jeudi, octobre 31, 2019

31.10.19, contribution 36, terrorisme légalité corse islam droit rupture continuité liberté censure

blog : madic50.blogspot.com / Livre : Les Deux formes, éd. Amazon

Paris, le jeudi 31 octobre 2019

CONTRIBUTION (36) AU DEBAT NATIONAL VOULU PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE EN 2019.

REFLEXION SUR L'INSCRIPTION DU TERRORISME, ISLAMISTE OU CORSE, DANS UNE FONCTION LEGALE, SUR L'ORGANISATION D'UNE RUPTURE DE CONTINUITE DANS LE DROIT FRANCAIS, SUR LES DEUX DIRECTIONS DE LA VIGILANCE, SUR LA PRIMAUTE DE LA LIBERTE SUR LA CENSURE.

(Suite de la contribution 23 octobre 2019 relative à la mise en opposition de la vigilance et de la liberté ; cf. : madic50.blogspot.com)

DE LA POSITIVITE DU TERRORISME

1)- Préambule
Le massacre du 2 octobre 2019, à la préfecture de police de Paris, donne l'impression d'une mécanique sans effets qui reproduirait à l'infini la folie des tueurs et la traque policière.

Ce n'est pas exact.

Cette terreur produit des effets sur la définition, l'organisation, l'exercice, des Pouvoirs publics. En ce sens elle est une véritable politique et la mouvance islamiste un vrai parti politique.

1- Par la crainte qu'elle impose à la population et aux cadres administratifs, la disqualification qu'elle apporte de l’État ; cette terreur est d'abord un lieu de négociations entre d'une part, le parti islamiste et les masses qu'il influence, et d’autre part, certains réseaux dirigeants de cadres français.
2- La terreur islamiste n'est pas la seule qui modifie les Pouvoirs publics. La terreur dite indépendantiste en Corse obtient les mêmes résultats par des moyens similaires.

C'est à l'évocation de la qualité transactionnelle de ces terreurs, qu'est consacrée cette réflexion.

2)- le but
Le 2 octobre 2019, lors du massacre de la Préfecture, le criminel musulman meurt volontairement au combat.

Il n'avait pas d'autre but que de faire valoir la présence légale, violente ou non, des militants de l'islam dans les organes du Pouvoir exécutif et par là-même d'inscrire l'activité terroriste islamiste, dont la sienne, dans les mailles de la légalité.

3)- Le délai d'attente
Lors des précédents attentats, en 1995, il a fallu attendre pour que cette inscription du terrorisme et de l'action factieuse dans la légalité soit d'une part soutenue publiquement par les universitaires et les médias et d'autre part produise ses effets positifs pour le communautarisme et ses correspondants parmi les dirigeants français d'autre part.

1- En 2015, le vendredi 13 novembre, 130 personnes sont massacrées au Bataclan, à Paris. Les conséquences positives des massacres pour le parti musulman furent alors discrètes.

Par exemple :
a- Les laudateurs de la terreur furent vilipendés.
b- Les universitaires qui ont soutenu le massacre de Charlie-Hebdo en arguant du racisme proclamé des français, du colonialisme, de l'impérialisme, ont été contrés.
c- Sur le terrain, discrètement, il en allait autrement.
Ainsi, le jeudi 20 novembre 2015, huit jours après le carnage, à l'hôpital Saint-Joseph, à Paris, un médecin spécialiste recevait en consultation en compagnie d'une étudiante en burqa. Ce qu'il ne faisait pas auparavant. La Direction et la justice ont laissé faire.

2- En 2019, par contre, le massacre de la préfecture est immédiatement théorisé par l'universitaire Eric Fassin.

En commentaire de ce carnage, lors de l'émission 28mn, sur Arte, il dit : « La ségrégation provoque le communautarisme. Le terrorisme est une réponse folle à la question réelle du martyr des musulmans. »
a- L'usage du terme « martyr » est une implication des concepts religieux dans le débat public. En l'espèce, ce terme se réfère aux idéologies religieuses juive et musulmane.
b- Ces concepts religieux sont à la fois politiques et administratifs.
c- C'est de la part de ce chercheur une invitation faite à l'alliance politique de ces deux partis religieux.
d- Par ailleurs, les catégories de l'islam, des musulmans, des migrants, de l'islamisme, du gangstérisme, de la terreur locale, celle des cités, du militantisme musulmans, etc., sont implicitement placées dans un espace idéologique uniforme par cette déclaration.



4)- Les deux piliers de l'emprise religieuse
Ce massacre a entraîné une discussion sur le voile islamique durant les sorties scolaires.

