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blog: madic50.blogspot.com / Livre : Les deux formes, éd. Amazon.
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Paris,
le dimanche 19 août 2018
En
hommage aux gendarmes et aux policiers inculpés pour avoir causé la
mort de criminels dans l'exercice de leurs fonctions, ou pour les
avoir handicapés, alors que ceux-ci refusaient d'obtempérer, et aux
enfants de 10 ans violés par des trentenaires avec leur
consentement.
REFLEXION
SUR L'ETABLISSEMENT D'UNE NOUVELLE JURISPRUDENCE ET D'UN CHANGEMENT
DES PRINCIPES CONSTITUTIONNELS
Depuis
des années les gouvernements disent que la compréhension publique
de leur politique est une simple affaire de pédagogie. Je demande
que les gouvernants argumentent ainsi sur le sujet qui suit.
Au
vu d'une multiplicité d'affaires publiques, il est perceptible, du
moins c'est ainsi que je le comprends, que les magistrats constituent
actuellement une jurisprudence nouvelle dans les rapports des
criminels au droit et par voie de conséquence à l'Etat.
1)-
Dans la forme générale, abstraite, de leur action, ils procèdent à
la fois :
1-
En plaçant massivement l'action judiciaire sous l'influence d'une
distinction entre les criminels pour le même crime selon des
critères raciaux, religieux, originels.
2-
En conférant aux criminels ainsi distingués la qualité de
participants à la définition, la formation, l'exercice, des
Pouvoirs publics.
3-
En instituant une telle inégalité entre les français devant la
liberté d'expression qu'elle en est devenue un principe politique.
4-
En désarmant les français, au propre comme au figuré, et désormais
les forces de l'ordre, face à la criminalité ainsi distinguée.
2)-
Par ces pratiques que je perçois telles :
5-
Ils légalisent le viol des enfants de 10 ans par des majeurs de 30
ans ; ce qui aux termes de ces distinctions revient à
introduire la Charia dans le code pénal.
6-
Ils criminalisent les français qui s'expriment politiquement, ce qui
est un droit constitutionnel qui ne regarde pas la justice, et leur
interdisent de porter secours à autrui lorsqu'il est agressé par un
tiers distingué comme dit plus haut, sauf à prendre le risque
d'être accusé d'avoir outrepassé leur droit à la riposte.
7-
Ils organisent une procédure rusée, malhonnête, pour détruire les
droits politiques au nom de leurs composantes administratives.
8-
Le modèle d'action employé est celui que j'appelle la jurisprudence
du Casier :
L'officier
qui n'a pas le droit d'ouvrir le casier personnel d'un soldat peut le
réprimer au titre de la désobéissance à un ordre pour n'avoir pas
ouvert lui-même son casier à la demande de l'officier.
9-
Ils rendent des policiers et des gendarmes coupables de la mort de
voyous recherchés et fuyards à l'occasion de leur arrestation.
10-
Ils contestent la légitimité pour les forces de l'ordre de passer
outre l'avis des criminels recherchés et d'employer les moyens
qu'ils jugent utiles à leur immobilisation lorsque ceux-ci cherchent
à leur échapper.
11-
Cette contestation associée non pas uniquement mais fréquemment à
des distinctions originelles entre les criminels et les fautifs
permet localement la constitution de références juridiques
particulières et distinctes du droit public ; ce que les média
appellent des « zones de non droit » ou « Territoires
perdus de la République.
12-
Les criminels et les factieux sont de plus en plus souvent habilités
à définir le « local » et de ses extensions infinie ;
voire payés pour cela.
13-
La rupture dans l'indivisibilité de l'administration publique est
déjà actée dans l'action des forces de l'ordre sous l'expression «
Ne restons pas, ici, ils sont chez eux ».
3)-
La perception de cette évolution judiciaire est confortée par des
actions des Pouvoirs de la République :
14-
Récemment, l'Assemblée nationale et le Sénat ont supprimé la
clause constitutionnelle d'égalité des français devant la loi par
l'indistinction des races.
15-
L'article 2 de la Constitution visé ne définit pas les races, les
religions, les origines, mais l'égalité des français devant la loi
par l'indistinction de leurs races, religions ou origines.
16-
Feindre de supprimer le mot « race » est un procédé
malhonnête pour supprimer l'égalité des français devant la loi
par l'indistinction des français selon leurs races.
17-
Les parlementaires, et le gouvernement présent dans les deux
Assemblées, ne peuvent ignorer que ceci ouvre conséquemment la voie
à la légalisation de la distinction des races et par conséquent à
la rupture du principe d'égalité.
18-
Il est donc plausible de penser que cette modification de la
constitution concomitante à l'établissement d'une jurisprudence
reposant sur les distinctions raciales, religieuses, originelles,
n'est pas fortuite et qu'elle entraînera la suppression de
l'indivisibilité de la République. Elle est déjà réclamée par
les acteurs civils des partis communautaires.
19-
Le soutien apporté par le Conseil d'Etat aux jugements légalisant
le viol des enfants par leur consentement au motif qu'il est
impossible que la loi protège les enfants, ce qui est contraire à
l'ordonnance de 1945, indique que ces jugements s'inscrivent dans une
politique privée des cadres dirigeants de l’État.
20-
Ce soutien a permis le vote d'une loi qui légalise l'incertitude
quant au droit des enfants de rester vierge et permet ainsi de
réprimer la pédophilie visée par les lois laïques tout en
protégeant la pédophilie produite par les lois religieuses.
21-
La pédophilie passe du stade de la répression d'un crime à celui de
la contraventionalisation d'une faute susceptible d’accommodements.
La
lecture des insultes argumentées proférées par les commentateurs
de presse à l'égard de ceux qui n'admettent pas qu'un adulte
trentenaire puisse invoquer légalement le consentement d'une
fillette de 10 ans pour justifier de lui enfourner sa verge dans le
vagin, permet de comprendre que cette nouvelle jurisprudence et ses
compléments parlementaires interrogent et méritent des explications
publiques puisque cela se fait au nom du Peuple français.
Marc
SALOMONE
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