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Paris,
le mardi 11 septembre 2018
En
copie : Présidents du Parlement / Présidents des Groupes
parlementaires
Monsieur
le Président de la République,
Vous
vous préoccupez de la Pauvreté.
Ne
serait-il pas possible que l’État associe ses propres enfants aux
mesures visant à éviter que la pauvreté se reproduise
indéfiniment ?
Les
enfants de l’État sont ceux auprès desquels l’État s'est
engagé au titre des responsabilités des parents.
Ils
sont appelés « Pupilles de la nation » ou « Enfants
de l'ASE » ; autrefois Enfants de l'Assistance publique
puis de la Dass.
Souvent,
ils ont été enlevés à leurs parents au berceau, à la pouponnière
de l’État.
Ils
en sortent affaiblis voire anéantis.
La
discrimination sociale et la haine des pauvres sont la norme. Les
représentants de l’État ne cherchent même pas la moindre
solution intermédiaire. Des enfants sont saisis au seul motif que
l'un des deux parents est à la Cotorep et que l'autre est en général
peu instruit.
La trappe à pauvreté
fonctionne à plein. Les parents sortent de la Dass, les enfants y
replongent dès leur naissance, les petits-enfants sont
assurés d'être saisis par l'ASE. Les
arrières-grands parents y étaient déjà.
Le résultat est
quasiment constant. Ils sont chassés à 18 ans, sans formation, sans
diplôme, sans permis de conduire, sans emploi, sans logement,
ni capacités d'en avoir.
Ce que
l’État, avec le soutien du Parlement, a fait pour les enfants de
Harkis, ne peut-il pas le faire pour ses propres enfants, ceux dont
il a pris la responsabilité à la naissance ?
A cet effet,
je demande à être reçu par la personne compétente que vous
désignerez pour parler de cas concrets susceptibles de fournir une
jurisprudence.
En vous
remerciant de votre attention et dans l'attente de vous lire,
Je vous prie
d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'assurance de
mes salutations distinguées,
Marc SALOMONE
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