Paris,
le lundi 12 novembre 2012
Copie
à :
Monsieur
le Président de la République
Madame
la Garde des Sceaux
Vos
Réf. : 12/00282 (à rappeler dans toute correspondance)
N.
Réf. : Concernant le Conseil
Régional d’Ile de France
1-
Mercredi 14 août 2012. Article Canard Enchaîné.
2-
Vendredi 17 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République
3-
Mercredi 22 août 2012. Article Canard Enchaîné.
4-
Mardi 28 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République
5-
Mercredi 29 août 2012. Article Canard Enchaîné.
6-
Jeudi 30 août 2012. Lettre à M. le procureur de la République
7-
Mercredi 5 septembre 2012 Article du Canard Enchaîné du
8-
Vendredi 7 septembre 2012. Lettre à M. le procureur de la
République
Monsieur
le Procureur de la république
Objet :
Demande d'ouverture d'enquête préliminaire pour Subornation de
témoin, entrave à l'action judiciaire.
Mémoire
1)-
Préambule
Il est impossible d'empêcher les délinquants d'avoir
conscience qu'ils ont commis des
infraction pénales, de s'inquiéter
de celles qu'ils ont commises, des risques encourus du
fait des
dénonciations dont ils font l'objet.
L'article du 28 août et le texte du 29 août informent M. le procureur de la République que la Direction du Conseil régional d'Ile de France s'est livrée à une Subornation de témoin, qu'elle a utilisé la force pour entraver le cours de l'action judiciaire.
A ce sujet,
je demande l'ouverture d'une enquête préliminaire.
je prends M. Huchon comme le représentant des
responsables du Conseil pour deux
raisons
:
a- Il est impliqué directement, sur dénonciation fort probable des cadres supérieurs
honnêtes et consécutivement à la
répression exercée contre M. Le Directeur général du
CRT, M.
Blat
.
b- En dernière instance c'est M. Huchon qui supporte toutes les responsabilités publiques
de cette affaire.
Partie1 : Subornation de témoin
2)- Subornation de témoin
Dans l'article du 22août, M . le Directeur général du Comité régional du tourisme (CRT,
l'organisme qui finance les
frasques des élus et cadres corrompus), M. Blat, apparaît, sous
son
nom, en cautionnant l'article sur les Agapes de Londres, article du
14 août.
Par là même, il montre que cet article est une fusée éclairante envoyée par la hiérarchie
honnête du Conseil régional.
Par là même, il montre que cet article est une fusée éclairante envoyée par la hiérarchie
honnête du Conseil régional.
M. Blat nous dit que le CRT est corrompu jusque dans sa composition. Il confirme de fait
l'action du CRT dans les « Agapes
de Londres ». Népotisme, enrichissement personnel,
violation
de toutes les règles administratives d'embauche, etc. Tout cela a
été longuement
analysé dans le texte du 17 août, ensuite dans
l'Appel du 12 octobre.
L'article du 29 août nous apprend que M. Blat a été
convoqué. Par qui ? L'enquête seule
pourra le dire. Il est
sommé de revenir sur ses propos.
La presse nous dit : «Depuis, Blat a été prié de revenir sur ses aveux ».
La presse nous dit : «Depuis, Blat a été prié de revenir sur ses aveux ».
J'ignore pourquoi la presse emploi le terme « aveux ». C'est un possible lapsus.
Cependant, ce terme nous ramène à la même logique que celle des écrits de Mme
Guillaume. Celle-ci emploie une logique
romanesque pour nous faire part d'une vraie
criminalité dont elle veut par ailleurs occulter la portée judiciaire.
criminalité dont elle veut par ailleurs occulter la portée judiciaire.
Personne n'infirme la réalité des faits.
A ce stade, cette succession d'articles à un rythme hebdomadaire soutenu nous indique
qu'il y a un lien entre tous ces articles. Ce lien est la bataille féroce qui se livre au
Conseilrégional entre les cadres supérieurs et les élus corrompus et les cadres supérieurs
et les élus honnêtes.
3)- La relecture de l'article du 5 septembre
Ceci éclaire sous un nouveau jour l'article du 5 septembre.
