Paris,
le lundi 21 mars 2016
Procureur
de la République
Copie
à :
Président
de la République
Premier
Ministre
Ministre
de la Justice
Présidents
du Parlement
Premier
Président de la Cour de Cassation
Présidente
de la Cour d’Appel
Procureure
générale
Président
du TGI
Directeur
de la police judiciaire
Bâtonnier,
M°
Joxe
Syndicat
de la magistrature
Union
syndical des magistrats
Syndicat
des Commissaires de police
Simonnot,
journaliste
Cour
européenne des droits de l’homme (CEDH)
Mme
l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique
Monsieur
le procureur de la République,
1)- Les faits nouveaux
Le site « Les décodeurs du Monde.fr » nous apprend que :
« Sur demande de la maire de Paris Anne Hidalgo, le Conseil de Paris a approuvé, lundi 13 avril, la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024. La maire de la capitale leur proposait d'« engager pleinement et avec responsabilité Paris » vers un acte de candidature officiel, d'ici au 15 septembre. »
a-
Le coût global prévu de ces Jeux olympiques (JO) est de six milliards d’euros,
dont trois milliards pour la puissance publique française. Le coût exclusif des
JO serait de un milliard. L’inscription au concours coûte 60 millions d’euros.
b-
Ces coûts sont à multiplier entre deux et quatre fois selon les statistiques
des JO précédents.
c-
Même si l’Etat finance en partie, c’est Paris qui invite et qui devra engager
ses finances pour la réussite des JO.
2)-
Les faits conjoints
1-
La spoliation
Sous
l’autorité du Maire Delanoë, depuis 2001, la ville de Paris semble spolier la
totalité des handicapés de leur budget pour le détourner semble-t’il vers le
financement de constructions injustifiables aux yeux des autres bénéficiaires
de budgets municipaux.
Les
handicapés ont eu des structures d’accueils et le budget a été stoppé.
« Après des années d'efforts; de promesses, la
Ville de Paris, qui développe une politique solidaire dans le domaine du
handicap, a brusquement arrêté le projet. Pénurie de moyens, les handicapés ne
sont pas un lobby intéressant en temps de crises... Plus étonnant, le conseil
du maire : «
Allez voir chez les religieux! » Une faillite de plus de la République? »
Le
Monde, Julia Kristeva / propos recueillis par Josyane
Savigneau, Samedi
30 avril 2011, « L’humanisme ne sait pas accompagner la mortalité ».
2-
La continuation
Je
sais d’expérience que cette spoliation, au moins de fait, continue. Il n’y a
plus rien à Paris pour les handicapés.
Mme
Emeyé sur Canal+ :
« En
tout cas où j'habite à paris. Il n'y a pas de place. Je dirais même il n'y a
pas d'institut. Donc je savais que je ne pouvais pas le laisser là. Étant à
paris je n'ai pas droit à un institut ailleurs en France
Parceque
je suis domicilié à paris. C'est une histoire de département. «
C’est
tout aussi valable pour les enfants de pauvres que de cadres.
3-
L’action judiciaire
Le
20 janvier 2014, j’ai interpellé M. le procureur de la République sur la
possibilité, voire la probabilité très forte, la présomption, que cet arrêt du
budget soit un détournement de fonds publics au profit de ce que M. Delanoë, Maire
de Paris, appelle « les religieux ».
M.
le procureur de la République a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire. Le
21 janvier 2015, j’ai été interrogé à cette fin par la Direction de la police
judiciaire (DPJ).
4-
Le compagnonnage d’Etat
Agissant
de concert avec M. le procureur de la République, la DPJ paralyse manifestement
l’enquête sur les possibles détournements de fonds publics évoqués par M.
Salomone. Elle donne ainsi du crédit au soupçon.
Il
est permis de penser que :
a-
si un ouvrier disait des sottises, les bacs+5 de l’Etat se feraient un plaisir
de lui asséner les faits.
b-
si l’enquête avait lieu les protagonistes n’arboreraient pas cet air suffisant à
la télévision.
Ce
qu’on nomme « le terrorisme » accentue la subordination des cadres
français à l’idéologie dite de la Raison du plus fort.
3)-
L’analyse
On
ne peut comprendre le déroulement de ces deux séries de faits sans prendre en
compte qu’on a affaire à deux catégories de populations différentes.
1-
L’une nomme l’autre et cette autre reçoit son nom de la première comme un ordre
de se taire.
2-
Les dirigeants se nomment eux-mêmes : Catégories socioprofessionnelles
supérieures, dite CSP+.
Ils
disposent de la parole et du silence publics.
3-
Par les mêmes ; les handicapés, les ouvriers, les pauvres, les femmes
violées, sont nommés : Catégories socioprofessionnelles inférieures, dite CSP-.
Ils
sont socialement assignés au silence.
Pour
les CSP+, il va de soi que les questions judiciaires posées par la spoliation
de populations composées de CSP- ne peuvent pas constituer un obstacle à la
tenue des JO à Paris.
