blog :
madic50.blogspot.com / Livre : Les Deux formes, éd. Amazon
Paris,
le samedi 9 mars 2019
CONTRIBUTION
(12) AU DEBAT NATIONAL VOULU PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE EN
2019. ISLAMISATION, GANGSTERISME DE PROXIMITE, SUBVERSION DU DROIT,
FASCISME, DEMOCRATIE, POLITIQUE (Suite de la contribution n°12 du 5
mars 2019, cf. : madic50)
1)- Les
faits
Le samedi 2
mars 2019, deux personnes sont sur un même scooter dans le quartier
du Mistral de Grenoble.
L'un
s'appelle Soli Adam, il a 17 ans, l'autre dont la presse refuse de
donner le nom bien qu'il soit majeur, se prénomme Fathi, il a 19
ans.
Après de
nombreuses infractions et tords faits à autrui, ils sont pris
filature par la la Brigade anticriminalité (BAC),
A la suite
d'une fuite particulièrement dangereuse, ils se tuent en percutant
un autobus.
Le soir de
leur mort, le Procureur de la République en fait la présentation
suivante :
a-
Concernant les deux victimes, le Procureur a confirmé leur âge :
17 et 19 ans. Tous les deux étaient connus des services de police
pour des faits de petite délinquance.
b- Ce samedi
2 mars, ils circulaient sur un scooter volé, un Yamaha T-Max d'une
cylindrée de 125 centimètres cubes.
b- Si
certains points restent encore à éclaircir, il semblerait que ce
scooter et ses passagers aient été à l'origine de nombreuses
infractions routières tout au long de la soirée : les deux jeunes
roulaient sans casque, sans éclairage, sans plaques
d'immatriculation, à une vitesse élevée et circulaient même sur
les trottoirs dans le secteur du Cours Jean-Jaurès.
c- Le
scooter a été repéré dès 21 heures par la police municipale
après avoir percuté les rétroviseurs de plusieurs véhicules
stationnés sur le Cours.
d- Il est
alors signalé et pris en filature après avoir "mis en danger
d'autres usagers de la route".
e- Le
Procureur a tenu à souligner que les policiers avaient respecté la
procédure en vigueur dans ce genre de circonstances à savoir un
suivi discret et l'absence de contact avec le deux-roues incriminé.
Il s'en suit
plusieurs jours d'émeutes dites urbaines.
Comme à
l'accoutumée, les médias ne donnent que les prénoms des
protagonistes. Les exceptions concernent les parents auxquels par
déduction on peut rattacher les enfants.
Je rappelle
que nommer une personne majeure par son prénom revient à en faire
un mineur, juridiquement, un asservi, voire un esclave.
L'un des
services administratifs majeurs produit par la Révolution française
est l'état-civil. Donner un nom à tous les hommes est un des
fondements administratifs de la Démocratie.
Le 6 mars
2019, sous l'égide de la famille et de la Mosquée, en présence de
l'Imam local, se tient une Marche blanche en mémoire de ces deux
personnes décédées. Aux dires des médias, 1500 personnes y
participent. Elles seront remerciées par les familles.
A la suite
de cette Marche, les deux familles et leurs avocats tiennent une
conférence de presse.
Or, dans
cette intervention, tant par la phrase que par le lieu où elle
prononcée, l'avocat et l'oncle représentants les familles quittent
la défense du droit et la mémoire familiale pour convoquer le
tribunal et la société afin qu'ils prennent parti pour un autre
conflit que celui des responsabilités dans la mort des deux
motocyclistes ; un conflit politique.
Ce qui
motive la réflexion ci-après est justement cet argumentaire et ses
conséquences politiques dans l'exercice du droit ainsi que la
constitution et le fonctionnement des Pouvoirs publics.
2)- L'avocat
1- L'avocat
d'un des passagers du scooter se sert de cette mobilisation pour
attaquer le droit constitutionnel de la police d'arrêter les
délinquants.
a- Il
souligne d'abord que « Les interrogations des familles – qui
se sont constituées parties civiles – sont nombreuses ».
b-
« Qu'est-ce qui a pu conduire des services de police à
prendre en chasse un scooter avec un mineur et un jeune majeur ?
(Les policiers les poursuivent alors qu'ils roulent sans casques et
qu'ils s'aventurent sur l'autoroute, alors que le risque d'accident
est particulièrement grand ? ndlr, de mémoire)
c- (...)
Qu'est-ce qui pouvait fonder une telle prise de risques ?
