Sarkozy, livre de Mme Guillaume, Questions sur le possible viol d'une femme, d'une députée, de la Constitution.
I- Lettre à M. le procureur de la République, sur le livre de Mme Guillaume
2- Document du Canard Enchaîné
3- Lettre de présentation à M. le Président de la République
4- Lettre à M. le procureur de la République, addendum par commentaire d'un propos
5- Lettre de présentation à M. le Président de la République
1- Lettre à M. le procureur de la République
Paris, le jeudi 19 juillet 2012
Monsieur le Procureur de la République
Paris
Objet : Demande d’enquête
préliminaire et plainte s’il y a lieu
Réf. : Le Canard Enchaîné 04.7.12,
P. 7, Prise de Bec : « Hauts de Seine de ménage », soit le
journaliste : Jean-Michel Thénard.
Monsieur le procureur de la République,
Titre
l- Objet
1- M. Sarkozy aurait violé une députée,
par une fellation ordonnée et contrainte, au Palais de l’Elysée, au cours d’une
cérémonie officielle. La dénonciation est publique, elle a été reprise par des
organes d’information dignes de foi.
a- Si les faits sont avérés, ce que les
commentateurs, avec un machisme inébranlable et une lâcheté sans faille appelle
une « gâterie » est à la fois : viol, viol d’une députée, viol
de la Constitution.
b- La seule dispute médiatique est de
savoir si on peut ou non dire publiquement que M. Sarkozy a violé puisque le
viol lui est attribué dans la dénonciation originelle sous le pseudonyme de
« Monarque ». Sachant que nul ne conteste que « Le
Monarque » soit bien M. Sarkozy.
2- Au terme du récit de cette action,
nous disons que M. Sarkozy utilise le viol à des fins de politique
constitutionnelle et administrative conformément
aux capacités de sa charge.
3- Le viol d’une députée par le Chef
d’Etat est le viol d’une représentante du Pouvoir législatif par le Chef du
Pouvoir exécutif. Ceci constitue une agression d’un Pouvoir contre l’Autre, la
rupture de la séparation des pouvoirs.
4- C’est :
1- Un crime de droit commun au titre de
viol d’une personne ;
2- L’utilisation du viol individuel à des
fins de politique constitutionnelle et
administrative ;
3- Un crime de destruction de la
Constitution, au titre de l’agression d’un Pouvoir par un autre ;
4- La mise en place d’une politique
administrative parallèle fondée sur des principes non-constitutionnels établis
sur les références au droit féodal, en Italie on dit maffieux.
5- Cela relève du champ de la Trahison et
donc de la Haute Cour de justice. C’est un crime. Je demande l’ouverture d’une
enquête préliminaire au titre de contribuable parisien. Le procureur de la
République peut s’autosaisir.
6- Le développement ci-après vise à
expliciter ce propos. Il n’en reste pas moins que le procureur de la République
est parfaitement capable d’établir lui-même les faits et leurs qualifications.
Titre
ll- Préambule
7- Le Canard Enchaîné, du mercredi 4
juillet 2012, P.7, dans sa rubrique « Prise de bec », sous la plume du
journaliste : Jean-Michel Thénard, publie un article présentant le livre
de Marie-Célie Guillaume : « Le monarque, son fils, son fief ». J’en
joins une copie.
8- Marie-Célie Guillaume est Directrice
de Cabinet de M. Patrick Devedjian. Celui-ci est Président du Conseil général
des Hauts de Seine.
9- Vous-même, les magistrats, les
juristes, avez tous lu cet article, et probablement ce livre. Concernant la
scène qui nous conduit vers vous, le journal précise en effet : « Une scène culte qui n’est pas pour
rien dans le succès de l’ouvrage-outrage à président. »
10- M. Sarkozy est identifié par tous, y
compris l’intéressé et sa famille, en la personne de son fils, sous le
pseudonyme de Monarque. C’est d’ailleurs toute la logique du livre de mettre en
scène les vrais personnages sous des prête-noms. Il semble qu’il n’y ait
d’équivoque pour personne.
11- C’est en raison de cette
identification des personnages du roman et des personnes réelles que Mme
Guillaume est en instance de licenciement. Ce, sous la pression explicite de M.
Jean Sarkozy, Conseiller des Hauts de Seine, fils de M. Sarkozy, ancien
Président de la République. M. Devedjian, soupçonné de soutenir Mme Guillaume,
a reçu une motion de défiance du groupe UMP du Conseil général des Hauts de
Seine, à l’instigation du même Jean Sarkozy.
12- Le journal nous présente une anecdote
rapportée par le livre. Elle stipule que M. Sarkozy, cité sous le nom
romanesque de Monarque, est, au Palais de l’Elysée, un violeur. Le discours qu’il
impose à sa victime pour la conduire à se soumettre est celui des violeurs d’habitude.
13- Ce crime est à la fois une agression
contre une personne, et en même temps, une intervention dans le fonctionnement
des pouvoirs publics, ainsi qu’une opération de corruption de représentants de
l’Etat et de détournement de fonds publics.
14- Ce viol se commet au cours d’une
remise de médaille dans la salle de réception de l’Elysée. Il correspond donc à
la fois à une mise en complicité des participants et à une directive politique
à l’intention des chefs administratifs présents.
15- Les idéologues d’Etat français
entretiennent une confusion inadmissible entre la Monarchie et la République.
Je précise donc à ce sujet, que :
a- Hormis une action de ce type de
Charles IX qui a cru devoir prouver sa virilité, laquelle était un vrai enjeu
d’Etat, aucun Monarque n’a utilisé personnellement le viol comme instrument de
politique.
b- La République n’étant justement pas la
Monarchie, je restitue au personnage romanesque, dit Le Monarque, son nom de
personnage civil, Nicolas Sarkozy.
c- La transmission de l’information se
fait par le biais d’un roman à clé. Mais l’information n’est pas romanesque.
C’est l’information d’un crime. Ce crime a mis en scène des personnages réels.
Ce sont ces personnages réels que les magistrats doivent entendre. Ce sont eux
que je nomme. L’un par son nom, l’autre par son titre, faute de disposer de son
nom.
16- Dans ce cas-ci de viol par un Chef
d’Etat, le fait commun est celui du viol, le fait judiciaire est le droit examinant
le champ de la Trahison. C’est à ce sujet que je demande une enquête
préliminaire dans le but de permettre à la justice de statuer. En cas de suites
judiciaires, cette demande vaut plainte.
17- Si l’infraction est retenue, elle
entre dans les compétences de la Haute-Cour.
18- Conformément à la décision du procès
Hortefeux vs Mrap, le Ministre est logé juridiquement dans son Ministère. Le
Président est donc logé à l’Elysée, à Paris. Je suis donc fondé à demander une
enquête préliminaire sur les faits incriminés.
19- Les contribuables paient volontiers
pour le fonctionnement des pouvoirs publics. Ils ne paient pas pour que ces
institutions, leurs lieux d’exercices, soient des supports du viol, du
proxénétisme, de la disqualification de la République, de la désorganisation de
l’administration publique, de la complicité des cadres d’Etat présents.
20- Ce document est consacré à l’exposé
de ce fait judiciaire, ses conséquences publiques. Il s’établit sous réserve de
l’exactitude des faits ; compte tenu de ce que nous pensons pouvoir
ajouter foi aux propos cité, eut égard à la qualité des personnes concernées, à
leur fiabilité historique ; indépendamment de ce que nous pouvons penser
personnellement de chacune d’elles.
21- La place de la France dans le concert
des nations capable de participer à l’élaboration des concepts juridiques
organisant le monde à venir, notamment sur le plan pénal, sera inévitablement
affectée ou renforcée selon qu’elle saura ou non traiter juridiciairement de ce
fait.
22- Il serait aussi naïf que ridicule et
irresponsable de croire que les magistrats français pourront se conduire en
protecteurs archaïques de leur Chef d’Etat et prétendre juger des Chefs d’Etat
du Tiers-Monde. Ces temps sont révolus.
Titre
III- étude des faits
1)- Les
faits de presse
23- Que nous dit « Prise de
bec » ?
« La cuisine politique perd de son charme
quand elle est croquée de façon trop réaliste. Ainsi, Mme Marie-Célie Guillaume
raconte que, lors d’un rendez vous avec Sarko pour lui demander des fonds
destinés au musée de sa ville, une élue locale s’est vu réclamer « une gâterie ».
- « Sois gentille… Tu vois bien que j’ai besoin de me détendre. Allez,
c’est pas grand-chose ! Tu ne peux pas me laisser comme ça. »
aurait dit le Monarque. L’élue ne l’a pas laissé tomber et a obtenu son
financement.
Une scène culte qui n’est pas pour rien
dans le succès de l’ouvrage-outrage à président.
- « J’avais envie de parler de la relation entre le pouvoir et le sexe. Le
sujet est tabou, mais c’est la seule scène non violente de mon livre. »
se défend Marie-Célie, qui connait bien le monde de brutes de la politique pour
avoir démarré en 1997 chez Balladur.
2)- Précisions
sur le sens des mots
24- Le viol n’est ni un « Tabou » ni une
« gâterie », c’est un crime. Le violeur n’est pas une « brute » combattante, c’est un
justiciable en attente de son jugement.
25- Nous notons que le Canard Enchaîné
fait une identification entre Le Monarque et M. Sarkozy : « Lors d’un rdv avec Sarko…une élue locale
s’est vu réclamer une gâterie …. . « Tu ne peux me laisser comme
ça».aurait dit Le Monarque… ».
L’identification est sans équivoque.
3)- Le
viol brut
26- Le viol est constitué quand à son
fait.
La femme de 58 ans, implicitement tenue
par un chantage à la subvention et par
l’énormité d’avoir à qualifier le Chef de l’Etat de violeur, n’est ni
volontaire, ni en mesure de donner un consentement libre et éclairé.
M. Sarkozy profite de toute évidence de
la vulnérabilité de cette députée au titre de sa position de quémandeuse, et
probablement de personne fragile.
Il est fort possible, sinon probable, que
Mme la Députée à été placée intentionnellement là où M. Sarkozy savait la
trouver.
Il y a pénétration buccale du vit de M. Sarkozy par abus
d’autorité. C’est un viol.
27- Ce n’est pas n’importe quel type de
viol.
a- Ce n’est pas un viol de pulsion. Nous
ne sommes pas dans la scène du Sofitel de M. Strauss-Kahn, Président du Fond
Monétaire International (FMI). Monsieur sort de la douche nu, il croise la
ménagère, elle l’excite, il lui propose la botte ou lui saute dessus.
b- M. Sarkozy ne touche pas l’objet du
viol. Il dicte à cette chose humaine la conduite à tenir pour qu’elle réponde,
comme allant de soi, à ce « besoin
de me détendre». La personne, car ça pourrait être aussi bien un
homme, n’est pas disqualifiée par la violence physique qu’elle subirait et
qui anéantirait ses défenses. Cette
disqualification humaine vient de ce que pour elle l’obligation de sucer un
pénis n’est pas une affaire importante : « Allez, c’est pas grand-chose ! » C’est un service
domestique : « Tu ne peux pas
me laisser comme ça. ».
28- Si cette élue est mairesse et donc
magistrate, il serait intéressant que M. le procureur de la République se
demande s’il ne serait pas « grand-chose »
de lui proposer, à lui-même, le même service d’urgence.
29- Par le fait même de l’âge de sa
proie, M. Sarkozy indique publiquement qu’il ne cède à aucun désir soudain inspiré
par la personne-partenaire. C’est une vieille. Elle est prise pour la seule
qualité d’avoir un vagin, de constituer la représentation publique d’une femme,
indispensable pour l’identité sexuelle du violeur. Elle est une bouche
disponible pour la verge du violeur.
30- Ce choix d’une femme de 58 ans est
intentionnel. Il ne peut ainsi y avoir aucune erreur quant à la nature
asexuelle de l’opération. M. Sarkozy doit certes proclamer qu’il veut se
soulager les parties parceque c’est la condition verbale pour la réussite de
l’opération, sa justification publique. Mais cette logique interne ne peut
masquer le caractère immédiatement politique de violer une députée et de violer
au Palais de l’Elysée durant une réception. Du reste, la séance ne dure que
très peu de temps. La jouissance est une pure formalité logique.
31- L’argumentaire du déni
a- Tous ceux, toutes celles, qui ont été
violés, ou qui connaissent le sujet du viol, reconnaissent l’argumentaire de
vente des violeurs. Leurs « éléments de langages », leur pense-bête.
Eux ont quelque chose de très important à
faire. Il est fautif d’en retarder l’exécution, car ils n’ont pas de temps à
perdre. Ils sont importants.
b- Leurs objets de plaisir par contre ont
du temps à perdre, tout leur temps. Ces gens n’ont rien à refuser et n’ont pas
à se plaindre, car ce qui leur est imposé n’est rien pour eux. Ils ne sont pas
importants.
c- Ce service qui leur est demandé
satisfait à une grande exigence, celle des violeurs, des maîtres, en même temps
qu’il répond à un petit plaisir, celui des objets violés, car se sont des
salopes, ils et elles aiment ça !
d-Celui qui souffre, c’est le violeur,
car l’état d’excitation l’indispose. Pour la chose humaine, la bouche à
disposition, c’est un service mineur à rendre. Elle ne peut tirer aucune gloire
de faire si peu alors que le violeur vit un si grand tourment.
e- Le Canard Enchaîné écrit : « Une scène culte qui n’est pas pour
rien dans le succès de l’ouvrage-outrage à président ».
Mine de rien, c’est le violeur présumé
qui est «outragé » par le rapport des faits. La violée supposée n’a qu’à
se cacher et se taire. Ce qu’elle fait d’ailleurs. Depuis des siècles chacun
connaît son rôle et sait tenir sa place.
