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Paris,
le mercredi 6 février 2019
CONTRIBUTION
(5) AU DEBAT NATIONAL VOULU PAR LE PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE EN
2019. L’INÉGALITÉ EN DROIT DES FRANCAIS SELON LEUR CLASSE ET LEUR
ORIGINE (Suite de la réflexion n°27 du 1er Février
2019, cf. : madic50)
L'article
d'information présenté par Le Canard Enchaîné du 30 janvier 2019,
p. 5, « Vive les mariés bien sonores et remuants ! »
amène quelques questions quant à l'iniquité de la justice selon le
statut social et originel des plaignants.
Partie 1 :
Deux catégories sociales de plaignants
1)- Les
faits
Par arrêté
du 20 janvier 2016, le Maire de Rueil-Malmaison interdit de chanter,
de jouer de la musique, de jeter du ris, de déployer « drapeaux,
banderoles, affiches ou panneaux(...) sur les places et rues
adjacentes ».
Le 29 août
2016, Clément Baillon, 18 ans, semble-t'il habitant de la commune,
étudiant à Sciences-po, porte plainte, au motif que l'arrêté
édictait des « interdictions générales et absolues ».
Huit jours
plus tard, le Maire, Patrick Ollier, reconfigure l'arrêté et
restreint l'interdiction de la musique et du reis au seul espace
« intérieur de la Mairie ».
Il maintient
l'interdiction de se garer sur la place attenante pour les cortèges
nuptiaux.
Le 24
janvier 2019, le Tribunal de Cergy-pontoise :
1- Restreint
l'arrêté à la seule « bonne tenue du public » dans les
salons de la Mairie. 2- Au motif que la commune n'a en rien démontré
« l'existence de troubles à l'ordre public ».
3- Condamne
la commune à payer 210 euros de frais de justice exposés par le
plaignant.
2)-
L'inégalité devant la justice
A- Les faits
a- Le 21
janvier 2014, Marc Salomone porte plainte pour la spoliation présumée
des handicapés de Paris par la Mairie dirigée par M. Delanoë au
bénéfice de la construction d'un ensemble religieux musulmans.
b- Le 21
janvier 2015, le procureur de la République demande à la Police
judiciaire d'entendre le plaignant.
c- Depuis,
plus rien.
d- Or, il
est de notoriété publique que l'ensemble religieux a été
construit en violation de la loi 1905 et que les handicapés n'ont
jamais retrouvé leurs fonds.
B-
L'inégalité en droit
Les
différences judiciaires entre M. Baillon et M. Salomone sont
multiples :
1- La
qualité social
a- Le
premier plaignant est un ouvrier retraité.
b- Le second
est étudiant à Sciences-po. il appartient virtuellement aux mêmes
castes dirigeantes de l'Etat que les magistrats.
2- Les
rapports aux institutions
a- L'ouvrier
aa- Dans
l'affaire des handicapés, il est possible que le procureur de la
République n'ait demandé cette convocation que pour avoir un
rapport sur la bête. Pour savoir si ce gêneur était seul ou
accompagné.
ab- Comme en
2015, M. Salomone demandait par fax à la Direction de la police
judiciaire des nouvelles des suites de l'enquête ; il a reçu
au téléphone, de la part de l'inspectrice concernée, une
injonction de ne plus intervenir.
ab- Un
ouvrier porte plainte pour dispositif raciste anti-français dans les
activités d'une ONG subventionnée par l’État et délégataire
d'un service public,
Le premier
acte judiciaire est de classer sans suite le jour même de la
réception de la plainte.
Le second
acte est d'enfouir l'appel.
ac- C'est la
même obstruction pour les plaintes pour les viols commis par des
cadres privés et publics envers des ouvriers et pour les actes de
torture commis par des autorités en vue de faire retirer les
plaintes à ce sujet.
b- Le
Sciences-po
Il dépose
plainte sur un sujet politique complexe.
Il refuse
l'évolution de l'arrêté proposé par le Maire.
Il obtient
le jugement, la victoire, le remboursement des frais de justice.
3- Politique
a- Le
premier défend les populations les plus vulnérables, la laïcité,
l'indivisibilité de la République et l'indistinction des individus
en raison de leur race ou de leur religion.
Ce faisant,
il défend la démocratie.
b- Le second
participe à ce que les journalistes Davet et Lhomme viennent de
qualifier dans leur livre « In Allah » une « islamisation
à visage découvert ».
Ils
précisent, p. 13 :
« L'idée
de ce livre est née d'une interrogation : au sein de cette
communauté (arabo-musulmane, ndlr), assiste-t'on bel et bien à une
montée en puissance des tenants d'un islam revendicatif, qui
chercherait à étendre son territoire, à gagner des pans entiers de
la société ? En clair, à islamiser un département et plus
si affinités ? »
4- Les
suites du procès
a- A la
suite de ce procès, les populations concernées, donc musulmanes,
vont être sous la mainmise des militants islamistes qui vont
développer, sous la protection des magistrats, leurs politiques
d’investissement et de domination de l'espace public sous prétexte
de célébrer un mariage, une victoire sportive, etc.
b- Les
Maires sont aujourd'hui de plus en plus confrontés à cet
accaparement de l'espace public sous des prétextes culturels
quelconques,
Ils n'ont
désormais plus aucun outil légal pour y faire face.
Leur
autorité morale et juridique a été détruite.
L'ordre
public dans la Municipalité ne leur appartient plus.
c- Le droit
Les
magistrats déclarent que l'occupation de l'espace public par des
« drapeaux, banderoles, affiches(...) sur les places et les
rues adjacentes » ne constituent pas un trouble à l'ordre
public.
Autrement
dit, les magistrats rendent un jugement d'autorisations « générales
et absolues » au profit des usagers de circonstances.
Ce qui est
« général et absolu » est illicite pour le Maire et
licite pour des fractions particulières du peuple.
Partie 2 :
Les antécédents identiques
Cet étudiant
de Sciences-po n'est pas le premier à prétendre intervenir dans la
formation et la gestion des Pouvoirs publics.
Ce qui est
caractéristique est qu'ils y parviennent parcequ'ils interviennent
contre des personnes françaises en confrontation avec l'islamisation
de « un département et plus si affinités ».
1)- Le bus
Vers
2010-2012, Internet produit la vidéo de surveillance d'un bus
attaqué par des voyous.
L'un des
passagers, 20 ans, serein, parle avec les agresseurs pour les calmer.
Il prend des coups de poing dans la figure au milieu du bus et à
l'avant du bus.
Le chauffeur
ne referme la porte avant qu'il maintenait ouverte qu'après qu'un
voyou soit revenu du dehors pour rouer de coups ce jeune à nouveau.
Quelques
jours plus tard, la presse nous informe que ce jeune est un étudiant
de Sciences Po.
Il
n'intervient pas pour témoigner de la brutalité de l'attaque.
Bien au
contraire, il proteste contre la diffusion de cette vidéo qui laisse
voir que ces voyous sont exclusifs des français, ou blancs, « on
les appelle comme on voudra » (cf. Georges Pompidou, le Nœud
Gordien.)
Pour lui, la
diffusion de cette vidéo a des intentions racistes.
Il entend
porter plainte non contre ses agresseurs mais contre les
fonctionnaires qui ont diffusé une vidéo qui devait rester secrète.
Si un autre
passager était venu à sa rescousse avec qui aurait-il été ?
Il a
semble-t'il condescendu à reculer. La Direction de l'école a dû
penser que ses diplômés sont assez haïs comme cela.
2)- Clément
Méric
En 2013,
Clément Méric est membre du groupe « Antifa »,
spécialisé dans l'altercation avec les groupes dits « racistes »
ou « facho ».
En compagnie
d'autres membres dont un chef ; il va dans une vente en
appartement provoquer deux ouvriers appartenant à un groupe qualifié
d'extrême-droite.
Ils
connaissent bien ces clients du magasin puisque depuis plusieurs
mois, le local des Antifa expose une photo de l'un d'eux accompagnant
un avis de recherche à son sujet.
M de M.
Méric à un rôle bien établit dans ces attaques.
Il est de
mettre en avant sa faiblesse de constitution pour provoquer
l'adversaire et permettre à ses camarades de venir à la rescousse
non pour attaquer un ennemi mais pour protéger un faible injustement
agressé par des sauvages.
Ce jour-là,
le vigile du magasin atteste formellement que le chef de M. Méric
lui fera jouer ce rôle avec insistance.
La bande
Antifa s'en va sans avoir fait aucun achat et en donnant rendez-vous
aux ouvriers plus loin. Ceux-ci n'étaient venus que pour des achats.
Là, ils
attendent les deux clients. Ils engagent le combat.
Une vidéo
montre M. Méric attaquant l'un des ouvriers par derrière.
Il ne peut
en être autrement car il ne peut affronter personne par devant comme
un champion de tournoi.
Il suffit
d'un coup de poing pour que son équilibre morphologique s'écroule.
Il est mort.
Il est
tellement évident que le coup de poing n'est pas par lui-même
mortel que l'accusation aura recours à deux inventions pour
justifier le lien du coup et de la mort.
a- La
première invention est celle d'un « poing américain »
dont nul ne peut prouver l'existence.
b- La
seconde sera celle de l'antisémitisme hitlérien. Nous le verrons
plus loin.