En
effet, ces JO sont un divertissement pour les populations composées de CSP+
dont les CSP- pourront profiter par la bande :
a-
les CSP- n’auront certes pas accès aux stades, au JO eux-mêmes, entre autre,
pour cause de prix des billets ;
b-
mais, ils auront le droit, et même le devoir, sinon l’obligation, de regarder
la télévision et ils sont déjà requis pour aller faire le nombre sur les
Champs-Elysées.
C’est
ce que les CSP+ appellent un événement national ou « faire société ».
7)-
La population multifonctions
Ce
chevauchement de l’exigence de divertissement des CSP+ et de leur spoliation
des handicapés est rendu possible par deux manipulations idéologiques :
1-
Pour les équipes dirigeantes françaises, y compris judiciaires, les handicapés sont
un lieu de négociations des rapports de forces publics.
a-
La criminalisation des handicapés mentaux et de la folie permettent aux
personnels d’Etat de négocier la place sociale des réseaux criminels, de voir
venir.
b-
Les agents de l’Etat espèrent ainsi contrôler le développement de l’usage de la
criminalité de droit commun comme instrument d’installation sociale.
c-
C’est pourquoi 30% des détenus sont des handicapés mentaux, des fous, à leur entrée.
d-
Le dit « Terrorisme » autant que les reportages ou les procès
indiquent que les agents de l’Etat sont en train de perdre la direction
exclusive de l’ordre public.
2-
La formule magique
a-
Les handicapés peuvent être éliminés par le silence des réseaux de cadres. Il
suffit de ne pas en parler et ils n’existent plus. Comme tous les CSP-, ils
n’existent que par le bavardage des réseaux de cadres.
b-
Exemple : lors du premier viol que j’ai subi, un jeune avocat plein
d’avenir m’a dit, dans son bureau : « Ce dont on ne parle pas n’existe
pas. Nous n’allons plus parler de ce viol et il n’existera plus. »
8)-
La complication
Je
ne partage pas la naïveté féodale des promoteurs de l’inscription de Paris au
concours de l’attribution des JO.
Je
pense au contraire que la spoliation budgétaire présumée de la totalité des
handicapés de Paris complique le droit à la candidature de la Ville de Paris.
Ceci
est indépendant des opinions diverses des uns et des autres concernant le fait
des « Jeux olympiques » eux-mêmes dont il n’est pas question ici.
Comment
une Ville peut-elle être candidate à l’exposition mondiale de ses qualités
prestigieuses alors qu’en même temps elle additionne des fautes pénales
présumées majeures :
1-
La forfaiture budgétaire présumée qui met en cause ses capacités d’honnêteté
dans la gestion d’un budget ;
2-
L’accompagnement par ce détournement de fonds publics présumé de la spoliation dans
sa totalité d’une population choisie par ses qualités particulières de
vulnérabilités ;
3-
La détermination d’une population parmi les plus faibles de la société comme
lieu de manœuvres des conflits politiques et sociaux ;
4-
L’inaptitude présumée de cette municipalité, de ses élus comme de ses chefs
d’administrations, à trouver en elle les capacités d’un contrôle démocratique,
contradictoire, de son budget.
La
justice américaine semble ne s’occuper que de la FIFA. Les cadres français se
pensent donc à l’abri de tout regard d’autorité ; à l’exemple de M.
Platini.
9)-
La chasse d’eau
Les
Jeux olympiques vont jouer à l’égard des handicapés, comme des députées
violées, leur rôle politique de chasse-d’eau.
La
Marie de Paris va pouvoir montrer à la fois ses talents exceptionnels et
l’honnêteté de sa gestion quotidienne.
a-
Les handicapés sportifs vont se retrouver au centre des financements et des
attentions du Comité olympique.
b-
La spoliation des handicapés de Paris sera noyée dans le courage, l’honneur,
les records, des Handi-sportifs et les financements des accès aux lieux
sportifs.
La
Ville va ainsi réitérer l’exploit du propriétaire du PSG :
1-
Au Qatar, celui-ci est aussi propriétaire de trois français esclaves ;
2-
A Paris, les CSP+ lui assurent de livrer toutes les prestations de son équipe à
guichets fermés.
C’est
sans doute ce que les CSP+ appellent une « communauté de destin ».
10)-
Conclusion
Je
ne demande pas un arrangement. L’Institut départemental du Handicap qui
illégalement n’existe pas à Paris n’est pas une Maison de tolérance.
Je
veux une concertation sous l’égide de la justice pour examiner les usages de la
criminalité par ces cadres publics dans l’exercice de leurs fonctions, la
correction et la réparation des tords causés, la fin de l’exclusion des
handicapés.
Encore
faut-il considérer :
1-
Qu’un CSP- est un « interlocuteur valable », selon la formule
consacrée ;
2-
Que les détournements de fonds publics pour le viol et la prostitution d’une
députée et par la spoliation de la totalité des handicapés de paris, sont des
fautes.
Apparemment,
ce n’est pas l’évidence qui fédère les réseaux de cadres. Boire du champagne sur
les Champs Elysées semble plus à leur portée.
Je
vous prie d’agréer, M. le procureur de la République, l’assurance de mes
salutations distinguées,
Marc SALOMONE
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