lundi, décembre 03, 2018

03.12.18; violences, pauvres, égalité,

madic50.blogspot.com / Livre : Les deux formes

Paris, le lundi 3 décembre 2018

A l'attention de :
M. Lauch / Chef de Cabinet du Président de la République / V. Réf. : PDR/SCP/BEAR/A038015
M. le Sénateur Rapin, M. le Président Bertrand
en copie: MM les Présidents du Parlement, MM les Présidents des Groupes parlementaires.

REFLEXION SUR LES CAPACITES DE VIOLENCES SEDITIEUSES COMME INSTRUMENTS DE DISCRIMINATIONS SOCIALES

C'est devenu une règle; seuls ceux qui peuvent casser du flic et dégrader des biens publics obtiennent ne serait-ce que l'attention des autorités; les autres parlent dans le vide.

1)- La justice
En septembre 2018, je suis l'objet d'une agression raciste de la part du personnel de l'Armée du Salut soutenu par la Direction.

Je dépose plainte. La date de réception administrative du courrier est le mardi. La date du rejet judiciaire et de renvoi de la notification est le mercredi.

2)- Le logement
Une famille vulnérable est logée par la préfecture dans des logements d'urgences insalubres et interdisant le regroupement familial, depuis 1995, soit 23 ans.

Cet famille n'est reliée à aucun groupement subversif, à aucun réseau d'incivilités organisées.

Le Maire-adjoint chargé du logement à la Mairie de Paris, M. Brossat, dit à la télévision que ces terreurs quotidiennens vident le parc HLM de Paris, créent des zones dites de non-droit et donc des réseaux privés d'attributions des logements publics.

Il n'en conclut pas d'attribuer ces logement vidés à des français pauvres.

Au contraire, la réussite de cette politique de violences discriminantes fait que l'atribution des logements sociaux parisiens est de visu désormais entièrement fondée sur les privilèges raciaux et les spécialisations ethniques par quartiers.

En conséquence, cette famille s'est vue refuser par principe d'être relogée à Paris.
a- C'est la seule raison pour laquelle ses trois enfants valides ont été saisis par la Dass qui les a virés chacun à 18 ans, à l'âge où ils auraient pu demander pourquoi l'un des Papas les plus riches du monde, l'Etat français, les avait porté à l'âge adulte sans diplôme, sans formation, sans permis de conduire.
b- En 2012, ils ont demandé à retourner au Pays, le Pas-de-Calais.

Les administrations concernées ont saboté délibérément leur dossier. Avec 960 euros de retraite, j'ai dû emprunter 400 euros pour payer un retard indû d'un loyer géré par une Tutelle nommée par un juge.

Le 1er décembre 2017, M. le Préfet du Pas-de-Calais a requis un logement pour eux.
a- Tant qu'il a été possible de falisifier leurs dossiers ont leur a dit que dès qu'il serait complet il serait présenté à la commission d'attribution.
b- Quand il n'a plus été possible de contester que le dossier est complet; on leur a dit qu'il fallait d'abord leur trouver la maison adéquate pour présenter leur dossier.
c- Ils perdent ainsi la présomption de priorité que comporte la décision préfectorale.
d- Maintenant, on leur dit à mots couverts qu'ils font carrément “chier”, pour reprendre une expression chère à Louis Aragon, avec leur prétention à recourir à l'avis d'autorités publiques élues ou administratives.
e- Comme si les français pauvres avaient accès aux représentants de de la République!
f- La famille en est à son quatrième transport aux Urgences du seul fait du stress.

Dans son histoire, cette famille donne à voir la dictature sociale par laquelle, comme l'a dit le Président de la République, la misère est reconduite et les misérables éliminés. Ils comprennent et par étapes, ils s'enferment dans la honte et disparaissent dans l'oubli.

3)- Le possible
Ces deux familles ont en commun de n'être pas liées à des réseaux criminels qui brûlent des policiers, saccagent des écoles, pillent des commerces, agressent des pompiers.

Par conséquent, le racisme à leur égard n'existe pas et les priorités de relogement n'existent pas. Le droit et la politique sociale n'existent pas. Eux mêmes n'existent pas.

Par contre, chacun a compris que le gouvernement et la majorité aussi bien que l'opposition parlementaires, ne prêtent attention aux demandes des Gilets jaunes qu'au travers de l'ampleur des violences subversives et crapuleuses qui accompagnent leur mouvement.

Ces violences à vocations terroristes opèrent une distinction entre les populations qui s'en voient reconnues l'usage et celles qui en sont privées ou n'en veulent pas.

On ne peut que constater l'efficacité partisane de cet usage de la violence factieuse et discriminante depuis le début du siècle.

Les personnes et familles dont j'évoque les demandes n'ont ni la capacité ni la vocation d'user de telles criminalités.

A cette occasion, il doit être possible de montrer qu'on peut examiner les affaires des plus faibles, des plus pauvres, des plus vulnérables, quand bien même le critère de la violence séditieuse n'y sera jamais pertinent.
Marc SALOMONE

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