32- La maîtrise du droit par les hommes
de pouvoir
a- D’ailleurs cette élue s’est soumise
car elle ne pouvait pas se permettre de retarder la satisfaction du violeur ni
d’abuser de sa générosité. Que peut-elle y opposer ? Juste son égoïsme
sordide et sa quasi délinquance.
En effet, elle est présente pour obtenir
une subvention par des voies dérogatoires. Comment pourrait-elle refuser de
servir l’action bienfaitrice du Chef de l’Etat au nom de cette course mesquine
à la subvention ? Le violeur est d’ailleurs trop bon. Il aurait pu rappeler
la députée à l’ordre de la dignité. On ne tente pas de contourner ainsi les
circuits légaux de subventionnement.
b- Nous voyons que la situation juridique
de la députée est fragile. M. Sarkozy en profite manifestement.
33- Viol d’habitude
Ce viol revêt un caractère routinier. C’est
le discours d’un violeur d’habitude.
Une personne est censée être entrée par
les seuls hasards de l’agenda dans ce lieu de l’exécutif. M. Sarkozy a envie de
se faire sucer. Il n’établit aucun lien particulier avec l’affaire civile qui
motive cette audience. Il lui propose la botte. Elle accepte, prend son chèque,
et s’en va. La banalité de l’habitude. Chacun sait qu’il en va ainsi dans ce
lieu. On y va, femme ou homme, en sachant à quoi s’en tenir. On ne perd pas son
temps en phrase inutile. La braguette de M. Sarkozy serait l’accès au carnet de
chèque de l’Etat. Le sperme de M. Sarkozy serait l’encre du stylo qu’on agite
sous ses doigts.
L’enquête doit le dire.
34- Récidive
La question subsidiaire que tout le monde
se pose est de savoir combien de fois M. Sarkozy a usé de son pouvoir pour abuser
sexuellement de ses quémandeurs, hommes ou femmes ? Des médecins sont
régulièrement jugés pour cette faute. Elle est donc bien maîtrisée en droit par
les magistrats.
L’enquête doit le dire.
35- Prostitution contrainte et Proxénétisme
Le viol ouvre une procédure. M. Sarkozy
organise un service de prostitution sous la contrainte. Il ne drague pas une
personne qu’il rencontre à une occasion professionnelle et vis-à-vis de
laquelle il marquerait sa capacité à dissocier sa vie privée de sa vie
publique. Il exige un avantage sexuel contre un paiement. Car la subvention est
devenue de fait le paiement d’une passe. Les faits de prostitution sous contrainte et de proxénétisme sont incontestables.
Du moins telle que l’histoire nous est rapportée. .
36- Association et préméditation
Cette certitude de la disponibilité de
cette députée qu’à M. Sarkozy, alors qu’il ne l’aborde que par le discours de
la chosification, cette certitude de ne pas prendre une paire de claque en
pleine salle de réception de l’Elysée, et un procès ensuite, laisse penser que
M. Sarkozy savait à qui il avait à faire. Soit, la règle de la prostitution est
clairement établie, de notoriété publique.
Soit, cette femme a été préalablement
repérée pour sa fragilité personnelle. Ceci implique la question de la préparation
collective du viol, par le placement préalable de la personne considérée. La
question de la préméditation et l’organisation du crime.
37- Le rapport personnel
a- La fellation organise entre l’élue et
le violeur une relation personnelle. Le motif technique de la rencontre (la
demande de subvention ou la participation à une remise de décoration) n’est
plus que la source, le prétexte, à la formation d’un rapport de service sexuel
d’ordre personnel. M. Sarkozy demande à ce qu’on lui suce la verge au seul motif
d’un « besoin » sexuel. C’est
un service personnel. Il le dit lui-même : « Tu ne peux pas me laisser comme ça. ». Il demande juste à se
faire dégorger le membre sans autre finalité que de vider ses testicules. Mais
nous avons vu plus haut que celles-ci vont à nouveau se remplir et que la
question a été susceptible de se reposer lors d’autres audiences.
b- Le violeur ne contraint pas une femme
d’Etat à lui faire une gâterie pour l’obliger à prêter de l’argent à la Grèce.
Ce que les magistrats français pourraient dire qu’ils admettent. Il viol au
seul prétexte de se soulager le bas-ventre, de se vider le bas-ventre à titre
personnel. Alors qu’il dispose d’une femme régulièrement mariée. Seule son
hypocrisie lui interdit l’accès aux prostituées libres et le conduit à la
pratique criminelle d’en fabriquer.
c- M. Sarkozy ne peut donc pas arguer
d’une quelconque implication de ce viol dans les nécessités de la politique
gouvernementale constitutionnelle.
38- Les objectifs inconstitutionnels
M. Sarkozy se sert de ce rapport
personnel pour atteindre des objectifs politiques dont il ne peut pas débattre
publiquement.
Tels que :
a- L’abaissement du Parlement par rapport
à l’Administration.
b- Le droit de cuissage. En choisissant
une vieille femme, c’est le droit de cuissage sur les français et les
françaises qu’il met en avant devant un parterre de plusieurs dizaines de
cadres dirigeants de l’Etat. Pas un n’a dit un mot.
39- Les conséquences du Pouvoir
a- L’Elysée est le lieu de pouvoir du
Chef de l’Etat. Le lieu dont son prédécesseur, M. Mitterrand, pouvait interdire
l’entrée aux juges par voie de force.
b- Il serait irresponsable de penser, de
dire, de juger, que le Chef de l’Etat agit en le lieu de son Pouvoir comme
n’importe quel citoyen ou cadre administratif.
c- Son action publique envers les
différents pouvoirs à nécessairement, toujours, en même temps, une
signification personnelle et une signification politique d’Etat.
d- Le Premier Ministre autrichien était
présent. Imagine t’on qu’il oublie un instant que sa personne la plus prosaïque
est aussi un pays ?
40- M. Sarkozy agit durant une réception.
L’enquête doit dire qui était présent, qui était à portée de voix, qui s’est
tu, qui fut complice.
3)- Le
crime d’Etat
41- Le statut de Chef d’Etat a des
conséquences sur la portée de ce dispositif criminel formellement personnel.
A- La barrière des espèces
B- Les modifications du statut
juridique des actes.
C- La logique de la criminalité:
1- L’intentionnalité,
2- Le trophée, l
3- La formation d’une administration
parallèle.
A- La barrière des espèces
42- L’ambivalence du crime
a- Ce viol est un acte criminel de droit
commun commis sur les lieux alloués par la République pour l’exercice de sa
profession. Si M. Sarkozy avait braqué une banque de nuit, ça n’aurait pas été
différent.
b- Mais du fait que M. Sarkozy est Chef
d’Etat, ce qu’il fait dans l’exercice public de ces fonctions, s’inscrit
nécessairement dans le fonctionnement des pouvoirs publics.
43- Le heurt des Pouvoirs
a- Il est l’incarnation du Pouvoir
exécutif. Lorsqu’il viole une députée, il agresse le Pouvoir législatif. Dans
cette affaire, il a mis une déléguée du Pouvoir législatif à genoux devant le
représentant du pouvoir exécutif.
b- Dans leur langage imagé les jeunes
diraient : Le Président a mis le Parlement au bout de sa queue.
c- M. Sarkozy n’a pas pu ne pas savoir
qu’il portait atteinte à l’honneur du Parlement, en même temps qu’il violait
une femme. La volonté de marquer l’inégalité des Pouvoirs, la suprématie
humiliante de l’Exécutif sur le législatif, est patente.
44- Les visées
a- Nous avons vu que les propos et
l’action de M. Sarkozy laissent penser qu’il peut être coutumier du fait avec
des personnes d’autre qualités. Il n’en reste pas moins que cette mise en scène
du viol d’une députée ouvre sur d’autres dispositifs politiques que
l’asservissement des femmes.
b- M. Sarkozy se sert de cette mise en
scène du viol d’une députée pour :
ba- Lancer aux parlementaires le message du
mépris en lequel il les tient ;
bb- Ecarter au moins moralement les élus
de la qualification de représentants des pouvoirs publics, réserver cette
appellation aux seuls administratifs.
bc- Donner aux Chefs d’Administrations
présents la ligne de conduite que le Chef de l’Etat veut qu’ils tiennent
vis-à-vis des élus. Les préfets auront compris 5/5.
45- Le Chef d’Etat dispose des
subventions, ce qui lui permet de prostituer les élus. Il dispose des
nominations des fonctionnaires dirigeants, plusieurs milliers. Ce qui lui
permet à tout le moins de déposer ses mots dans leur bouche.
B- Les modifications du statut
juridique des actes.
46- Détournement de fond
Le statut des crédits obtenus par la dame
change de sens légal. La subvention vient donc en paiement d’un service sexuel
personnel, nullement d’une décision statutaire d’intérêt public. Le
décaissement est donc un détournement des fonds public à des fins personnelles
au moyen d’un abus de pouvoir. Les documents du décaissement sont donc des faux
en écritures publiques.
47- Enrichissement personnel
L’enrichissement personnel du violeur est
manifeste et constitué. Il n’aurait pas pu obtenir ce service d’aucune autre
personne sans débourser de sa poche. Il a racketté le prix d’une passe.
48- Prostitution, asservissement, proxénétisme
Cette mise en prostitution des cadres
nationaux porte un trouble particulier à l’Etat. Elle permet au violeur de
prendre parti contre la prostitution publique libre tout en la déplaçant à
l’intérieur des organigrammes de l’Etat par des personnes contraintes de se
prostituer. Cette hypocrisie est une atteinte directe aux femmes et hommes
prostitués.
a- Par son activité législative et
policière. M. Sarkozy disqualifie publiquement cette profession et ceux qui l’exercent
librement.
b- Par son activité personnelle de Chef
d’Etat au Palais de l’Elysée, car c’est à ce titre que se commet le crime, il
asservit à la prostitution, pour son profit, une main-d’œuvre forcée payée par
des fausses factures.
c- C’est contraire au principe européen
de la concurrence libre et non faussée.
d- C’est M. Sarkozy qui crée la
contrainte de prostitution, qui crée la prostituée, qui organise, contrôle,
manipule l’offre et la demande. La qualification de proxénétisme est
constituée.
49- Corruption du personnel d’Etat
La corruption du personnel de l’Etat est
avérée. La demande de subvention est formulée par l’élue à son titre d’élue.
a- Elle est satisfaite au titre de
paiement d’une relation de travail strictement personnelle. Il s’agit du
paiement d’un travail non-déclaré.
b- L’élue suce une verge pour obtenir un
avantage qu’elle pourrait ne pas avoir, alors qu’elle n’agit pas dans le cadre
d’un danger. La corruption de personnel d’Etat est caractérisée.
c- Cependant, la caractéristique de viol
de la prestation peut laisser penser que l’élue n’était pas en état
psychologique de s’opposer à la demande, qu’elle était en état de sidération.
L’enquête doit dire s’il y a manipulation et préparation à l’insu de la
députée. Dans ce cas, la corruption du Chef de l’Etat est imputable au violeur.
50- Droit de cuissage
a- M. Sarkozy installe un droit de
cuissage. Il le fait au cours d’une cérémonie de remise de décoration. C’est un
droit féodal, mais c’est un droit. Soit M. Sarkozy a le droit d’y recourir. Ce
qui supposer que la Déclaration de 89 est abolie. Soit il n’a pas le droit.
b- Dans les deux cas, de la part du Chef
de l’Etat, cela relève de la substitution d’une administration féodale à une constitution
républicaine, et donc du champ de la Trahison.
51- Témoins à retrouver
a- Il y a des témoins. Ce sont tous des
hauts fonctionnaires, des cadres dirigeants de la République. Pas un ne dit un
mot. Cela s’appelle de la complicité ou de la non-assistance à personne en danger.
b- La règle constitutionnelle de
l’universalité du droit fait que cette politique judiciaire s’applique à tout
le monde, en particulier à toutes les personnes présentent ce jour là, à portée
de voix de M. Sarkozy. A l’exception des étrangers.
C- La logique de la criminalité
1- L’intentionnalité
52- a- Nous pouvons relire le texte, ou
entendre les propos de M. Sarkozy, autrement que comme un simple fait de viol.
Qu’il soit d’occasion ou d’habitude.
b- A l’occasion d’une remise de
décoration, M. Sarkozy apostrophe une femme de 58 ans, une élue, venue pour
obtenir un crédit pour sa commune, et lui demande publiquement de le sucer. La
prestation dure quelques instants. Formulée à l’emporte pièce elle est réalisée
en coup de vent.
c- Est-ce vraiment pour se vider les parties,
comme il le dit publiquement, que M. Sarkozy a commis ce viol ?
d- Cette action indubitable ne prend-elle
pas un autre sens lorsqu’elle vient du Chef de l’Etat et que celui-ci est dans
la Présidence d’une des réceptions les plus symboliques de sa fonction :
la remise de médaille. Il y personnifie la République aux yeux de tous les
cadres d’Etat dont les décorations sont le salaire idéologique.
e- M. Sarkozy n’a pas « besoin » de cette élue pour se
faire sucer. Il n’est pas dans la pulsion irrépressible. Il ne lui saute pas
dessus. Il ne la touche pas. C’est un non fumeur, non buveur. Il sait se
contrôler. Ce qu’il fait est parfaitement maîtrisé.
f- La phraséologie est celle d’un homme en
chaleur. Son raisonnement est celui d’un calculateur froid. Son propos a la
passion d’un formulaire administratif.
Sa consommation de l’objet sexuel a la sensualité d’un coup de tampon
administratif.
g- En fait, L’acte est intentionnel,
prémédité, calculé. Il est une séquence assez mécanique d’une opération
politique concernant les rapports des Pouvoirs et le fonctionnement des
pouvoirs publics.
2- Le
trophée
53- L’objet du crime
En insistant pour se faire sucer par une
élue, et s’il s’agit d’une Mairesse par une magistrate, M. Sarkozy cherche le
trophée bien plus que le plaisir physique. Il le fait avec une femme. Il aurait
pu prendre un homme. Ce qui lui importe est dit il de se faire sucer, mais
personne ne l’a vu. Par contre, tous les réseaux de cadres d’Etat l’on vu contraindre
une incarnation de la République de se mettre en prostitution, de le sucer, de
se faire violer.
