Paris,
le lundi 12 novembre 2012
Copie
à :
Monsieur
le Président de la République
Madame
la Garde des Sceaux
Vos
Réf. :
Paris :
12/00282 (à rappeler dans toute correspondance)
Bobigny :
N° : 12221000175
Monsieur le
procureur de la République
1)-
Protestation
Je proteste
contre la procédure de classement sans suite de toutes les demandes
d'ouvertures d'enquêtes préliminaires concernant M. Sarkozy, M.
Bartolone, M. Huchon et consorts.
Cette
procédure se fonde sur un simple coup de force. Les arguements sont
faux.
L'objet de
ces classements est purement politique. Il s'agit de protéger des
gens bien placés, des « puissants » au seul motifs
qu'ils seraient visés par une procédure initiée par un faible, un
« misérable ».
Ce n'est pas
du droit, c'est de la féodalité.
De plus,
c'est faux.
a- La
procédure visant MM. Huchon et consorts vient des cadres supérieurs
du Conseil Régional d'Ile de France.
b- La
procédure visant M. Sarkozy vient de la directrice de Cabinet de M.
Devedjian, Président du Conseil général des Hauts-de-Seine.
d- La
procédure visant M. Bartolone vient d'un questionnement de la
presse.
Il est
malhonnête de m'attribuer l'originalité de ces procédures aux
seules fins de les disjoindres des préoccupations des réseaux de
cadres français honnêtes devant la porosité grandissante des
dirigeants français à l'égard de pratiques délinquantes,
irresponsables, voire maffieuses.
2)-
L'expérience
a- A
l'occasion d'une précédente demande d'ouverture d'une enquête
judiciaire, le juge Salas a dit, par voie de presse, toute la haine
et le dégoût des magistrats à l'idée de recevoir et de prendre en
considération les demandes de personnes qu'ils considèrent comme
inférieures au sujet de personnes qu'ils considérent comme
supérieures.
b- J'ai déjà
été violé, torturé, en association avec le procureur de la
République de Paris, pour me faire lâcher prise dans la
dénonciation de crimes des personnels de l'Etat ou de personnes
protégées par eux. Il s'agissait de couvrir des agressions,
spoliations, exploitations, utilisations pénales criminelles, contre
des malades mentaux et personnes vulnérables.
Comme
autrefois étaient couvertent les agressions sexuelles contre les
pupilles de l'Assistance publique.
J'ai été
seulement violé et torturé. D'autres en meurent. Je ne me plaints
pas.
Je connais
un peu le personnel d'Etat dans ses aventures criminelles et
corporatistes, ses faux en écritures publiques jusqu'à la Cour de
Cassation comprise.
3)- Les
effets recherchés
Cette
fois-ci, le parquet prend la solution de la voie de garage.
1- Perdre du
temps
Le parquet
classe sans suite un à un les textes. Les motifs en sont fallacieux.
Cela permet de placer le dossier dans l'enfilade des procédures. Les
années gagnées rendent les jugements inutiles par avance.
2- Assurer
la dictature de l'argent
1-Si le
parquet prend sur lui d'enquêter, le bureau d'Aide juridictionnel
est obligé d'accorder l'Aide juridictionnelle totale.
a- Dans ce
cas, l'accès à l'avocat est possible. D'une part, le débat devient
entre professionnels. Il n'est plus possible de l'invalider d'un
revers de main. D'autre part, toute les parcours deviennent
possibles.
b- Dans le
cas contraire, c'est le refus d'office. Le Bureau d'Aide
Juridictionnel procède comme le parquet. Les pauvres n'ont le droit
qu'à un accès fonctionnel à la justice. Pour accompagner les
procédures inévitables, tels les divorces, les accidents, les mises
en accusations, etc. Les pauvres sont illégalement exclus de toute
défense ou attaque envers les personnels d'Etat.
2-
Conséquences techniques
Ce refus de
l'AJ organisé :
- Rend
inaccessible l'avocat
- Permet une
disqualification préalable du justiciable
- Garantie
une ségrégation judiciaire par les coûts.
4)- Les
causes politiques des classements
1- Les cadres français ne peuvent imaginer d'autres
rapports au peuple et à leurs responsabilités que féodaux. Ce
pourquoi ils se nomment « Noblesse ».
2- Ils ne peuvent imaginer que M. Sarkozy rende des
comptes pour avoir violé une femme dans son « palais » ?
Comment concevoir qu'il figure comme n'importe quel délinquant
sexuel dans le fichier des délinquants sexuels ; que personne
ne lui a demandé de créer par ailleurs ? Comment prendre en
compte une accusation de violation de la Constitution par un quidam ?
3- Ils ne peuvent concevoir qu'un Président de Conseil
général devenu Président de la Chambre des députés rende des
comptes sur ses liens manifestement maffieux avec un affairiste avec
lequel il est en compte dans ses activités politiques ?
Les sous-hommes d'Italie, du Mexique, sont concernés
par la corruption, pas les cadres français. Ils sont l'élite.
4- Ils ne peuvent admettre de briser les commodités
acquises illégalement par les élus et cadres supérieurs des
collectivités territoriales.
Comment importuner ces gens pour de sordides histoires
de comptabilité publique, de légalité, et pourquoi pas
d'honnêteté tant qu'on y est ?
L'irresponsabilité des cadres des collectivités
territoriales est devenue un vrai problème public, et alors ?
8)- La
porosité
La porosité des cadres publics avec la criminalité
civile est devenue une question d'Etat.
En un été : La Corse et Marseille sont mises sous
régime judiciaire spéciale,
Ou est le problème ? Le nuage de Tchernobyl
évitera toujours la France.
9)- La
demande
Je vous prie, M. le procureur de la République, de bien
vouloir cesser cette fuite en avant dans le refus de l'exercice de
vos responsabilités au seul motif de la qualité des personnes
concernées.
La pratique du gain de temps par la multiplication des
étapes de procédures, et la fabrication de procédures dans la
procédure, est indigne de la justice.
Ces messieurs ont toute l'autorité morale publique et
les capacités personnelles pour ne pas être atteint personnellement
si les enquêtes venaient à les laver de toute faute.
Il est donc inutile de venir à leur secours en
déclarant pour eux que l'association maffieuse entre un élu et un
affairiste n'est pas « grave », et que le fait de taper
dans la caisse n'a rien de « pénal ».
Ils sont assez grands pour le dire eux mêmes. Et sur le
ton d'importance qui convient à leur rang. Mais, publiquement et
devant la justice.
Je vous prie d'agréer, Monsieur le procureur de la
République, mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
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