Courriel : salomone.marc@neuf.fr
Paris,
le lundi 10 septembre 2018
Plainte
contre x pour racisme, refus d'assistance à personne en danger,
refus de se conformer à l'objet public de son entreprise, refus de
nourriture, association de malfaiteurs, calcul et préméditation.
Partie
1 : Les faits incriminés
1)-
Présentation
Marc
SALOMONE, né le 01,12,1950, 68 ans, retraité depuis le 1er mars
2013, 959euros par mois.
2)-
Les faits médicaux
Le 9 février
2018, ma cheville gauche se casse sur le Cours de Vincennes, 75020,
par temps de neige.
Je suis
emmené par les pompiers à l'hôpital Saint-Antoine qui me
transfère.
Du 09,02,18
au 12,03,18, je suis à l'Hôpital Européen d'Aubervilliers, 93308.
Du 12,03,18
au 25,05,18, je suis à la Clinique du Canal de l'Ourcq, 75019.
J'ai
désormais une cheville tenue par une broche et des vis. Ce fait est
capital pour le motif « raciste » de la plainte.
Désormais, j'ai une canne. Je suis handicapé.
3)- Les
faits de nourriture
En sortant
de l'hôpital :
a- Je vais
d'abord manger à la cantine municipale. Trop cher, j'arrête.
b- Je fais
des colis à la Croix-rouge, 75014.
c- Je vais
le soir, du mardi au vendredi, chez des évangélistes, à
Belleville, rue Sainte Marthe, 75010.
d- Les
samedi, dimanche, lundi, je vais à l'Armée du salut, à
République, 75010.
e- Je mange
chez moi ce que je peux.
Chez les
évangélistes, les entrées se font sur ticket. Ce qui réduit la
pression au moment de l'entrée. J'arrive 30 minutes à l'avance pour
pouvoir poser mon pied gauche sur la marche de l'entrée et ne pas
risquer de me faire écraser la cheville dans la bousculade.
En temps
ordinaires, du samedi au lundi, la cantine de l'Armée du salut est
le seul repas du soir dont je dispose.
En ce
moment, depuis le 3 septembre, les évangélistes ont fermé. Je n'ai
donc plus que l'Armée du Salut pour me nourrir quotidiennement.
Le
Restaurant du Cœur est devenu trop dangereux.
4)- L'Armée
du Salut
L'Armée du
salut est dans les locaux de l'ancienne Chambre du commerce, rue Léon
Jouhaux, 75010, Métro République.
On
y est trié dans un grand hall de rez-de-chaussé et puis ont passe
par quelques marches étroites pour monter à la vaste salle de
cantine.
Il
y a trois files :
a-
A gauche, les femmes (30 personnes), mineurs (3 personnes),
handicapés reconnus tels (idem).
b-
Au fond, à droite, les hommes adultes (150 personnes)
c-
Contre la vitre d'entrée, à droite, les hommes de moins de trente
ans moyen-orientaux, africains, etc. (150 personnes).
Les
chiffres sont des estimations.
Les trois
gardes font entrer par lots de trente personnes chaque file tour à
tour.
La pression
de la foule, les bousculades, les violences à bas-bruit, sont la
règle de fonctionnement de ces files.
Lorsque les
gardes s'approchent de la file pour compter elle se resserre, car
chacun veut être du lot.
Ce sont les
règles de toutes les foules.
Dès le mois
de juin, les gardiens refusent méchamment de me laisser prendre la
file des femmes où je ne risque rien : « vas dans ta
file ».
J'ai tenu un
moment sur un pied et ma canne pour ne pas me faire écraser la
cheville opérée.
Sur les
conseils de plusieurs participants, je décide d'arrêter la
servilité masochiste.
5)- Le 20
août
Le lundi 20
août, dans la cantine, j'aborde un homme de l'Armée du Salut à la
cantine ; un trentenaire.
Je lui
demande s'il est le Directeur.
Il me répond
que oui.
