Bartolone, Questions sur différentes possibilités: pacte de corruption, association de type maffieuse, installation inévitable de la corruption dans les pratiques institutionnelles.
1- Lettre à M. le Procureur de la République et article de presse de référence.
2- L'article de référence du Canard Enchaîné
3- Lettre de présentation à M. le Président de la République
1- Lettre à M. le Procureur de la République et article de presse de référence.
Paris,
le lundi 6 août 2012
Monsieur le Procureur de la République
Objet : Demande d’ouverture
d’une enquête préliminaire.
Monsieur le procureur de la
République,
Le Canard Enchaîné du mercredi 27
juillet 2012, P. 7, dans sa rubrique Prises de Bec, publie un article
intitulé : « Claude Bartolone : Le bien perchu. ». Sous la
signature de David Fontaine.
Les faits se tiennent à Saint
Denis, en Ile de France. Ils avaient déjà été évoqués dans le même journal du
13 juillet 2011, P. 2.
Ces faits ont eu lieu dans la même collectivité
territoriale que celle où je suis domicilié. La Région Ile de France. La région
dispose de la personnalité juridique. Je suis légitime dans mon interpellation
des pouvoirs publics à leur sujet.
M. Bartolone étant devenu Président
de l’Assemblée nationale, il est domicilié à Paris, sa droiture intéresse tous
les français.
Je m’adresse ainsi aux Pouvoirs
publics car je le pense utile et nécessaire.
Au terme de cet article, M.
Bartolone a organisé une fête privée pour ses 60 ans. Le 7 janvier 2011. Il est
Président du Conseil général de Seine-Saint-Denis, département situé dans la
collectivité territoriale de la Région Ile de France.
Cette fête s’est déroulée dans les studios d’AB Groupe, à
Saint-Denis, Ile de France. Le propriétaire des locaux était présent. Il s’agit
de M. Claude Berda, président d’AB
Groupe
M. Berda
est présenté comme étant :
- 52ème
fortune de France selon le classement de Challenges avec 900 millions d’euros
- Placé en 10è position des familles
et millionnaires les plus riches exilés en Suisse.
Le
journal ajoute que M. Bartolone « considère
le producteur de télé Claude Berda comme un "frère" : il l’a
aidé à sauver son entreprise AB Production en intervenant auprès de Bérégovoy,
et va régulièrement chasser en Sologne avec cet ex-exilé fiscal, classé 52e
fortune de France par "Challenges". »
En 2011, ce qui a retenu
l’attention des commentateurs est la présence de M. Bernard Tapie. Il était à
l’époque le personnage sulfureux dont tout le monde parle.
Le fait de l’anniversaire lui-même
est considéré implicitement comme une affaire privée à laquelle il serait
dégradant de s’intéresser.
C’est en invoquant l’argument de la
vie privée que des commentateurs du moment ont clos le débat sur ce point.
Ainsi : «Oui...et alors… je
pense que c’était C. Bartolone, citoyen lambda qui fêtait son anniversaire, et
non le Président du C.G de Seine St Denis. Ne mélangez pas les actes
professionnels et privés. Il a le droit d’inviter qui bon lui semble. Ou
bien l’on préférait l’ancienne présidence PCF (communiste), marquée par l’opacité
et le mélange des genres ».
muslemaub 2011-09-06 18:51 http://www.uam93.com/news/quand-c-bartolone-fete-ses-65-ans-avec-ses-camarades-et-b-tapie.html
Nous voyons ici que l’argument de
la vie privée sert en fait de voile à une posture partisane. Les militants de
tel courant politique pensent qu’il faut classer cette réception dans le
secteur des affaires privées, pour la sortir du débat public. Son installation
dans le débat politique public poserait des difficultés aux alliances partisanes.
Nous retrouvons cet argument de la
vie privée dans toutes sortes d’activités aujourd’hui considérées comme
publiques.
Il en va ainsi de la question des
femmes battues. La carrière de l’homme frappeur est classée « fait public ».
L’action de battre sa femme est classée « fait privé ». Est-ce qu’il
faut pour cette raison refuser d’examiner les faits de la maltraitance des
femmes ? Ou les qualifier de faits publics en les examinant dans leur
contenu politique et judiciaire.