Il en est ainsi car le voile religieux est avec la circoncision l'un des deux piliers de la continuité et de l'expansion de l'emprise religieuse.

5)- La circoncision
Elle organise le séparatisme des hommes avec le reste de l'humanité.
a- Il n'est pas permis d'en discuter puisque cette pratique administrative concerne les hommes et donc les dominants.
b- A contrario, l'excision est exactement le même travail de charcutage du vagin des enfants que la Circoncision qui charcute le pénis des enfants.
c- Elle est discutée et criminalisée parcequ'elle concerne les femmes.
d- Celles-ci étant considérées comme inférieures, les modalités de cette infériorité peuvent être discutées.
e- Ce sont deux pratiques également pédocriminelles.

Le 7 mai 2012, un Tribunal de Cologne en Allemagne a assimilé « l'ablation du prépuce à une blessure passible de poursuites » et affirmé que « le droit de l'enfant à son intégrité physique primait sur celui de pratiquer une circoncision effectuée pour des raisons religieuses ».

Cette décision a immédiatement provoqué un affrontement entre deux camps :
1- Les religions concernées et ceux qui soutiennent la forme concordataire de l’État allemand.
a- Les musulmans déclarent : « Au-delà de la démarche religieuse, c'est un acte qui scelle l'appartenance à la collectivité »
b- Les juifs déclarent : « Je ne vois pas comment des juifs pourraient continuer à vivre dans un pays tenant pour illégal un acte constitutif de leur vie spirituelle. Ce conflit est impossible à résoudre, sauf à quitter l'Allemagne », dit le conservateur Michel Friedman, avocat et éditorialiste, ancien président du Congrès juif européen.
c- Le 19 juillet, des élus nationaux ont demandé que (dès cet automne 2012) le gouvernement leur soumette un texte de loi donnant un cadre légal à la circoncision non médicale.
d- « Il faut dire aux juifs et aux musulmans que leur liberté de croyance est garantie en Allemagne ». résume le "responsable religion" des Verts, Josef Philip Winkler, inquiet, comme beaucoup d'autres, des associations inéluctables avec le passé allemand.

Dans toute l'Europe, notamment en France, la décision du Tribunal allemand fut qualifiée comme étant une attaque pire qu'Auschwitz.

Cela indique que les cadres religieux n'attachent aucun sérieux scientifique à l'évocation des faits historiques.

2- La société civile
En soutien à la décision de justice de criminalisation de cette pratique pédocriminelle, la presse évoque « de nombreuses associations de défense des droits des enfants, soutenues par la fédération des pédiatres et le syndicat de la police ».
a- Il est clair qu'il ne peut y avoir d'évolution démocratique de cette logique communautaire tant que ses membres y sont parqués à leur naissance.
b- Il ne peut non plus y avoir de respect général de l'enfant tant qu'il est possible de charcuter le sexe de certains d'entre eux pour en faire les esclaves d'une doctrine quelconque.
c- Les Hommes sont ainsi parqués dans un espace de domination, notamment sur les Femmes. Sans qu'on s'en aperçoive, par capillarité, cette pratique soutient tout le système de domination masculine sur les femmes.

6)- Le voile religieux

A- Note
1- Le voilement organise la subordination de principe de la femme pour l'homme.
a- Qu'il se porte sur la tête, la poitrine, les fesses, les mains, les yeux, etc. : la seule fonction du voile religieux est d'affirmer publiquement que les femmes sont congénitalement des sexes sur pattes, des salopes.
a- Elles sont par elles-mêmes des lieux de pêchés et de tentations.
b- Dans le même mouvement, les hommes apparaissent comme porteurs d’une virilité non maîtrisable.
c- Elles sont à ce titre responsables de l’excitation des hommes et coupables des viols auxquels elles conduisent ces hommes.
d- Cette culpabilité des femmes, au titre de tentatrices naturelles, par définition, se traduit en droit dans tous les pays de dictature musulmane.
e- Elle entraîne des violences physiques civiles dans tout l'espace culturel musulman. f- Par exemple durant la guerre de Yougoslavie en 1990 les femmes musulmanes violées étaient répudiées ou tuées par leurs maris enfin débarrassés de l'athéisme communiste et de l'obligation de respect des femmes qu'il imposait.

2- L'administration religieuse
a- La pudeur
Les termes religieux utilisés pour qualifier le voile sont la « pudeur » et la « décence ».
Ils apparaissent comme n'étant pas à proprement religieux.
Il en va ainsi car le voilement des femmes est une fonction administrative de la religion et non une fonction spirituelle.

Cette confusion avec leurs homonymes laïques permet aux religieux d'imposer aux termes laïques l'évidence d'un sens religieux.
Mais cette fonction administrative civile est bien définie par la religion et elle lui est assujettie.
b- Le rappel à l'ordre
Ce voile s'impose donc à toutes les femmes. Les dites musulmanes sont simplement des femmes qui ont la chance de le savoir.
Elles portent ce voile pour affirmer la condition de la femme, en avertir le public, et obliger le public et ses représentants légaux à s'y conformer.

B- La réponse des cadres français

1- les partis
Mis à part les élus du Parti républicain qui n'iront jamais au delà d'une querelle opportune et publicitaire ; tous les intervenants de l'appareil d'Etat, à commencer par le rapporteur général de l'Observatoire de la laïcité, ont profité de l'occasion pour continuer le travail entrepris depuis plusieurs décennies par les gouvernements et les magistrats de marginalisation de la laïcité.

2- Le cadre du débat
Désormais, le port du voile religieux dans les activités scolaires est défendu par le chantage au changement de la loi 1905.

La liberté religieuse qui n'est pas instaurée par la loi 1905 et que celle-ci se contente de rappeler devient prioritaire dans l'examen de cette loi face à la séparation des religions et de l’État qui est son objet propre, son invention.

Il est considéré comme acté que cette loi ne concernait que le catholicisme alors qu'elle concernait toutes les religions ; y compris l'islam et le judaïsme.
a- En 1910, pour des raisons d’assujettissement esclavagiste des masses colonisées, le parti colonial a obtenu une dispense d'application pour l'islam.
b- Il est opportun de rappeler que la continuité de l’assujettissement des anciennes masses colonisées à l'islam est le fait du colonialisme. L'évidence de la foi est coloniale.

7)- Les conflits dans le pouvoir

1- Les deux politiques administratives
Ce double travail de séparation des hommes et d’assujettissement des femmes produit politiquement un combat continu pour imposer un ordre administratif correspondant et contraire aux principes de liberté et d'égalité créés par l'Europe.


L'enjeu de la pratique continuelle des « guet-apens » de policiers par des voyous est d'obtenir, dans l'exercice de l'ordre public dans les dits « quartiers ». la reconnaissance d'une distinction d'ordre diplomatique entre les représentants du droit français et les masses assujetties à l'islam dotées de représentants particuliers.

Les policiers sont en faute parcequ'ils ne respecte pas cette distance diplomatique.

Il se bâtit une rupture dans le droit français entre les populations qui relèvent du droit ordinaire et celles qui relèvent d'une pratique diplomatique du même droit.

2- Les deux langages
Cette subversion politique s'organise à partir de questionnements religieux, c'est à dire administratifs, tels le « martyr » utilisé par l'universitaire Fassin, alors que les français, et au-delà les européens, ne perçoivent le débat public qu'en termes politiques et juridiques qui renvoient aux affrontement de la société civile.

Cela explique le laborieux travail de traduction du religieux vers le laïque auquel se livrent les autorités pour faire croire qu'il y a un dialogue homogène.

3)- Le lieu de confrontation
Le point de rencontre de ces deux politiques d'organisation de la société est précisément le Pouvoir.

D'où les confrontations permanentes, multiformes, inextricables.

8)- L’accommodement
Pour des raisons qui ne relèvent pas de cette réflexion, il semble que les autorités des Etats européens aient choisi la solution du partage du pouvoir ; de l’accommodement.

C'est ce principe d’accommodement et donc de rupture de la continuité de l’État que les magistrats mettent en œuvre, le 25 octobre 2019, lors du Guet-apens, à la Cité du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie.

Désormais, les émeutiers de confession musulmane ont des prérogatives juridiques égales à celles des policiers.

Suite au guet-apens du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, le parquet annonce concomitamment, dans la même qualité juridique :
1- Que l’IGPN est saisie et que les investigations de celle-ci vont porter sur les conditions d’usage des armes de défense des policiers.
2- Qu'il ouvre une enquête des chefs de violences en réunion avec guet-apens et arme ainsi que participation à un groupement formé en vue de la commission de violences et outrages sur personne dépositaire de l’autorité publique.
3- Les médias annoncent d'abord la saisie de l'IGPN au profit des émeutiers et ensuite l'enquête pour violences contre les policiers.
a- Lorsqu'un émeutier est blessé, il réclame la même protection médico-légale que les policiers et son cas est également présenté en priorité par les médias.
b- Peu après la fin des heurts, deux individus se sont présentés au centre hospitalier François Quesnay, affirmant avoir été blessés par des tirs de LBD. L’un était touché à un œil, un second au niveau des testicules.
c- Un policier de la BST (Brigade spécialisée de terrain) a été blessé par un tir de mortier.

