Paris,
le 15 septembre 2017
Partie
1 : texte français / Partie 2 : texte anglais, Google traduction
En
copie :
1-
Président de la République française
2-
Commission européenne
3-
ONU
4-
Ambassades : Corée du Nord (Londres), Corée du Sud, Chine, Européennes, Japon,
Russie, USA.
5-
Présidents du Parlement et des Groupes parlementaires français
Réflexion
sur une déclaration des Présidents Macron et Poutine.
Suite
au lancement d’un nouveau missile par la Corée du Nord, ce vendredi 15
septembre 2017, les Présidents français et Russe ont eu un entretien
téléphonique.
Les
deux chefs d’Etat « se sont montrés unis concernant le caractère
inadmissible d’une poursuite de l’escalade » dans la péninsule coréenne,
explique le Kremlin dans un communiqué, ajoutant qu’ils se sont accordés sur
« la nécessité de résoudre cette situation extrêmement compliquée
exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques, par la reprise de
négociations directes ».
Il
aurait sans doute fallu commencer par là et réunir les parties en conférence
pour signer deux Traités et en faire respecter un troisième.
1)-
Préambule de la Conférence :
L’armistice
du 27 juillet 1953, à Panmunjom :
1-
A organisé l’assignation géographique des deux camps militaro-politiques que
sont les actuels Corée du Sud et Corée du Nord.
2-
A assigné à ces deux camps la politique de réunification, autrement dit de
préparation à la redite à venir de la guerre.
2)-
1er Traité :
Les
parties prennent acte de :
1-
La constitution de ces deux camps militaro-politiques en deux Etats distincts
et souverains.
2-
L’abandon absolu, sans équivoque, de la politique de réunification.
3-
Les Etats peuvent changer de nom.
4-
La réunification de la Corée est l’affaire de l’Histoire. Elle ne peut être
d’aucune façon une politique d’Etat.
3)-
2ème Traité :
Les
deux Corées sont actuellement liées à des Puissances qui en assurent la
protection.
Les
parties concernées déclarent par Traité que les alliés de chacune des deux
Corées renoncent à toute politique visant à inclure la Corée de l’autre réseau
d’alliance dans leur sphère d’influence, qu’elle soit politique ou militaire.
4)-
La sécurité
La
conférence doit faire le constat de la garantie juridique de sécurité reconnue
aux deux Corées.
a-
Chacune des deux Corées ne peut plus revendiquer l’autre.
b-
Aucune puissance étrangère soutenant une Corée ne peut revendiquer l’hégémonie
sur l’autre pour quelque raison que ce soit.
5)-
Le Traité de non-prolifération (TNP)
1-
L’histoire
a-
La Corée du Nord a signé le Traité de non-prolifération nucléaire, le TNP, en
1985. Elle s’en est retirée en 2003.
b-
Le 20 janvier 1992, une déclaration a été signée assurant la dénucléarisation
de la péninsule coréenne, par laquelle les deux Corée « acceptent de ne
pas tester, fabriquer, produire, recevoir, posséder, stocker, déployer ou
utiliser d'armes nucléaires ».
2-
La politique
a-
Il y a donc une longue histoire diplomatique et politique de l’atome militaire
en Corée.
b-
Ces deux pays et la communauté internationale n’ont pas à créer un espace
diplomatique qui existe déjà depuis longtemps et qui est conduit par des
diplomaties millénaires.
6)-
Conclusion :
Les
affres de la division en Corée sont aussi anciennes que cette civilisation.
On
ne peut en prendre prétexte pour différer les « négociations
directes » préconisées par les Présidents Français et Russes.
Ce
qui fait du mal à la Corée et désormais à la paix mondiale, c’est la nostalgie
de la politique de réunification de Panmunjom et sa traduction hégémonique pour
les puissances alliées.
Il
y a les problèmes que peuvent résoudre ces générations et ceux qu’elles doivent
avoir l’humilité de laisser aux générations à venir.
Il
serait efficace et novateur que le Secrétaire général de l’ONU soit habilité à présenter,
lui-même et directement, les Traités aux populations des deux nouveaux pays.
Marc SALOMONE
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