25.11.18, français, pauvres, gillets jaunes, paris, ségrégation

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Paris, le dimanche 25 novembre 2018

NOTE SUCCINCTE SUR L'EXCLUSION DES FRANÇAIS PAUVRES A PARIS

A l'attention de :

Président de la République / Premier Ministre / Ministre du logement

Présidents du Parlement / Présidents des Groupes parlementaires

Les français exclus des territoires des Métropoles manifestent à Paris et aux abords des autres Métropoles.

Voici un témoignage succinct sur les français pauvres relégués et discriminés dans Paris.

En allant au plus court et en omettant les fautes pénales des Pouvoirs et des Services de l’État.

1)- Une famille française de Paris

A paris 12ème, une famille française de six personnes, deux handicapés, dont un autiste mineur, une Cotorep sous tutelle (850e) et un RSA (250e), des petits boulots :

1- La nourriture

Ils n'ont mangé hier que parce que j'ai emprunté 50 euros avec ma retraite de 960euros.

Ils ont 60 euros par semaine par la Tutelle.

Ils mangeront aujourd’hui au centre culturel un couscous gratuit et les restes demain. Après on ne sait pas.

Les soirs de la semaine, ils mangent au restaurant solidaire de la Mairie ; lequel leur a déjà donné à plusieurs reprises une diarrhée collective.

L'assistante sociale les a inscrits pour un colis par semaine pour 5 personnes fixes.

C'était hier : un paquet de pâte, deux boites de conserves, un paquet de saucisses Hallal. Circulez jusqu'à la semaine prochaine.

Les parents étaient mieux nourris par les Resto-du-Coeurs lorsqu'ils étaient SDF dans les années 90.

Ils doivent veiller à ce que leur fils autiste, en foyer, ne se laisse pas asservir par le mantra du Hallal.

Ce n'est plus du déséquilibre alimentaire mais de la faim, de la malnutrition.

2- L'égalité des chances

Sur deux générations de Dass, pas un diplôme, par une formation, pas un permis de conduire.

Leur chance est de n'être donc pas concernés par le prix du diesel à la pompe.

Vu la préférence migratoire désormais visible pour les emplois à Paris, notamment les emplois aidés, les jeunes traversent tous les jours des rues, ils ne trouvent rien.

Ce n'est plus un handicap social, c'est une ségrégation natale organisée.

3- Le logement

Une famille française en trois pièces à Paris se voit refusé d'y obtenir un cinq pièces.

Toutes les administrations concernées bloquent, sabotent, les dossiers de retour au pays pour les parents ou de maintien au pays pour les enfants.

23 ans de logements d'urgences ; inadaptés pour la réunion de la famille et tous insalubres.

Ce n'est plus du rejet administratif mais de la relégation carcérale.

2)- Le social à Paris

A Paris 20ème, la municipalité, locale ou Ville, socialiste, a pris le parti de ne pas suivre l'augmentation officielle des retraites pour fixer les plafonds d'accès aux restaurants solidaires de la commune au tarif social ; 3,50 euros le repas. 

Donc avec 960 euros, en dessous du seuil de pauvreté, on en est désormais exclu.

Une chance : Les débats bio ne nous concernent pas.

Les français pauvres sont également exclus des aides ponctuelles au motif qu'ils volent les pauvres.

Ce n'est plus de la gestion mais de l'exclusion.

3)- Le changement démographique organisé

1- Par la terreur civile

a- A Paris Ville, l'adjoint au logement, M. Brossat, communiste, a organisé une émission de télévision pour expliquer de visu que des milliers de logements sociaux étaient vides du fait de la terreur exercée par des populations définies ethniquement.

b- Le Conseiller de Paris du 18ème ardt, M. Liscia, Les Républicains, a également attiré l'attention des médias pour faire le même constat concernant la Porte de la Chapelle.

c- Les feuilles d'information des associations de locataires et des Services des bailleurs protestent continûment contre les jets récurrents d'ordures ménagères par la fenêtre. Ils sont cités M. Brossat comme un élément de terreur.

2- Par l'attribution officielle

En même temps, l'attribution administrative des logements a généralisé les dispositions de priorités ethnico-religieuses. Il n'y a plus aucun équilibre.

Depuis peu, sur une seule cité du 20ème, à 8h, 43 enfants partent à l'école primaire : 40 extra-européens ; 3 européens.

Rappelons que ces HLM sont parmi les plus beaux logements du monde. Bis repetita.

Il suffit de croiser les sorties scolaires, de fréquenter les services administratifs, de présenter son identité et son bulletin vote aux personnels municipaux des bureaux de vote, de prétendre assister au dépouillement, pour avoir la confirmation visuelle de cette recomposition démographique.

Ce n'est plus de la préférence ethnique mais de la chasse à l'homme.

Je ne souhaite pas autre chose que d'apporter une connaissance occasionnelle de terrain à des gens qui disent toujours ne pas en avoir été tenu informé.

Marc SALOMONE