jeudi, août 26, 2021

covid1, 13.08.21, parlement, obligation vaccinale

Marc Salomone /  blog : madic50.blogspot.com / Livre : Les Deux formes, éd. Amazon

Paris, le vendredi 13 août 2021

Messieurs les Présidents du Parlement

Mesdames Messieurs les Parlementaires

La vaccination est le seul instrument de sauvegarde de la sécurité sanitaire des français, tant au présent qu'à l'avenir face aux nouveaux variants.

Le vaccin en rappel est également seul pour palier à l'affaiblissement des effets du vaccin chez les personnes concernées.

Avec ce virus, la notion d'immunité collective qui dispenserait une partie de la population du vaccin est déjà un paradis perdu, une espérance avortée, un idéal mort-né.

A part les personnes visées par un certificat médical, la totalité de la population est appelée à la vaccination ; comme à l'heure dite chacun se place au service du pays.

Au milieu de leurs contradictions et de leurs affrontements, les français l'ont fort bien compris et le disent.

Les opposants au Pass-sanitaire, tels des pompiers et des infirmières, ne cessent de répéter que leur colère est celle de l'inégalité de traitement.

Le seul argument des idéologues du refus de la réquisition vaccinale est de mettre en balance les arguments des bistrots et ceux des médecins.

Pour disqualifier l'obligation vaccinale, voire la vaccination, ils se drapent du droit d'émettre une opinion, de la liberté de contester les vaccins, des divergences sur les réseaux sociaux entre les avis officiels des médecins et ceux d'autres gens qui ont aussi le droit d'avoir un avis. Ils évoquent des cobayes humains qui se seraient vus injecter le Sida, l'accumulation des morts du vaccin, etc.

Il apparaît au fil des reportages que l'obscurantisme est bien le moteur des refus de la vaccination et de la mise en danger des personnes et de la population.

A rebours de ces obscurantismes, le Président de la République a clairement engagé l'Etat dans un processus de vaccination totale de la population autrement dit d'obligation vaccinale pour chacun.

Pour le dire et permettre aux français, aux responsables, aux institutions, aux médecins, aux bonnes volontés, de disposer des moyens et des droits que confère l'engagement public et légal de l’État, le Gouvernement à besoin de l'unité nationale clairement affirmée.

Il n'est pas un seul Groupe parlementaire qui n'ait exprimé, au moins par l'un des siens, sa volonté de voir le Gouvernement recourir à l'obligation vaccinale.

a- Le Groupe socialiste est, je crois, allé le plus loin dans sa réflexion en se prononçant pour la vaccination universelle.

b- D'autres parlementaires s'expriment dans les média.

c- Mais il ne s'agit que d'opinions pour préparer l'avenir électoral.

L'actualité impose d'autres exigences.

a- Sur cette question de la vaccination, le Gouvernement ne peut plus être seul et accompagné par une opposition qui cherche à rentabiliser ses échecs.

b- La saine concurrence politique, notamment en vue des élections prochaines, doit s'établir sur les confrontations dans les réussites.

c- C'est ce qui semble faire peur à toutes les parties.

Les Groupes parlementaires et à défaut une diversité majoritaire des parlementaires doivent prendre une position collective franche, sans appel, en faveur de l'obligation vaccinale et permettre ainsi au Gouvernement de l'installer.

Lors d'une crise, les français ne forment pas prioritairement leur opinion auprès de la voisine de palier, de l'association Hippolyte ou Théodule, des conseils des réseaux sociaux, de leurs propres réflexions.

Ils attendent d'abord l'opinion des Pouvoirs publics, autrement dit du Gouvernement.

Les révoltes viennent moins d'une idée personnelle de la vaccination que des incertitudes provoquées par les hésitations des autorités, dont celle des Parlementaires.

Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui posent problème aujourd'hui mais la subordination des représentants des Pouvoirs publics à leurs manœuvres.

a- L'argumentation médicale se place sur le terrain de la médecine et nul part ailleurs. Là où il faut avoir fait dix ans d'études médicales.

b- Non, le contrôle de la vaccination n'est pas la connaissance d'une donnée médicale personnelle mais le contrôle ponctuel justifié d'une obligation légale et sanitaire, épidémiologique.

c- Tous les instruments de contrôle de la vaccination ont été mis en place par le Pass-sanitaire.

On sent derrière les dits et non-dits des représentants des Pouvoirs l'influence du Président Queuille : il n'est pas de problème qui ne trouve une solution si on ne fait rien pour le résoudre.

C'est une erreur funeste.

Tout est prêt, y compris les rédacteurs qui savent depuis deux siècles adapter leurs rédactions, pour que les français sachent enfin ou est la loi, l'efficacité, l'espoir.

Depuis le début de la crise de la Covid, les français ont répondu présents.

Aujourd'hui, ils sont en droit de demander à leurs représentants de tenir leur place.

