mardi, février 19, 2019

19.02.19, contribution 9, antisémistisme, finkelkraut,racisme, justice, inégalité devant la loi

 Livre: “Les deux formes”, Amazon / madic50.blogspot.com

Paris, le mardi 19 février 2019

CONTRIBUTION (9) AU DEBAT NATIONAL VOULU PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE EN 2019.
L'AGRESSION CONTRE M.FINKELKRAUT ET L'INEGALITE DES FRANCAIS DEVANT LA LOI. L'AVENIR DU DROIT EN FRANCE.
(Suite de la réflexion du 13 Février 2019, cf. : madic50)

1)- Le problème
Depuis l'agression de M. Finkelkraut, les parlementaires ne cessent d'appeler à la condamnation de tous les racismes en général et de chaque acte raciste en particulier.

Or, les réalités judiciaires et étatiques sont les exacts contraires de ces vœux pieux.

La politique judiciaire, notamment, repose sur l'inégalité en droit des français et sur leur distinction sociale lors de la connaissance des faits.

2)- Exemple d'une agression raciste contre un français dirigeant :
Le samedi 16 février 2019, Alain Finkelkraut, Académicien, croise un cortège des « gilets-jaunes ».
Un groupe s'en détache et l'Académicien est insulté, conspué, suivi de façon menaçante.
1- Vidéo de Yahoo :
on entend distinctement un groupe d’hommes lui crier: «Barre-toi, sale sioniste de merde. Sale merde. Nique ta mère. Palestine. Homophobe de merde. T’es un raciste, casse-toi! Dégage fasciste. La France, elle est à nous. Sale enculé. Espèce de raciste. Espèce de haineux. T’es un haineux et tu vas mourir. Tu vas aller en enfer. Dieu, il va te punir. Le peuple va te punir. Nous sommes le peuple. Grosse merde. Tu te reconnaîtras. Espèce de sioniste. Grosse merde. Il est venu exprès pour nous provoquer. Taisez-vous!».
2- vidéo de Charles Baudry :
on entend: «Facho! Palestine! Rentre chez toi… Rentre chez toi en Israël. Rentre chez toi en Israël. Antisémite. La France est à nous. Rentre à Tel-Aviv. T’es un haineux. Tu vas mourir. Nous sommes le peuple français. Rentre chez toi. Ici c’est la rue!»
1- Aussitôt, la mobilisation des réseaux de cadres publics s'opère autour de la dénonciation d'une agression antisémite et anti-universitaire.
2- Une manifestation est programmée sur le champ. Elle s'avère être celle des partisans de l'entre-soi.

Dès le lendemain, le dimanche 17 février, le parquet de Paris ouvre une enquête après l’agression verbale contre Finkielkraut ; ainsi que le titre le journal des diplômés de Sciences Po, Le Monde.
a- Le journal rappelle ainsi que M. Finkelkraut a été protégé à temps et qu'il n'a ainsi pas eu de séquelles de l'agression autres que morales.
b- Cette enquête est ouverte pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » après les insultes dont a été victime le philosophe, samedi, en marge d’une mobilisation des « gilets jaunes ».
c- L'enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Alain Finkielkraut a dit qu’il ne porterait pas plainte, se disant « ni victime ni héros ». Pas de problème, les magistrats le font pour lui.

3)- Exemple d'une agression raciste contre un français ordinaire :
Les 23 et 26 août 2018, dans une unité de temps, de lieu et d'action, sous l'autorité de la Direction de l'Armée du Salut, un français pauvre subit de la part du personnel une exclusion dont le caractère raciste est patent.

La simplicité des faits :
Deux hommes, 20 et 68 ans, sortent tous deux de l'hôpital pour une cheville cassée. Ils ont tous deux une broche et des vis en guise de cheville.
Le hasard veut qu'ils se présentent le même jour, à la même heure, simultanément, à la Soupe de l'Armée du Salut, dans le hall de l'ancienne Chambre du commerce.
Ils réclament tous deux, simultanément, de ne pas être contraint d'aller dans les files d'attentes qui leur sont réservées, du fait du danger qu'ils courent de façon évidente pour leurs chevilles dans les bousculades inhérentes à ces files.
Les trois gardes coutumiers reconnaissent ces dangers.
Ils acceptent la demande pour l'un et la refusent pour l'autre.
Ils disent à l'un de se mettre à l'écart pour éviter la bousculades.
Ils enjoignent à l'autre de rejoindre la file dangereuse.
Le premier est arabe, le second français.
Les gardiens sont arabes et noirs.