54- L’organisation possible
L’élue avait certes un but professionnel
propre. Mais c’est une organisation politique intentionnelle qui l’a placée là
où M. Sarkozy l’interpellerait par ses propos salaces calculés. La députée est
la figure du Pouvoir législatif. Il fallait que les cadres de l’Etat voient la
République française partir dans une pièce se mettre à genoux et se faire
violer.
3- Les
deux politiques administratives
55- La formation d’une dualité
administrative
a- Nous pouvons lire ce texte comme un
texte pédagogique à l’intention des dirigeants de l’Etat et au-delà, à
l’ensemble des cadres et réseaux d’Etat.
b- Nous constatons alors que le violeur
n’agit pas techniquement dans l’exercice de ses fonctions. Il agit durant
l’exercice de ses fonctions. Il ne remet pas des médailles illégales. Ce qui
serait la confusion des deux administrations. A l’occasion d’une remise de
médailles légales, il organise un viol. Celui-ci n’est pas lié à la remise de
médaille. Il en est complètement distinct. Sauf qu’il a lieu durant la
cérémonie et qu’il se justifie de l’impérieuse nécessité de sa commission pour
que la cérémonie se déroule normalement.
c- M. Sarkozy paie de sa personne pour
mettre en scène un fonctionnement de l’administration de l’Etat qui soit
parallèle à son fonctionnement officiel. Ce deuxième fonctionnement est
incrusté dans le premier. Il divise les français entre ceux qui sucent et ceux
qui se font sucer. En même temps, cette deuxième administration illégale
participe au fonctionnement de l’administration légale. M. Sarkozy le dit
lui-même, le viol lui sert à assurer la cérémonie officielle. Un peu à la
manière du rail de Coke des traders. Sauf que, la coke est ici une personne, et
celle-ci une députée, un Pouvoir.
d- Cet autre fonctionnement, torsadé dans
le fonctionnement légal, brise l’unité de l’administration, sa continuité,
l’égalité en droit de tous les citoyens. Il entortille dans l’administration
officielle une autre administration dont les règles ne sont plus écrites par le
Parlement mais formulées par des aventuriers.
e- La N’Drangheta fait ça très bien en
Italie.
f- Par cette opération, M. Sarkozy
introduit l’asservissement personnel, la prostitution contrainte, le
proxénétisme, le crime, la violation des règles constitutionnelles, comme
des règles ordinaires, complémentaires, de l’organisation des pouvoirs publics.
Il rompt ainsi la continuité de
l’organisation administrative de même que l’unité nationale. Cette rupture
administrative va de pair avec l’agression d’un Pouvoir par un autre.
g- Sous sa forme développée, ce système
de pouvoirs publics est connu en droit sous les expressions générales de régimes
d’Occupation ou coloniaux.
56- Deux populations juridiques
1- La complicité établie entre M. Sarkozy
et les hauts fonctionnaires présents ne s’arrête pas au silence criminel de ces
gens. Elle est une pièce de la constitution de cette dualité administrative.
2- Nous avons vu qu’en établissant un
double circuit juridique M. Sarkozy installe publiquement, au niveau du Chef de
l’Etat, une distinction juridique entre deux catégories de populations. En même
temps, il sort les élues d’une catégorie pour les placer dans l’autre.
a- Une population est assujettie au droit
de cuissage. Les élus sont placés dans cette population.
b- Une population est dispensée de
l’assistance à personne en danger. Les Chefs d’administration, et par voie de
conséquence, les administratifs, en sont dispensés.
c- Or, ces deux catégories juridiques
deviennent des éléments publics majeurs de distinction, de criminalisation, de
contrôle, des populations.
d- Il y a ceux qui peuvent de droit et
ceux qui ne peuvent pas ; Ceux qui peuvent accuser les autres de ne pas
avoir fait et ceux qui sont obligés de subir l’inaction des autres ; Ceux
qui peuvent impunément passer à l’acte, ceux qui sont suspects d’y avoir rêvé.
4)- La
place du viol dans cette action publique d’Etat
1- Pas de jouissance
57- a- En hélant une femme de 58 ans, M.
Sarkozy supprime volontairement toute idée d’excitation par l’autre. Ce n’est
pas l’élue qui l’a séduite d’aucune façon. Il le dit : "Regarde dans quel état je
suis, tu ne peux pas me laisser comme ça... » Cette femme n’y est
pour rien. Elle est juste le chiote public placé là à disposition.
b- Dans ce type de viol, très répandu, la
jouissance sexuelle proprement dite se trouve devant un conflit interne. D’une
part, sa présence est nécessaire, puisque c’est un corps-à-corps sexuel.
D’autre part, son absence est requise, puisque ce n’est pas le but de
l’opération. La présence proclamée de la jouissance peut même contrarier
l’opération. Ici, la proclamation d’avoir joui provoquerait un débat public sur
les suites que le violeur pourrait donner à cette fellation. Problèmes de
couple, etc.
Cette contradiction interne à la
jouissance (elle existe mais ne doit pas être présente) se résout de deux
façons :
ba- Par le minutage : « Le Monarque est pressé et Mme P. est
compréhensive. Cela n’a duré que quelques instants ».
Le temps est compté. M. Sarkozy a du
travail. Il n’a pas que ça à faire. Il ne faudrait pas que la salope, homme ou
femme, croit qu’il s’amuse, qu’il n’a que ça à faire. Ces fainéants, ces
parasites, ne comprennent pas que des gens fassent çà sans investissement
personnels particuliers, et que leurs investissements personnels se concentrent
dans des activités plus élevées au sens le plus élevé du terme.
C’est le b-a-ba du sadisme
institutionnel.
bb- Par le silence. M. Sarkozy sort de la
pièce la braguette fermée et tout est dit. Si la salope veut en parler, les
tribunaux seront là pour sanctionner la diffamation.
58- L’entre-deux
M. Sarkozy viol dans un entre-deux :
a- Il vient de remettre la Légion
d’honneur au Premier Ministre autrichien. Il quitte donc l’Europe, vis-à-vis de
laquelle il doit faire montre d’une sorte de respectabilité.
b- Il va la remettre à Isabelle Balkany,
élue municipale des Hauts de Seine. Le fameux « fief du Monarque ».
Il retrouve son clan des Hauts de Seine, les aventuriers qui l’ont porté au
pouvoir. Il redevient lui-même. Il s’exprime à visage découvert.
C’est dans cet entre-deux qu’il accapare
la députée.
Il lui annonce à haute voix qu’il la
prostitue, puis l’emmène à l’écart l’espace d’un instant. Il a suffit de cet
instant pour que chacun comprenne que le Pouvoir Exécutif a mis le Pouvoir
législatif, les élus du Peuple, au niveau de son bas-ventre.
59- La préparation
L’enquête devra montrer si elle était là
par hasard, ou si le Staff de M. Sarkozy lui a programmé l’affaire.
Il est en effet des plus curieux que M.
Sarkozy ait imposé cette fellation à une députée hors de son cercle d’intimité.
Avec Mme Balkany, il disposait d’une
intime qui pouvait lui rendre ce service discrètement et sans arrière pensée de
part et d’autre. Mme Balkany est une clé du dispositif.
Il choisit la députée car il choisit le
viol et l’affrontement avec la République.
2- S’adresser aux cadres de la
fonction publique
60- a-Par ce viol, il dit sa conception
du fonctionnement des pouvoirs publics et de la place des français dans leurs
rapports aux autorités de l’Etat. Le viol assigne la personne violée à être
l’objet qui n’existe qu’en fonction des règles que le violeur veut bien lui
communiquer.
b- M. Sarkozy le fait en un lieu et dans
un contexte où tous les chefs d’Administration sont présents, en personne ou
par leurs protégés. Cette mise en scène publique est une directive que M.
Sarkozy adresse aux cadres administratifs.
c- Le viol met l’humain à nu, le
dépouille de toute histoire, de toute société, il le réduit au seul rapport
violeur-violé. La mise à nu, la pénétration, organisent l’homme comme un
courant d’air dans lequel circulent librement les décisions du violeur Chef
d’Etat, ou du violeur administratif.
d- Ce message aux administratifs de
l’Etat sera nécessairement entendu par tous ceux qui sont concernés par ces
petits rapports de violence intime secrétés par des rapports hiérarchiques ou
contraignants, du public comme du privé.
e- Si M. Sarkozy n’est pas jugé, alors
que les faits seraient reconnus, l’action des magistrats dans toute affaire
d’agression sexuelle dans un cadre hiérarchique apparaîtra pour ce qu’il
sera : une justice seigneuriale.
L’enquête s’impose donc aussi pour des
motifs d’ordre public liés à la crédibilité du service public judiciaire.
61- Viol et « petit »
a- Cette séquence de la fellation n’est
donc nullement une anecdote de la vie personnelle de M. Sarkozy rapportée par
une ménagère en mal de notoriété. C’est une authentique action du Chef de
l’Etat concernant le fonctionnement des pouvoirs publics. Une action qu’il
conduit hors de la légalité pour en construire une autre.
b- Ce viol d’une députée est une
agression contre le principe de l’existence du parlement. Le suffrage universel est implicitement
détourné au profit de la seule élection d’un Chef de caractère suprême. Ce qui
est factieux.
c- Non, ce viol n’est pas une petite
affaire. Ou alors au sens où l’entendait Bonaparte lorsqu’il disait ne
s’occuper que du « Petit ». C’est une affaire constitutionnelle.
Une affaire de l’ordre de la trahison.
5)- La
double action juridique
62- M. Sarkozy mène par ce viol une
double action juridique.
a- Un viol personnel de droit commun. Il
pénètre sexuellement une personne par une contrainte certaine.
b- Il met en place une politique
factieuse visant au doublage de la forme constitutionnelle et républicaine de
l’Etat par une forme de référence féodale, de dictature administrative, de
rejet de la séparation des pouvoirs, de disqualification du Pouvoir législatif,
de refus de l’égalité en droit de chacun.
c- M. Sarkozy commet un crime à la fois individuel
et factieux.
Titre
IV- Le débat public
1)- La
dualité du public
a- La dualité du public pour M.
Sarkozy
63- Il ne semble pas raisonnable de
penser que M. Sarkozy se soit comporté ainsi en supputant sur le secret de ce
genre d’actes. Il n’est même pas parvenu à obtenir le secret des délibérations
du Conseil des Ministres, lequel est de droit. Il savait qu’elle serait connue.
Mais il voulait que ça reste dans l’entre-soi. Lequel implique toute la filière
administrative d’Etat, dont il est le chef, par voie hiérarchique.
64- M. Sarkozy est certainement sincère
lorsqu’il téléphone à ses gens pour les sommer de dire du mal du livre de Mme
Guillaume. Ce livre s’adresse au public. Par voie de conséquence, il invite la
population, qualifié de Peuple en droit, à en discuter.
65- Aux yeux du clan Sarkozy, en
convoquant le public et donc le Peuple à la discussion des affaires de cadres
dirigeants, l’autrice commet une trahison envers les castes dirigeantes.
66- La colère de MM Sarkozy, père et
fils, contre ce livre reflète ce refus de tout débat public des agissements
constitutionnels et légaux des cadres de l’Etat.
b- La dualité du public pour les
médias
67- Cette distinction des deux catégories
d’informations, pour les cadres et pour le public, se retrouve dans tous les
débats médiatiques. On informe dans des formes qui interdisent le débat.
68- Ainsi, à Canal+, émission Le grand
journal, du 13.06.12.
Le journaliste Aphatie dit en
s’adressant à Mme Guillaume : « Vous
dites que M. Sarkozy a demandé à une députée… »
Un autre journaliste le coupe :
« Non, pas Sarkozy, Rocky ! ».
Rocky étant l’autre nom romancé de M. Sarkozy dans le livre de Mme Guillaume.
Mme Guillaume : « vous avez raison ». Ce qui lui
permet d’esquiver un affrontement qu’elle a déjà chèrement payé.
M. Aphatie a la dignité de ne pas
répondre à cette interpellation de police politique
Autrement dit, le débat public doit
rester dans le roman. Aucun médiat ne sortira de cette lâcheté et de ce
mensonge. C’est un mensonge puisque les personnages romanesques sont de simples
masques pour ce qui est de notre propos.
69- Le travail public des cadres
d’information apparaît comme étant un travail d’étouffement de la discussion. L’une
des pistes de ce camouflage de l’affaire est celle du voyeurisme. On tente de
réduire l’intérêt des lecteurs pour ce fait à un voyeurisme sexuel.
70- Nous retrouvons là la culpabilisation
qui accompagne le viol, y compris quant à l’information qu’il suscite. Le
violeur est une victime du harcèlement de la personne violée, de ceux qui font
connaître le viol et de ceux qui le dénoncent. Classique.
c- La censure du débat public
71- Il n’y aura pas de débat public sur
ce crime. Le clapotis de la censure n’est pas un débat. Tous les réseaux de
cadres pensent qu’il n’y a aucun intérêt à mettre les français dans la
discussion.
72- Dernièrement, le Directeur de
publication de Marianne, Maurice Szafran, a laissé échapper dans une discussion
publique : « Malheureusement, en démocratie,
les dirigeants politiques doivent être élus…Ils n’y peuvent rien, ils ont des
électeurs… ».
73- Il me semble que ça résume la
situation. L’ennemi, le danger, l’obstacle, c’est le Peuple souverain, la
population, le suffrage universel.
74- M. Sarkozy et les médias sont au
diapason. Les informations doivent circuler entre réseaux de cadres. Mais
aucune discussion susceptible d’engager la conscience de la totalité de la
population, le peuple juridiquement, ne doit avoir lieu.