C'est sur les circonstances exactes de ce soi-disant accident que les
familles attendent des réponses », a-t-il poursuivi, évoquant
des vidéos plus éclairantes sur le déroulement des faits que les
vidéos officielles.
d- « Jusqu'à
quel point l'autorité de police peut faire prendre des risques à
deux usagers, et conduire un quartier dans un tel état d'émoi ?
Ces réactions de colère, on peut les comprendre », a estimé
l'avocat.
2- Pour
Karim, l'oncle d'Adam, « on a ôté la vie de deux enfants
parce qu'ils n'avaient pas de casques. C'est de la douleur, du
chagrin et de la solidarité qui s'expriment aujourd'hui » avec
cette marche blanche qui a été « d'un grand réconfort »,
a-t-il dit devant la presse.
Cet avocat
et les familles sont dans leur droit de dire au tribunal ce qu'ils
estiment utile à la défense de leur client ou de saluer durant le
parcours des obsèques la mémoire de leurs parents décédés.
Ce n'est
toutefois pas du tout la préoccupation des conférenciers de la
Marche blanche.
Quittant la
discussion des causes formelles de la mort de son client, l'avocat
procède par une forme interrogative astucieuse pour mettre en cause
le droit de la police d'agir à l'égard de contrevenants, de
délinquants, de canailles en action.
Ce faisant,
il installe le procès dans un examen de la formation et du
fonctionnement des Pouvoirs publics.
Le Tribunal
est sommé de redéfinir qui est la loi et qui la représente.
cf.
l'avocat : « Qu'est-ce qui a pu conduire des
services de police à prendre en chasse un scooter avec un mineur et
un jeune majeur ? (...) Qu'est-ce qui pouvait fonder une
telle prise de risques ?...Jusqu'à quel point l'autorité de
police peut faire prendre des risques à deux usagers, et conduire un
quartier dans un tel état d'émoi ? Ces réactions de
colère, on peut les comprendre », ».
L'avocat
veut obtenir la caution du droit à la discréditation de la police
au profit l'accréditation de certaines forces civiles.
Ce genre de
combat est valable devant une injustice qui présente une inégalité
de droit entre des populations.
En 1932, des
femmes communistes présentent leur candidature à des élections ce
qui en fait des délinquantes et les conduit en prison.
a- Les
avocats du Parti communiste n'ont pas manqué de demander au Tribunal
de dessaisir les citoyens mâles de leur droit de contraindre les
femmes d'être juridiquement mineures au profit du droit des femmes à
être des citoyennes à part entière.
b- Comme
allant de soi, ce parti réclamait en même temps de dessaisir les
colons de leurs exclusivités juridiques pour en reconnaître le
bénéfice à toutes les populations qui en étaient privées et à
ce titre nommées indigènes. Ce sera acquis en 1946.
C'est cette
implication du Tribunal dans un débat politique de portée
constitutionnelle que l'avocat veut obtenir.
Les
policiers doivent perdre le droit de poursuivre les délinquants et
ceux-ci doivent se voir reconnaître le droit de délinquer
légalement.
A cette fin,
les deux parties mobilisent le public, sous le patronage de la
famille et de la Mosquée. Celle-ci agit en parti politique de plein
droit depuis l'élection régionale de 2015.
3)- La
mobilisation des familles
1- La
mobilisation des familles se montre :
a- par les
violences urbaines qui précèdent et suivent la Marche blanche.
b- par la
Marche blanche
2- Elle se
dit par la parole de l'oncle de l'un des passagers morts.
2- La
stratégie familiale
L'oncle ne
met pas en scène le droit mais les deux aspects de la moralité ;
l'immoralité et la moralité.
A-
L'immoralité
a- D'abord
l'immoralité de la disproportion de la peine et du délit.
Il est
immorale d'appliquer une peine d'une disproportion abyssale avec le
délit. Les policiers ont appliqué la peine capitale (« on a
ôté la vie ») « parcequ'ils n'avaient pas de casques ».
b-
L'immoralité de s'attaquer à « deux enfants » lorsqu'on
est adulte et qu'on est là pour les protéger.
c- Rappelons
pour mémoire que les deux arguments sont des faux.
B- La
moralité
a-
Heureusement, la moralité a ses partisans, ses défenseurs :
« C'est de la douleur, du chagrin et de la solidarité qui
s'expriment aujourd'hui »
b-
l'expression massive de ces sentiments sont « d'un grand
réconfort » pour la famille.