Je lui dis
que j'ai eu la cheville cassée, que je suis en danger dans la file
des hommes, que j'ai le dossier médical avec moi, que je demande à
aller dans la file des femmes.
Il me répond
qu'en effet le problème se pose.
Il dit que
l'Armée du salut va faire une commission prochainement pour examiner
le problème. Celui-ci est compliqué car tous les demandeurs veulent
se faire passer pour des handicapés.
Il refuse de
regarder mon dossier médical ou d'appeler un gardien qui est à
trois mètres.
6)- Le 22
août
Le mercredi
22 août 2018, je vais au siège de l'Armée du Salut, 60 Rue des
Frères Flavien, 75020 Paris, tel. : 01
43 62 25 00, avec mon dossier médical d'hospitalisation de
quatre mois, du 9 février au 25 mai.
Au siège,
le public est reçu dans un vaste hall. Les dirigeants sont en étage
et sont contactés au téléphone par le service d'accueil.
J'expose mon
problème à l’accueil.
Je demande
le droit de prendre la file de gauche, avec les femmes, les mineurs,
les handicapés reconnus.
La raison de
cette demande vient de ce que :
a- Je risque
d'avoir la cheville à nouveau brisée si on me tape dedans dans la
cohue. Ces coups sont arrivés plusieurs fois.
b- Si la
cheville est à nouveau cassée, la jambe est perdue.
La
dirigeante ad hoc refuse de me recevoir au prétexte qu'elle est
occupée.
C'est par le
truchement de la standardiste qu'elle me parle en lui faisant
connaître ses ordres.
On dit à la
standardiste de me dire que je dois voir ça avec les gardiens et le
Directeur.
Le fait que
je fasse répondre que les démarches demandées par la Direction du
siège ont déjà été faites ne change rien.
Comme dans
l'affaire du Samu de Strasbourg, je suis traité de profiteur (je
veux un passe-droit), d'incapable (je suis incapable de demander aux
gardiens), de menteur (Je mens lorsque je dis que j'ai déjà demandé
au Directeur et aux gardiens).
J'ai cinq
ans de rue et vingt-cinq ans de pauvreté, j'ai l'habitude de cette
discrimination haineuse et méprisante.
Je dois
repartir sous peine d'être mis en situation de provocation. Tous les
pauvres connaissent cette technique administrative.
7)- Le 23
août
Le
jeudi 23 août 2018, je me rends rue
Léon Jouhaux, lieu de restauration.
J'y suis
allé le moins possible depuis ma sortie d'hospitalisation. Mais, il
est le seul centre ouvert toute la semaine et prenant tous les
arrivants.
J'ai apporté
mon dossier médical et je demande a voir les responsables.
Je suis
immédiatement traité comme du bétail qu'on somme de se ranger dans
son enclos. Je suis tutoyé.
Les trois
gardiens permanents me refusent formellement tout accès hors de la
file des hommes adultes qui me met en danger.
A force
d'ouvrir et de fermer les barrières, ils ont vraiment l'impression
de traiter du bétail.
Leur
argument habituel, ainsi que celui du Directeur, est que tous les
demandeurs trichent.
8)-
L’événement raciste
Ce jeudi 23
août, il se produit un événement qui change toute la lecture qu'on
peut avoir ce refus.
Ce qui
n'était qu'un refus d'assistance à personne en danger devient un
délit de racisme.
1- les faits
J'entends un
gardien qui informe ses collègues de sa conversation avec un jeune.
Ils parlent
librement entre eux devant moi ; parcequ'à leurs yeux un pauvre
n'est rien et sa parole ne vaut rien.
Le propos
est simple : ce jeune a la cheville cassée, une broche et des
vis. Selon les gardiens, il est évident qu'il ne peut aller dans la
file habituelle.
La raison en
est explicitement l'impossibilité pour les gardiens d'accepter de
lui faire courir le risque que sa cheville soit brisée à nouveau
dans les bousculades constantes, ordinaires.