2)- Les
magistrats
75- Les magistrats ne pourront donc
compter ni sur les médias, ni sur les successeurs de M. Sarkozy, pour faire
leur travail. Ils ne peuvent compter que sur leur propre réflexion pour
examiner cette affaire.
76- Les magistrats rendent la justice
« Au nom du Peuple français ». Ils ne peuvent nier quant à eux que le
Peuple existe, que c’est à lui et non à des fractions du peuple que les
criminels doivent rendre des comptes, que c’est par lui et pour lui que les
magistrats existent et disposent de leur pouvoir. Il est leur raison d’être.
3)- La
souveraineté du Peuple
77- La dualité organisée par M. Sarkozy
et de fait par l’ensemble des cadres politiques et les médias n’est qu’une
façon parmi d’autre de disqualifier la Souveraineté du Peuple, sous des couverts
techniques multiples. Le précédent est celui de Vichy.
78- Il a été acté au jugement de Pétain
que le rejet de la souveraineté du Peuple était la disposition majeure de
l’engrenage criminel de ces gens.
4)- L’idéologie
de l’immunité
1- Présentation
79- L’idéologie de l’immunité ne concerne
pas notre propos directement, puisque la criminalité de M. Sarkozy relève du
champ de la violation de la constitution.
80- Cependant, on ne peut nier que si les
réseaux politiques et les médias étouffent si facilement l’affaire, c’est en
raison de l’idée désormais encrée dans l’opinion selon laquelle le Chef de
l’Etat peut commettre n’importe quel crime il ne peut être accusé. Il pourrait
violer, tuer, pédophiler, escroquer, etc. Rien ne pourrait l’atteindre.
81- Les médecins recommandent de ne pas
manger ce qui sent mauvais. Il y a toute sorte de chance que ce soit avarié.
Les mathématiciens jugent la valeur heuristique d’une formule à sa beauté, à
son esthétique.
82-Je vais seulement soulever la question
des petites mauvaises odeurs de l’idéologie juridique de l’immunité totale du
Chef de l’Etat.
2- Le rôle criminogène de l’idéologie
d’immunité
83-a- Cette idéologie joue un rôle actif
dans la criminalité visée, notamment dans le viol de cette femme.
b- L’idéologie de l’immunité n’arrive pas
ici après le crime. Elle en est consubstantielle. M. Sarkozy ne peut procéder
ainsi que parcequ’il s’estime garanti par l’idéologie de l’immunité totale du
Chef de l’Etat.
c- Il est certain que sans la certitude
de l’immunité, ce viol public n’aurait pas eu lieu. L’immunité est l’abri
anti-légalité sous lequel les pratiques illégales peuvent s’organiser.
3- Historique de l’idéologie de
l’immunité totale
84-a- Il est établit que cette idéologie
de l’immunité totale des actuels Chefs de l’Etat français est une propagande
voulue par le Président Chirac pour empêcher les juges de remonter jusqu’à lui
durant son mandat. Sa première visée est d’interdire aux magistrats
instructeurs de convoquer le Chef de l’Etat, ou de se déplacer pour l’entendre.
b- Cette immunité a donc la solidité, les
fondements, juridiques et moraux, des lois immunitaires d’Amin Dada ou des
généraux Argentins. Les magistrats ne sont pas plus liés par cette idéologie
abracadabrantesque de l’immunité présidentielle totale qu’ils ne l’étaient par
leur serment au Maréchal Pétain.
4- Actualité de l’idéologie de
l’immunité totale
85- a- Ce type de lois qui immunisent les
Chefs d’Etat contre les crimes personnels et constitutionnels commis durant
leurs mandats ont pullulées dans les années 80. C’est le moment du passage de
plusieurs dictatures à la démocratie, notamment en Amérique du Sud. Les
dictateurs cèdent le pouvoir à condition de bénéficier d’une immunité totale.
Depuis la fin des années 90, ce type de
loi n’est plus reconnu dans aucun endroit du monde. Les Chefs d’état qui
étaient couverts par ces lois sont jugés les uns après les autres.
b- Les pays d’Amérique du Sud ont
invalidé une à une toutes les immunités mises en places par les amis des
dictateurs, ou par les gouvernements démocratiques qui ne voulaient pas rouvrir
les plaies.
Les pays d’Afriques sont soumis au
questionnement des Tribunaux Pénaux Internationaux. Le principe de
fonctionnement de ceux-ci est de réexaminer minutieusement toutes les règles
d’immunité et de les appliquer au cas par cas.
c- Pour ce qui est des démocraties
occidentales, d’Europe ou d’Amérique, l’idée de couvrir les crimes personnels
ou les transgressions constitutionnelles au motif d’une immunité de fonction
ferait hurler de rire, et conduirait ceux qui voudraient les imposer au
tribunal.
Sauf en France.
d- En Allemagne, la Cours de Karlsruhe a
déclaré invalides les parties des Traités européens qui contredisent la loi
Fondamentale allemande, et d’une manière générale les intérêts allemands.
e- Ceci indique que les règles juridiques
les plus intangibles sont toutes discutables quand elles contreviennent aux principes
juridiques fondamentaux d’une nation libre.
85- La question de l’immunité ne se pose
pas lorsque l’action du Chef de l’Etat contrevient à la pérennité de l’Etat,
contredit les règles de droit internationales en matière d’immunité des Chefs
de l’Etat, interdit à la France de participer à la justice internationale. En effet,
si elle est incapable de juger ses Chefs d’Etat, elle ne peut juger les autres.
86- Les dispositions constitutionnelles
ne peuvent contrevenir à la capacité des magistrats ad hoc à juger le crime et
à faire respecter la forme constitutionnelle et républicaine de l’Etat.
87- Hors, si les accusations portées
contre M. Sarkozy sont vraies, la criminalité de celui-ci est une agression
consciente, peut être préméditée, et donc en réunion, contre la Constitution.
5- Problème colonial
88- Cette idéologie crée une inégalité devant
la loi des Chef d’Etat justiciables.
a- En effet, pour justifier la mise en
examen des Chefs d’Etat africains en exercice au titre dit des « biens mal acquis », les
magistrats français ont explicitement statué que les biens et actions privés n’entrent
pas dans l’immunité des Chefs d’Etat.
b- La criminalité personnelle concernerait
donc les Chefs d’Etat africains devant les juridictions françaises. Par contre,
elle ne concernerait pas le Chef de l’Etat français. Il resterait aux
magistrats français à organiser un statut judiciaire distinct pour les Chefs
d’Etat noirs et pour les Chefs d’Etat blancs.
6- Problème d’organisation des
pouvoirs publics
89- a- La légalisation du viol et de la
mise en prostitution des citoyens français par les personnes ayant des statuts
d’immunités constantes ou circonstancielles ne pourrait pas s’arrêter au seul
Chef de l’Etat.
b- En effet, comme on le sait, les
immunités sont toujours totales dans le moment et le lieu de leur existence.
Les seules exceptions sont les militaires. Pour les fonctionnaires civils
l’immunité est toujours absolue en son exercice, au pire, il est décrété qu’il
y a un vide juridique à combler. Et il est comblé.
c- C’est d’ailleurs l’un des aspects les
plus visibles de la criminalité de M. Sarkozy. Il écarte les parlementaires des
pouvoirs publics, par le viol. Il ramène ceux-ci à l’administration, dont les
chefs sont témoins du viol du corps législatifs. Il légitime la procédure de
viol sur les citoyens en garantissant l’impunité de celle-ci à la tête de
l’Etat.
90- Légitimer le viol par une autorité
c’est légitimer l’accaparement privé des
citoyens par les administratifs. Cela s’appelle dans l’histoire : le
servage féodal ou concentrationnaire.
91- L’idéologie de l’immunité revient à
mettre les magistrats dans l’obligation de valider le viol comme procédure
administrative ordinaire. Plus exactement, elle leur retire tout moyen de
s’immiscer dans la légalité du fonctionnement de ces procédures.
92- L’idéologie de l’immunité organise en
fait une cascade d’immunité. Comment penser que les chefs d’administration vont
accepter de couvrir un viol et ne pas demander la couverture des leurs ?
93- C’est le délitement de tout le
contrôle du personnel d’Etat. L’éventuel passage au privé ne résoudra pas les
questions de malhonnêteté institutionnelle.
7- Le standard international
94- Comparons les qualifications
judiciaires de deux affaires de même champ criminel et de deux personnalités de
même rang étatique, et de même couverture immunitaire.
a- La seule accusation d’une femme de
ménage a suffit à soupçonner M. Strauss-Kahn d’abus de pouvoir et à le faire
inculper. Ce, alors qu’on ne savait même pas ce qu’il s’était passé entre les
deux protagonistes.
De la même façon, la seule fréquentation
de plusieurs prostituées en même lieu a suffit à le faire inculper de
proxénétisme aggravé.
b- Dans le cas de M. Sarkozy, nous savons
très précisément que Mme P., la députée de 58 ans, n’est pas volontaire. Elle
obéit à une incitation contraignante. Elle est placée dans une situation
humiliante, intimidante, désarmante.
La qualification de proxénétisme est à de
plein droit.
c- Comment les magistrats français
vont-ils justifier ces écarts, non de jugement, il ne s’agit pas de cela, mais
de questionnement, de capacité à se saisir de l’enquête sur un crime présumé et
de son jugement ? M. Sarkozy met les autorités judiciaires au pied du mur,
comme dans le film : « un
citoyen au dessus de tout soupçon ».
8- La population
95- Le fossé entre les cadres de l’Etat
et le public est une des scies du débat public.
a- Comment justifier le droit au viol, le
droit de cuissage, la corruption, la contrainte de corruption, le proxénétisme,
pour les uns et réprimer l’identique pour les autres ?
b- Les magistrats sont ils à ce point
haineux à l’égard de la population française ?
9- Lincoln
96- Les soutiens à ce type de violeur se
sentent forts en disant : Si nous reconnaissons ce crime ce sera
l’anarchie.
a- Désormais, ce genre d’argument n’est
plus reçu que dans les dictatures archaïques. Les pays développés portent la
criminalité personnelle des dirigeants devant les tribunaux. Par exemple,
Israël qui a jugé récemment un ancien Premier Ministre pour des faits de viol
durant son mandat. L’Espagne qui a jugé un Ministre de l’intérieur, pour des
faits de sa fonction.
b- Il y a cependant un précédent illustre.
C’est l’argument du Président des Etats-Unis Thomas Jefferson contre
l’abolition de l’esclavage. Etant propriétaire d’esclave lui-même, il soutenait
que si les esclaves obtenaient la liberté, ils en voudraient tellement aux
blancs, qu’ils leur feraient une guerre impitoyable. Cette pensée n’a jamais
cessée d’affleurer aux Etats-Unis. Elle a encore été évoquée avec l’arrivée de
M. Obama.
c- Ce qui fait un grand pays, c’est qu’il
est capable de produire un Lincoln.
d- Pour les pays développés, la
jurisprudence est celle de Lincoln et non celle de Jefferson.
Titre V- la procédure judiciaire
A- La Haute Cour
97- Rien ne s’oppose à la parution de M.
Sarkozy devant la Haute Cour pour y être jugé des chefs de crime et d’atteinte
à l’intégrité de l’Etat.
B- Les qualifications
1- Viol et Pouvoirs
98- M. Sarkozy a organisé une agression
entre les Pouvoirs de la République. Il a volontairement humilié le Parlement.
Il a abaissé le Pouvoir législatif. Il a physiquement obligé une députée à se
mettre à genoux devant le représentant du Pouvoir exécutif pour le sucer. Il a
réduit cette députée à une bouche ayant pour seule fonction de soulager les
couilles du Chef de l’exécutif. Ce qui constitue un crime personnel, un viol.
2- Viol et constitution
99- Ce viol et la façon de l’organiser
constituent la restauration d’un droit de cuissage. M. Sarkozy n’est pas un tombeur
de bazar quelconque qui claque du doigt pour coucher une pauvre fille apeurée
et subjuguée. Il est Chef de l’Etat, lorsqu’il réduit une femme à la dimension
de sa bite, il met en œuvre une procédure juridique publique, valable pour tous.
En disposant d’une femme pour lui soulager les testicules, il crée un cheptel
humain, il restaure un principe du droit féodal. Le seigneur dispose des
paysannes selon ses besoins de bas-ventre. C’est la demande explicite de M.
Sarkozy.
Ce faisant, il substitue le droit féodal
au droit républicain. Ou plutôt, il instaure un droit esclavagiste
parallèlement au droit fondé sur la liberté des personnes.
3- Répertoire des fautes :
100- 1- Viol
2- Viol de
députée
3- Choix
volontaire de la violée
4- Viol
d’une personne fragilisée
5- Chantage
à la subvention pour violer
5-
Utilisation du viol à des fins politiques
6- Viol en relation avec les fonctions de Chef de
l’Etat
7- Viol d’un
représentant du Pouvoir législatif
8- Le
violeur est chef du Pouvoir exécutif
9- Viol
d’habitude
10- Récidive
11- La
demande de subvention de la députée devient le paiement d’un passe.
12-
proxénétisme
13-
Prostitution contrainte
14-
Préméditation, préparation
15- Rupture
de la Séparation des Pouvoirs.
16- Mise en
place d’une dualité juridique dans l’administration publique
17-
Corruption des représentants de l’Etat
18- Les sommes décaissées au titre de la
passe sont un détournement de fonds publics par faux en écritures publiques.
19- La députée devient une spoliatrice de
l’Etat, receleuse de sommes frauduleusement extorquées à l’Etat.
20- Si la
députée était en état de sidération propre aux personnes violées, alors ces
infractions reviennent au violeur
21- Témoins
complices
22-
Intentionnalité
23-
Administration parallèle
24- Rapport
personnel illégal et non rapport professionnel légal
25-
Objectifs inconstitutionnels en relation avec la place du violeur
26-
Enrichissement personnel
27- Droit de
cuissage
28- De toute façon quelqu’un doit
rembourser le Trésor public.