Il est rationnel de penser que le fait de la révélation d'une délinquance de M. le Président
Huchon en personne vient des
Directeurs généraux eux mêmes. C'est une représaille qui
fait suite à la ratonade subie par leur alter ego du CRT.
fait suite à la ratonade subie par leur alter ego du CRT.
Ces gens ne sont surement pas M. Blat, mais ils sont surement Chefs de services. Sinon le
journal ne citerait probablement pas les écrits du Directeur général des services dans cet
épisode.
L'information publique sur la voiture est un avertissement à ceux qui voudraient
organiser d'autres convocations.
4)- Le problème de M Huchon
M. Huchon n'a pas à faire à des journalistes, des concurents, des aventuriers, etc. Il est
enbut à des salariés de son administration, et qui plus est des Chefs de cette dministration.
Ce n'est pas une interpellation individuelle mais un affrontement institutionnel.
Si M. Huchon laisse faire l'interpellation de la justice par voie d'informations de presse,
les mécanismes institutionnels
peuvent se mettre en branle. Soit les syndicats, soit
l'opposition (Mme Pécresse, ancienne ministre, candidate au poste de M.Huchon,
pose
des questions, même si elle isolée parmi les siens), soit
d'autres institutions
(Les impôts peuvent parfois mécaniquement semer le trouble). La justice pourrait finir
par s'en soucier.
(Les impôts peuvent parfois mécaniquement semer le trouble). La justice pourrait finir
par s'en soucier.
M. Huchon doit montrer qu'il y a un capitaine dans le
bateau. L'information c'est bien, la
solidarité des collègues face
au vaste monde plein de danger, c'est mieux.
M. Huchon ne nie pas les faits. Il exige simplement
qu'ils soient occultés. Il ne
demandepas à M. Blat de reconnaître qu'il a menti.
Il veut simplement qu'il accepte le déni.
demandepas à M. Blat de reconnaître qu'il a menti.
Il veut simplement qu'il accepte le déni.
Or, ces faits sont judiciaires.
5)- Le caractère judiciaire des faits
Certes, il n'y a pas de plainte de la part de M. Blat.
Mais, d'une part des fautes pénales sont exposées
publiquement. Taper dans la caisse
pour augmenter son train de vie
personnel est pénal.
D'autre part, il y a déjà deux demandes d'ouvertures
d'enquêtes judiciaires.
En voici le tableau :
1- Mercredi 14 août 2012. Article
Canard Enchaîné.
Vendredi 17 août
2012. Lettre à M. le procureur de la République
Vendredi 17 août
2012. Lettre à M. le Président de la République
2- Mercredi 22 août 2012. Article
Canard Enchaîné.
Mardi 28 août 2012.
Lettre à M. le procureur de la République
3-
Mercredi 29 août 2012. Article Canard Enchaîné.(Annonce
du retrait des aveux de M. Blat)
Jeudi 30 août 2012.
Lettre à M. le procureur de la République
4- Mercredi 5 septembre 2012
Article du Canard Enchaîné du
Vendredi 7 septembre 2012. Lettre à M. le procureur de la République
Nous
voyons que la convocation de M. Blat est postérieure à la réception
de la demande par M. le procureur de la République. Le 17 août.
Elle est aussi postérieure au courrier reçu par M. le Président de
la République. Ces demandes ont par ailleurs été envoyées à
divers organismes. Certains auront informés qui de droit.
Il
n'est donc pas absurde de penser que la direction du Conseil Régional
est au courant qu'une action judiciaire est en cours, à partir du 17
août, en raison du numéro daté du 14 août du Canard Enchaîné.
Elle a donc pu convoquer M. Blat dès que son nom apparaît dans le numéro suivant du journal, le 22 août.
Il devient urgent d'interdire aux cadres supérieurs du Conseil de témoigner.
Cela
met en relief la volonté des salariés honnêtes de manifester leur
oppostion aux pratiques en vigueurs.
Dès que M. Blat est convoqué, le Canard Enchaîné qui suit l'affaire est informé de cette convocation et de ses motifs, l'article sort la semaine suivante, le 29 août.
Puis,
en guise de représailles et d'avertissement, il est indiqué au
Canard Enchaîné que M. Huchon se livre à des pratiques condamnées
par la jurisprudence. L'article paraît la semaine suivante, le 5
septembre.
Il
est caractéristique que ces articles se suivent de semaine en
semaine. C'est un vrai bras de fer au sein du Conseil Régional.