Ils approuve
leur collègue de lui avoir dit d'attendre à l'écart jusqu'au
moment où sa file, celle des « jeunes », sera invitée à
monter à la cantine par ouverture de la barrière.
2- la
reconnaissance
Or,
maintenant, ils ont été pris en flagrance de compréhension des
faits, de les admettre sur parole (car ce jeune n'a aucun dossier
médical) et de sortir l'handicapé de la file.
Ils
reconnaissent donc qu'ils agissent sélectivement mais consciemment
et en réunion.
3- la
différence
Je dis à
voix forte que j'ai exactement la même chose que lui.
a- La seule
différence entre ce jeune et moi est que lui est un arabe et moi un
français.
b- Ils sont
pris sur le fait d'une discrimination raciale dans le traitement de
deux cas identiques.
4-
L'évitement rusé
Pour éviter
le scandale, après concertation avec ses collègues, le chef des
gardiens traverse le hall pour venir vers moi et me dit alors d'aller
dans l'escalier de la cantine où trente adultes viennent de
s’engouffrer.
Ils
n'accèdent pas à ma demande d'intégrer le groupe des femmes. Il
répète exactement le dispositif dont les gardiens ont discuté au
sujet du jeune.
J'essaie de
discuter avec lui pour obtenir la pérennité de l'accord.
a- Le chef
me hurle de monter.
b- Le second
gardien, en haut des marches, m'a précédemment refusé le
changement de file. Comme je lui demande de pérenniser la décision,
il me dit « demain on sera peut être tous morts ».
c-
Impossible d'obtenir la pérennisation de la décision.
Le seul
motif est l'évitement rusé de la qualification juridique de ces
faits racistes.
Cet épisode
indique qu'ils savent très précisément la portée de ce qu'ils ont
fait.
9)- Le 25
août
Le samedi 25
août, je me rends au site avec mon dossier médical.
Je
m'installe dans la file des femmes. Je suis passé sans heurts.
Dans la file
des femmes, un homme d'environ 70 ans, mon âge, me dit que je vais
être viré par les gardiens.
Je lui
demande ce qu'il a : « Je suis cassé de partout ».
Rien ne l'indique.
Il est
arabe.
Les gardiens
me laissent faire.
Je pense que
la décision du jeudi 23 est définitive. La suite va montrer qu'il
s'agit juste de trouver un moyen de la faire oublier.
Cette ruse
est un élément de plus qui indique qu'il y a eu concertation.
10)- Le 26
août
Le dimanche
26 août, je me rends à nouveau au site, avec le dossier médical.
Je n'ai rien
mangé de la journée. C'est le seul centre ouvert.
a- Comme la
veille, je prends la file de gauche, celle des femmes.
b- Le
gardien de la porte, le troisième, celui qui rapportait à ses
collègues sa décision à l'égard du jeune, vient me voir, en me
tutoyant, sur un ton de garde-chiourme parlant à un bagnard, il
m'enjoint « prends ta file ».
c- Je lui
dis que l'affaire a été discuté jeudi. Il me répond « prends
ta file ».
d- Je lui
dis que j'ai mon dossier médical sur moi : « prend ta
file ».
e- Je lui
dit que sa façon de discriminer est du racisme car il distingue les
français et les arabes pour le même sujet.
f- Il me
répond par un doigt d'honneur.
g- Je lui
dis que je vais porter plainte pour racisme et mise en danger
d'autrui.
h- Il me
répond : « quant du portes plainte, n'oublie pas de leur
ajouter ça ». Il refait un doigt d'honneur qu'il montre en
train d'aller et venir dans le corps.
i- Il est
tellement sûr de lui, de son impunité, qu'il envoie ce message au
tribunal.
j- Je dois
partir sous peine de provocation.
k- Je lui
dis en partant qu'il est un salaud.
l- Je n'ai
pas mangé ce jour-là.
11)-
L'impossibilité de revenir
Ces gens
sont assurés de leur toute puissance.