Je fais aujourd’hui une lecture de
ce type des faits évoqués et de leur intérêt public. Je pense qu’il faut que la
justice étudie ce qu’il s’est passé et en apprécie la légalité.
M. Bartolone organise un
anniversaire très coûteux dans un établissement commercial privé. Une centaine
d’invités étaient présents. Ces gens ont l’habitude d’être reçus dans des manifestations
de haut de gamme.
Ces réceptions ont une double
fonction. Elles font parties du train de vie personnel des cadres supérieurs.
Elles sont l’équivalent des séjours subventionnés pour les classes ordinaires. Elles
sont aussi des lieux d’exercice de leur métier.
Elles mettent en évidence leurs
capacités professionnelles et leur rang hiérarchique dans les divers codes
auxquels leur public les juge. Pour les uns, ils seront jugés sur leur capacité
à organiser un évènement mondain, à faire venir du monde, la qualité et la
quantité des personnes qui y viennent, les discussions qu’ils peuvent y
engager. Pour les autres, ce sera le fait d’être ou non invité. Tout est
matière à influer sur leur carrière.
L’anniversaire de M. Bartolone est
une réception mondaine à caractère politique et professionnel au sein du Parti
socialiste, comme le marque la présence de Mme Aubry, et au sein des équilibres
entre la gauche et la droite, comme le démontre la présence de M. Tapie, homme
lige de M. Sarkozy.
Un professionnel aguerri comme M.
Bartolone ne dérange pas les élites d’un parti de gouvernement, déjà vainqueur
à toutes les élections dites locales, pour s’informer des derniers potins des
familles.
M. Bartolone ne savait pas qu’il se
présenterait à la Présidence de l’Assemblée nationale. Il n’a cependant pas
manqué de recevoir tous ceux qui pouvaient lui faciliter une ascension
professionnelle. Et d’abord ceux là.
Après son élection au siège de
Président de l’Assemblée nationale, il dira : "J’ai dormi cinq heures par nuit et appelé personnellement les trois
quarts des députés PS pour leur expliquer mon projet", raconte
"Barto". Le journal nous dit : « Il a été élu et réélu sans discontinuer depuis 1981 en
Seine-Saint-Denis, dont il préside aussi le conseil général depuis 2008 et où il mène la reconquête méthodique face
aux communistes. »
Chaque main serrée, chaque regard,
chaque parole, chaque geste, est destinée à sa profession. Il n’y a pas de
place pour le raout estudiantin.
M. Bartolone aurait pu fêter son
anniversaire en famille, avec M Berda. Il l’a peut être fait, un autre jour,
ailleurs. Ce soir là, M. Bartolone et M. Berda n’entretiennent pas des rapports
personnels d’amitié et d’intimité.
Que ces rapports soient juridiquement
privés n’en fait nullement des rapports personnels. Permettre à un député, Président
de Conseil général, de recevoir tout le gotha socialiste n’est pas une affaire
privée.
M. Berda met à la disposition de M.
Bartolone le dispositif scénique pour une manifestation de puissance parmi les
cadres dirigeants politiques, de gauche comme de droite. Cette soirée le hisse
au niveau des patriciens. M. Berda paie la campagne électorale qui permet à M.
Bartolone de faire partie de ce que Georges Pompidou appelait « Le vivier
du Général ».
M. Bartolone est devenu redevable à
son obligé.
Cet anniversaire est donc
intégralement pris en charge par un homme d’affaire, propriétaire des lieux.
Les indemnités de Président de Conseil général n’auraient pas permis à M.
Bartolone de payer ces agapes.
M. Berda n’a peut être pas payé
lui-non plus ces frais. L’enquête dira s’il a payé personnellement ces frais
présentés comme privés, ou s’il les a fait passer en « frais d’entreprise »,
et sous quel titre.
Il faut aussi que l’enquête nous
dise à quel titre M. Bartolone et ses invités se trouvaient dans l’entreprise.
Qui a payé l’usage de ces locaux et sous quel statut?
Pourquoi M. Berda a-t-il pris en
charge les frais de cet anniversaire ?