Cette séance
de rétractation forcée ne porte pas sur l'exposé par la direction
d'une invalidation des faits évoqués par M. Blat au motif de ce
qu'ils seraient faux, de quelque manière que ce soit.
Cette
question de la véracité des faits n'est évoquée ni par la
Direction, ni par M. le procureur de la République. On ne veut pas
en discuter, c'est tout.
Cela change
le statut de cette discussion.
6)- Le
statut de la discussion
La direction
ne fait pas valoir son point de vue. Elle veut simplement contraindre
M. Blat à renier le sien, parcequ'il n'est pas conforme à celui de
la Direction.
Or, le point
de vue de M. Blat n'est pas un point de vue civil. C'est un point de
vue judiciaire. Il a dénoncé des activités délinquantes
publiquement. Par conséquent, lors de la convocation de M. Blat, ces
faits appartiennent dors et déjà à l'action judiciaire. Par la
presse, par M. Salomone.
En demandant
à M. Blat de se mentir à soi-même, de se taire alors qu'il a
manifesté la volonté libre de vouloir dire publiquement les fautes
qu'il observe, la Direction du Conseil Régionale demande à M.Blat
de travestir les faits envers la justice, de lui mentir. Elle
empêche, par la contrainte, M. Blat de porter ses propos devant la
justice de quelque façon que ce soit.
La direction
du Conseil sait qu'une demande d'enquête préliminaire est déposée.
L'enquête le prouvera.
Ceci est
donc constitutif d'un délit de Subornation de témoin.
7)- Les
cadres supérieurs
Ce n'est pas
M. Salomone, ni la presse, extérieurs aux faits, qui citent à
comparaîtres les magistrats ayant établi une jurisprudence. cf.
art. 5 septembre. Ce sont les cadres supérieurs salariés honnêtes,
voire résistants.
D'une part,
la presse n'aurait pas pu le savoir sans eux.
D'autre part, Il est manifeste que cette information sur la voiture de M. Huchon est une représaille salariale à la ratonade du cadre salarié qui s'est affiché avec la presse dans la dénonciation du CRT, 2ème textes (28,08) occulté, et donc la confirmation de la criminalité du voyage à Londres, 1er texte (17,08), classé.
En occultant
la Subornation de témoin, on ignore délibérément les appels des
salariés du Conseil Régional et on prend parti pour les exactions
des dirigeants.
Ce coup de
force n'est pas une prise de parti dans un conflit qui opposerait M.
Salomone à M. Huchon.
Le conflit
oppose les cadres salariés honnêtes, dont nous ne connaissons que
le nom de M. Blat, à M. Huchon et consorts, dont les dirigeants des
groupes politiques et les cadres dirigeants qui leurs sont alliés
dans ces affaires.
Ces fautes
ne sont pas mises en lumière par des particuliers. Le courrier de M.
Salomone n'est que la transmission des informations transmises par
des tiers à la presse, à des fins politiques et judiciaires.
Qui sont
ils ?
Ce ne sont
pas des victimes. Ils ne sont en rien personnellement lésés
directement par les fautes commises par les dirigeants fautifs.
Ils ne sont
pas dans le cas de la députée présumée violée par M. Sarkozy.
Ce sont les
cadres supérieurs, les Directeurs généraux, du Conseil général
d'Ile de France.
Ces gens
sont les représentants du droit au Conseil Régional.
Le seul
salarié qui s'implique publiquement, parce-qu’il est un cadre
dirigeant, M. Blat, est :
Directeur général du comité régional de tourisme (CRT) d’Ile-de-
France, organisme public.
Il n'est pas
un victime. C'est un cadre dirigeant de l'Etat. Il est comptable de
l'exercice du droit dans l'administration qu'il dirige.
8)- La
disqualification des cadres supérieurs
Justifier la
Subornation de témoin revient non pas à renvoyer M. Blat à sa
misère personnelle, mais à le disqualifier professionnellement.
La
légalisation du népotisme est une intervention de fait dans la
composition juridique des pouvoirs publics, dans leur organisation
politique. Il est difficile de dire de couvrir cela par le souci du
respect scrupuleux de la séparation des pouvoirs.