Lorsque le français dit au gardien que le racisme est constitué, celui-ci lui dit à l'intention des magistrats :
Tu leurs dis ça ! Et il agite de haut en bas un doigt d'honneur.
Ensuite, il mobilise des arabes qui viennent à la soupe.

1- Il n'y a aucun doute quand au racisme de la démarche et aux conséquences de mise en danger d'autrui.
2- Le Directeur du centre et la Direction nationale de l'Armée du Salut déclarent que les gardiens sont leurs représentants exclusifs.
3- Ce jour là, le français n'a pas mangé.

Le français dépose une plainte datée du 10 septembre, pour :
« Plainte contre x pour racisme, refus d'assistance à personne en danger, refus de se conformer à l'objet public de son entreprise, refus de nourriture, association de malfaiteurs, calcul et préméditation. »
Vous trouverez la plainte exhaustive ci-après.

Le parquet reçoit la plainte le 17 septembre 2018, le RAR faisant foi.
Il répond le19 septembre 2018.
Autrement dit : par retour du courrier.
« J'ai l’honneur de vous faire connaître que j'ai bien pris connaissance de votre plainte en date du 10 septembre 2018 qui a retenu toute mon attention....
...En conséquence votre plainte est classée sans suite à mon parquet sous le numéro ci-dessus indiqué. »

4)- La permanence
Les magistrats se comportent ordinairement en garants des myriades de micro-politiques fascistes que subissent les français vulnérables.

Ils procèdent par le truchement de l'impunité des groupes, constants ou d'occasions. Par exemple, ils prennent prétexte des noms étrangers des acteurs pour clore les enquêtes au titre que l'étrangeté des noms ne permet pas de retrouver les agresseurs.

Racismes, viols, vols, intimidations, spoliations, etc. Ils vont jusqu'à requérir la psychiatrie comme moyen de torture pour faire retirer les plaintes.

A Paris, ils sont garants de la très probable spoliation des handicapés mentaux au profit de la construction d'une Mosquée sous le bénéfice de l’escroquerie à la construction d'un lieu culturel.

Pour soutenir des voyous yougoslaves contre une handicapée mentale, le parquet, après tout le reste, obligera le Tribunal quatre fois. Jusqu'à ce que celui-ci statut d'autorité.

De temps à autre une bulle criminelle éclate à la surface et intéresse les réseaux de cadres. Ils s'en emparent et après-coup les criminels sont écrasés. A une bulle médiatique correspond une bulle judiciaire.

5)- L'évolution
La seule issue d'une pareille configuration étatique est le développement d'une politique judiciaire fondée sur le privilège. Telle population sera protégée d'un type de crime alors que telle autre sera condamnée à le subir.
Le caillassage d'une voiture de police à Lyon montre les limites de cette politique arriérée de caste :
1- Il y a peu, il semblait acquis qu'on ne touche pas à la police. Ça coûte trop cher devant les tribunaux.
2- Désormais, ce sont :
1- Les policiers qui ont peur des tribunaux et qui y sont condamnés.
2- Les voyous blessés ou tués par les policiers au cours d'une agression qui portent plainte contre ces derniers, personnellement ou par leurs ayants-droit.

C'est aussi ce qui se passe avec M. Finkelkraut.
1- Il était prévu que seuls les ouvriers et employés français soient agressés et chassés des banlieues. Ce fut fait.
2- Désormais, ce sont les Académiciens, en plein Paris, qui sont visés par des pogroms en formation.

6)- Conclusion
Cette évolution et les craintes sordides qu'elle suscite dans les réseaux de cadres sont les principales motivations de la tempête médiatique consécutive à l'agression de M. Finkelkraut.

Quand les mêmes types d'agresseurs harcelaient dans les cités les français des classes moyennes et brûlaient leurs voitures :
1- Les mêmes populations médiatiques soutenaient ces révoltes des opprimés, les « colonisés », contre leurs oppresseurs des cités, les « racistes ».
2- La justice garantissait l’impunité des agresseurs.

Le journal Le monde a consacré des pages entières à célébrer l'inventivité :
a- des destructeurs des caves de HLM et de la transformation de celles-ci en garages de reconditionnement pour les voitures volées.
b- des jeunes dealers qui découvraient les lois du commerce en donnant une barrette de shit à un novice pour l'attacher comme client.

Comme le vent des boulets commence à chauffer leurs oreilles ; les journalistes du Monde font aujourd'hui des livres pour avertir de « l'islamisation d'un département et plus si affinité ».

Gageons que leur détestation des français des classes populaires, dont les magistrats ont tissé leur jurisprudence, conduira ces diplômés universitaires à trouver les compromis qu'il faut avec leurs agresseurs.


MARC SALOMONE

Aucun commentaire: