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Paris,
le vendredi 11 janvier 2019 / Objet : Débat et défiance
Pour
M. Julien DENORMANDIE / Ministre auprès de la ministre de la
Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités
territoriales, chargé de la Ville et du Logement
Monsieur
le Ministre,
Je
vous prie de recevoir mes vœux de réussite et de santé. Je
souhaite en effet la réussite de votre initiative de Débat national
et j'y participerai si la Mairie du 20ème l'organise.
En
même temps que vous paraissez pour une interview ; les sondages
signalent que 70% des français sont défiants à l'égard des cadres
dirigeants et politiques du pays.
Il
ne vous aura pas échappé que depuis des années j'interviens de
façon insistante auprès des autorités gouvernementales pour
solutionner un cas d'école de la solidarité nationale ; le
retour au pays d'une famille vulnérable dont deux handicapés.
Je
ne le fais pas par souci d'importance mais parce que j'ai auparavant
épuisé toutes les solutions dites des «corps intermédiaires ». J'ai rapporté dans mes courriers les
obstacles volontaires et gratuits mis à cette entreprise par des
gens qui sont nommés pour aider cette famille.
a-
Rien que pour obtenir le transfert du dossier de Paris au
Pas-de-Calais, j'ai dû emprunter pour payer une dette créée de
toute pièce par les services concernés.
b-
A Paris ou au Pas-de-Calais la logique est répétitive. On commence
par user d'indifférence puis, comme ça ne fonctionne pas, on les
insulte au téléphone en raison de l'intervention de « votre
Ministre ».
c-
Ils gagnent parce que l'obstination des Services est inusable alors
que l'humeur du Ministre est changeante, le Ministre aussi, et que
les administrés les plus faibles s'épuisent et disparaissent. En
2018, cette famille a connu quatre transports aux Urgences pour la
seule cause du stress.
Il
suffit ensuite d'utiliser la vieille astuce radicale-socialiste :
C'est Paris le fautif. Paris, c'est vous.
Ce
n'est pas par hasard si les représentants des corps intermédiaires
que reçoit M. le Premier Ministre assignent au Débat le but d'être
le lieu d'expression des « colères » et des
« frustrations » au lieu des propositions concrètes.
Celles-ci pourraient éventuellement les interpeller.
Nous
verrons bien.
Quoi
qu'il en soit, si le gouvernement pouvait prouver que l’État
français est capable d'organiser le retour au pays d'une Cotorep,
d'un autiste, de quatre enfants de la Dass, c'est à dire de ses
propres enfants, ce serait un petit pas utile à la confiance envers
les Institutions et à l'unité nationale.
En
vous remerciant de votre attention et dans l'attente de vous lire,
Je
vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, l'assurance de mes
salutations distinguées,
Marc
SALOMONE
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