29- Travail non déclaré.
30- Racolage
101- Sur le plan des rapports
administratifs, par ce droit esclavagiste parallèle, M. Sarkozy :
- Forme une politique administrative
parallèle.
- Exclut les élus des Pouvoirs publics
- Fonde les rapports à la population sur
le viol
- Légalise le viol administratif et
hiérarchique
- Organise le mépris du Parlement en le
plaçant en subordination de l’Administration.
Conclusion
102- Il serait dommageable pour la
réputation de la Magistrature française de dire que la constitution française
ne leur permet pas d’enquêter sur une affaire de viol, de viol de députée, de
viol de la Constitution.
103- Rien n’empêche les cadres français
d’organiser le déni. Mais pour juger, les magistrats n’ont pas besoin de
courage. Ils doivent juste ne pas être complices. Leurs liens personnels avec
M. Sarkozy qui les a souvent nommés ne regardent qu’eux.
104- En tout cas, les magistrats ne
diront pas que les français ne leur ont pas donné les moyens d’agir. Par nos
impôts et par notre action.
En vous remerciant, je vous prie
d’agréer, Monsieur le Procureur de la République, mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
2- Document du Canard Enchaîné
Le Canard Enchaîné, le
mercredi 4 juillet 2012, P. 7
Prises de Bec
Marie-Célie Guillaume
Hauts-de-Seine de ménage
Dans une farce très informée, la directrice de cabinet de
Devedjian raconte les petitesses du quinquennat dans le 92.
Pour sauver la face, Sarko, père et fils, réclament sa tête.
Jean-Michel Thénard
A quoi s'occupe un ancien
président de la République ? Avant de partir en vacances au Canada, en début de
semaine, chez le milliardaire Paul Desmarais, à qui il avait versé des arrhes en
2007 en lui décernant la grand-croix de la Légion d'honneur, Sarko a joué les
attachés de presse.
Il a assumé la promotion
d'un petit livre, « Le Monarque, son
fils, son fief » (Editions du Moment), en téléphonant à plusieurs de
ses amis pour leur dire tout le mal qu'il pensait de l'ouvrage. Avec son aide,
l’auteure, Marie, Célie Guillaume, a réussi en 240 pages à mettre le feu à la
droite des Hauts-de-Seine et au-delà. Et pourtant elle ne pensait pas avoir
écrit une bombe. Belle performance, à rapprocher de celle d une certaine
Valérie T., qui, en 140 signes, a récemment assassiné l’ex de son président chéri
avec un retentissement certain. Ces temps-ci, quand une femme prend la plume,
les présidents n'ont qu’à bien se tenir.
A peine chez les libraires,
donc et sous l’effet de la promotion de Sarko, « Le Monarque, son ' fils,
son fiefs » a suscité du ramdam au conseil général des Hauts-de-Seine,
dont I'UMP Patrick Devedjian est le patron. Il faut dire que Marie-Célie Guillaume
est la directrice de cabinet de l'ancien ministre. Et qu'elle raconte, sous
forme de farce, l'histoire du département le plus riche de France sous le
quinquennat Sarkozy, qui a vu le chef de
l'Etat tenter d'installer son épatant fils Jean en caïd de son ancien fief. Et multiplier
les coups d’éclat avec les Balkany pour renverser Devedjian qui avait eu le
tord de vouloir nettoyer les écuries d’Augias.
Elle a eu beau s’amuse, dans
on livre, à trouver des noms d’emprunt à Sarko –« Le Monarque », à
son fils Jean – « Le Dauphin »- Aux Balkany –« Les
Thénardier » - et à Devedjian –« L’Arménien » - Tous s’estiment
reconnaissables. Et aucun de ceux là, mis à par Devedjian n’a apprécié de voir
son engagement désintéressé au service du citoyen des Hauts-de-Seine
caricaturé.
La cuisine politique perd de
son charme quand elle est croquée de façon trop réaliste. Ainsi Marie-Célie raconte
que, lors d’un rendez vous avec Sarko pour lui demander des fonds destinés au
musée de sa ville, une élue locale s’est vu réclamer « une gâterie ».
« Sois gentille…tu vois bien que j’ai besoin de me détendre. Allez, c’est
pas grand-chose ! Tu ne peux pas me laisser comme ça. ». Aurait
dit le Monarque. L’élue n’a pas laissé tomber et a obtenu son financement. Une
scène culte qui n’est pas pour rien dans le succès de l’ouvrage-outrage à
président.
« J’avais envie de parler de la relation entre le pouvoir et le sexe. Le
sujet est tabou. Mais c’est la seule scène non violente de mon livre. »,
se défend Marie-Célie, qui connaît bien le monde de brutes de la politique pour
avoir démarré en 1997 chez Balladur.
La semaine dernière, Jean
Sarkozy a ourdi la riposte contre ce roman à clé : « Lorsque votre famille, ceux que vous aimez sont traités de façon
aussi ignoble et sordide dans un tel tissu de mensonges, il faut répondre avec
fermeté, calme et sang-froid. » Sans doute est-il passé à coté du
romanesque de l’ouvrage..
Il a accusé Devedjian
d’avoir coécrit le livre », ce qui est faire peu de cas du brin de plume de
Mari-Célie, passée par l’hypokhâgne du lycée Henri-IV, comme Jean-Paul Sartre.
Et qui a vécu dans les arbres en Argentine quand elle était enfant, comme le
baron perché d’Italo Calvino. Elle cite aussi Stendhal quand elle croque un
certain « Homais », inspiré du personnage de Flaubert dans
« Madame Bovary », c’est dire si elle s’y entend pour brouiller les
pistes.
L’épatant Jean Sarkozy a
obtenu du groupe UMP un vote du groupe UMP un vote de défiance contre
Devedjian. Lequel a rétorqué à l’attention de Monsieur Fils : « Je rappelle que cet élu a déjà semé la
pagaille à Neuilly, à l’Epad, au conseil général, et cela continu (...) Ses
pressions ne me conduiront pas à la démission. ». La littérature, dans
les Hauts-de-Seine, suscite bien des passions.
Un libelle anonyme circule
aussi sur Internet pour dénoncer « la
Pompadour du 92 » et l’accuser de profiter de l’argent du
contribuable et de bien d’autres faveurs.
« Etre traité de Pompadour n’est pas une humiliation, on lui doit la manufacture
de Sèvres, qui est l’un des chefs –d’ouvre du département », répond
Marie-Célie Guillaume au « Canard ». Elle admet disposer d’une
voiture et d’un logement de fonction, le même qu’occupait Claude Guéant quand
il était directeur de cabinet de Sarko au Conseil général. Mais Guéant, lui,
n’a jamais résisté au Président. Devedjian, si, qui a mal commencé le quinquennat
en réclamant que l’ouverture aille jusqu’aux sarkozyste. Et qui n’a pas
supporté que son ami de trente ans le prive sans explication du titre de garde
des Sceaux qu’il lui avait promis. Une blessure affective jamais cicatrisée.
Depuis, la relation entre
les deux hommes n’a fait que se dégrader. Sarko en a toujours rendu responsable
Marie-Célie, dont il a plusieurs fois réclamé la tête à Devedjian. Celui-ci a
toujours refusé. Cette fois, l’Arménien a dû céder pour sauver son poste. La
dame est en instance de licenciement. « On n’est plus dans le même contexte, dit elle, J’aurais pu écrire un
livre sous pseudo, je ne l’ai pas fait. A moi d’en assumer les conséquences.
Devedjian m’avait alertée sur les remous que ça créerait mais ne m’a pas
interdit de publier. Je lui suis très reconnaissante de ça. ».
Elle a subi, en cinq ans,
son lot de violence, menaces de mort et écoutes téléphoniques – le lot
quotidien d’une collaboratrice d’un membre de la majorité sous le
sarkozysme ! – Et est prête, à 43 ans, à tourner la page.
Aujourd’hui, une seule question
demeure : Comment une jeune femme de droite et de bonne famille, fille
d’un diplomate belge, a-t’elle pu devenir l’un des plus impitoyables procureurs
de l’ancien président ? « En
2007, j’étais fan de Sarko ; il avait réunifié l’électorat de droite, il
avait tout pour être un grand président. Mais, une fois élu, i l n’en a plus
rien eu à faire de personne, et ne s’est préoccupé que de son bon plaisir. Quel
gâchis ! ».
Après un tel réquisitoire,
tout le reste n’est que littérature…
Fin
3- Lettre de présentation à M. le Président de la République.
Paris, le jeudi 19 juillet 2012
François HOLLANDE
Président de la République
Monsieur le Président
J’ai l’honneur de vous informer qu’une
demande d’enquête préliminaire a été adressée ce jour à Monsieur le procureur
de la République de Paris.
Elle donne suite à l’information faite
par Mme Guillaume, Directrice de cabinet de M. Devedjian, Président du Conseil
général des Hauts de Seine, dans son livre « Le Monarque, son fils, son
fief », et par Le Canard Enchaîné
du 05.07.12, P. 7.
Cette information établit la présomption
du viol d’une représentante du Pouvoir législatif par le Chef du Pouvoir exécutif.
Ce viol présumé, par une fellation commandée et contrainte, s’est exécuté au
Palais de l’Elysée, le lieu d’exercice du Pouvoir exécutif.
Si les faits sont avérés, ce que les
commentateurs, avec un machisme inébranlable et une lâcheté sans faille,
appellent une « gâterie »
est à la fois : viol, viol d’une députée, viol de la Constitution.
Ce crime, s’il s’avère existant, relève
de la Haute Cour de justice.
M. le procureur de la République, ainsi
que tous ses supérieurs professionnels :
a- Ont été nommé par M. Sarkozy, Chef de
l’Etat.
b- Ont presque tous fait acte
d’allégeance publique à M. Sarkozy. Ce qui ne s’est vu précédemment que pour
Napoléon lll et Pétain.
c- Sont statutairement soumis aux ordres
du Pouvoir exécutif.
Pour prendre ses décisions, M. le
procureur de la République attendra de savoir si vous voulez couvrir les actes
de M. Sarkozy ou si vous tenez à ce que la justice travaille librement. S’il
pense que vous couvrez le viol, il le classera.
Ne tirant pas ses capacités d’exercice du
suffrage universel, il n’a ni les moyens, ni l’envie, de passer outre les
volontés du Pouvoir exécutif. Il sait que les formules sur l’indépendance de la
magistrature et la séparation des Pouvoirs n’ont aucune valeur hors du cadre de
subordination constitutionnel du Parquet au Pouvoir exécutif.
C’est le gouvernement qui
constitutionnellement organise la politique judiciaire de la France et qui
dirige expressément le Parquet.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le
Président, mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
4- Lettre à M. le procureur de la République, addendum par commentaire d'un propos
Paris, le vendredi
27 juillet 2012
Monsieur le Procureur de la République
Paris
Objet : ADDENDUM à la « Demande
d’enquête préliminaire et plainte s’il y a lieu »,
Du 19 juillet 2012
Monsieur le procureur
de la République
J’ai l’honneur d’apporter ici un
complément à la réflexion que je vous ai adressée le 19 juillet 2012.
1)- Objet
de l’Addendum
Compte tenu des extraits du récit de Mme
Guillaume rendus publiques par le Canard Enchaîné et Canal+, pour autant que ce
récit s’avère honnête, cet ajout porte sur l’authentification d’une opération
de choix délibéré d’une députée plutôt que d’une autre personne ainsi que sur
l’établissement d’une volonté de mettre en œuvre une action sexuelle motivée
par le seul calcul politique d’ordre constitutionnel, et aucunement par une
quelconque soudaineté d’un désir irrépressible assouvi avec une partenaire de
hasard.
2)- Le
témoignage de M. Balkany
Lors de l’émission dite « Le grand
journal » de la chaîne Canal+, du 25.06.12, M. Patrick Balkany,
député UMP des Hauts-de-Seine, proche de Nicolas Sarkozy, est revenu sur le
livre de Marie-Célie Guillaume, dans lequel il se fait appeler, avec sa femme,
« Les Thénardier »".
Il dit :
- « Quand on met le président de la République dans des situations
invraisemblables ; Je veux bien que ce soit une fable, mais quand on dit qu’il
reçoit une députée et qu’il se fait faire une gâterie avant d’aller remettre la
légion d’honneur à Isabelle Balkany (silence). Vous savez qui il recevait avant
de remettre la légion à Isabelle ? Le premier ministre Autrichien. »
(En même temps, l’émission fit défiler trois
placards contenant certains des propos attribués à M. Sarkozy à l’occasion de
ce viol présumé. Ndlr)
Les panneaux indiquent ces propos de M.
Sarkozy tels que rapportés par Mme Guillaume :
- « Regarde dans quel état je suis. Tu ne
peux me laisser comme ça.
-
Sois gentille, comment je vais faire mon discours, là tout de suite ?
-
Tu vois bien que j’ai besoin de me détendre. Allez, c’est pas grand-chose »
supplie t’il.
3)- Propos
de M. Balkany
M. Balkany ne se produit à cette émission
que pour neutraliser l’effet du livre de Mme Guillaume.
Il le fait par la mise en place de deux
procédés :
1- La disqualification
2- L’encadrement du fait scandaleux par
la mise en scène de deux personnages dont l’autorité est censée le rendre
impossible par leur seule présence.
a- M. le Premier Ministre autrichien
b- Mme Balkany
1- La disqualification
M. Balkany dit :
« Quand on met le président de la République dans des situations
invraisemblables ; Je veux bien que ce soit une fable, mais quand on dit qu’il reçoit une députée et
qu’il se fait faire une gâterie … ».
a- Il nie la correspondance des faits
romanesques avec les faits réels.
Concernant les faits politiques des
Hauts-de-Seine, M. Aphatie, journaliste à Canal+, lui répond sans équivoque que
rien n’a été inventé, tout est déjà connu.
En fait, M. Balkany n’est venu qualifier
de « fable » que la «gâterie ». Le reste ne l’intéresse pas ici.
Il parle de Gâterie et non de fellation.
Le terme Gâterie est un terme Clin d’œil qui a pour vocation d’établir une
complicité grivoise avec ses interlocuteurs et par là-même d’anesthésier leur
sens critique. Il leur propose ce terrain de communion.
Lors de l’affaire Strauss-Kahn, M.
Jean-François Kahn, journaliste, avait parlé de « Troussage de
domestique ». Il n’avait pas encore compris ce que c’est que de
contrecarrer les buts de l’appareil idéologique d’Etat américain. Sauf erreur,
il a dû démissionner.
Là, les cadres français sont entre eux.
Les bons mots esclavagistes peuvent circuler dans la joie et la bonne humeur.
Si la gâterie est une fable, le récit de
Mme Guillaume est un faux. Mais si ce n’est pas le cas, la gâterie est une
fellation, celle-ci est contrainte, et c’est un viol.
Le but de M. Balkany est que la question
ne soit pas posée.
b- Cependant, le fait de ramener la
fellation à une gâterie, de la désexualiser, d’en faire un jeu de société n’est
pas sans conséquences logiques. M. Balkany s’interdit en fait de dire que lui
et son épouse n’auraient pas accepté la proposition de M. Sarkozy, si elle
avait été faite à sa femme. Une fellation se refuse avec hauteur. Une gâterie
se concède avec plaisir.
Nous en verrons plus loin les implications.
2- Les mises en scènes
A- Le Premier Ministre autrichien
aa- M. Balkany clos le débat, et cette
clôture est acceptée par les journalistes, en disant :
- « Vous savez qui il recevait avant de remettre la légion à Isabelle ? Le
premier ministre Autrichien. »
Le Premier Ministre vient historiquement
avant « Isabelle ». il vient dans la démonstration après elle.
Pourquoi ?
C’est la façon de M. Balkany de prendre
de la hauteur avec ces « fables ». Il rappelle de qui on parle. De M.
Sarkozy Chef de l’Etat. D’où on parle : de l’Elysée. Qui est
présent : Les dirigeants de l’Etat et des Etats européens.
Le propos est limpide. Comment voulez
vous qu’un tel homme ordonne qu’on le suce quasiment au moment où il cause au
Premier Ministre d’un pays européen ? M. Balkany veut dire que l’ambiance
n’y est pas. Un Premier ministre fait débander.
Cette évidence est partagée par les
journalistes. Ils reculent devant le spectre d’un conflit diplomatique européen
déclenché par Canal+.
Ils stoppent net le débat sur ce sujet et
parle d’autre chose avec M. Balkany.
Nous verrons que sous la cape de son rire
M. Balkany a fait disparaître un autre personnage qui lui ne fait pas débander
et ne crée pas de problème diplomatique.
ab- En fait, M. Balkany rappelle à tout
le monde, magistrats compris, que les actes de M. Sarkozy engagent bien l’Etat,
et sont bien des manipulations
constitutionnelles.
Il fait taire au nom du Pouvoir. Il ne
peut soutenir ensuite que cette affaire ne concerne pas la Haute-Cours si elle
est criminelle.
La conclusion est double :
- Ces manœuvres légitimes ou non
concernent la constitution
- Si elles ne sont pas
constitutionnelles, elles relèvent de la possibilité d’une trahison.
B- Isabelle Balkany
ba- M. Balkany nous apprend que lorsque
M. Sarkozy dit : « comment je vais
faire mon discours, là tout de suite ? », il s’agit de préparer
le discours pour la remise de décoration à Mme Balkany, « Isabelle ».
Cette personne, sa présence, jouent un
rôle déterminant dans cette affaire.
C’est de cette personne que M. Balkany a
tenté de nous distraire avec l’évocation gourmande du Premier Ministre
autrichien.
Avec succès pour ce qui est des
journalistes.
bb- La présence de cette personne nous
permet de dater la date des faits qui nous préoccupent. Wikipédia nous apprend
que :
- Le 30 janvier 2008, Isabelle Balkany
reçoit la Légion d'honneur.
4)- Qui
est Mme Isabelle BALKANY ?
CF
l’Express : « Les secrets de Balkany. Isabelle, rouage essentiel. » Par Pierre-Yves Lautrou , publié le
11/10/2007
1- Mandat municipal
Isabelle
Balkany est la première adjointe au maire de Levallois-Perret,
son mari Patrick Balkany. Elle est chargée de l'enfance,
des affaires scolaires et de la communication. Elle joue un rôle crucial dans
le système Balkany.
Sa
compétence est reconnue à droite comme à gauche, dans la ville comme dans le
département. "Je dois dire que, dans son domaine, elle connaît ses
dossiers", admet Elisabeth Gourevitch, opposante PS et vice-présidente de la
région chargée des lycées.
2- Problèmes
judiciaires municipaux
« Le 28 juillet 1999, elle et son mari,
sont condamnés pour « prise illégale d'intérêts » par la chambre régionale des comptes d'Île-de-France3.
Isabelle Balkany est condamnée à quinze mois d'emprisonnement avec sursis et à
rembourser 770 000 Francs solidairement avec son mari. Toutefois, le
12 février 2007, Patrick Balkany fait adopter par son conseil
municipal une demande de remise gracieuse auprès du ministre des Finances, alors Thierry
Breton, de la dette d'un montant de 230 865,57 € résultant
de cette condamnation3.
Le maire de Levallois-Perret explique qu'ils ont déjà remboursé le principal,
mais que ces 230 865,57 € seraient uniquement les intérêts de cette
dette. Le remboursement est suspendu à la décision du ministre des Finances qui
n'est toujours pas connue à ce jour….
En 2009,
Isabelle Balkany se défend contre les accusations d'un rapport de la chambre
régionale des comptes sur la gestion de la ville de Levallois-Perret et en
particulier au sujet des frais de cérémonies de la commune, passés de
239 951 € à 484 052 € entre 2000 et 2005, voire « même à plus d'un million d'euros, en tenant compte des
525 000 € de dépenses réalisées par l'association Levallois
Communication ». Elle affirme alors que la ville possède des « spécificités, injustement ignorées » par la
chambre régionale des comptes, mais qu'elle tiendra compte des recommandations
émises par le rapport4. »
3- Autres
mandats.
CF. :
Wikipédia.
« Elle
se présente aux élections législatives de 1997
dans la cinquième circonscription des
Hauts-de-Seine. Dissidente RPR, elle recueille 13,49 % des
suffrages face au candidat officiel Olivier de Chazeaux, qui est élu.
En 2001, elle change de terre
d'élection au profit du canton de Levallois-Perret-Nord
et le reprend à la gauche…
Le 27 mars
2011, à nouveau candidate sur le canton de Levallois-Perret-Sud,
elle perd son
siège au conseil général des Hauts-de-Seine, face au candidat divers droite
Arnaud de Courson.
Souhaitant
rebondir après cet échec, elle se présente en quatrième position sur la liste UMP
lors des élections sénatoriales de septembre
20117.
Placée en position charnière, elle n’est cependant pas élue à cause de la
poussée de la gauche et de la présence d’une liste dissidente menée par Jacques
Gautier, sénateur UMP sortant. »
4- Liens
avec Nicolas Sarkozy
a-L’express :
- « La bataille du conseil général
" C’est Nicolas qui me l'a demandé, six mois
avant le scrutin. Sinon, je n'y serais pas allée. " A la fin de juin,
Isabelle Balkany, ultra proche du couple présidentiel, a donc tenté sa chance
dans la course à la succession de Nicolas Sarkozy à la tête du puissant conseil
général des Hauts- de-Seine.
b-
Wikipédia :
-
« Après l'élection présidentielle de 2007, Nicolas
Sarkozy lui demande de lui succéder à la tête du Conseil général des Hauts de Seine.
Malgré ce soutien, elle échoue face à Patrick
Devedjian, secrétaire général de l'UMP et ennemi de longue date des
Balkany. Elle critique par la suite régulièrement le nouveau président des
Hauts-de-Seine à mesure qu'il se détache progressivement de l'héritage
sarkozyste. Elle soutient Jean Sarkozy qui prétend vainement à la
présidence de l'EPAD sans abandonner l'idée de prendre la tête du
département ».
c- Le
Figaro :
« Isabelle
Balkany peste contre les médias
lefigaro.fr
Mis à jour le 07/05/2012 à 12:35 | publié le 07/05/2012 à 12:19
Isabelle
Balkany, l'épouse du maire de Levallois Patrick Balkany, amie de Nicolas
Sarkozy depuis trente-cinq ans, a fait parvenir hier soir un message de soutien
au président-sortant, a-t-elle raconté à Europe 1.
"Triste
et inquiète pour la France, ivre de rage contre les médias haineux. La seule
chose qui me console, c'est la vraie vie, celle sans toute cette violence. Nous
qui t'aimons", a-t-elle envoyé par SMS à Nicolas Sarkozy.
"La vie
continue. Ce qui me fait le plus plaisir, c'est qu'il est heureux dans son
couple, dans sa famille, autour de lui", a commenté de son côté Patrick
Balkany, jugeant néanmoins que "pour lui, c'est sans doute une carrière
politique qui s'arrête".
5)- Bilan de l’activité de Mme Balkany
Donc, au
moment de la remise de décoration, elle est :
- 1ère adjointe
au Maire
-
Conseillère générale des Hauts de Seine
(Probablement Vice-présidente du Conseil général)
- Amie intime de longue date de M.
Sarkozy. Elle « l’aime ».
6)- L’Entre-deux
1- Le dilemme
a- Cette mise en scène établit que c’est
ici, en ce lieu, entre le Premier Ministre autrichien et Mme Balkany, la femme
de celui qui parle, que la « fable » se situe.
M. Balkany tient absolument à former cet
Entre-deux dont il nous dit que l’existence est impossible parcequ’il est entre ces deux là.
2- L’effet produit est plutôt inverse.
Il peut clore par l’argument d’autorité
un débat télévisé convenu, où personne ne veut aller au bout des mots, où un
journaliste impose à ses confrères l’usage des noms romanesques du livre de Mme
Guillaume et interdit l’usage du nom de M. Sarkozy. C’est ce qu’on appelle une
police politique.
c- M. Balkany attire l’attention sur la
remise de décoration au Premier Ministre autrichien afin de replacer le débat
dans un cadre officiel et de contraindre ses interlocuteurs à un dilemme :
-
Soit, ils disent que cela ne prouve rien et de fait, ils annulent
l’argument de la « fable ». Dans ce cas, ils lancent la discussion
sur les faits présumés. Ils prennent sur eux d’accuser un ancien Chef d’Etat
non-africain de viol dans l’exercice de son mandat. Leur carrière devient
aléatoire.
- Soit, ils acceptent l’idée que le Chef
de l’Etat ne viole pas en présence de représentants des puissances étrangères.
Et tout s’arrête.
Ce marché est accepté et la conversation
sur ce sujet s’arrête là.
3- Le deal
A- Estomper
Pour ma part, je questionne ce deal.
La fixation du regard sur le Premier
Ministre autrichien permet d’oublier une personne que le débat sur les faits
présumés met en lumière.
M. Balkany veut l’effacer, jusqu’à en
faire oublier le nom, en l’appelant « Isabelle ». Cette personne est
Mme Balkany.
C’est une femme, le Premier Ministre est
un homme.
Il va de soi qu’on ne se fait pas sucer
par un homme en public quand on s’appelle Sarkozy. Donc, la probabilité de la
fellation s’efface de la mémoire des auditeurs.
B- Eclairer
Par contre, si le public baigne dans une
présence féminine les affirmations de fellation reprennent de la crédibilité
« Isabelle » nous ramène à la
France, aux femmes, et aux femmes françaises coté cuisine, ménage, secrétariat.
Mme Balkany est la seconde de son mari,
la seconde de la municipalité, la seconde du Conseil général. Elle n’est
présente à cette cérémonie que parcequ’elle est l’amie intime du Chef de
l’Etat.
Nous sommes là dans la population qui est
susceptible de recevoir les propositions sexuelles des cadres dirigeants. C’est
même un fait ordinaire.
En même temps, elle est le fil de la
formation de M. Sarkozy. Son intimité clanique, archaïque, historique.
C’est en préparant le discours de sa
remise de décoration qu’il passe à l’acte du viol. C’est en raison de la
présence de Mme Balkany que les faits incriminés ont eu lieu.
Voilà ce que M. Balkany voulait masquer
par son numéro télévisé.
4- La période
En décembre 2008, M. Sarkozy a tous les
réseaux de cadres français à ses pieds. Il est au sommet de ses initiatives
vers la société française. Il veut apparaître en même temps comme le porte parole
des actifs du privé, ouvriers de Gandrange et patrons du CAC 40, et comme le
pourfendeur de l’Etat sclérosé.
Il veut surtout apparaître comme le Chef
de la France parcequ’il est le Chef de l’Etat. Tout doit plier devant lui. Dans
le respect de certaines formes, il dispose de tous les pouvoirs.
L’incident de la rétroactivité de la loi
dite de Sureté, copié-collé volontaire de la loi identique signée du Chancelier
Adolphe Hitler, sera le point d’orgue de cette période. Loi n° 2008-174 du 25 février 2008.
M.
Sarkozy, Chef de l’exécutif a tenté d’imposer au Parlement, et par voie de
conséquence à l’autorité judiciaire, le vote de la rétroactivité d’une loi
pénale. Il sera débouté par le Conseil Constitutionnel. Mais auparavant, il
aura affronté toutes les institutions concernées. Il aura aussi et surtout pris
les français à témoin de son opposition frontale aux institutions. Il les aura
appelé à le soutenir.
5-
Le clan
C’est
dans ce contexte qu’à lieu la remise de décoration à Isabelle Balkany. Dans une
conversation avec M. Obama, Président des Etats-Unis, M. Sarkozy se dira
« Métèque ». L’histoire de France n’est pas la sienne.
La
présence de Mme Balkany au Palais de l’Elysée occupé par M. Sarkozy, c’est la
victoire du clan de ces français qui se font appeler les « Métèques »
des Hauts-de-Seine.
Certes,
M. Sarkozy remet une médaille au Premier Ministre autrichien. Devant lui, il se
tient comme il faut. Cela ne clos pas la séance. C’est au contraire à ce moment
là qu’elle commence. La médaille suivante est pour la Grande famille.
6-
Le changement
M.
Sarkozy n’a pas l’impression d’une différence d’envergure entre les deux. Le
clan s’est emparé de l’Elysée, il profite de son mode de vie.
Mais
les préoccupations ne sont plus les mêmes.
M.
Sarkozy tient à honorer Mme Balkany d’une médaille. En même temps, le clan
prend une revanche sur les institutions françaises. C’est la fonction de la
mise en scène de l’hystérie sexuelle incompressible.
7)- La
Question
Lorsque l’écoute des propos de M. Balkany
nous a permis de comprendre le dispositif entre-deux de la sexuellite aigüe de
M. Sarkozy, une question vient à l’esprit :
- Pourquoi elle ?
1- La gentillesse
a- Dans le récit de Mme Guillaume, sous
réserve de sa véracité, même si celle-ci n’est contestée par personne, M.
Sarkozy dit lui-même à la députée qu’il s’agit juste d’un procédé technique
pour se sentir bien, se mettre en état de préparer son discours. Il ajoute que
ce n’est pas grand-chose. Il ne demande qu’une gentillesse.
b-« Soit gentille » dit M.
Sarkozy.
C’est ce qu’entendent tous les enfants
abusés. Le Monsieur beaucoup plus grand et plus fort qu’eux leur dit sur un ton
suppliant: - Sois gentille (gentil)… Regarde
dans quel état je suis. Tu ne peux me laisser comme ça… Tu vois bien que j’ai
besoin de me détendre. Allez, c’est pas grand-chose …
C’est ce qu’entendent toutes celles et
tous ceux qui se font violer. La plupart du temps le : Soit gentille se
traduit par : Allez, fais pas chier ! laisse faire !
Penche-toi !
L’enquête doit nous dire comment M.
Sarkozy a parlé à la Députée lorsqu’ils furent seuls et qu’elle l’a sucé.
2- L’interpellation sexuelle
A- Les propositions
Les propositions sexuelles visent à
s’introduire dans le corps de l’interlocuteur ou de l’interlocutrice. Ces
propositions rompent l’espace de sécurité morale et physique que toute société
organise à des titres divers à partir de chaque personne.
Le simple fait qu’une personne propose à
une autre personne de lui sucer la verge est déjà une intrusion dans l’intimité
de l’espace personnel de la personne interlocutrice.
Quand cette proposition est impérative,
pressante, directive, l’intrusion morale est une préparation sexuelle,
jouissive, un préliminaire sexuel, à la pénétration physique.
Ce qui distingue la pratique sexuelle
civile, avec ses sauvageries, de l’action criminelle, c’est la réalité de la
contrainte.
B- Le viol
Le viol d’un corps est d’abord le viol
d’un espace, ce qu’il est convenu d’appeler l’espace intime. Ce viol de
l’intimité spatiale précède le viol de l’intégrité physique, l’intrusion du
membre du quémandeur dans la bouche de l’interlocutrice.
3- Maîtrise de l’espace
a- La manœuvre
M. Sarkozy se livre à une manœuvre
verbale qui est authentiquement sexuelle puisqu’elle va accompagner un
déplacement des corps vers une autre pièce où aura lieu l’acte qui est prévu
par le verbe de M. Sarkozy, la fellation. M. Sarkozy demande en public à être
sucé. La personne interpellée se déplace avec l’interpellant pour le sucer.
A ma connaissance, le fait n’a pas été
démenti publiquement.
b- La pudeur inégale
Les deux changent de pièce. Ils vont dans
une pièce sans témoin. Pour autant, ils n’agissent pas tout à fait en privé.
Ils agissent hors du champ de la vision
publique.
L’absence de témoin ne protège pas la
vertu de la dame. Celle-ci est déjà brûlée du fait de son déplacement. Chacun
sait qu’elle suce. Chacun peut voir les lèvres de la suceuse.
Par contre, il convient de protéger les
secrets du membre viril de M. Sarkozy. Lui doit garder sa pudeur, et pour tout
dire son honneur !
c- Le retrait
La fonction de cette mise à l’écart n’est
pas de laisser croire à une intimité recherchée. Elle est de donner à l’acte
une tournure purement administrative. Mme
La députée a sucé M. Sarkozy. C’est tout.
Dans un dispositif classique du machisme,
ou asservissement de la femme, toute la cochonnerie de l’acte sexuel se reporte
sur la Députée. Elle est une bonne salope. Elle exhibe la bouche de la
sexualité soumise et sale.
M. Sarkozy apparaît comme un homme
d’action. Un homme. Il serait indécent d’exhiber ses parties sexuelles. Sa
bouche est celle de l’autorité et de l’ordre.
d- Le formulaire
Le format formulaire transmet des ordres
hiérarchiques. Le format partouze publique multiplierait à sources
d’interprétations, de discussion, de pouvoir, par le « J’ai vu ».
En en restant au format désincarné de
l’acte administratif censuré, le vrai pouvoir contrôle son image, celle de la
suceuse, et le récit public.
4- Pourquoi celle-ci et non
celle-là ?
M. Sarkozy déclare, selon Mme Guillaume,
qu’il a une envie irrépressible de se faire sucer. Il ne peut travailler sans
cela : « comment je vais faire mon
discours, là tout de suite ? ».
Entendons bien ce que dit celui qui est à
ce moment précis un Chef d’Etat dans ses fonctions : M. Sarkozy dit que
sans cette fellation l’Etat s’arrête. On est bien dans la constitutionalité de
l’acte.
Selon lui, il doit trouver une bouche qui
s’abaisse jusqu’à son bas-ventre pour le sucer. Raison d’Etat.
Ce sera une femme pour des raisons de
commodité d’image. Nous savons que dans tous les lieux de rapports
inégalitaires, tels les casernes ou les entreprises, les hommes font aussi bien l’affaire que les
femmes. Ils sont même souvent plus recherchés. M. Sarkozy ayant pris une femme
nous ne développerons pas cet aspect du débat public.
M. Sarkozy ne produit pas une
plaisanterie graveleuse, insultante, à l’emporte pièce. Il ne parle pas
bêtement méchamment, mais dans le vide. Dans ce cas, nous pourrions dire
pourquoi ne pas asséner cette ânerie à celle-ci plutôt qu’à celle-là? Elles se
vaudraient toutes.
Bien au contraire, il prépare une action,
une fellation, et cette action à lieu. L’acte est immédiatement consommé. M.
Sarkozy ne débite pas une saloperie morale. Il organise une action. Il donne un
ordre.
Il devient pertinent de se
demander : Pourquoi M. Sarkozy estime t’il que telle femme peut être fera
l’affaire et pas telle autre ?
La question se pose car, aux dires de Mme
Guillaume, contredite par personne, M. Sarkozy demande, en public, à une femme
avec laquelle il n’a aucun lien de type maritale, de lui faire une fellation.
Il est légitime de se demander pourquoi M. Sarkozy pose cette question à une
personne étrangère à son propre espace intime.
5- La femme solution contre la femme
objet
En effet, M. Sarkozy dispose d’une autre
personne qui correspond tout à fait aux critères qu’il fixe officiellement à
son action. Pour un Chef d’Etat, l’officiel est public.
C’est Mme Balkany.
Elle appartient à son espace intime.
Elle est la bénéficiaire du discours dont
M. Sarkozy affirme avec véhémence que sa préparation dépend de la fellation.
Elle déclare elle-même qu’elle l’aime.
Certes, elle ne dit pas forcément dans un sens sexuel. Il n’en reste pas moins
qu’elle reste plus disponible à écouter ses difficultés de bas-ventre que la
députée. Celle-ci n’est venue que dans l’unique but d’obtenir une subvention
dérogatoire. C’est un tue l’amour.
6- Comparaison et raisons
Résumons :
A- La députée
- N’est pas de l’entourage de M. Sarkozy.
Personne ne peut la citer.
- Elle n’est venue que pour une
subvention dérogatoire. Cette cérémonie n’est pas la sienne.
- Elle est députée. Elle entretient avec
le Chef de l’Etat des rapports d’ordre constitutionnels.
- C’est l’Etat qui est abaissé par son
humiliation publique.
B- Mme Balkany
- Elle est bénéficiaire du discours à
préparer.
- Mme Balkany « aime » M.
Sarkozy. Elle lui est viscéralement et sentimentalement attachée.
- Elle est son intime, elle veut sa
réussite. Elle a un intérêt particulier à la réussite de M. Sarkozy.
- Cette cérémonie est celle de la victoire
de son clan. Le clan qu’elle forme avec M. Sarkozy.
- M. Sarkozy peut lui exposer clairement
et directement ce qu’il veut. Ils ont l’habitude de vivre ensemble les combats
politiques des Hauts de Seine.
M. Devedjian, Président du Conseil
général des Hauts-de-Seine, successeur de M. Sarkozy à la présidence du Conseil
général, appellera ce milieu politique : « Les écuries
d’Augias ».
- Ils savent parler vrai entre eux.
- Mme Balkany est une simple Conseillère
générale et municipale.
- Elle n’est pas députée. Ses relations
avec le Chef de l’Etat n’engagent pas la constitution.
- M. Balkany, le mari, dit lui-même que
cette affaire n’est qu’une question de « gâterie ». Un
divertissement. Le couple paraît ouvert à l’amour libre.
Qui mieux que Mme Balkany peut l’aider à
une manœuvre de la plus grande intimité ? Une manœuvre pour la réussite
d’une opération qui la concerne directement. Une demande qui n’est pas
« grand-chose ? ».
Alors pourquoi choisir le scandale, la
difficulté légal, quand on peut faire simple, personnel, quasiment
familial ?
8)- La
réponse
Nous en revenons à la question du
pourquoi celle-ci plutôt que celle-là ?
1- Critère
Nous savons que Mme Balkany était la
bonne personne. L’épouse de M. Sarkozy, et elles sont les seuls femmes capables
de répondre aux préoccupations sexuelles déclarées de M. Sarkozy. S’il s’agit
d’une demande amicale et non d’une violence sexuelle accompagnée de
pénétration, soit un viol.
Toutes les questions de consentement et
d’institution étaient résolues, si M. Sarkozy avait eu recours à son épouse et
Mme Balkany, son ami intime, présente et chaleureusement remerciée.
A ce critère, mesurons les propos de M.
Sarkozy et de M. Balkany qui présente sa défense.
2- Gâterie et offense
En ne proposant pas à Mme Balkany de le
sucer, M. Sarkozy reconnaît que la « Gâterie » est une vraie offense
faite à la femme à laquelle elle est proposée. Ni Mme Balkany, ni M. Balkany,
ne l’aurait supporté.
M. Sarkozy ne demande pas le service
d’une amie. Il exige la prestation d’une asservie, d’une femme-objet. C’est
pourquoi il ne peut rien demander à Mme Balkany, sa seule amie intime présente.
La seule femme présente à laquelle il puisse justement tout demander.
En définitive, lorsque M. Balkany parle
de « gâterie », il reprend l’esprit du mot de J.F Kahn pour qualifier
les actes de M. Strauss-Kahn : « Un
troussage de domestique ». Il s’excusera du propos.
L’autre femme que désignera M. Sarkozy
est faite comme Mme Balkany. Ce qui est offense pour l’une est également
offense pour l’autre. Elle l’a donc supporté parcequ’elle y était contrainte.
3- Droit à la bouche de braguette
M. Sarkozy ne construit aucune relation
familière entre lui et cette femme qu’il apostrophe publiquement. Il signifie
haut et fort qu’il a droit à une fellation avant son discours. Il y a
nécessairement une bouche dans la salle qui est faite pour la fonction de lui
soulager les parties génitales. Il précise que ça n’est pour rien d’autre. Il
veut une bouche à hauteur de slip et rien d’autre.
Il n’aborde pas une amie. Il convoque une
femme. Il veut précisément cette femme là.
La mise en scène de M. Sarkozy vise à
désigner une bouche pour y placer son vit. Mais il veut que cette bouche soit
celle de cette femme là et de nulle autre.
En raison de la présence de Mme Balkany,
du fait de sa place dans l’intimité de M. Sarkozy, l’exclusion de Mme Balkany
certifie simplement que le questionnement de M ; Sarkozy n’est ni galant,
ni osé ou impudent. Il est crapuleux et criminel. Il est violent. Ce n’est en
effet pas une gâterie mais un viol. Et ce viol est anticonstitutionnel.
4- La proie
M. Sarkozy saisie sa proie pour ses
qualités personnelles d’une part.
La femme qu’il convoque en l’interpellant
publiquement présente les caractéristiques de vulnérabilité qui conviennent.
Elle vient quémander une aumône peut être plus importante pour elle, pour sa
réélection, que pour sa commune. Elle est certainement personnellement fragile,
faible. Un Chef, d’Etat, ou de baraquement, ça l’impressionne. L’enquête doit
l’établir. En tout cas, elle cède à une injonction qui n’a aucune base sociale
ou juridique valide. Elle cède à la force du Pouvoir. Force à la fois morale,
administrative, matérielle.
5- La pute
M. Sarkozy ne se contente pas de héler
une femme. Il la fabrique. Il la transforme. Il lui donne le statut social de
prostituée. L’arrière plan calculateur de l’entreprise est avéré.
Au départ, cette femme n’a aucune qualité
d’intimité avec M. Sarkozy pour répondre à ses attentes formulées de vive voix.
Mais cette femme est en attente d’une
subvention dérogatoire. Elle veut obtenir une intervention auprès des finances
publiques. Du fait du Prince.
Cette situation de faiblesse
administrative s’accompagne surement d’une faiblesse personnelle.
M. Sarkozy lui impose son discours et de
là son désir.
La dame repart avec sa subvention.
Ce faisant, la subvention devient le
paiement d’un acte sexuel. Lequel acte sexuel lorsqu’il est payé s’appelle de
la prostitution.
La subvention devient le paiement d’une
passe aux frais du contribuable.
Détournement de fond, travail non
déclaré, fausse facture.
Cette femme n’est pas entrée dans
l’Elysée comme prostituée. Elle y est devenue sous les ordres de M. Sarkozy ;
Il a organisé le paiement par voie publique.
Celui-ci crée une prostituée. Il crée le
réseau de paiement. L’enquête dira s’il crée aussi le réseau de préparation, de
placement de la dame.
Cela s’appelle du proxénétisme.
M. Sarkozy ne fait pas venir une pute à
l’Elysée, ce qui serait son droit, il la crée. Il le fait en ce lieu pour ses
fins personnelles, payée par une organisation autre que lui-même. C’est du
proxénétisme hôtelier. L’Elysée est à ce moment là, un lupanar. C’est drôle,
certes. Il convient cependant d’y réfléchir.
De la part de la dame, il y a corruption
d’un homme d’Etat. Sauf si on retient l’état de sidération. Mais alors il faut
reconnaître la violence qui lui est faite. Dans ce cas, le violeur est
responsable de cette corruption, laquelle est un fait établi si les faits
rapportés sont exacts.
M. Sarkozy a donc dû fabriquer une
prostituée pour parvenir à ses fins.
Il ne peut revendiquer d’avoir agit sous
le coup de l’envie d’une jeunesse retrouvée et folâtre.
6- Les finalités
Mais quelles sont au juste ces
fins ?
Nous savons pourquoi M. Sarkozy ne prend
pas la seule femme, avec son épouse, qui puisse répondre à ses questions, sans
problème public ou personnel.
Nous ne savons pas pourquoi il prend
cette autre là, spécialement celle-ci.
N’y a-t-il pas dans l’assemblée ce jour
là d’autres femmes fragiles, subjuguées par le Chef du baraquement, en attente
d’une compensation ?
C’est M. Sarkozy qui dirige. Il ne veut
ni d’une amie, ni d’une épouse, ni d’une femme. Il veut une bouche, celle de
cette femme là et aucune autre.
Pourquoi ?
Le désir sexuel apparaît comme le support
charlatanesque d’une opération politique ; Nécessairement politique.
7- Le verbe du prédateur
Pour le comprendre revenons sur les
propos de M. Sarkozy.
Ils ont la chaleur d’un formulaire
administratif. Ils n’expriment aucune envie particulière. Le vocabulaire est
celui de la jouissance car il s’agit de se faire sucer.
Si untel veut être en bateau avec cette
personne. Il va parler de mer, de bateau, d’urgence de trajet. Cela indique
t’il qu’il a vraiment envie de faire un voyage en mer, qu’il aime le
bateau ?
Comme par hasard, Mme Guillaume nous
apprend : « Le Monarque est
pressé et Mme P compréhensive. Cela ne dure que quelques instants ».
Son vocabulaire est celui du désir
irrépressible, de l’urgence, de l’impossibilité de travailler sans éjaculer, du
chantage affectif.
Dans la mesure où la chose s’avère exact,
et que M. Sarkozy a des problèmes d’addiction sexuelle, une personne devrait
être requise pour satisfaire à ces émois. C’est sa femme. Elle seule peut se
mettre à disposition de son mari pour procéder aux actes sexuels nécessaires à
la continuation de son activité.
Mais ce n’est pas de ça dont il s’agit.
M. Sarkozy est un professionnel aguerri.
Il sait très bien écrire les discours préparés par d’autres sans se faire
sucer.
S’il doit se faire sucer de toute
nécessité, il a sa femme. Il n’a pas besoin d’en faire une affaire publique.
La jouissance sexuelle n’a rien à voir.
Il n’a pas joui au sens amoureux du terme. Ce type de jouissance se marque par
le temps qui y est consacré. Or, délibérément, M. Sarkozy n’a pas pris le temps
de jouir. L’enquête doit dire s’il a
éjaculé.
La jouissance réside dans le fait d’avoir
quitté l’assemblée en compagnie de cette femme là. Il joui de l’événement
public qu’est la fellation de cette femme, précisément celle-là.
Là est la seule jouissance impérative.
Celle-ci ne pouvait être ni repoussée, ni reportée, ni déplacée. Elle devait
avoir lieu ici et maintenant.
L’urgence sexuelle est un mensonge. S’il
avait envie, il y a sa femme et Mme Balkany. Par contre, l’urgence prend un
sens si on accepte sous ce mot le fait qu’il ne pourra plus trouver une
pareille mise en scène publique.
8- La démonstration
M. Sarkozy n’a jamais eu l’envie de
dégorger sa libido à ce moment là. Il n’a eu envie de rien d’ailleurs. Il a
voulu, décidé, organisé, la mise en scène de la mise en prostitution de cette
personne là, et la création de la certitude publique que cette personne lui a
fait une fellation.
Autrement dit, Il a voulu que chacun
sache ce que cette femme, et spécialement elle, a fait à M. Sarkozy, Chef de l’Etat,
Chef du pouvoir Exécutif.
Résumons l’impression des invités, des
cadres dirigeants de l’administration qui ont assistés à la scène:
- Elle s’est agenouillée devant la
braguette de M. Sarkozy,
- Soit il l’a ouverte, soit elle l’a
fait.
- Chacun est prié d’imaginer, de
commenter, d’informer.
- Elle a pris la verge de M. Sarkozy dans
ses mains pour l’introduire dans sa bouche.
- Chacun est prié d’imaginer, de
commenter, d’informer.
- Elle a fait aller et venir ce sexe dans
sa bouche.
- Chacun est prié d’imaginer, de
commenter, d’informer.
- Comme M. Sarkozy était pressé, soit il
n’a pas joui, soit elle l’a masturbé.
- Chacun est prié d’imaginer, de
commenter, d’informer.
- Elle a avalé ou non le sperme s’il y a
eu éjaculation.
- Chacun est prié d’imaginer, de
commenter, d’informer.
- Elle s’est relevée, essuyé les mains.
Quoi d’autres ? Le front ?
- Chacun est prié d’imaginer, de
commenter, d’informer.
- M. Sarkozy s’est rhabillé.
- Chacun est prié d’imaginer, de
commenter, d’informer.
La jouissance c’était ça. L’urgence,
c’est elle.
L’enquête devra déterminer si M. Sarkozy
a utilisé un préservatif. Dans le cas contraire, la mise en danger d’autrui est
caractérisée.
9- La cible unique
Qu’a donc d’unique cette femme de 58 ans
dont l’inquiétude pour sa subvention doit se lire sur toutes les rides ?
Elle est députée.
M. Sarkozy ne peut pas ignorer que cette
femme est députée. Il la reçoit à l’Elysée à ce titre. Mais plus encore, il n’a
pas le droit de feindre de l’ignorer. Non seulement il le sait mais il doit
savoir qu’il ne peut passer outre. Il est Chef de l’Etat. Il ne peut ignorer
les Pouvoirs de la République. Le Pouvoir exécutifs et le Pouvoir législatif.
Il ne peut ignorer leur séparation. Il connaît les implications constitutionnelles
de son acte.
Les conséquences publiques
constitutionnelles de cette séance sexuelle imposée à une députée sont très
précisément l’objet de l’action de M. Sarkozy. La raison d’être de toute cette
mascarade criminelle.
M. Sarkozy prostitue une députée. Il la
viole par une pratique sexuelle sans consentement libre. Il crée ainsi un
affrontement entre le Pouvoir exécutif, dont il est le Chef, et le Pouvoir
législatif, dont Mme la Députée est la représentante.
Et il se met en scène dans le rôle du
vainqueur de la bataille.
Imagine t’on M. Sarkozy faire la même
proposition à une Mme la Chancelière unetelle ? Qui admettrait qu’il dise qu’une
femme en vaut une autre, que les affaires intimes, les services sexuels, ne
prêtent pas à conséquences institutionnelles ?
S’il propose une fellation à une députée,
c’est en toute connaissance de cause.
Le viol est qualifié par le fait du
chantage public qui est fait à une quémandeuse vulnérable. Il est aussi
constitué par le fait qu’une députée ne peut se laisser humilier de la sorte
que sous la contrainte. Au titre de députée, elle ne peut se déshonorer
publiquement eut égard à ce qu’elle incarne.
Par conséquent,
Elle ne peut être volontaire
Elle ne peut avoir été choisie par hasard
Elle n’est pas disponible, elle est
contrainte.
S’il y a eu pénétration du membre viril
de M. Sarkozy dans la bouche de Mme la députée dans ces conditions morales et
politiques, le viol et l’affrontement du Chef du Pouvoir exécutif contre le
Pouvoir législatif par le viol de sa représentante qualifiée sont constitués.
10- L’association de malfaiteurs
M. Sarkozy abaisse une députée, en la
prostituant. Il sait qu’elle est députée. Il ne peut ignorer les conséquences
constitutionnelles de son action. Cela implique logiquement qu’il n’a pas agi
sur un coup de tête. Sa prestation n’est pas une fanfaronnade de vieux beau. La
députée ne se trouvait sans doute pas là par hasard. Il s’en suit une très
probable préparation de l’affaire, en réunion. Par qui ? L’enquête doit le
dire.
11- Le bilan
M. Sarkozy a abaissé cette femme en toute
connaissance de cause au titre de femme et de députée. Il voulait marquer d’un
même mouvement son souci d’affronter les institutions françaises, et
d’instituer un rapport féodal entre les cadres et le peuple français.
Ce qui nous importe ici ce sont les faits
et leur analyse. Ils sont d’ordre criminel et relèvent du droit de la trahison.
Résumons :
Si M. Sarkozy ne veut pas se livrer à un
acte criminel, il propose son urgence sexuelle à sa femme ou à son amie, Mme
Balkany.
Si M. Sarkozy ne veut pas se livrer à un
acte anticonstitutionnel, il propose son urgence sexuelle à sa femme ou à son
amie, Mme Balkany, à toute personne qui n’engage pas la constitution.
Si M. Sarkozy organise la prostitution
d’une députée, la viole par pénétration non librement consentie, l’humilie en
public, c’est qu’il veut commettre un acte criminel et anticonstitutionnel.
M. Sarkozy a donc violé une femme et la constitution volontairement et
nécessairement avec préméditation, en réunion.
12- Les Féministes
Il est remarquable de comparer le bruit
fait par les associations féministes et par les médias dans les deux affaires
comparables que sont l’affaire Strauss-Kahn et l’affaire Sarkozy. Tous deux
concernés par les principes d’immunité de Chef d’Etat.
Le premier n’a même pas pu donner un
cours à l’université d’Oxford bien qu’il ait bénéficié d’un non-lieu. Il a fait
l’objet de défilés, de proclamation, de vindicte.
Le second n’a pas eu à essuyer une seule
remarque des groupes féministes. Les Médias ont activement collaborées à
l’étouffement de l’affaire.
Nous avons là, subrepticement,
l’indication que les associations et les médias sont tenus par les Etats.
Certains pensent qu’il faut voir le bon coté de la chose et se dire que c’est
peut être plutôt rassurant.
13- L’idéologie de l’immunité
Toute cette criminalité tient par la
certitude que les magistrats accepteront la fable tiers-mondiste de l’immunité
totale du Chef de l’Etat.
Cette idéologie répandue dans les années
90 pour couvrir les dictateurs acceptant le retour à la démocratie a été depuis
complètement balayée de toutes les pratiques judiciaires. Aussi bien les Cours
nationales que les TPI.
Le Libéria, du fond de son anéantissement,
s’en est débarrassé.
En France, cette idéologie a pour origine
la volonté d’empêcher les magistrats d’interroger M. Chirac. Elle est
originellement crapuleuse. Et ce n’est qu’une idéologie.
Il est difficile pour les hauts
magistrats qui doivent leur carrière à M. Sarkozy de le mettre en jugement. La
vie n’est facile pour personne. On ne peut accepter de fonctions de
responsabilités si on est incapable de les assumer.
9)- Conclusion
Les français, les contribuables, prennent
leurs responsabilités. Aux cadres de l’Etat de prendre les leurs.
Soit l’enquête prouve que Mme Guillaume
n’a écrit qu’un roman sans lien avec la réalité. Dans ce cas, M. Sarkozy n’est
en rien concerné par cette histoire.
Soit l’enquête prouve que Mme Guillaume a
écrit la réalité en donnant aux vrais personnages des noms romanesques.
Dans ce cas, pour ne pas juger M.
Sarkozy, il faudrait expliquer publiquement qu’il est légal pour le Chef de
l’Etat, Chef du Pouvoir exécutif, de violer, de prostituer, une députée, de
pratiquer le proxénétisme, de violer
délibérément ainsi la Constitution.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le
procureur de la République, mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
5- Lettre de présentation à M. le Président de la République
Paris, le vendredi 27 juillet 2012
François HOLLANDE
Président de la République
Monsieur le Président
J’ai l’honneur de vous communiquer
l’addendum à la demande d’enquête préliminaire adressée, le 19 juillet 2012, à
Monsieur le procureur de la République de Paris.
M. Balkany a tenu des propos au sujet du
livre de Mme Guillaume concernant le viol présumé commis par M. Sarkozy à
l’Elysée. Ces propos permettent de déterminer que M. Sarkozy a vraiment voulu viser
une députée, et nulle autre.
Cela pose des problèmes constitutionnels,
tout comme le simple fait de viol présumé par un Chef d’Etat. Du moins tant que
la République existe.
La droiture de la magistrature française
fait partie de cette indépendance dont la Constitution vous fait le garant.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le
Président, mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
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