mardi, avril 14, 2020

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blog : madic50.blogspot.com / Livre : Les Deux formes, éd. Amazon

Paris, le mardi 14 avril 2020

CONTRIBUTION (42) AU DEBAT NATIONAL VOULU PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE EN 2020.

REFLEXION SUR DEUX DISCOURS DE REDRESSEMENT NATIONAL (DE GAULLE ET MACRON) ET SUR L'ANARCHIE POLITIQUE.
(Suite de la réflexion n°41 du 20 mars 2020 et précédentes. cf. : madic50.blogspot.com)

1)- L'imbroglio des mensonges
La rupture des liens des cadres de niveau universitaire et des français, le Peuple, produit ce tour de force que ce gouvernement endosse la responsabilité des fautes de ses prédécesseurs.

En effet :
a- Il n'est directement responsable d'aucune des pénuries qui mettent les français en danger dans cette crise ; les pénuries de masques, de gel, de tests, de lits.
b- Ce sont les gouvernements socialistes et UMP qui ont démantelé l'hôpital, liquidé le stock de masques, externalisé la fabrication des médicaments et des tests.
c- Ce gouvernement a ses responsabilités mais pas celles-ci.

Comme sous la IVème République, toute la vie politique s'installe sur cet embrouillamini de mensonges.

2)- Deux discours
L'histoire nous donne à lire deux discours concernant une crise économique et sociale décisive.

1- De Gaulle
Pour rétablir la France en 1945 et la maintenir en 1968, De Gaulle a gouverné et travaillé avec les communistes ; c'est à dire le camp d'en face.

Cela lui a permis d'ajouter l'égalité des sexes qui ne coûte rien aux mesures coûteuses de redressement économique d'un pays en ruine.
a- Il mobilise les acteurs économiques.
b- Il mobilise la population par une refonte démocratique des institutions.
c- C'est ce qu'on appelle moderniser ou mettre à niveau.

2- Macron
Macron semble déterminé à continuer de préserver l'exclusivité des mêmes ; les cercles étroits des «bottes ».
Cette exclusivité des uns et cette exclusion des autres s'organise depuis des années par le confinement politique de toute la France ; l’asphyxie de l'économie et de la démocratie.
a- Il aligne les mesures économiques, coûteuses. Bien.
b- Il ne dit pas un mot des mesures qui refondent la démocratie, mobilisent la population, et ne coûtent rien.

Il en est ainsi de la parité dont il a dit le 8 mars 2020 qu'elle est « la grande cause de mon quinquennat ».
Cette mesure ne coûte rien.
Pendant ce temps, les femmes prennent des dérouillées dans le huis clos du confinement.
Il en va ainsi principalement parce que les hommes battants font respecter la supériorité administrative, structurelle, de l'homme sur la femme.
La reconnaissance publique de cette fonction a été reconduite dernièrement par le Grenelle des violences faites aux femmes.
Cette réunion officielle a en effet garantit que les femmes battues (même propriétaires) devaient partir et que les hommes battants étaient les maîtres des lieux.
Par ailleurs, il ne suffit pas de dire que les lois ont changé.
En 1946, le colonialisme est supprimé. Il faudra plus de quinze ans de guerre pour le faire admettre aux réseaux de cadres français.
Il nous dit qu'il faut réinventer le monde et en même temps il garantit soigneusement, religieusement, silencieusement, la reconduction des archaïsmes de ce monde.
L'archaïsme ne peut pas conduire le développement en période de crise.

La possibilité d'autres réformes n'est pas évoquée.

Conclusion

Je ne crois pas que le gouvernement puisse s'en sortir et la France avec.
a- La haine et le mépris à l'égard des français sont devenus pour les réseaux de cadres un enjeu politique.
b- Ils ne céderont pas plus devant les exigences de la réforme démocratique de la politique administrative que leurs prédécesseurs n'ont cédé devant les exigences de la décolonisation.
c- Ils préféreront entraîner à nouveau la France dans la défaite ; peut-être la dernière.

En 1945, le gouvernement a immédiatement bâtit les administrations de l'espoir. C'est ce qui lui a donné la possibilité de reconstruire.


Marc SALOMONE


PS : INFORMATIONS

1- Une bouteille à la mer
Bonjour,
Il y a dans une cave de Paris, un homme de 21 ans, D., valide et très gentil, qui n'a plus la capacité d'assurer les conditions morales et physiques de sa survie.

Il vit ses chimères orgueilleuses comme la petite fille de Copenhague vit des merveilles en grattant des allumettes. Un passant la retrouve au matin avec un sourire aux lèvres.
Il ne peut entendre ni les conseils, ni les insultes.
Il faut le prendre par la main et le conduire là où s'organise la société, où on se loge, on mange, et chez un psychiatre pour faire le point ; sans doute lui faire un dossier cotorep.
Je n'ai plus que le numéro de téléphone que je paie :xxx
Pour l'instant, la seule personne qui ait assez d'humilité pour se déplacer et lui prendre la main est la mort.
Merci
Marc SALOMONE

2- Les colis
Qu'on se rassure, à Paris, les organisations caritatives donnent ce qu'elles ont.
En plein confinement, il a fallu jeter deux colis de viandes avariées. Il est expliqué qu'il faut les recongeler.




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