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Paris,
le jeudi 20 septembre 2018
LECTURE
DE L'ARTICLE DU CANARD ENCHAINE SUR UN DOCUMENTAIRE VISANT A
SUPPRIMER L'INDIVISIBILITÉ DE LA REPUBLIQUE ET LA CONTINUITE DE
L'ETAT
L'article
du Canard Enchaîné, du 19,09,18, p.7, « Terre d'exils »
présente un documentaire de France 5. Il est choquant.
En
effet, il s'inscrit dans une campagne qui vise à supprimer
l'indivisibilité de la république par la suppression de
l'indistinction constitutionnelle des races, des origines et des
religions.
Le
militant du communautarisme religieux Edwy Plenel, Directeur de
Médiapart, a déjà exposé ce programme politique factieux en
2016-2017 : la République française est criminelle, depuis la
Déclaration de 1789, puisqu'en raison de cette égalité universelle
en droit elle interdit les lois et organisations reposant sur ces
distinctions.
Le
procédé utilisé par l'article et probablement par le documentaire
est d'ailleurs le même que le sien.
Il
s'agit de créer une terreur d'opinion en présentant des
élucubrations à bases d'exemples fallacieux qui ont tous pour
unique fonction de criminaliser le sujet visé ; en l'espèce,
la République française.
Les
vieux de Mai 68 connaissent bien ce procédé. Il est le squelette de
toutes les strates des escroqueries dites gauchistes.
Il
est fort probable qu'on retrouve ici le même Parti d'opinion qui
cent fois sur le métier remet son ouvrage.
Il
n'a pas pu détruire la République française en 1968. Il pense
disposer aujourd'hui des masses et de l'environnement politique lui
permettant d'y parvenir.
Une
première victoire d'importance de ce parti est la suppression de
cette indistinction des races dans l'article 2 de la constitution.
Désormais, les séparatismes raciaux peuvent devenir légaux.
Cet
article présente une émission de télévision, un documentaire,
comme il y en a de plus en plus.
a-
Il vise à présenter les migrants comme un bloc de 20 millions de
français qui sont en droit de revendiquer une reconnaissance légale
spécifique.
b-
Cette émission fait suite aux campagnes racialisantes telles que
« Les noirs de France », « les arabes de France »,
« Les asiatiques de France », etc.
c-
Le chiffre de « 20 millions » de descendants de migrants
est la reprise du chiffre fétiche des communautaristes.
d-
Ça fait trente ans que les communautaristes noirs disent qu'il y a
« 20 millions » de noirs en France.
L'écrivain
de l'article, sans doute dans la suite du documentaire, cite l'équipe
de France de football dont la victoire à la Coupe du monde serait,
par l'origine de ses joueurs, la garante de l'unité de la France.
A
ce sujet, un fait mérite de retenir l'attention :
Le
présentateur de l'émission du matin de France2, le lundi suivant la
Coupe, s'adressait à un universitaire du sport et lui disait :
« N'y
a t'il pas un problème de discrimination ? En effet, il y a
cinq maliens, ce qui correspond à la présence de ceux-ci en France,
mais il n'y a que trois maghrébins et déjà de ce coté là on pose
des questions quant à ce favoritisme ».
La
rupture avec l'indivisibilité de la République et l'élimination
morale et politique des français s'exposent là en toute lettre.
Cela
va de pair avec :
a-
Un joueur arabe qui commence la Coupe en shootant dans le tibia d'un
joueur noir.
b-
Les déclarations de l'ancien Président des États-Unis, Barack
Obama en Afrique du Sud stipulant expressément que les joueurs ne
sont pas des « gaulois ».
c-
Les éclats de rire des présentateurs noirs américains citant la
qualité raciale de l'équipe.
d-
Les commentaires des journalistes africains sur l'équipe qualifiée
d'africaine.
Une
question se pose : Comment les fameux « 20 millions »
de descendants de migrants sont ils conviés à prendre la chose ?
Victoire de la France ou étape dans la victoire définitive des
« migrants » ?
Quelles
sont les lignes de forces de cet article qui sont sans doute celles
du documentaire ?
1-
Le titre « Histoire d'une nation » du documentaire est
parallèle au titre « Naissance d'une Nation » du film
fondateur de l'histoire publique américaine, en 1915.
2-
Il faut instiller l'idée que l'histoire de France est en fait
« L'histoire d'une nation » qui se constitue par les
migrants.
3-
La France est une « Terre d'exils » à la manière des
Etats-Unis.
4-
La France n'existait pas avant 1871.
5-
Jusqu'en 1871, elle est un pays :
a-
de « petits pays » étrangers l'un à l'autre. Les
provinces sont des territoires qui s'ignorent les uns et les autres.
b-
de corporatismes étrangers l'un à l'autre. Les « Canuts
lyonnais » n'avaient rien de commun avec les « pêcheurs
marseillais ».
5-
Les français ont été « fabriqués » après cette date
pour créer une nation qui n'avait aucun
sens
pour ses habitants.
6-
Ils sont tellement stupide qu'il a fallu leur imposer cette unité
dont ils sont incapables par eux-mêmes.
7-
Cette fabrication s'est établie dès l'origine, 1871, par la
définition et la séparation de deux types de « français ».
a-
Les étrangers locaux.
b-
Les étrangers extra-locaux ; les « migrants ».
8-
Pour ce faire, l’État français invente les « races » :
la « race française » la « race juive ».
9-
Il produit ainsi « l'arme des assassins ».
10-
La France est originellement antisémite, hitlérienne, génocidaire.
11-
Les migrants
a-
Ont construits la France.
b-
Sont exclus de la « race française ».
12-
Il est temps de reconnaître l'égalité juridique de ces « races »
et de ces origines.
13-
Les migrants sont un tiers de la population française et ils doivent
être reconnus à ce titre.
14-
Les migrants sont des étrangers « venus de partout dans le
monde » qui succèdent aux étrangers locaux d'avant 1871.
15-
Ils apportent une organisation humaniste et effacent la précédente
« fabrique » raciste des « français » due
aux locaux.
16-
L'histoire de France est l'histoire d'un crime.
17-
Les français doivent accepter de dire que :
a-
Sans les migrants, ils ne sont rien
b-
Les distinctions raciales sont les distinctions administratives
premières.
18-
Ils doivent laisser la place à leurs juges et aux libérateurs.
A
cette occasion, Vichy est présenté dans cet article, et sans doute
dans le documentaire, comme une référence et une continuité dont
la légalité est cette fois-ci acceptée sans discussion.
Marc
SALOMONE
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