jeudi, septembre 02, 2021

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Marc Salomone / Blog : madic50.blogspot.com / Livre : Les Deux formes, éd. Amazon

Paris, le 2 septembre 2021

REFLEXION 68, SUR L'ERREUR DU SENATEUR COMMUNISTE PIERRE LAURENT CONCERNANT LE RETOUR DE LA REPUBLIQUE DANS LES QUARTIERS DITS DE NON-DROIT, SUR L'OBSOLESCENCE DE CERTAINES LOIS ET PROCEDURES D'ORDRE PUBLIC, SUR DES PROPOSITIONS DE REFORME, SUR LA VICTOIRE DES TALIBANS ET LA POSSIBLE PRIMAUTE DU FASCISME RELIGIEUX DANS LA CONSTRUCTION DE LA MODERNITE.

Le 31 août 2021, les média nous informent que le sénateur communiste Pierre Laurent déclare au sujet des « quartiers » dits « sensibles » : « ce sont des quartiers de non-droit. Il faut que la République revienne dans ces quartiers ».

1)- La République

Il déclare par là-même que l'objet politique des conflits engendrés depuis ces « quartiers » est le remplacement de la République par un autre système d'ordre public, une autre politique administrative.

Son propos comporte une erreur d'appréciation de la hiérarchie des normes de ce combat politique.

Ce n'est pas la République qui est visée en premier lieu par ces militants du non-droit dont chacun constate la cruauté, l'universalisme, la constance.

L'objet premier de ces affrontements est le remplacement des populations françaises, diverses, de type caucasien et de culture européenne, par des populations françaises, de type méditerranéen et africain et soumises à la culture musulmane.

Il appert que ces populations sont chacune le socle humain de politiques administratives distinctes.

En effet, la République qui s'absente n'est pas une forme générale, éthérée, de la République. Elle est la République française.

1- Elle est créée par la population françaises caucasienne. Elle est son histoire.

2- Les populations françaises de substitution peuvent fort bien se réclamer d'une autre République qui est la République islamique.

La République écartée ne l'est que parce que la population qui la supporte l'est en premier lieu.

1- Les médecins, administrations publiques, pompiers, policiers, écoles, crèches, gymnases, etc. ne sont attaqués que dans la mesure où ils sont les produits du mode de vie de la population de type européen.

Ils sont les structures matérielles et humaines d'une démocratie laïque.

Autorisées ou licites dans la politique administrative française, elles sont interdites ou Haram dans la politique administrative religieuse musulmane.

2- Les mosquées ne sont jamais attaquées.

Elles sont légales pour les français et Hallal dans la politique administrative musulmane.

3- Cela induit que les militants de cette culture ne détruisent pas ce qu'ils sont censés aimer par protestation masochiste mais qu'ils éradiquent ce qui n'est pas sous le contrôle de leur politique administrative, de leur République.

Ce n'est donc pas la République que les autorités doivent faire revenir dans les « quartiers » en premier lieu.

Il est absurde de demander à la police de rétablir un ordre public dont les bases démographiques et idéologiques n'existent plus.

C'est la population française de type caucasien qui doit revenir dans les dits quartiers.

Autrement dit, la politique du logement doit cesser d'être fondée sur l'alliance des autorités et des avant-gardes politiques des populations françaises dites migrantes, de culture musulmane, pour chasser les français dits caucasiens, (de la part d'éléments de la population migrante) et refuser l'attribution des logements et des emplois aux demandeurs dits européens (de la part des autorités).

Les autorités françaises pourront alors accompagner le retour de la République française, de sa politique administrative, de sa culture, du mode de vie qu'elle véhicule.

Ce retour de populations va de pair avec un retour de l'installation d'entreprises et de salariés français caucasiens dans ces zones économiquement développées dont ils ont été chassés ou exclus, notamment dans les services publics.

2) La force de la loi

La référence du sénateur au retour de la République (la seule référence déductible de son propos étant qu'elle est française), dans ces zones qu'il dit être de non-droit, indique que pour lui la place du droit dans ces « quartiers » ne va pas de soi et qu'il va falloir user de la force régalienne pour y parvenir.

L'évocation publique de la nécessité du retour de la République alors qu'il y a tant d'autres sujets à traiter indique que la loi et le droit ne sont pas les seuls instruments mais qu'il sont majeurs.

Or, une liste non-exhaustive des maux de ces cités en matière de respect du droit français met en cause l'obsolescence des lois et des procédures en vigueurs.