4- C'est la convocation de l'IGPN et donc l'examen d'une faute possible des représentants des Pouvoirs publics qui est la priorité de ces deux initiatives et qui leur donne leur sens public.

9)- La norme
Cette émergence d'une rupture territoriale puis universelle de la continuité de l’État devient une norme juridique.
1- Dans un premier temps, c'est le pouvoir légal qui détient la définition de la légalité. C'est également lui qui organise volontairement la rupture de la continuité de l’État au profit de deux fonctionnements distincts du droit. Il pense pouvoir les gérer.
2- Dans un second temps, il devient possible que l'unité des deux pratiques soit gérée par ceux-là même auxquels les premiers auront reconnu un accès à la légalité.

Le public sait désormais qu'il n'est pas possible pour les forces de l'ordre de combattre les voyous en toutes circonstances du fait que ceux-ci agissent déjà dans les mailles de la légalité.

10- L'avant-garde Corse
La maffia est l'action des voyous privés sur le terrain de l'administration publique.

En Corse, on en est déjà à la seconde étape, celle où ce sont les maffieux qui organisent la cohabitation des deux pratiques juridiques.

Cette capacité des maffieux à prendre la direction de la politique administrative de la Corse vient d'être dénoncée par un groupement de citoyens honnêtes dans l'appel du 26 septembre 2019.

Ils prennent « l'initiative d'inviter la population à une prise de conscience des menaces qui compromettent gravement les intérêts collectifs de notre société et singulièrement, ceux de notre jeunesse ».

10)- Les incertitudes du droit
Cette discontinuité se traduit par une incertitude du droit.
Que ce soit en Corse ou dans les cités, les magistrats et les médias expliquent au public qu'il est impossible de vaincre les maffieux parce que le droit est avec eux.
1- Il ne s'agit plus de cas ponctuels mais de la jurisprudence.
2- Le seul argument présenté publiquement pour justifier l'inclusion dans le droit d'une rupture juridique est la peur des capacités des populations se reconnaissant dans les factieux à semer des troubles extraordinaires à l'ordre public.
Des cadres musulmans nationaux ont déjà menacé publiquement de la Guerre civile.

Agir en fonction de la peur qu'inspire des masses particulières, c'est déjà négocier.

En l'espèce, la discussion vise à accommoder la laïcité avec la charia, la Démocratie avec le fascisme, la Liberté avec la subversion esclavagiste.

11)- La tendance
La puissance de l'entreprise de subversion de la République se marque d'une part par l’institutionnalisation de la censure et de la répression judiciaire des opinions et d'autre part par la résurgence de la doctrine vichyste du corporatisme comme théorie politique universitaire et comme pratique de masses des corps sociaux.

Certes, rien n'est acquis, tout est en négociation, mais le principal pour les factieux est justement que les autorités légales les reconnaissent comme « interlocuteurs valables » selon la formule historique à laquelle pensent toutes les parties.

Ce qui rend le choix difficile pour les autorités dans leur lutte indéniable contre le terrorisme est que les islamistes sont l'avant-garde du parti musulman et à ce titre l'avant-garde du parti pétainiste.

Comme pour les gauchistes de Mai-68 et des années 70 ; il y a du monde et du beau monde derrière eux.

A titre indicatif, notons que Denis Olivennes, École normale supérieure, ENA, Sciences PO, agrégé de lettres, PDG de multinationales, membre de la French-American Foundation-France, ancien gauchiste, cadre juif, a déclaré au cours d'une récente émission de zemmour et Naulleau, à l'occasion de la sortie de son livre « Le délicieux malheur français » que « en 1945, la France à commis une faute ».

L'action, le programme, le gouvernement de la Libération sont fautifs.

12)- La liberté
Les partisans de cette doctrine politique sont donc conduits à combattre la liberté d'opinion et d'expression.


La préoccupation première de leurs questionnement est l'effacement du mot liberté et de sa réalité. Ils travaillent constamment à son oubli.

Or, notre société s'est fondée par la Liberté.

Il ne peut y avoir de solution à quoi que ce soit qui ne passe par la liberté et ses déclinaisons ; notamment la liberté d'opinion et d'expression.

A nouveau, entre De Gaulle et Pétain, les français doivent choisir ; et vite.


Marc SALOMONE

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