre 2016
Pour
l’attribution d’une liberté ordonnée de jugement aux représentants des Forces
de l’ordre
Les
confusions des débats publics actuels amènent à remarquer et à préciser les différences
des légalités à l’œuvre dans les rapports des Forces de l’ordre aux différents
publics.
1-
Le principe
Les
personnes réputées criminelles, ou qui se manifestent telles, qui affrontent
les Forces de l’ordre avec une arme à la main, qui se soustraient à leurs
réquisitions, qui les assaillent par des moyens militaires, doivent être
réputées avoir pris leurs responsabilités quant à la liberté de jugement des représentants
des Forces de l’ordre concernés en matière d’analyse, d’appréciation, de riposte.
2-
Les évidences
L’analyse
des faits, justement divers, conduit à la conclusion qu’il ne peut être dit
honnêtement qu’il peut y avoir la moindre confusion entre :
a-
D’une part, l’emploi de la force par les Forces de l’ordre contre des voyous et
des criminels avérés.
Par
exemple :
-
La mort d’un criminel récidiviste, évadé de prison, armé et refusant de se
plier aux injonctions de la police.
-
La mort dans le cours de son arrestation d’un voyou récidiviste refusant de se
soumettre à un contrôle d’identité et s’y soustrayant une seconde fois à l’aide
d’un comparse alors même qu’il est menotté et qu’il attend le fourgon.
b-
D’autre part, l’abus de pouvoir des mêmes Forces de l’ordre contre des
personnes ordinaires interpellées pour des motifs civils.
Par
exemple :
-
L’asphyxie mortelle d’un citoyen qui se plie au contrôle d’identité même
formellement infondé.
-
L’envoi de quinze piqures de Taser sur une personne âgée de 65 ans.
-
L’écrasement d’un enfant de 12 ans à un feu rouge pour prouver son passe-droit
policier.
-
L’abus de violence contre un manifestant mineur et déjà maitrisé.
3-
L’archaïsme
La
confusion archaïque, par les cadres de l’Etat, entre les citoyens ordinaires,
même perturbants, et les criminels, même martyrisés, est l’unique raison de la
supériorité militaire et politique manifeste des factieux de Viry-Châtillon.
Les
français ne peuvent plus admettre que le gendarme qui a blessé l’un des Frères
Kouachi justifie de ne pas avoir visé l’autre parceque ce dernier ne le menaçait
pas expressément.
Il
s’en suit en effet que, pour les tenants de ce confusionnisme criminel, les
massacres de Charlie et du Casher, ne concernaient pas directement les
représentants de l’Etat.
4-
L’intolérable
Il
est patent que les massacreurs actuels, de Merah à Viry-Châtillon, sont
expressément liés au gangstérisme et à la volonté qu’il produit désormais de
substituer un ordre maffieux et factieux à l’ordre public assuré par les Forces
de l’ordre.
Il
est devenu inacceptable :
a-
qu’il soit reconnu aux délinquants un droit de fuite et de préservation de leur
liberté qui soient juridiquement opposables aux Forces de l’ordre.
b-
Que le risque de désordre sanglant soit attribué aux Forces de l’ordre dès lors
qu’elles emploient la force, et ses risques mortels, contre les voyous lorsque
ces derniers refusent de s’y soumettre volontairement.
Par
le passage à des pratiques de guerre, et de guerre totale, de la part de ceux
pour lesquels le gangstérisme est l’équivalent d’un Service militaire ; il
s’est créé une situation légale dans laquelle la liberté de jugement et d’action
du gendarme et du policier, face aux voyous reconnus tels, est une condition de
la sécurité civile et de l’empêchement de la pratique des massacres.
Désormais,
les crapules doivent savoir que les membres des Forces de l’ordre apprécient
librement la riposte au danger représenté par des criminels agissant dans
l’ordre militaire.
C’est
aux voyous d’apporter la preuve que les représentants des Forces de l’ordre
savaient qu’ils étaient dans l’impossibilité majeure de leur obéir et qu’à ce
titre le péril pouvait être circonscrit car il ne venait pas expressément d’eux.
5-
Conclusion
a-
La peur, l’incertitude et la honte, doivent retourner dans le camp des voyous
et de leurs dépendances Terroristes.
b-
Le droit, l’initiative et l’honneur, doivent revenir dans le camp de l’Etat et
des honnêtes gens.
Marc SALOMONE
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