Ainsi, aux hasards des sujets sur lesquels a porté ma réflexion :

1- Les voyous ont l'initiative légale de l'usage criminel des mineurs

a- Le meurtre de l'adolescent Ryan, 14 ans, à Marseille, le 18 août 2021, est le tampon administratif de ce privilège d'ordre public.

b- la seule réforme proposée consiste à accompagner les voyous dans l'exploitation des mineurs par la suppression des principes de l'Ordonnance de 1945.

c- il faut donc maintenir ces principes, juger les mineurs fautifs à cette aune, et transférer la responsabilité pénale des faits des mineurs aux majeurs qui les manœuvrent.

2- Les voyous ont l'initiative légale de l'usage de la force.

Les policiers se mettent en tord lorsqu'ils devancent l'usage de la force par les voyous ou si leur action ou les conséquences de celle-ci outrepassent l'action immédiate du voyou ou les conséquences revendiquées par eux au tribunal de celle-ci.

Les voyous se voient donc reconnaître la primauté de l'usage de la force.

a- les seules solutions proposées consistent à envoyer les policiers et les gendarmes aux Assises.

b- il faut donc réformer la procédure judiciaire pour reconnaître les conséquences excessives de l'action légale et leur indemnisation.

3- La violence sexuelle est une arme majeures des voyous des dits quartiers.

Elle est soumise à la règle du qui ne dit mot consent.

En fait, la jurisprudence avalise l'inégalité juridique sociale des deux sexes.

En conséquence, la terreur est un instrument de formation de la légalité aux mains des voyous.

a- les seules solutions proposées consistent à mettre les femmes, les homosexuels, les malades mentaux en accusation de perversité.

b- il faut donc installer la déclaration de consentement dans chaque rapport sexuel, même répété, entre les majeurs et les mineurs.

c- Même cet effort est refusé au bénéfice des chimères du moralisme et de la prohibition.

3)- Les deux sexes

L'égalité en droit des deux sexes et la parité des mêmes dans les fonctions sociales sont des débats cruciaux pour la construction de la politique administrative actuelle, moderne. Celle qui dominera le siècle.

La victoire des Talibans en Afghanistan nous oblige à remarquer que la modernité de la culture musulmane consiste à prendre position dans ce débat pour prendre le parti de l'inégalité des sexes et de la dictature de l'un sur l'autre.

La seule réponse publique à cette évolution générale dans la diversité des populations musulmanes est le déni, l'exotisme, la commisération.

En France l'affaire Mila, le parti pris spontané pour les fascistes religieux du procureur de la République et de la Garde des sceaux, la solidarité avec ces factieux des responsables religieux, la maîtrise de l'espace social par les fascistes, témoignent de l'avancée de cette primauté du fascisme religieux dans la construction de la modernité politique et administrative.

En même temps, Mila en France, Qamar Gul en Afghanistan, d'autres, indiquent que les femmes des nouvelles générations sont des actrices combattantes de premier plan de la construction démocratique d'aujourd'hui.

4)- La Parité de droit

1- La réponse à cette question de l'égalité et de la parité, qui régit aussi les rapports des sexes dans les dits quartiers et constitue l'armature du séparatisme administratif, est de l'esquiver par la farce de la parité concurrentielle de 1999 et de ses faveurs. La faillite en a déjà été actée.

2- Il faut donc installer la Parité de droit, en France.

C'est de droit que les deux sexes sont présents à Parité dans toutes les administrations et direction dès qu'elles ont une portée publique.

Pour aller au plus court, je propose de réformer la Constitution ainsi :

1- Supprimer :

Art. 1, alinéa 2

La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.

2- Inscrire

Art.1, alinéa 2

Les Pouvoirs publics, les assemblées délibérantes et leurs directions, les organisations de services publiques, de droit, de fait, par délégation ou circonstances, et leurs directions, sont constitués par la présence égale, conjointe, de droit, universelle, des deux sexes.

5)- Conclusion provisoire

Comme on le voit, toutes les populations françaises relèvent du même Code de lois, de la même politique administrative, de la même continuité légale.

Elles doivent donc être présentent dans les mêmes lieux.

Rien de tout cela ne sera fait, bien sûr.

Autrement dit, la République française ne reviendra jamais dans les dits quartiers, le non-droit va s'étendre et le fascisme religieux aura la primauté de l'initiative dans le façonnage de la modernité.

A Paris et Kaboul, Mila et Qamar Gul se cachent. Les parents enterrent leurs enfants. Ici et là, les bourreaux paradent.


Marc SALOMONE

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