Le Canard Enchaîné nous donne
l’origine de l’amitié indéfectible des deux hommes. M. Bartolone « considère le producteur de télé Claude Berda
comme un "frère" : il l’a aidé à sauver son entreprise AB
Production en intervenant auprès de Bérégovoy, et va régulièrement chasser en
Sologne avec cet ex-exilé fiscal, classé 52e fortune de France par
"Challenges". »
Si on en croit le journal, il y
aurait eu une intervention de M. Bartolone auprès de M. Bérégovoy. Cette
intervention aurait « sauvé »
l’entreprise de M. Berda. L’enquête doit dire quelle fut la date et la nature
de cette intervention, les suites officielles qui lui ont été données.
Le journal nous indique que M.
Bartolone partage couramment des Chasses en Sologne avec M. Berda. Qui
paient ? Quelles sont les suites professionnelles de ces relations ?
M. Bartolone est : député
depuis 1981, conseillé général depuis 1979.
M. Bérégovoy a été Ministre des
finances de 1984 à 1992 et Premier Ministre de 1992 à 1993.
Chacun sait le sérieux du Canard
Enchaîné quand au contrôle de ses propos, Si les faits évoqués sont exacts, ce
7 juillet 2011, M. Berda renvoie l’ascenseur à M. Bartolone pour son aide
passée.
Dans cette affaire, M. Berda assure
le train de vie du député. Il ne fait pas que ça. M. Breda intervient dans la
vie politique en favorisant au moins une personnalité politique qui l’a déjà
aidé de manière décisive dans ses affaires. Au moins une fois.
M. Berda trouve comme allant de soi
de mettre de l’argent au service de la carrière et de l’ego de M. Bartolone. M.
Bartolone intervient auprès de M. Bérégovoy en faveur de M. Berda. Il chasse
avec lui. Cela crée un système d’échanges réciproques. Les deux en sont
pécuniairement et statutairement bénéficiaires.
Lorsqu’un député intervient auprès
du gouvernement pour « sauver » un industriel, et que celui-ci
assurent ensuite à la fois le train de vie et les capacités de carrière du
député, n’est-ce pas un Pacte de corruption ? Le service et son retour
constituent l’opération qui vise à lier les intérêts personnels d’un homme
d’affaire et d’un homme public.
- M. Berda est un exilé fiscal.
C'est-à-dire qu’il a quitté son pays pour ne pas payer les impôts qu’il doit à
la collectivité.
- Qui va nous faire croire à son
désintéressement ?
- M. Bartolone a-t-il fait le
compte des équipements collectifs dont M. Berda, et la population des exilés
fiscaux, privent son département ?
- L’argent qu’il a investi,
légalement ou non, selon qu’il l’a prise sur son compte personnel ou celui de
l’entreprise, vient de toute façon des impôts qu’il n’a pas payés en France.
- Combien de fois cette entente a-t-elle
fonctionnée ?
- Si c’est le cas, le paiement de
cette soirée d’un élu par un obligé de M. Bartolone est un acte de corruption
partagée.
- M. Bartolone doit rembourser ce
qu’il doit à qui il le doit.
- Le fait que M. Bartolone qualifie
M. Berda de « frère » ne permet pas de substituer des Codes
administratifs archaïques au Code civil et au Code pénal français.
Il y a beaucoup de réceptions
brillantes, de chasses en Sologne, à organiser dans la vie d’un élu. Elles sont
aussi nombreuses que les interventions urgentes auprès des pouvoirs publics à
attendre en retour.
Le 31 juillet 2012, une chercheuse
de l’Inserm, spécialiste du Cancer, a refusé la légion d’honneur, distinction
de sa carrière par l’Etat. Elle veut notamment dénoncer « L'impunité qui, jusqu'à ce jour, protège les
responsables de crimes industriels. ».
Si les faits de l’anniversaire sont
exacts, comment M. Bartolone peut il garantir qu’il s’oppose à toutes les
formes de liens entre les élus et les industriels qui permettent à certains de ceux-ci
d’échapper à la vigilance légitime des pouvoirs publics concernant les
criminels?
Lui-même n’est pas libre de ses
mouvements institutionnels vis-à-vis de gens auxquels il doit sa capacité à
faire valoir ses talents auprès de ceux qui décident des bonnes places.
Lorsque l’un d’entre eux sait qu’il
peut attendre quelque chose d’un élu, tous les affairistes savent que cet élu
est un pôle de responsabilité avec lequel il est possible de tisser des liens
de « frères ». Cet élu ne
peut plus s’opposer aux autres liens fraternels d’autres élus avec d’autres
affairistes.
En exposant publiquement, comme
allant de soi, son système d’intérêts et d’échanges réciproques avec un homme
d’affaire, baptisé relation de « frères », M. Bartolone a mis au jour
des questions institutionnelles auxquelles il est du ressort de la justice de
répondre.
Je cite de mémoire Georges
Pompidou, Président de la République, dans Le Nœud Gordien « Les responsabilités se sont singulièrement
étendues et partagées ». Les magistrats ne pourront pas dire :
Nous ne savions pas !
La justice doit répondre aux
questions posées par le financement de cet anniversaire.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le
procureur de la République, l’assurance de ma considération distinguée,
Marc SALOMONE
PS : l’article de : Le
Canard enchaîné du 27/06/2012
Par David Fontaine
Claude Bartolone : le bien
perchu.
Député du "neuf-trois"
depuis trente et un ans, le chaleureux et coléreux "Barto" a profité
en stratège des malheurs de Royal pour piquer le perchoir.
BLITZKRIEG chez les députés :
au terme d’une campagne victorieuse de trois jours, Claude Bartolone, 61 ans,
ex-lieutenant de Fabius, s’est emparé de la présidence de l’Assemblée, en
remportant la majorité quasi absolue au premier tour.
Il a pulvérisé son ami Glavany,
parti bien avant lui, l’impopulaire Guigou, sa rivale dans le
"neuf-trois", ainsi que Daniel Vaillant, qui espérait réunir les
ex-jospinistes contre l’ancien fabusien.
"J’ai dormi cinq heures par
nuit et appelé personnellement les trois quarts des députés PS pour leur
expliquer mon projet", raconte "Barto", élu et réélu sans
discontinuer depuis 1981 en Seine-Saint-Denis, dont il préside aussi le conseil
général depuis 2008 et où il mène la reconquête méthodique face aux
communistes.
Il déplorait depuis un mois que son
département (et non lui-même, sic !) ne soit pas "représenté" au
gouvernement.
Mais au Petit Chose malheur (de
Ségo) est bon.
Anticipant la défaite de Royal à La
Rochelle, Barto a téléphoné à Hollande, qui lui a d’abord fait promettre, le 14
juin, de ne pas se présenter contre elle, le cas échéant, puis lui a lancé,
lors d’un nouveau coup de fil, le soir du second tour :
"Tu dois réussir à me
convaincre que tu peux gagner".
Car le Président redoutait que
Glavany, ennemi affiché de Royal, ne soit élu...
Arrivé au perchoir que son mentor
Fabius a occupé par eux fois (1988-1992 et 1997-2000), le bouillonnant
Bartolone serait-il affecté du complexe d’Iznogoud ?
Est-ce une manière pour lui de tuer
le père, après avoir été vingt ans son principal "porte-flingue", son
"garde-chiourme" exclusif et explosif ?
"Une image caricaturale"
dont il dit avoir souffert.
En froid depuis décembre 2008 avec
Fabius, qui lui reprochait alors d’avoir bradé les intérêts de son courant,
Barto s’est émancipé et cultive désormais une image "transcourant",
selon un député... à la façon de Hollande jadis !.
Mais, au nom du passé, les
fabusiens viennent de faire une "campagne active" pour son élection à
l’Assemblée.
Bartolone, qui s’est rapproché
d’Aubry depuis trois ans, a tendance à minimiser le rôle de Fabius dans sa
carrière passée, tout en déclarant toujours que "le bonhomme vous rend
plus intelligent".
Il affirme notamment avoir eu
l’initiative, avec Cambadélis, du courant des "reconstructeurs"
unissant fabusiens et strauss-kahniens pour faire barrage à Royal en 2008 et
pousser Aubry.
Alors que l’opération était
téléguidée par "Fafa" et DSK...
Un brin "reconstructeur"
de son passé, Bartolone préfère à présent insister sur l’"affection"
qui le lie à Hollande :
Il louait une maison de vacances
non loin de la sienne à Mougins, dans les années 2000, tout comme Julien Dray.
Il renchérit, nostalgique :
"Nous avons mené les campagnes
socialistes victorieuses de 2004 à quatre, Hollande, Le Foll, Rebsamen et moi.
Mais je n’ai compris qu’après coup que c’est cette année-là que Hollande a
décidé d’être candidat lorsque Zapatero a été élu sans avoir jamais été
ministre..."
Pourtant, le référendum européen
les a ensuite durement opposés.
Après la victoire du non, Barto a
fait partie, à l’été 2005, de ceux qui réclamaient la tête de Hollande.
Lequel le traitait en retour devant
ses proches de "chef de gang" ou de "petit mec du
"neuf-trois"...
C’est cependant le même Hollande
qui demande, début 2007, au très organisé Bartolone de donner un coup de main à
la candidate Royal.
Rebsamen, alors directeur de
campagne, se souvient en souriant :
"Barto, qui avait obtenu un
ticket de sortie de Fabius, disait :
"J’ai l’impression d’arriver
de chez Dark Vador dans "La petite maison dans la prairie’ !".
Mais le jour où Fabius a pris
ombrage de ce que Royal ne lui disait pas bonjour, "Bartolone a disparu,
et on ne l’a plus revu" !
Né
en Tunisie, alors sous protectorat français, d’un père italien et d’une mère
maltaise, Bartolone "le Tune" est aussi extraverti et volubile que
Fabius est renfermé et taiseux.
Son
nom provient d’un village de Sicile, et il dit tout devoir à l’école de la
République, après avoir débarqué à 9 ans dans un 40m2 au Pré-Saint-Gervais.
Pied-noir
ou peu s’en faut, il considère le producteur de télé Claude Berda comme un
"frère" : il l’a aidé à sauver son entreprise AB Production en
intervenant auprès de Bérégovoy, et va régulièrement chasser en Sologne avec
cet ex-exilé fiscal, classé 52e fortune de France par "Challenges".
C’est
le même Berda qui a organisé l’anniversaire surprise de ses 60 ans, l’an
dernier, en présence de Bernard Tapie.
A
qui Bartolone reste lié depuis l’aventure de l’OM, dont il était "un
supporteur déraisonnable".
Le
convivial Barto aime à recevoir les politiques dans le resto italien que son
frère Renato tient dans le VIe arrondissement de Paris -et que Villepin
fréquente.
C’est là que Barto a négocié avec
le sénateur écolo Jean-Vincent Placé, notamment, les accords électoraux PS-Les
Verts aux régionales 2010 et aux législatives de 2012.
Ce dernier a appris à
l’apprécier :
"Il est dur en affaires, mais
loyal et absolument fidèle à la parole donnée.
Et il a beaucoup fait pour
l’écologie urbaine en Seine-Saint-Denis.
— -"Un président
militant".
Il a aussi mené croisade contre les
"emprunts toxiques", à taux variable, qui grèvent les finances du
département.
Parmi ses prédécesseurs au
perchoir. Bartolone se réclame plus de Seguin que de Fabius.
"Ce sera un président
militant, mais épris des droits de l’opposition", se félicite Eric Raoult,
ex-député UMP de Seine-Saint-Denis, battu le 17 juin, qui se remet de malaises
à répétition.
"C’est un super malin, redouté
dans son camp, mais aussi un charmeur, à qui il est difficile d’en vouloir bien
longtemps..."
Interrogé dans l’émission de
Valérie Trierweiler sur Direct 8 en 2011, Barto confiait son regret d’avoir
"manqué de durée" au portefeuille de la Ville, dont il a pourtant été
quatre ans ministre (1998-2002).
Gare à l’incruste au perchoir !
3- Lettre de présentation à M. le Président de la République
Paris, le lundi 6 août 2012
François HOLLANDE
Président de la République
Monsieur le Président
J’ai l’honneur de vous adresser, pour
votre information, une copie de la demande d’information judiciaire que j’ai
adressée à M. le procureur de la République. Elle concerne les faits de
l’anniversaire de M. Bartolone, le 7 juillet 2011.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le
Président, l’assurance de mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
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