Le déroulé
public de l'affaire elle-même (notamment l'immédiateté des
mobilisations) indique une préparation, une provocation d'envergure.
Il était
manifestement prévu que M. Méric se retrouve à l'hôpital et que
les manœuvres officielles puissent recouper les colères
pulsionnelles.
La mort a
tout arrêté.
Le public
apprend que M. Méric est un étudiant de Sciences Po et le fils de
deux professeurs d'université.
L’École
prend fait et cause pour lui.
M. Méric
continue post mortem d'exercer le rôle qui lui était assigné de
son vivant.
Il est
fragile et donc ceux qui l'ont mis Ko sont des monstres. Cqfd.
Les deux
ouvriers sont mis en prison tandis que les Antifa qui ont conduit la
provocation ne sont même pas mis en examens.
Le procès
arrive en 2018.
Nous
apprenons que M. Méric est juif. Les deux ouvriers sont donc accusés
d'antisémitisme.
Ceci
expliquerait cela et tout le reste.
Ils sont
innocent des faits qui leur sont reprochés. Ils prennent 11 ans et 7
ans.
Alors qu'ils
faisaient leurs courses en toute simplicité ; ils ont eu le
malheur de croiser un Sciences Po et ses amis qu'ils ne connaissaient
pas et qui le recherchaient.
Nous avons
ici deux échantillons des engagements publics des « Sciences
Po ».
3)- Le
détour
Ces
oppositions sociales se sont doublées au Tribunal d'une opposition
d'engagement politique.
1- les
ouvriers
L'incident
mortel de l'affaire Méric se passe en juin 2013.
Dès
septembre 2013, les deux ouvriers quittent leur avocat partisan et
prennent un avocat censé ne faire que du droit.
Au Tribunal,
ils répéteront leur séparation d'avec toute idéologie de
justification des agressions personnelles.
2- les
universitaires et les Antifa
Là aussi,
M. Méric sert d'instrument.
Toute la
mécanique idéologique de ces groupes dit d'extrême-gauche soutient
que la mort de M. Méric conforte leurs analyses et renforce leur
détermination.
Pas une
seule fois, ils ne diront que leur bêtise était au moins l'égale
de celle de leurs pseudo-ennemis.
Comme il est
difficile de permettre la justification de leur hystérie
provocatrice au Tribunal, les castes universitaires ont mis au point
le détour antisémite.
Or, la
confrontation elle-même est exclusive d'un quelconque antisémitisme.
Au contraire
de ses agresseurs qui savaient précisément qui ils cherchaient ;
les ouvriers agressés ne connaissaient aucun de leurs agresseurs.
Ils n'ont
matériellement pas eu le temps de s'interroger sur le pédigré des
uns et des autres.
Pourtant,
tout le procès va porter sur l'appartenance de M. Méric à la
communauté juive. De mémoire, les mânes de déportés d'Auschwitz
seront convoquées à la barre.
A partir du
moment où par glissements successifs les deux ouvriers deviennent
des figures du Nazisme ressuscité, l'action dite « anti-fasciste »
des Antifa devient légitime, indispensable, héroïque.
Elle devient
une délégation de service public.
Cette
manipulation du génocide des juifs commis par l'Allemagne
hitlérienne est devenue une règle du débat public.
Le débat
sur le judaïsme de M. Méric est un substitut malhonnête à
l'examen des faits.
4)
L'inégalité devant le droit
a- Imputer
aux tords des uns de s'être rendus là où ils étaient convoqués
par les autres ne se conçoit qu'en imputant aux tords de ces
derniers d'avoir attendu sur les lieux de la convocation qu'ils
avaient lancé.
b- Dire que
si les uns n'étaient pas venus, les autres n'auraient rien eu, ne se
conçoit qu'en disant que si les seconds n'avaient pas attendu, les
premiers n'auraient trouvé personne.
c- Dire que
les uns n'avaient pas à riposter par des coups de poings, à ceux
qu'ils recevaient de la part des autres, n'a de sens que si l'on
affirme pareillement que les seconds n'avaient pas à donner de coups
de poings et de pieds aux premiers.
d- Il est
remarquable que les ouvriers ont frappé en riposte à des coups et
que les universitaires ont frappé pour de seules raisons
idéologiques.
5)-
Conclusion
La justice
met en place une vérité judiciaire constituant une rupture
d'égalité juridique entre les français selon la classe sociale ou
l'origine d'appartenance.
Cette
inégalité en droit s'établit au bénéfice des universitaires,
appelés aussi « bobo » et des migrants d'une part, et au
détriment constant des français des classes populaires.
C'est aux
fins de palier aux dysfonctionnements signalés plus haut, que le
Général De Gaulle a inscrit le droit de grâce du Président de la
République dans la Constitution.
Marc SALOMONE
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