jeudi, août 24, 2017

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Paris, le jeudi 24 août 2017




Madame la Garde des Sceaux

La compromission de l’Etat avec les islamistes dans l’exploitation publique des fous devient industrielle et elle n’en est que plus insupportable.

M. le Ministre de l’intérieur a paru vouloir renvoyer la responsabilité de la répétition de manipulations de fous à des fins d’agressions (quatre attentats en un mois) aux psychiatres lequels n’en feraient pas assez pour aider la police.
 
Le 22 août, les psychiatres lui on fait répondre par l’un des leurs que les personnes handicapées mentales en crises n’étaient pas capables de mettre en place des manœuvres aussi complexes qu’un attentat.

En effet, quiconque connait la Tour Eiffel sait qu’un fou ne peut avoir conçu une action dans un endroit aussi difficile à rejoindre et à maitriser localement.

Le Pouvoir trouvera toujours des journalistes pour écrire que « les fous imitent les jihadistes » et des psychiatres pour criminaliser la folie et vivre intensément une chasse à l’homme au travers d’une terreur policière accusatrice envers leurs patients. Cf. Le Parisien, « Quand les fous copient les terroristes », Julien Constant, Elsa Mari et Éric Pelletier, 22 août 2017, 7h07.

Par contre, aucun procureur de la République concerné n’a diligenté la moindre enquête sur les relations, les visites, les correspondants, qui ont conduit les dits « déséquilibrés » non pas à « passer à l’acte » mais à entrer dans un scénario qui ne peut qu’avoir été élaboré par d’autres.

Les criminels terroristes n’auraient jamais songé à utiliser ces fous, du moins pas avec cette continuité et à cette échelle, si l’Etat ne leur avait pas donné la voie à suivre.

En effet, depuis trente ans, les fous sont la population de négociation entre l’Etat et les populations criminelles qui visent à s’installer dans l’Etat et à modifier l’organisation des pouvoirs publics. C'est-à-dire à faire de la politique.

Le fait que 30% des détenus soient des malades mentaux reconnus tels par la psychiatrie est à la fois un crime qui relève de la jurisprudence de Nuremberg et une ligne politique à laquelle s’agrège de façon spectaculaire la criminalité jihadiste.

En déclarant que les actes commis par les fous ne sont pas des actes « terroristes », en refusant de rechercher les criminels qui nécessairement les manipulent, les magistrats poursuivent le travail de criminalisation de la folie et diffusent l’idéologie obscurantiste de la dangerosité des fous.

Mais ils font aussi autre chose. Ils scellent un accord de fait avec les jihadistes pour la graduation de la pénétration terroriste dans la société.

Les jihadistes ont reçu le message cinq sur cinq. Ils peuvent ainsi entretenir une terreur acceptée car non discutée ni combattue comme telle.

Si un « déséquilibré » cherche à étrangler une soldate, c’est un fait divers et non un acte terroriste. Mais c’est aussi une soldate menacée de mort. Les jihadistes acquièrent ainsi la garantie que leurs réseaux resteront intacts et qu’ils pourront continuer d’entretenir une terreur diffuse.

Je vous prie de bien vouloir faire cesser cette exploitation criminelle des fous aussi bien par les jihadistes qui s’en servent de chair à canon que par l’Etat qui s’en sert comme moyen de négociations et de contrôles chimériques.

Ceux qui manipulent les fous doivent être rendus responsables des crimes qu’ils les poussent à commettre. En attendant, les articles de lois sont suffisamment fournis pour écraser des entourages aussi innocents que manipulateurs.

Lorsqu’il s’agit de politiciens français qualifiés extrémistes, tels que, à Gauche, M. Coupat et ses camarades, et à droite, Génération identitaire, lors de l’occupation d’un bâtiment en construction, les magistrats savent faire et trouver des « associés ».

Lorsqu’il s’agit de protéger des criminels soutenus par la police judiciaire qui spolient et menacent une famille de handicapés et de personnes vulnérables, ils savent faire aussi.

Je n’ai en l’espèce d’autre compétence que la compétence citoyenne de dire que l’exploitation des fous, directe ou indirecte, est un crime en soi, qu’il doit cesser et que l’Etat est actuellement capable d’agir.

C’est vous qui définissez la politique judiciaire.

En vous remerciant de votre attention.

Je vous prie d’agréer, Madame la Garde des Sceaux, l’assurance de mes salutations distinguées,


Marc SALOMONE


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