3- Rappelons
que le débat public :
a- ne porte
nullement sur le fait que les familles et les amis de la famille
accompagnent dans « la douleur, le chagrin, la solidarité »
les morts lors des obsèques. L'enterrement est l'un des premiers
fait humains. Il est fait pour ça.
b- il porte
sur le lieu politique de l'énoncé de ces propos. Ce lieu en change
complètement le sens.
c- En
clair ; la population concernée, musulmane comme le montre les
lieux d'enterrements (carré musulman et retour en Turquie), s'est
rassemblée et soudée sur un programme d'action public qui se
traduit officiellement par des constitutions de parties-civiles.
4)- La
Marche blanche
La forme
prise par le rassemblement du public autour des voyous décédés
est :
a- d'abord
la violence urbaine et la terreur civile.
b- ensuite
la Marche blanche.
La Marche
blanche est devenue un outil public commun pour protester,
commémorer, témoigner, exprimer, etc.
Il apparaît
qu'il y a deux catégories de Marche blanche :
1- La Marche
pour une personne honnête
Ainsi, le 29
juillet 2018, un français de 26 ans est tué au couteau parcequ'il
veut s'interposer entre dans une rixe entre deux bandes à la sortie
d'une boite de nuit de Grenoble. Ses proches organisent une Marche
blanche où viennent les amis de la famille et de l'ordre public.
2- La Marche
pour des voyous en exercice
a- La Marche
blanche du 6 mars a une singularité. Sous couvert d'honorer des
victimes elle mobilise l'opinion en faveur des voyous et de leur
droit à exercer leur voyouterie.
b- Bien sûr
que ces gens sont formellement des « victimes ». Dès
qu'on reçoit un coup sans pouvoir le rendre on est dit « victime ».
c- En
réalité, ces gens sont morts dans l'exercice de leurs fonctions
crapuleuses et du seul fait de celles-ci.
d- Personne
ne conteste le droit de ces familles et de leurs amis de rendre
hommage aux morts au cimetière, dans les enceintes familiales ou
religieuses.
e- Par
contre, organiser une manifestation publique pour imposer le
gangstérisme et la voyoucratie comme des éléments de la
constitution et du fonctionnement des Pouvoirs publics est tout à
fait autre chose.
3- Une ligne
politique
Il est
singulier que les accusations proférées, lors de la marche et de la
conférence de presse, soient toujours accompagnées de violences
dites « urbaines ».
Elles se
déroulent au nom de la « colère » irrépressible des
populations musulmanes, évidement discriminées, principalement
arabes et africaines en France.
Or, au même
moment que cet incident mortel, et que les manifestations
volontairement destructrices qui les accompagnent, des faits viennent
confirmer la portée politique de ces fameuses « "violences
urbaines ».
1- Des
centaines de milliers d'Algériens manifestent en Algérie contre le
régime en place. Les manifestants disent ne plus le supporter, etc.
Des centaines d'Algériens en font autant à Paris.
2- A Alger
comme à Paris, il n'y a pas une vitre brisée, une voiture rayée
par ces manifestants en colère.
3- La
terreur de proximité que sèment des éléments protégés et
honorés de ces populations, à l'occasion de leur politique
française, est donc bien l'effet d'une ligne politique.
5)- Une
configuration
Les deux
parties, juristes et parents se rassemblent par une même conférence
de presse dans un même combat, juridique et public.
Ce faisant,
elles occupent les terrains du droit et de la rue avec le même
objectif politique d'obtenir du Tribunal qu'il valide le droit de
telle population de bénéficier d'un droit dont elle est
effectivement exclue ; celui de délinquer.
Quelle est
la visée de cette mobilisation dont les parties se présentent comme
étant des juristes et des parents défendant « deux
enfants » ?
La
mobilisation publique à laquelle elles procèdent toutes deux et les
objectifs qu'elles lui assignent font des casseurs et des marcheurs
des militants politiques qui cherchent à imposer la primauté du
droit des voyous à agir librement sur le droit des policiers à les
arrêter.
La visée
est que le procès soit un procès politique qui modifie le
fonctionnement des Pouvoirs publics.
Nous ne
sommes pas là dans le cadre d'une activité de corruption et
d'utilisation des voyous à des fins politiques par le Pouvoir en
place, tel le SAC en 1960-62, ou par des pouvoirs locaux, comme la
Mairie de Marseille de 1920 à 1945 et après 1947.
Dans tous
ces cas de figures, l’État manipule et garde la main sur les
opérations. Dans ce cas, régulièrement, des opérations de police
remettent les voyous à leur place subordonnée.
Les
américains procèdent ainsi dans tous les Etats dominés. Une fois
qu'ils ont cessé de rendre services, les dictateurs qu'ils ont
installés au Pouvoir sont arrêtés et condamnés pour trafic de
drogue ; comme au Panama.
6)- Une
autre configuration
Avec cette
Marche blanche, nous sommes dans une toute autre configuration.
Ces gens ne
demandent pas que des voyous ne soient pas recherchés. Ils exigent
qu'ils puissent exercer de droit et que la police leur soit
subordonnée.
En France, à
ma connaissance, la dernière fois, et sans doute l'unique fois, où
la police fut subordonnée aux voyous et où ceux-ci furent libre
d'agir légalement fut l'Occupation.
a- Les
voyous installés dans le régime de Vichy marquaient leur présence
politique et institutionnelle par l'organisation d'obsèques
grandioses aux parrains décédés. Les obsèques du maffieux Carbone
eurent l'ampleur d'obsèques nationales.
b- En même
temps, la police avait perdu sa primauté dans la représentation des
Pouvoirs publics et en partageait l'exercice avec les voyous
accrédités, sous le régime juridique de l'Occupation.
A la
différence de la maffia italienne, ce ne sont pas des groupes
sociaux particuliers, en l'espèce les cadres salariés des
propriétés féodales du 19ème siècle, qui ont peu à peu gangrené
une région et une population.
Les
formidables luttes sociales et politiques de l'Italie du Sud
témoignent de ce conflit à l'intérieur d'une même population et
de son caractère de luttes de classes.
Dans le cas
de cette Marche blanche, nous sommes devant la manipulation d'une
forme d'action crapuleuse par une population singulière, en l'espèce
musulmane, à des fins politiques. Il y avait un Imam en tête de
cortège.
7)- Les
affinités
L'épreuve
de force entre la voyouterie et la police, qu'organisent cet avocat
et cet oncle, est un des aspects du combat politique que les auteurs
du livre « INCH'ALLAH » (MM Gérard DAVET et Fabrice
LHOMME) ont qualifié ainsi p.13-14 : « L'idée de ce
livre est née d’une interrogation : au sein de cette
communauté assiste-t'on bel et bien à une montée en puissance des
tenants d'un islam revendicatif, qui chercherait à étendre son
territoire, à gagner des pans entiers de la société ? En
clair, à islamiser un département, voire plus si affinités ? »
Cette Marche
blanche et le discours de l'avocat participent à un mouvement
politique de masse :
a- qui ne
cesse plus de mobiliser une partie de la population, celle dite des
« banlieues » ; autrement dit musulmane.
b- qui est
présent aussi bien au cœur des Métropoles ; son activité
politique de violence urbaine aussi.
A Paris,
l'adjoint au Maire chargé du logement a participé à un reportage
établissant que cette terreur ethnico-religieuse entraîne
l'inoccupation de milliers de logements abandonnés par leurs
locataires.
Cette
politique intègre la culture criminelle et ses réseaux à
l'organisation de la vie publique, demande la légalisation de ses
pratiques, légitime les bénéfices qu'en tirent les familles et les
voisins, transforme les dommages, médicaux ou mortels subis par les
voyous en action, lors de leurs conflits avec les forces de l'ordre,
en atteinte aux droits de la population et les blessés des
affrontements internes aux voyous en martyrs de la discrimination.
8)- Le
nouveau droit
La Marche
blanche de Grenoble apporte une précision utile. Cette politique de
masse ne peut évoluer sans exiger la suppression du droit de la
police, et de la gendarmerie, d'en stopper les entreprises.
Les
marcheurs réclament ni plus ni moins que la constitution d'un droit
différencié. Ils veulent provoquer la rupture de l'indivisibilité
de la République et de l'indistinction des races et religions
énoncées par l'art. 1 de la Constitution.
La visée de
la Marche blanche n'est pas la dénonciation d'une faute imaginaire
des policiers. Les marcheurs, l'avocat, l'oncle, savent parfaitement
que le récit des événements par le procureur de la République est
exact.
Ce qu'ils
mettent en cause est « La France (est une) République
indivisible, laïque, démocratique et sociale ». (art.1 de la
Constitution).
9)- La
qualification politique
Il est temps
de qualifier la politique menée par cette Marche blanche.
Cette
intégration des gangsters au débat politique, cette légitimation
de la terreur qu'ils font peser sur la ville, portent un nom dans
l'histoire politique européenne.
C'est un
renouveau des fascismes révolutionnaires visant à mobiliser des
masses populaires sous le diktat des groupes multiples liés aux
classes dirigeantes.
