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Paris, le mardi 16 janvier 2018
Monsieur Praud,
Sauf erreur, c’est vous qui dirigez une émission d’information
le matin, jusqu’à 10h30.
Ce matin, vous avez donné la parole à M. Fenech, un ancien
député devenu consultant à cnews, pour parler des prisons.
Celui-ci a dit : « On compte 20% de malades
mentaux en prison. Ça on ne sait pas faire. On n’a pas les codes… » (de
mémoire).
Je rappelle que depuis la Révolution la France dispose d’une
organisation qui « sait faire ça ». Elle fut codifiée sous le Consulat.
1- Les criminels vont en prison sous l’autorité
administrative et judiciaire.
Personne n’ignore la criminalité de ces administratifs.
2- Les fous divers vont en Hôpital psychiatrique sous l’autorité
médicale.
Personne n’ignore la criminalité de ces personnels médicaux.
Revenir en deçà de ce dispositif et placer des fous, quels
qu’en soient les titres, en prison est un crime qui ressort de la jurisprudence
de Nuremberg.
Les fous sont aujourd’hui utilisés de part et d’autre du
crime, criminels et magistrats, comme lieux de négociations pour la progression,
l’installation, la maitrise, l’utilisation, de celui-ci.
D’où la multiplication des jihadistes-fous cautionnés par
les magistrats. etc.
En tout cas, il est inadmissible qu’on dise dans une
émission que « on ne sait pas faire avec les fous en prison ».
Si, « on sait faire » : on les met en Hôpital
hors du Carcéral.
En vous remerciant pour votre attention,
Je vous prie d’agréer, Monsieur Praud, l’assurance de mes salutations
distinguées,
Marc SALOMONE
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