La bassesse
des cadres civils de l'Armée du Salut à leur égard repose sur un
rapport concentrationnaire aux pauvres.
Du moment
que les gardiens tiennent le bétail en ordre, le reste est leur
affaire.
Pour
quiconque connaît la situation locale, il se présente désormais un
nouveau problème : même si je retourne au site en
contradiction avec les gardiens, je cours le risque de me faire
agresser dans la rue, plus loin.
Pour les
policiers ce sera une bagarre entre SDF.
Ce qui veut
dire :
a- Il va de
soi que les gardiens qui ont pour les policiers le grade de
« personnes dévouées » ne sont pas en cause.
b- Les
agresseurs, malheureusement, ne seront jamais retrouvés.
12)- Bilan
1- Le
racisme
Le racisme
est caractérisé.
Pour une
question identique, le traitement d'une personne opérée
pareillement de la cheville, la réponse est différente selon que
l'un est français, ou blanc, et l'autre arabe.
Il en va de
même :
a-
Lorsqu'une une personne arabe se déclare « cassée de
partout » sans dossier médical. Elle est prise en
considération et va dans la file des femmes.
b- Par
contre, les gardiens extraient M. Salomone de cette file, alors qu'il
porte son dossier médical et que ni le Directeur ni les gardiens ne
veulent le voir.
c- Dans tous
les cas de figures, l'unique raison de cette différence est que les
uns sont arabes et l'autre français.
2- Le
volontarisme
Ce racisme
interdit de penser que l'obstination des gardiens de placer M.
Salomone dans une file qu'ils reconnaissent dangereuse et
inadmissible lorsqu'il s'agit d'un arabe serait une erreur.
C'est une
mise en danger volontaire, en raison de sa race, d'une personne
handicapée et placée de fait sous l'autorité des décideurs.
3-
Association
de malfaiteurs, calculs et préméditation.
Les gardiens
se relaient pour faire passer leur décision pour individuelle alors
qu'elle est collective.
Ils
organisent la préservation de la ségrégation raciale sur laquelle
repose leur gestion.
Ils
préméditent leur décision dont la dernière prend les allures
d'une vengeance raciste.
4- Refus
de se conformer à l'objet public de son métier,
Ces gens ne
sont pas payés pour garder du bétail.
L'Armée du
Salut bénéficie de bâtiments publics et sûrement de subsides de
l’État pour garantir un repas à ceux qui n'ont ont pas.
Elle a une
mission de service public.
Les gardiens
sont donc payés par le Trésor public et travaillent dans des locaux
concédés par l’État à cette fin.
Lorsqu'ils
imposent leur racisme, ils font un autre travail que celui pour
lequel ils sont payés.
5- Refus
de nourriture,
Ils
empêchent une personne qui a faim de manger. Ça paraît bête mais
ils sont payés pour assurer le contraire.
6- L'injure
a- Le fait
de répondre à des arguments par un doigt d'honneur imitant la
pénétration et de dénier à une personne l'utilité de sa plainte,
de répéter le doigt d'honneur envers les magistrats, est
constitutif d'une insulte envers une personne en position de
faiblesse et les représentants absents des Pouvoirs publics.
b- J'y
ajoute les fautes professionnelles telles que le tutoiement et le
mépris.
Partie 2-
Les responsabilités
L'Armée du
salut et sa Direction sont pleinement et judiciairement responsables.
Les
Directions, nationale ou de terrain, ne veulent pas recevoir les
pauvres qu'elles nourrissent ou les prendre en considération.
L'Armée du
Salut a construit entre elle et eux un rapport de type
concentrationnaire. Elle entretient avec eux un rapport de direction
de plantation coloniale ou de camp avec ses kapos.
On ne
regarde pas les agissements de ceux qui assurent l'ordre.
Je ne suis
pas allé voir la Direction nationale pour contredire les gardiens.
J'y suis allé pour que la Direction donne des ordres aux gardiens
qui permettent à ceux-ci de se conformer à des décisions sans
contredire leur action propre.
A aucun
moment dans ma démarche je n'ai mis en cause l'exercice de
l'autorité des gardiens.
Mais
vis-à-vis des pauvres, les cadres dirigeants de l'Armée du Salut ne
discutent même pas la possibilité de donner aux gardiens des ordres
qui fasse évoluer leurs pratiques.
Elle ne les
contredit jamais devant les personnes aidées qui sont les individus
d'un groupe indistinct.
a- Elle ne
reconnaît pas les bénéficiaires comme des personnes mais comme une
masse à nourrir.
b- La loi et
les droits de l'homme n'apparaissent que sous la forme du scandale à
éviter.
c- Elle a
une conception purement bétaillère des bénéficiaires et de leur
circulation dans l'établissement.
d- Cette
masse est placée sous l'autorité exclusive de la caste des gardiens
qui sont tout puissants tant qu'ils ne sortent pas de leurs fonctions
générales.
e- Si un
individu de la masse conteste l'exercice de l'autorité des gardiens
il est renvoyé par la Direction à la seule discussion avec ceux-ci.
f- Les
bénéficiaires sont à la discrétion des gardiens.
g- La seule
manifestation personnelle des bénéficiaires est de partir. C'est ce
qui les différencie statutairement des bagnards.
Les gardiens
sont donc dénommés les porte paroles exclusifs de la Direction par
les Directions nationales et locales elles mêmes.
Ils sont les
représentants officiels de la Direction. Ils ne seront jamais
contredits par la Direction. Ce faisant, ils l'engagent pleinement.
Il suffit de
voir l'obséquiosité du Directeur local à leur égard pour
comprendre leur sentiment d'impunité.
La direction
nationale se repose et se décharge sur eux.
C'est la
raison du doigt d'honneur de ce gardien adressé aux magistrats. Ils
sont convaincus de leur impunité.
Les gardiens
ont été placés par la direction comme ses représentants
exclusifs. Leurs fautes sont donc celles de la Direction.
L'Armée du
salut doit donc assumer les conséquences, bonnes ou mauvaises, de
son dispositif de fonctionnement.
Ces gens
peuvent s'organiser ainsi du haut en bas d'une structure financée
sur fonds publics parcequ'il va de soi pour eux que les pauvres sont
des sous-hommes et qu'ils seront traités ainsi par les magistrats.
La haine des
pauvres et l'affirmation de leur déclassement social va de soi. Elle
s'ajoute au racisme.
L'Armée du
Salut est donc avec les gardiens pénalement et civilement en cause.
Conclusion :
1)- La
demande :
1- Que les
faits soient reconnus, les fautes qualifiées et que la justice
apprécie.
2- Que je
sois indemnisé.
En effet,
outre le dol du racisme, de l'exclusion, etc, je subis le tord de ne
plus pouvoir aller manger à l'Armée du Salut, sauf à mettre ma vie
en jeu.
A l'égard
des administrations caritatives, je vis dans la jurisprudence d'un
autre droit que celui du Code civil.
3- Je
demande que les décisions des juges ne soient pas pour l'Armée du
Salut et ses gens l'occasion de savourer leur toute puissance ;
par une indemnisation dérisoire par exemple.
4- Cela se
fait avec les deniers de l’État et sous couvert de sa délégation
d'autorité.
5- Cette
affaire se saura et une jurisprudence s'établira vite dans le
landernau caritatif. 6- Elle sera soit celle des magistrats soit
celle des communautaristes.
2)- L'avocat
Que ce soit
par mon assurance juridique AXA ou par l'Aide juridictionnelle, il
faut que le parquet accepte d'ouvrir une information pour que je
dispose d'un avocat.
Il serait
étonnant que la misère qui m'a conduit à supporter cette agression
raciste soit le motif de l'interdiction qui me serait faite de faire
valoir mes droits par un professionnel librement choisi.
Marc SALOMONE