A l'ère de
la mondialisation, il n'est pas extravagant de voir la politique
française se former aussi dans la saisie de masses populaires par
les intérêts islamiques et que ceux-ci soient soutenus ouvertement
en banlieue par des représentants de la CIA.
10)- Le deal
Cette Marche
ne sort pas du néant.
a- Le jour
de la Marche blanche, le 6 mars, l'un des deux passagers sera enterré
au « carré musulman du cimetière de Poisat, dans la
circonscription de Grenoble. L'autre sera inhumé en Turquie.
b- Ainsi,
pas un seul de ces deux morts n'est enterré au Cimetière municipal,
avec tous les morts sans distinction.
c- Rappelons
que les musulmans refusent d'être enterré avec les non-musulmans
parce que la proximité de ces derniers empêche les premiers de
sortir de la tombe pour aller au Paradis.
d- Comment
veut-on que des gens qui ne conçoivent pas la fraternité des morts
acceptent l'unité des vivants ?
Pour qu'il y
ait un « carré musulman » il a fallu que les
représentants des Pouvoirs publics acceptent de violer la continuité
de l’État, la laïcité, et de discriminer les français selon les
races et les religions.
Les factieux
de la Marche blanche, comme dans les années trente ou durant la
Guerre d'Algérie, ont parfaitement compris ce qu'on attend d'eux.
Ils se faufilent entre les capitulations des représentants de la
République et s'en servent au profit de leurs ambitions.
Dans cette
configuration politique, les policiers sont requis pour tenir en
lisière les factieux musulmans.
1- Quand les
factieux musulmans chassent les ouvriers, les employés, les cadres
moyens, français, de pratiquement toutes les cités HLM de France, y
compris à Paris, les réseaux dirigeants saluent la victoire de la
lutte contre la haine, le racisme et la discrimination.
2- Quand ils
débordent de ce cadre et empiètent sur les plates-bandes des
bourgeois et petits-bourgeois universitaires français, on écrit des
livres de dénonciation, tels que INCH'ALLAH, on envoie la police, on
manifeste contre la rupture de l'indivisibilité, de la laïcité, de
l'indistinction, mais uniquement au sujet des juifs. Chasser les
juifs est horrible. Chasser les ouvriers français est légitime.
La sortie
des « banlieues », c'est à dire d'une population
délimitée, de ces pratiques politiques et leur débordement sur la
« ville », autrement dit les petits-bourgeois et les
bourgeois, s'annonce par la formation de groupes intermédiaires,
tels les Antifas, qui permettent de les laïciser et de les diffuser.
Les Antifas
sont caractéristiques de cette expansion de l'islamisme vers la
pénétration de la société. Ils sont à la fois soutenus (affaire
Méric), utilisés (violence de manifestations), combattus légèrement
(agressions de commerces lors des manifestations de Gilets Jaunes).
On peut
aussi intégrer à cette expansion de la subversion islamiste la
création judiciaire d'un consentement des enfants de plus de 6 ans à
des rapports sexuels avec des adultes de 30 ans. C'est déjà acté
pour les 7 à 11 ans.
C'est
l'ouverture d'une discussion législatives permettant l'union
maritale d'un homme de 50 ans avec une fillette de 6 ans et la
consommation du mariage lors de ses 9 ans.
11)- L'étape
Depuis les
attentats de 2015, il est cependant une évolution marquante.
Elle se voit
au travers de divers événements : Charlie et le Bataclan, la
condamnation du policier Saboundjian, l'inculpation pour viol d'un
policier dans l'affaire Théo Luhaka, suivi d'autres mise en cause de
policiers et gendarmes pour faits d'arrestation de délinquants, le
recul désormais reconnu des forces de l'ordre dans toutes les
situations criminelles impliquant les population s'identifiant à
celles de la Marche blanche,
Désormais,
la question posée au sein de l’État est celle de l'acceptation de
la dualité de formation des Pouvoirs publics (Constitution et
Charia) ou de l'indivisibilité de ceux-ci (Constitution ou Charia).
Le livre
INCH'ALLAH ouvre l'énoncé de cette question par l'évocation
partielle de l'installation de la Charia dans la police judiciaire de
Seine-Saint-Denis et de l'incapacité de l’État de s'en séparer.
C'est en
prenant acte de cette évolution que l'avocat et l'oncle des
passagers décédés posent les termes du débat politique et
judiciaire d'une façon si limpide ; en forme d'ultimatum.
En ce sens,
l'affaire du scooter de Grenoble peut être considérée comme une
étape du débat public français.
Marc SALOMONE
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire