Paris, le
vendredi 1er mars 2013
Monsieur le
Président de la République
Aux bons soins de
Monsieur BESNARD
Chef du Cabinet
Vos réf. :
PDR/SCP/CDO/AES/A005882
Objet :
a- Lettre à
M. le procureur de la République du 12 novembre 2012
b-
Convocation à la police du 06,03,13
Copie à Mme
la Garde des Sceaux.
Monsieur le
Président,
Je viens de
recevoir, de la police du 20° ardt., UPQ Charonne, une « Convocation
à la demande du Gardien de la Paix Michineau. »
Le mercredi
6 mars 2013, à 12h, je serai entendu sur la lettre du 12 novembre
2012 adressée à M. le procureur de la République.
Concernant
les faits allégués au sujet de M. Sarkozy, cette lettre vise à
relier la demande d'ouverture d'une enquête judiciaire à la
jurisprudence, de fait ou de droit, dont j'ai connaissance.
Comme il est
indiqué sur cette lettre du 12 novembre, les deux lettres fondant
cette demande datent du 19 juillet 2012 et du 27 juillet 2012.
Je ne
comprend pas pourquoi M. le procureur de la République veut me faire
entendre sur un texte annexe qui ne fait que commenter le travail qui
produit la demande et ne l'expose pas vraiment. Ce serait si simple
de faire acter mes courriers de juillet pour qu'ensuite les
magistrats puissent statuer souverainement.
Cela me
rappelle pourquoi je n'ai pas confiance en ces gens et le bienfondé
de mon insistance.
J'ai
toujours respecté les procédures et les décisions légales, mais,
si je laissais ce travail aux magistrats seuls, au motif de la
confiance, nous n'aurions pas une décision de droit mais une chape
de plomb.
J'ai le
sentiment que ce qui gêne les magistrats c'est d'abord l'idée que
les français ordinaires puissent dire qu'il leur a été bénéfique
de s'adresser à la justice.
J'ai
l'expérience de cette haine et de ce mépris dont le choc ressenti
transparaît parfois dans mes courriers.
a- J'ai été
torturé pour me faire retirer mes plaintes pour viol et agressions
en bande organisée contre des handicapés mentaux et personnes
vulnérables. Je n'ai jamais pu rencontrer un magistrat pour discuter
des faits. Toute la hiérarchie a été solidaire, jusque dans la
forfaiture, pour organiser l'obstruction.
b- Il y a
deux ans, j'ai été convoqué au même commissariat pour ma plainte
pour faux en écritures publiques contre une Présidente et un Avocat
général de la Cour de Cassation. Je n'ai été reçu que pour me
signifier que je suis une merde et que mon action est « sans
importance ».
c- J'ai vu
le parquet, la police, l'huissier, se liguer contre des malades
mentaux pour leur interdire de toucher les dommages et intérêts
décidés par le tribunal.
d- Pour
obtenir la justice en faisant cesser ces conflits de procédures,
j'ai fait des propositions pour que ces justiciables comme les autres
puissent être indemnisés sans que ça ne coûte rien à l’État et
même que ça lui rapporte. Aucune réponse.
J'ai tout
essayé, tout subi, rien n'y a fait. Ce qui importe aux magistrats,
c'est de nous montrer que nous ne sommes rien.
Je pense que
cette convocation est une ruse de même ordre. Si la convocation
avait été honnête, M. le procureur de la République m'aurait fait
entendre sur les courriers fondateurs de juillet.
Si je revis
ce que j'ai vécu concernant les séances de tortures et de faux,
j'envoie le dossier à la Cour européenne des droits de l'homme et
au Conseil de l'Europe ; comme n'importe quel citoyen européen
de Biolorussie.
Je vous prie
d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de
mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
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