En vous remerciant pour votre attention,

Je vous prie d'agréer, Messieurs les Président du Parlement, Mesdames Messieurs les Parlementaires, l'assurance de mes salutations distinguées,

Marc SALOMONE




Marc Salomone / 122 bis boulevard Davout / 75020 Paris

(0033) 09.52,16,43,96 / 06.28.22.88.96 / Courriel : marcsalomone@sfr.fr

blog : madic50.blogspot.com / Livre : Les Deux formes, éd. Amazon


Paris, le vendredi 13 août 2021



Messieurs les Présidents du Parlement

Mesdames Messieurs les Parlementaires


La vaccination est le seul instrument de sauvegarde de la sécurité sanitaire des français, tant au présent qu'à l'avenir face aux nouveaux variants.

Le vaccin en rappel est également seul pour palier à l'affaiblissement des effets du vaccin chez les personnes concernées.


Avec ce virus, la notion d'immunité collective qui dispenserait une partie de la population du vaccin est déjà un paradis perdu, une espérance avortée, un idéal mort-né.


A part les personnes visées par un certificat médical, la totalité de la population est appelée à la vaccination ; comme à l'heure dite chacun se place au service du pays.


Au milieu de leurs contradictions et de leurs affrontements, les français l'ont fort bien compris et le disent.


Les opposants au Pass-sanitaire, tels des pompiers et des infirmières, ne cessent de répéter que leur colère est celle de l'inégalité de traitement.


Le seul argument des idéologues du refus de la réquisition vaccinale est de mettre en balance les arguments des bistrots et ceux des médecins.

Pour disqualifier l'obligation vaccinale, voire la vaccination, ils se drapent du droit d'émettre une opinion, de la liberté de contester les vaccins, des divergences sur les réseaux sociaux entre les avis officiels des médecins et ceux d'autres gens qui ont aussi le droit d'avoir un avis. Ils évoquent des cobayes humains qui se seraient vus injecter le Sida, l'accumulation des morts du vaccin, etc.


Il apparaît au fil des reportages que l'obscurantisme est bien le moteur des refus de la vaccination et de la mise en danger des personnes et de la population.


A rebours de ces obscurantismes, le Président de la République a clairement engagé l'Etat dans un processus de vaccination totale de la population autrement dit d'obligation vaccinale pour chacun.


Pour le dire et permettre aux français, aux responsables, aux institutions, aux médecins, aux bonnes volontés, de disposer des moyens et des droits que confère l'engagement public et légal de l’État, le Gouvernement à besoin de l'unité nationale clairement affirmée.


Il n'est pas un seul Groupe parlementaire qui n'ait exprimé, au moins par l'un des siens, sa volonté de voir le Gouvernement recourir à l'obligation vaccinale.

a- Le Groupe socialiste est, je crois, allé le plus loin dans sa réflexion en se prononçant pour la vaccination universelle.

b- D'autres parlementaires s'expriment dans les média.

c- Mais il ne s'agit que d'opinions pour préparer l'avenir électoral.

L'actualité impose d'autres exigences.

a- Sur cette question de la vaccination, le Gouvernement ne peut plus être seul et accompagné par une opposition qui cherche à rentabiliser ses échecs.

b- La saine concurrence politique, notamment en vue des élections prochaines, doit s'établir sur les confrontations dans les réussites.

c- C'est ce qui semble faire peur à toutes les parties.


Les Groupes parlementaires et à défaut une diversité majoritaire des parlementaires doivent prendre une position collective franche, sans appel, en faveur de l'obligation vaccinale et permettre ainsi au Gouvernement de l'installer.


Lors d'une crise, les français ne forment pas prioritairement leur opinion auprès de la voisine de palier, de l'association Hippolyte ou Théodule, des conseils des réseaux sociaux, de leurs propres réflexions.


Ils attendent d'abord l'opinion des Pouvoirs publics, autrement dit du Gouvernement.


Les révoltes viennent moins d'une idée personnelle de la vaccination que des incertitudes provoquées par les hésitations des autorités, dont celle des Parlementaires.


Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui posent problème aujourd'hui mais la subordination des représentants des Pouvoirs publics à leurs manœuvres.


a- L'argumentation médicale se place sur le terrain de la médecine et nul part ailleurs. Là où il faut avoir fait dix ans d'études médicales.

b- Non, le contrôle de la vaccination n'est pas la connaissance d'une donnée médicale personnelle mais le contrôle ponctuel justifié d'une obligation légale et sanitaire, épidémiologique.

c- Tous les instruments de contrôle de la vaccination ont été mis en place par le Pass-sanitaire.


On sent derrière les dits et non-dits des représentants des Pouvoirs l'influence du Président Queuille : il n'est pas de problème qui ne trouve une solution si on ne fait rien pour le résoudre.


C'est une erreur funeste.


Tout est prêt, y compris les rédacteurs qui savent depuis deux siècles adapter leurs rédactions, pour que les français sachent enfin ou est la loi, l'efficacité, l'espoir.


Depuis le début de la crise de la Covid, les français ont répondu présents.

Aujourd'hui, ils sont en droit de demander à leurs représentants de tenir leur place.


En vous remerciant pour votre attention,


Je vous prie d'agréer, Messieurs les Président du Parlement, Mesdames Messieurs les Parlementaires, l'assurance de mes salutations distinguées,



Marc SALOMONE

 

Aucun commentaire: