mercredi, décembre 07, 2022

07.12.22, Afghanistan-6, femmes d'Iran et parlement

 

Marc Salomone / marcsalomone@sfr.fr / Blog : madic50.blogspot.com / Livre : Les deux formes, éd. Amazon.


Paris, le jeudi 29 septembre 2022


N. Réf. : Mes deux courriers du 24 septembre 20220422



Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les Parlementaires,

Le 29 septembre, l’AFP publie une note à 11h09 informant que 25 femmes afghanes manifestent leur solidarité avec les femmes iraniennes.

La police à tiré en l’air et a chargé.

Les femmes ont ramassé les débris de leurs bannières pour les jeter contre les policiers.

Aucun gouvernement n’a reconnu le régime Taliban.

Il en fut ainsi le 11 novembre 1940, lorsque dans la Nuit de l’Occupation, des étudiants remontèrent les Champs-Élysées pour fêter la Victoire et affronter l’Occupant.

Pendant ce temps, comme des garnements pissent dans l’eau du bain en sifflotant pour détourner l’attention des témoins, les crottes misogynes de certains parlementaires, ou le pipi-caca des querelles troubles de vestiaires, vont à ravir aux combinazziones, aux anathèmes, aux postures.

Ces femmes montrent le chemin de l’honneur, du combat, de l’efficacité, et « nous regardons ailleurs » (Jacques Chirac).

Quand les parlementaires français vont-ils user ensemble de leur autorité civile pour donner à la solidarité avec les femmes iraniennes et afghanes la qualité nationale qu’imposent les évènements ?

Si vous ne faites rien pour soutenir les femmes combattantes parcequ’au fond vous hésitez à vous commettre avec elles, comment pourrez vous longtemps continuer de prétendre vous opposer aux féminicides et aux violence misogynes ?

Ils sont bien souvent l’exercice régulier du droit patriarcal, l’expression ordinaire de la disqualification publique des femmes, le droit naturel de chacun à sa part d’administration Talibane ; dans le respect de la République et de la laïcité.

En vous remerciant pour votre attention,

Je vous prie d’agréer, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs les Parlementaires, l’assurance de mes salutations distinguées,



Marc SALOMONE








Manifestations en Iran : La colère des femmes gagne l’Afghanistan, les talibans tirent en l’air

CONTAGION En Afghanistan, une poignée de femmes ont manifesté par solidarité avec les Iraniennes. Leur rassemblement éclair a été rapidement dispersé par les talibans

20 Minutes avec AFP

Publié le 29/09/22 à 11h09 — Mis à jour le 29/09/22 à 11h52


La poussée de colère qui secoue l’Iran a trouvé un écho en Afghanistan où les talibans ont considérablement durci les règles pour les femmes depuis leur retour au pouvoir.

Une poignée de femmes solidaires des Iraniennes a manifesté jeudi à Kaboul avant que des tirs en l’air ne les dispersent.

« Femme, vie, Liberté » ou « L’Iran se soulève, maintenant c’est notre tour ». Voici les slogans qu’ont scandés les quelque 25 femmes afghanes qui ont osé manifester jeudi, foulard sur la tête, devant l’ambassade d’Iran à Kaboul, en solidarité avec le mouvement de colère provoqué par la mort de la jeune Mahsa Amini.

Le rassemblement n’a duré qu’une quinzaine de minutes. Il a été dispersé par des coups de feu tirés en l’air par les talibans postés devant le bâtiment, selon les journalistes de l’AFP sur place. Les talibans ont également tenté de frapper les manifestantes à coups de crosse, et ont également ordonné à des reporters d’effacer photos et vidéos de la manifestation.

Les femmes, dont certaines avaient dissimulé leur visage derrière des lunettes de soleil et des masques chirurgicaux, ont ramassé les débris de leurs bannières pour en faire des boules de papier et les jeter sur les talibans qui leur faisaient face.

« Solidarité » « Nous sommes ici pour montrer notre soutien et notre solidarité avec le peuple iranien et les femmes victimes de talibans en Afghanistan », a déclaré une organisatrice de la manifestation, sous couvert d’anonymat. Ces Afghanes se reconnaissent dans le mouvement de la colère qui embrase l’Iran où des manifestations ont lieu tous les soirs en Iran depuis le 16 septembre.

Ce jour-là, la jeune Mahsa Amini est morte à l’hôpital, trois jours après son arrestation à Téhéran par la police des mœurs pour non-respect du code vestimentaire strict pour les femmes en République islamique d’Iran, qui doivent se couvrir les cheveux en public.



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