M,
Blat n'est pas le seul à être disqualifier. M. le Directeur général
des services, celui qui a formulé les interdictions d'utilisation
des voitures du Conseil, l'est aussi. Ainsi que les réseaux qu'ils
incarnent. Tous ceux qui sont chargés de mettre en œuvres les
dispositifs administratifs démocratiques et ne supportent pas
l'usage criminel des formes légales.
Qu'on
ne dise pas qu'on ne connaît pas les préoccupations de ces cadres
dirigeants. M. Blat prend soin de dire à la presse :
- « Ne cherchez pas, j’ai fait le calcul »
Des calculs, ces messieurs-dames en ont fait bien d'autres. Il suffirait de les leur demander.
Cette disqualification s'étend à
toutes les autres séquences de leurs responsabilités.
Ainsi, M. le Directeur général
du CRT a été brutalisé pour avoir dit à la presse que :
-
«
Dans
47 % des cas, la présence des salariés (du comité de tourisme) est
en lien avec
des élus régionaux ou avec leur passé politique
».
Ce serait déclarer donc que les cadres salariés
dirigeants du Conseil Régional sont
incompétents pour juger du bon
usage du droit au Conseil Régional concernant:
- Des voitures,
- Des fonds publics
- De l'application des règles d'embauche.
9)- Le changement des perspectives judiciaires
Cette
question de compétence est capitale. Chacun pensera qu'un quidam n'a
pas la compétence pour juger ou préjuger de la culpabilité de
personnes si considérables.
Par contre,
si le parquet retient l'avis de M. le Directeur général des
services ou de M. le Directeur général du comité régional du
tourisme, le fameux CRT, il en va tout autrement.
La justice
peut encore évacuer une formule d'un Directeur général lorsqu’elle
n'est qu'une citation de journaliste. Elle pourrait être dite
évidement tronquée, déformée, retirée de son contexte. Par
exemple, le texte du 28 août, suite à l'article du 22 août.
Par contre, si le parquet retient le texte du 30 août consécutif à l'article du 29 août, il doit examiner la qualification de Subornation de témoin.
Dans ce cas,
il doit donner la parole à M. le Directeur général lui-même. De
là, il devra donner la parole à tous les cadres supérieurs
conceernés. Le débat change de dimension. Il ne devient plus
possible d'avoir recours à des moyens dilatoires et à des
contorsions morales socialement abjectes pour disqualifier la parole
citoyenne de M. Salomone.
PARTIE
2 : Un vrai
conflit judiciaire
10)- Objet
de l'étude : M. Huchon et consorts
C'est un
groupe de 4 textes expressément reliés à des articles de journaux.
a- Le
premier est du 17 août, pour l'article du 14 août.
b- Le second
est du 28 août pour l'article du 22 août.
c- Le
troisième et du 30 août pour l'article du 29 août.
d- Le
quatrième est du 7 septembre pour l'article du 5 septembre.
Ces quatre
textes ont des caractéristiques.
1- Ils sont
liés.
2- Ils nous
amènent à constater un défi lancé par les délinquants à la
République
3- Ils
dévoilent un test imposé à la République
11)- Les
textes et leurs liens
A la lecture
des courriers adressés à M. le procureur de la République, nous
constatons les liens qui suivent entre les différents textes :
1- Notre
courrier du mardi 28 août :
En Réf. :
Notre lettre du 17 août 2012
En Introduction :
- « Le
journal « Le Canard Enchaîné », du mercredi 22 août
2012, apporte un complément à la demande d’ouverture d’enquête
judiciaire que j’ai formulée auprès de vous le 17 août
dernier... » ;
Chapitre 1 :
« La
distribution de postes n’est pas forcément criminelle en soi. En
effet, c’est une des fonctions des élus que de recommander des
personnes.
Cette
action devient criminelle quand il est manifeste qu’elle accompagne
un accaparement des fonds publics à des fins particulières, fussent
elles collectives, ainsi qu’un détournement des objectifs
officiels de l’entité considérée. »
En
conclusion :
« La participation du CRT à
l’aventure de la délégation des JO n’est donc pas un hasard
. Ce
CRT qui avait peut être une fonction honnête au départ est devenu
l’un des moyens
d’inscrire la corruption dans le fonctionnement
ordinaire du Conseil Régional d’Ile
deFrance. »
deFrance. »
2- Article du 29 août 2012
:
« Les révélations du
« Canard » sur le comité régional de tourisme (CRT)
d’Ile-de-
France, devenu la machine à piston des élus de la Région, ont valu une séreuse avoinée
au directeur général de cet organisme public, Jean-Pierre Blat.
France, devenu la machine à piston des élus de la Région, ont valu une séreuse avoinée
au directeur général de cet organisme public, Jean-Pierre Blat.
Mais, ce n'est pas pour avoir embauché à tour de bras les enfants, conjoints, proches ou
amis de cœur des élus que ses chefs lui ont remonté les bretelles
Son tort : avoir avoué au Palmipède que,
« dans 47 % des cas, la présence des salariés
(du comité de tourisme) est en lien avec des
élus régionaux ou
avec leur passé politique ».
Depuis, Blat a été prié de revenir sur ses aveux ,,, »
Depuis, Blat a été prié de revenir sur ses aveux ,,, »
3- Notre courrier du 30 août 2012.
Il est
consécutif à l'article cité du 29 août.
A-
Introduction
«Objet :
Demande d’ouverture d’une enquête préliminaire (suite :3)
N. Réf. :
a- lettres
du17 et 28 août 2012
b- Le Canard
Enchaîné, le mercredi 29 août 2012. P.3.
« Les
grincements de la machine à piston ». Hervé Liffran et
Dominique Simonnot ».
B- Le
texte :
- 1er et
2ème paragraphe : Concerne le CRT et les textes 1 et 2.
- 3ème
paragraphe : Concerne le texte sur la faute présumée de M.
Sarkozy.
3- Article
du 5 septembre
« Des
élus d’autres collectivités locales qui avaient pratiqué ce
genre de sport ont d’ailleurs été persécutés par des juges mal
lunés.
Mais de là
à décourager Huchon de rouler en Saab sur les belles routes de
France… »
4- Notre
courrier du 7 septembre
A-
Introduction
- « N.
Réf. :
a- lettres
du17 et 28 août 2012
b- Le Canard
Enchaîné, le mercredi 29 août 2012. P.3.
« Les
grincements de la machine à piston ». Hervé Liffran et
Dominique Simonnot
c- Lettre du
30 août. »
B- texte
2ème
paragraphe:
« Si
ce journal insiste ainsi, en publiant un article chaque semaine sur
l’institutionnalisation de la corruption au Conseil régional d’Ile
de France, c’est qu’un certain nombre de cadres de la Région
Ile-de-France en ont assez d’assister impuissants, voire de
participer, à cette débauche de corruption visant à garantir
l’idéologie féodale d’élus et de fonctionnaires. »
3ème
paragraphe :
« Je
sollicite l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les
questions soulevées dans les lettres qui vous ont été adressées.
Soit les faits relatifs à M. Sarkozy, M. Bartolone, le Conseil
Régional d’île de France, le coup de téléphone très
certainement policier. »
Nous voyons
que les 4 textes se tiennent, s'enchevêtrent, se justifient l'un par
l'autre.
Il est
impossible de comprendre :
a- Le
premier texte sans connaître et étudier le second qui porte sur le
fonctionnement du CRT.
b- Le rôle
du CRT sans connaître les fractures qu'il creuse dans le Conseil
Régional.
c- La raison
d'être de ces collaborations de cadres salariés du Conseil avec la
presse sans connaître l'existence d'une opposition aux illégalités
commises.
Par ces
révélations, cette opposition rend public le combat qu'elle livre
en interne. Elle sait que ce faisant elle en appelle à la justice.
Il est
impossible de comprendre l'article du 5 septembre et la lettre du 7
septembre sans la répression citée dans l'article du 29 août et
communiqué à la justice par la lettre du 30 août. Les cadres
honnêtes ont rendu public un exemple de la criminalité personelle
du Président Huchon pour l'avertir que toute répression serait
suivie de révélations.
Ces textes
constituent un tout homogène et solidaire.
12)- Le
défi
Les délinquants présumés dont nous évoquons les faits auprès de la justice ne sont pas des délinquants d'occasion, de hasard, d'ignorance, de faiblesse. D'ailleurs, dans ces cas, ils auraient déjà été jugés.
1-
Ils savent ce qu'ils font
Aucun des
acteurs ne peut ignorer qu'il viole la loi.
a- Aucun
participant aux Agapes de Londres ne peut ignorer qu'il dépense plus
d'un smig par jour sans aucune contribution correspondante à
l'augmentation du tourisme en Ile de France.
b- M. Huchon
ne peut ignorer qu'il ne dispose pas légalement du véhicule
incriminé.
2- Ils
tiennent à la publicité des faits
Chacun des
acteurs tient absolument à ce que ces agressions contre la loi se
sachent. Ils ne
s'inquiètent nullement de la publicité de leurs actes.
3- Publicité
et peuple
Le critère
de partage entre la publicité admise et celle qui ne l'est pas, est
la distinction entre le monde des cadres et le monde du grand public.
L'accès au grand public est l'accès à la justice.
Les seuls risques qu'ils prennent en considération sont
les risques politiques. Ces derniers
signifient que l'information a débordé la cadre des réseaux de collègues pour atteindre le
public et, de la là, la justice.
signifient que l'information a débordé la cadre des réseaux de collègues pour atteindre le
public et, de la là, la justice.
4- Répression ciblée
Ils interviennent donc dès qu'ils pensent que le grand
public, les classes populaires,
pourraient en être informés au point d'en faire une affaire politique.
Alors, elle deviendrait politique et judiciaire.
pourraient en être informés au point d'en faire une affaire politique.
Alors, elle deviendrait politique et judiciaire.
M. Huchon n'agit que dans l'exacte mesure d'un possible débordement vers un débat public, donc judiciaire. Dans le cas d'un possible débordement public, ou judiciaire, il réprime.
M.
Sarkozy, M. Bartolone, Mme Guillaume, la presse, n'agissent pas
autrement. Tenons nous informés mais restons entre nous.
Tous
ces gens ne veulent à aucun prix, ni de l'intervention du public,
d'un débat politique, ni de l'intervention de la magistrature,
l'ouverture d'une enquête préliminaire.
Pour
cela, ils doivent disqualifier les faits. Ce n'est pas grave, c'est
drôle, leur gestion fait partie des qualités professionnels des
cadres, etc.
13)- Le test
Les
bénéfices, et donc les visées, de ces délinquances sont diverses.
a-
Le bénéfice concret.
-
Par la délinquance, ces gens ont accès à des activités que leurs
moyens financiers personnels ne leurs permettraient pas.
-
Par la délinquance, ils peuvent se livrer à des activités qui ne
sont plus permises aux gens comme il faut. Pour un particulier,
violer une personne impunément est devenu très difficile de nos
jours. C'est un privilège de pouvoir le faire. Un must.
b- La
transformation du droit
Il est
manifeste que ces cadres veulent faire acter par la pratique publique
du droit que leurs coups de forces criminels participent à la
constitution d'une jurisprudence réservée aux cadres, à certains
réseaux. Elle serait créatrice de droit.
Tant que ça
reste entre gens du même monde, ces actes servent au contraire à
former progressivement une sorte de code civil parallèle. Tel le
Code des « frères » qu'invoque M. Bartolone.
c- Tester la
République.
Comme
d'autres groupes aujourd'hui, ces cadres, et les réseaux qu'ils
représentent, veulent voir jusqu'ou ils peuvent aller trop loin à
l'instant T.
Si l'Etat
dit non, ils reculeront et remettront ça à plus tard.
Si l'Etat
laisse faire, ils iront plus loin, toujours plus loin.
L'objectif
de référence est l'installation d'un droit différencialiste que
j'appelle féodal, qu'on peut appeler autrement.
d- La
banalisation du différencialisme
Terra Nova, association de hauts fonctionnaires, dont
des magistrats, revendique la
création d'une multiplication des identités nationales créatrices de droit administratifs
distincts
création d'une multiplication des identités nationales créatrices de droit administratifs
distincts
.
Emission de M. Taddéi, « Ce soir ou jamais »,
FR3, mardi 6 novembre :
- M. Guy Sorman, polytechnicien, déclare que le mariage
civile est un « bout de papier ».
Par conséquent, il
peut absorber le mariage homosexuel. Le vrai mariage étant
religieux
. Celui-là est juste hétérosexuel. Il ouvre ainsi la voie
à une pluralité de formes légales de
mariages.
- Houria Bouteldja, Présidente de l'association « Les indigènes de la République »,
déclare que la France est
morcellée en de multiples territoires régis par des principes
de droit différents.
Les « quartiers » notament n'ont pas à reconnaître la loi dite« française » concernant les
dispositions au sujet des homosexuels.
Dans ce cas, le droit distinct existe déjà, c'est la Charia.
de droit différents.
Les « quartiers » notament n'ont pas à reconnaître la loi dite« française » concernant les
dispositions au sujet des homosexuels.
Dans ce cas, le droit distinct existe déjà, c'est la Charia.
Nous sommes là dans un mouvement politique public très
diversifié dont le point d'unité
est la mise en cause de la continuité de l'Etat et de l'indivisibilité des français.
est la mise en cause de la continuité de l'Etat et de l'indivisibilité des français.
Ce que les délinquants titrés dont les faits évoqués
demandent n'est pas du tout une
réclamation isolé.
14)-
L'action publique
A- Les faits
Personne ne conteste la véracité des faits allégués.
En obligeant
par la menace un Directeur général à revenir sur ses déclarations,
la direction du Conseil Régional concernée se rend coupable de
Subornation de témoin et à tout le moins de l'organisation
concertée d'un obstacle à l'information de la justice par la
falsification organisée des faits au moyen de la répression des
témoins, celui ci et tous ceux que cette répression impressionne.
Cette
manœuvre est illégale et rendue publique par l'article de presse.
Les
dirigeants du Conseil reconnaissent la portée pénale des faits en
organisant une Subornation de témoin.
B- La partie
civile
Ce
n'est pas un quidam qui s'adresse à la justice. Ce sont les cadres
dirigeants salariés
du Conseil régional.
Le
débat ayant été porté devant le public par des membres du
Conseil, ne pas donner suite aux demandes d'enquêtes de M. Salomone
revient à soutenir un camp contre l'autre au sein du Conseil
régional. En l'espèce, le camp des voyous contre celui des honnêtes
gens.
En effet,
quoi qu'il en soit, le fait de s'enrichir personnellement par ses
fonctions électives ou administratives est juridiquement illégal et
moralement crapuleux.
Ne pas
instruire ce délit, rendu public par les intéressés, revient à
mettre en œuvre ces dispositfs juridiques religieux qui déclarent
d'une main que la femme est l'égale de l'homme et de l'autre
édictent un article du code pénal disant que si une femme a été
battue par son mari «avec de bonnes
intentions» aucun dommages et intérêts ne
peut être demandé.
C- Le
parquet
M. le
procureur de la République ne peut dire qu'il ignore ce délit. Il
est exposé publiquent. Il est porté à son attention, par les
salariés du Conseil par le truchement du journal et par l'action
citoyenne de M. Salomone.
En
l'ignorant :
1- Il
n'userait pas de son pouvoir discrétionnaire d'appréciation de
l'opportunité des poursuites.
2- Il
abuserait de son pouvoir pour :
a-
Disqualifier les cadres dirigeants du Conseil qui ont porté les
corruptions du Conseil devant la presse pour que la justice en ait
connaissance.
b- Apporter
aux dirigeants corrompus la certitude qu'ils sont maîtres chez eux
et qu'ils disposent de la parole, et donc de la personne, des
salariés ainsi qu'ils l'entendent. Hors des règles du droit public.
Il ne serait
pas un juge serein. Il ne constaterait pas une innocence outragée
comme le prétend le juge Salas. Il prendrait parti de façon
manoeuvrière, rusée, astucieuse.
M. le
procureur de la République donnerait corps à la revendication
politique principale des délinquants présumés dont les actes sont
portés à son attention.
Ceux-ci
revendiquent justement l'exercice d'un droit inégal entre les
citoyens. Un droit pour les cadres. Un droit pour les sans grades. La
corruption des cadres conduit à la tiersmondisation de la France.
15)- Conclusion
Je demande l'ouverture d'une enquête préliminaire pour
cette Subornation de témoin.
Marc
SALOMONE
PS :
Ci-joints pour rappel :
1- L'article
du 14 août.
2-
L'article du 22 août.
3- L'article
du 29 août.
4- Larticle
du 5 septembre.
Le
parquet dispose de tous les textes qui les accompagnent.
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